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PÂQUES, 27 MARS 1796, François-Athanase Charette est emprisonné.

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Parti ce matin d'Angers, le général comte d'Hédouville cède à la demande insistante du général Duthil de rapatrier le Général Charette à Nantes.

Ils embarquent sur une canonnière ; le Général François-Athanase Charette de La Contrie, le Rebelle, est accompagné par les généraux Travot, Grigny et Valentin.

En l'hôtel de Lantivy où le Britto-vendéen a dîné puis soupé avec ses vainqueurs, la communication s'est bien établie entre adversaires. Après, François-Athanase a été mis en résidence forcée dans le même hôtel. Les vainqueurs ont reconnu les valeurs du Vaincu.

Hoche est loin et les demandes de Duthil, de Nantes, se sont faites pressantes. En l'absence du Supérieur qui aurait pu statuer Hédouville a cédé aux ordres de Duthil. C'est ainsi que François-Athanase est en route pour Nantes. Si Hoche avait été là peut-être aurait-il pu échapper au sort funeste qui l'attend ? La cannonière est entourée de diverses embarcations de sécurité car on craint des tentatives pour libérer le Général. Mais il n'y aura aucune tentative. Peut-être sous l'influence de Bernier le soulèvement est bien mort !

Arrivé ce soir à Nantes, il est immédiatement enfermé au Bouffay, la sinistre prison dont on ne sort que pour mourir. Il est enfermé dans les habituelles conditions infâmes du lieu. Le petit Duthil tient enfin sa vengeance. C'est la première fois de son existence que Charette, ivre de Liberté, est emprisonné.

François-Athanase Charette de La Contrie va entendre s'égrener les heures sonnées par cette cloche que l'on entend toujours depuis le beffroi de l'église Sainte Croix.

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CHARETTE : 24 MARS 1796, son deuxième jour de prisonnier.

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CHARETTE : 24 MARS 1796, son deuxième jour de prisonnier.

Lorsque l’annonce de l’arrestation de Charette fut connue à Paris, les spectacles furent interrompus par cette stupéfiante nouvelle. C’est dire la notoriété du Rebelle !

Jeudi Saint 24 mars, François Athanase Charette est conduit à Angers. Beaucoup de monde pour voir ce « brigand » pour les « Patauds » et ce Chef incomparable pour la grande majorité. Sur sa veste un crucifix, sa Croix de saint Louis et trois fleurs de lys brodées.

Il y a un an les gazettes avaient parlé de lui, et de son glorieux défilé dans la ville républico-bourgeoise de Nantes où il avait été follement acclamé. Avec le Traité de La Jaunaye l’étranglement de la ville allait enfin cesser et les affaires allaient pouvoir reprendre. Mais le Traité de La Jaunaye ne fut pas respecté.

Le Chevalier est toujours dans le même état pitoyable qu’hier ; simplement la boue et le sang ont séché. La marche est difficile ; ses membres sont ankylosés par le froid, l’humidité et les blessures. La route est longue jusqu’à Angers. S’il y eut des étapes faites à pied, il est beaucoup plus réaliste de penser qu’une partie fut faite avec des moyens équestres.

Hoche, le chef de l’Armée des Côtes de l’Océan est absent et c’est son chef d’Etat-major, Gabriel comte de Hédouville, qui attend le Général britto-vendéen à son Quartier-Général, l’hôtel de Lantivy (construit par le plus célèbre architecte angevin de l’époque Michel Bardoul de La Bigottière en 1785, les nombreuses boiseries intérieures étant sculptées par Pierre-Louis David - le père du futur David d'Angers - qui avait été sauvé à Saint Florent le Viel par le « Pardon de Bonchamp).

Le Comte renégat traite son prisonnier avec humanité. Il va même faire servir un dîner en son honneur et les invités Travot, Grigny, Valentin semblent fascinés par l’homme de conviction qui, malgré les souffrances et son état de prisonnier, se comporte dignement et est même enjoué. Lorsque Grigny lui dit : « Nous ne croyions pas, Général, que vous vous laisseriez prendre vivant » Charette lui répond simplement : « Ma religion, monsieur, m'interdit le suicide. Je ne tarderai pas, d'ailleurs, à vous montrer que je ne crains pas la mort ».

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12 H 30 A LA CHABOTTERIE, MERCREDI SAINT 1796, François Athanase CHARETTE de LA CONTRIE

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12 H 30 A LA CHABOTTERIE, MERCREDI SAINT 1796, François Athanase CHARETTE de LA CONTRIE

Pour le Chevalier courageux, c'est le début du calvaire, en pleine Semaine Sainte. Après une nuit peu reposante à la ferme de La Pellerinière où l'on a essayé de panser les blessures de la veille, en particulier cette douleur à l'épaule gauche qui le fait souffrir terriblement il a fallu repartir de bonne heure ce matin. En zigzagant afin d'éviter l'encerclement par les Bleus qui se resserrent comme pour l'hallali. Parti avec 45 hommes les effectifs baissent au fur et à mesure des assauts des 400 cavaliers et des 80 fantassins du général Travot.

On approche des bois de La Chabotterie et derrière il y a le bois des Esssarts et encore derrière le refuge dans la forêt de Grasla, l'impénétrable Grasla. Depuis le matin, sous une pluie froide et désespérante qui pénétre les vêtements et ravive les blessures, ils sont encore quelques uns, fidèles jusqu'au bout et malgré tout, qui entourent leur général, fidèles malgré les trahisons, les abandons, les viles traîtrises, qui glissent dans la boue, essaient de courir avec des vêtements et des chaussures alourdis par cette glaise qui colle.

Un échalier qui barre le chemin et qu'il faut sauter, puis un second avant de revenir en arrière les Bleus étant là ; nouveaux coups de feu, Bossard qui tirait son général à l'abri est tué net, Samuel de l'Espinay le remplace pour mettre à l'abri Charette inconscient mais lui aussi est tué puis c'est au tour du fidèle Pfeiffer qui a tenté de se faire passer pour lui.

Reprenant conscience, Charette aperçoit le pistolet de l'Espinay et tend la main gauche pour le prendre ; le capitaine Vergès d'un coup de sabre lui tranche le pouce, l'index et le majeur. On ne sait pas trop qui est cet homme couvert de boue dont le visage est couvert de sang par une blessure au cuir chevelu. Travot arrive et Charette, à sa question, répond:" Oui, c'est bien moi, foi de Charette". "Que d'énergie perdue" "Rien ne se perd jamais !"

Il est emmené sur un brancard bricolé avec quelques branches, emmené à La Chabotterie toute proche et allongé sur la table de la cuisine pour être pansé.

LA FIN D'UNE GRANDE AVENTURE.

12 H 30 A LA CHABOTTERIE, MERCREDI SAINT 1796, François Athanase CHARETTE de LA CONTRIE
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22 MARS 1796 à VANNES: Application des Valeurs de la république !!!

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22 MARS 1796 à VANNES: Application des Valeurs de la république !!!

ENCORE DES MARTYRS A VANNES, une journée sanglante. :

- Abbé Jean-Toussaint Hamery.

Né à Guer, ordonné prêtre par Monseigneur Amelot, il est nommé chapelain à Saint Servan sur Oust (près de Josselin). Il est interné une première fois à Port Louis, le 7 août 1792, pour non prestation de serment. Craignant l’exil il prête le serment Liberté-Egalité avec restriction « pourvu que ce serment n’attaque en rien le Dogme » en septembre. Obsédé par ce manquement envers l’Eglise, il se rétracte le 7 octobre et continue à accomplir son ministère de caches en caches, de Josselin à Guer. Il est arrêté le 10 octobre 1795 emprisonné le 21 à Vannes ;  il est condamné à mort et guillotiné le 22 mars 1796. Il avait 36 ans et 4 mois.

-Abbé Julien Le Bècre.

Né à Locmine-Moustoirac, ordonné prêtre par Monseigneur Amelot en l’église de Notre Dame du Méné, Vicaire à Pontivy, il refuse de partir en Espagne ; il est arrêté, le 11 septembre 1795, pour avoir dit la messe chez lui. Refusant obstinément de se plier aux lois contre le clergé il est emprisonné le 27 février 1796, mis en ““jugement““ le 17 mars, il est condamné à mort le 22 mars et exécuté le même jour. Il aurait eu 43 ans.

-Abbé Laurent Le Floch

Né à Guidel, fils de laboureur, ordonné prêtre en l’église Notre Dame du Méné par Monseigneur Amelot, il prête le premier serment à la Constitution Civile du clergé. Vicaire à Quimperlé puis à Gestel, il se rétracte de cet unique serment le 9 décembre 1795. Arrêté à Guidel le 3 mars 1796 (le jour de l’exécution de Pierre-René Rogue) il est d’abord emprisonné à Lorient puis, le 13 mars à Vannes. Interrogé le 16, “““ jugé “““le 21 comme rebelle aux lois il est condamné à mort. Il essaiera de s’enfuir, sera percé d’une dizaine de coups de baïonnette, traîné sur l’échafaud et guillotiné. Il aurait eu 34 ans

- Abbé Pierre Le Verger.

Né à Lanouée (près de Josselin) au diocèse de Saint Malo, fils de laboureur, il est ordonné prêtre par Monseigneur Antoine-Joseph des Laurents, évêque de Saint Malo. Il est nommé chapelain des Forges de Lanouée (fondées par le Duc de Rohan en 1740, elles eurent jusqu’à 800 employés) ;  à l’époque de la révolution il ne prête aucun des serments et remplace dans les paroisses dont les prêtres sont partis en exil et célèbre même publiquement comme dans l’église de Bréhan. Sa chance tourne le 23 février 1796 ; arrêté par les Bleus, portant sur lui trois petits pots d’huile rance, un bréviaire et une bougie, il est emprisonné à Vannes, condamné le 21 mars et guillotiné le 22 mars. Il avait 46 ans.

Il faut rappeler que ces faits se déroulent sous le Directoire que certains croient encore qu'il fut une époque douce !

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ENTRE DEMI-MENSONGES ................ ET FAUSSES VÉRITÉS !!!

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Cet adage, qui garde toutes ses saveurs en ces temps de république liberticide exquise, est l'oeuvre du Père Yves-Marie Salem Carrière - Prêtre de la Mission- fondateur de l'Association d'Histoire : Association Père Yves-Marie Salem Carrière-Souvenir Catholique en Languedoc.

Il s'applique, cet adage, plus particulièrement à l'article faisant le compte-rendu de la grandiose réception au Puy du Fou de l'anneau attribué à Jeanne d'Arc, réception organisée par Philippe de Villiers et son fils.

Cet article est  un concentré de l'haleine  acide de la dame à la poitrine dénudée qui,  sur le pilier droit de l'Arc de Triomphe,  nous emmène non pas dans un lupanar mais vers la liberté.

Mais tout n'est pas faux : les faits historiques racontés sont avérés mais on sent toujours en arrière le cancrelas qui sommeille. L'épopée de Jeanne telle qu'elle est racontée est vraie, mais la mise sous le projecteur date bien sûr de Jules et l'autre Jules s'est chargé de la Propagande. Ce qui est amusant quant on sait que les deux Jules (Michelet et Ferry) auraient été ex-aequo dans un concours d'anti-calotins-bouffeurs-de-curés !

Il faut reconnaître aussi que l'Obs est parfaitement dans son rôle de papier hygiénique usagé ; qui pourrait encore s'en étonner ? Cela dure depuis les origines de cette presse qui en 1975 se pâmait devant les effets de libération du Cambodge, qui sera libéré à coups de pelles de la moitié de sa population ! Et on a eu de la peine à trouver, 38 ans après ces crimes,  un semi-lampiste aux mains teintes de sang et qu'il aurait été logique de faire tomber, lui aussi, à coups de pelle !

François Reynaert est dans son rôle de Fouquier-Tinville,  de dénonciateur de quelque chose qui l'agace de même que Croissandeau agite sa balayette en s'en prenant à la pédophilie dans l'Eglise démontrant, de façon inopinée, qu'il maîtrise parfaitement la connaissance des Evangiles : La Parabole de la paille dans l'oeil du frère et la poutre dans son propre oeil telle que racontée par saint Mathieu et saint Luc.

C'est vrai que Philippe de Villiers fait dans le démonstratif spectaculaire ....Sinon il ne serait pas lui et il n'y aurait pas le Puy du Fou. Il a le droit d'avoir des admirateurs, même si ça empoisonne la goche salonarde. De même que le Souvenir Chouan de Bretagne a le droit d'organiser un hommage,  justifié et sans expertise, au Bienheureux Pierre-René Rogue et de ne réunir qu'une soixantaine de personnes ! Peut-être qu'à défaut d'être 5000 pour commémorer Charette, lundi de Pâques prochain, nous ne serons que 5. Et alors ?

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ET POURQUOI PAS ???

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ET POURQUOI PAS ???

COMMEMORATION DE L'EXECUTION de 

François Athanase Charette de La Contrie, fusillé le mardi 29 mars 1796.

LUNDI 28 MARS 2016:

- 10 H 30, messe en l'église Saint Clément de Nantes dont le Curé, l'abbé Yves Chéreau nous avait déjà reçu en 2006 et en 1996 à Saint Similien dont il était alors le Curé.

- 11 H 45, fleurissement du pavé croisé, marquant l'emplacement du Chevalier lors de sa mise à mort.

- 12 H 30 déjeuner à La Taverne du Château,

- 14 H 30, visite au Bouffay et à l'église Sainte Croix (visuel et auditif).

Départ pour le site où se trouvait le charnier où fut jeté Charette.

Possibilité d'autres lieux selon l'horaire.

Une journée instructive et d'évocation, 220 ans après, à un jour près !

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VANNES: HOMMAGE au BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE SAMEDI 19 MARS...

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VANNES: HOMMAGE au BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE        SAMEDI 19 MARS...VANNES: HOMMAGE au BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE        SAMEDI 19 MARS...

Samedi 19 mars, à 14 H 30, comme l'avait annoncé notre Association et Ouest-France, une vingtaine de personnes commençaient, en partant de la cathédrale de Vannes, un petit pèlerinage sur les pas du Père Pierre-René Rogue, prêtre lazariste vannetais, né le 11 juin 1758, guillotiné à Vannes le 3 mars 1796, à l'âge de 37 ans. Martyr de l'Eucharistie et Confesseur de la Foi.

C'est ainsi que la majorité découvrit la maison où grandit le futur martyr auprès de sa maman, veuve de très bonne heure. Il faut lever un peu la tête pour découvrir cette plaque apposée sur la maison et qui fut bénite par le cardinal Paul Poupard, à l'invitation de Mgr Gourvès évêque de Vannes, le 12 mai 1996, accompagné d'un très nombreux clergé.

Arrêt au 9 Rue Emile Burgault où une plaque apposée par les Amis de Vannes, sur une belle maison aux antiques colombages, rappelle l'arrestation du Père Rogue par deux gibiers de potence qui allèrent le livrer aux patriotes alors qu'il allait porter la communion à un malade. De là nous sommes descendus à la Porte-prison pour nous souvenir que là le Père Rogue passa les trois dernières nuits de son existence terrestre ; notre trajet s'est poursuivi vers le cimetière de Boismoreau où existe toujours le tombeau qui fut déplacé le 3 mai 1934, afin de pouvoir exhumer, le 4, Pierre-René Rogue et son compagnon de mort, l'abbé Alain Robin. Lorsque les deux squelettes furent identifiés, l'abbé Robin fut remis dans le tombeau ainsi que les restes de la maman du Bienheureux. Salut à la tombe de Julien Guillemot, le fils du Roi de Bignan, et petit détour vers la tombe de la Chouanne du XXème siècle, Agnès de La Barre de Nanteuil, héroïne de la Résistance morte en 1944 à la veille de ses 22 ans. Voir ici.

A une question posée par un jeune couple qui, intrigué par notre drapeau et s'étant joint à nous, demandait où était les restes de Pierre Guillemot, nous fîmes un arrêt sur un lieu parfaitement anodin, où de fortes certitudes placent la fosse commune qui servit à recueillir les victimes de la révolution ; où peut-être aussi reposent les restes de Monseigneur de Hercé et de ses compagnons fusillés en 1795.

Nous avons remonté la rue du Méné, qui fut la Via Dolorosa de Pierre-René Rogue et de Alain Robin, puis nous avons fait un arrêt devant l'ancien Séminaire, actuel Foyer du tavailleur, évoquant  la belle église XVIIIème Notre Dame du Méné, chapelle du Séminaire rasée par la bêtise humaine en 1968 et remplacée par un Prisunic ; nous arrivâmes ensuite sur le lieu où se dressait l'instrument de mort qui fit des ravages dans les populations religieuses ou laïques qui voulaient simplement le respect de leurs libertés, y compris la Liberté religieuse. Enfin, ce fut le retour à la cathédrale où à 16 H 30 précises l'abbé Amaury Brillet, vicaire de Saint Patern, célébra la messe, la même que disait le Bienheureux. Pour la circonstance, l'Archiprêtre de la cathédrale, le Père Patrice Marivin, avait eu la gentillesse de prêter le calice de Pierre-René Rogue.

Nos effectifs s'étaient grossis et nous étions une bonne soixantaine de personnes pour cette messe d'action de grâce au cours de laquelle l'abbé Amaury Brillet nous donna une homélie d'élévation, de courage et de résistance, demandant l'intercession du martyr pour nous donner de bons prêtres, n'oubliant pas de remercier le Souvenir Chouan de Bretagne sans lequel il n'y aurait pas eu d'évocation du Souvenir du martyre de Pierre-René Rogue qui, parmi les centaines de prêtres et de religieux martyrisés en Bretagne, est le seul à avoir été béatifié.

Rien que pour le Morbihan 25 furent guillotinés, 12 moururent sur les pontons de Rochefort, 8 en Guyane, 2 dans le bagne de l'ile de Ré, 37 furent assassinés sur les chemins du département et 16 moururent en prison.

Chacun des participants reçut une image-mémento.

VANNES: HOMMAGE au BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE        SAMEDI 19 MARS...VANNES: HOMMAGE au BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE        SAMEDI 19 MARS...VANNES: HOMMAGE au BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE        SAMEDI 19 MARS...
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1791 ? NON ! 2016. COMMENTAIRE DU CHOUAN ZEMMOUR !

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1791 est le début des persécutions contre le clergé.

2016 est l'année de la continuation des persécutions contre le clergé.

Mais dans le cadre actuel, aux goûts du jour ! Puisse le système éducatif national accepter un tel déferlement ! Sous le regard d'anciens ministres de la cul-ture ou d'un ancien révolutionnaire de Mai 68 qui n'ont jamais été vilipendés !

Allons, la république, un peu de pudeur !

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HOMMAGE au BIENHEUREUX PÈRE PIERRE-RENÉ ROGUE.

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HOMMAGE au BIENHEUREUX PÈRE PIERRE-RENÉ ROGUE.

Né à Vannes le 11 juin 1758 Pierre-René Rogue est ordonné prêtre par Monseigneur Michel Sébastien Amelot  le 21 septembre 1782.

Lazariste, Confesseur de la Foi, Martyr de l’Eucharistie.

Arrêté le 24 décembre 1795, sous le Directoire,  alors qu’il portait la communion à un malade, il est guillotiné, avec l’abbé Alain Robin, le 3 mars 1796 et inhumé à Boismoreau. Exhumé le 4 mai 1934 il est  béatifié le 10 mai 1934.

Ses reliques reposent dans la cathédrale depuis le mercredi 4 juillet 1934.

Le Père Pierre-René Rogue est le seul de tous les prêtres ou religieux, ayant souffert le martyre en Bretagne sous la révolution, à avoir été béatifié*.

Que mon sort est charmant,

Mon âme en est ravie !

Je goûte en ce moment

Une joie infinie.

Que tout en moi publie

Les bontés du Seigneur;

Ma misère est finie,

Je touche à mon bonheur.

O Monarque des cieux,

O Dieu, plein de clémence,

Daignez arrêter les yeux

Sur les maux de la France !

Puisse ma pénitence,

Egale à ses forfaits,

Désarmer ta vengeance,

Te la rendre à jamais 

Extraits du cantique écrit par Pierre-René Rogue et qu’il chanta en montant à l’échafaud.

*L'autre breton béatifié est l'abbé Joseph Bécavin, de Carquefou, massacré aux Carmes le 2 septembre 1792.

HOMMAGE au BIENHEUREUX PÈRE PIERRE-RENÉ ROGUE.

Le Souvenir Chouan de Bretagne rendra hommage au Bienheureux Martyr et Confesseur de la Foi, qui n'a pas quitté son pays afin d'accomplir son sacerdoce:

SAMEDI 19 MARS RENDEZ-VOUS DEVANT LA CATHEDRALE DE VANNES à 14 H 30

Pelerinage sur les pas de Pierre-René Rogue : la maison de son enfance, le lieu de l'arrestation, la Porte-prison, le séminaire où il a enseigné et qu'il a brièvement dirigé, la place Maurice Marchais alors place de la Liberté (!!!) lieu où il fut exécuté en compagnie de l'abbé Alain Robin, et retour à la cathédrale devant son gisant sous l'autel sur lequel sera célébrée la messe à 16 H 30 par l'abbé Amaury Brillet, du Souvenir Chouan de Bretagne.

Cette messe clôturera notre hommage au Confesseur de la Foi.

Merci au Père Patrice Marivin, Archiprêtre de la cathédrale pour son aimable autorisation.

 

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EDITIONS ELOR et CATECHISME

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EDITIONS ELOR et CATECHISME

Marie Tribou vit le jour en novembre 1880. Dans une famille pieuse et aimante. Née Marie de Baillencourt, elle eut une éducation religieuse remarquable qui l'amena jusqu'à sa première communion en mai 1891.

Ce jour de la Fête Dieu, le jeune François Tribou, assistant à la cérémonie conçut devant Dieu l'idée d'épouser cette jeune fille si remplie de joie céleste. Leur mariage eut lieu en févirer 1901. Ils eurent six enfants, tous instruits par le talent le plus sûr, le plus étendu et le plus souple, celui de leur mère. L'instruction religieuse était prépondérante chez les Tribou, et cette foi si simple en l'Amour de Dieu la dirigea vers l'écriture de La Miche de Pain...

Devant l'ignorance religieuse des enfants, Mme Tribou eut l'idée de leur montrer de belles images, tandis qu'elle leur racontait l'Histoire Sainte. Les enfants, émerveillés par celles-ci, retenaient les leçons de Marie Tribou, qui leur distribuait alors ces dessins tant convoités.

"Elle parlait le langage des petits, avec des mots simples, concrets, des comparaisons, des images, des histoires... - L'idée de La Miche de Pain était née !... - et l'on s'aperçut que tout le monde dans la famille s'intéressait aux gravures et au travail des petits. Les aînés, les papas, toute la maisonnée s'en mêlait. On se creusait la mémoire, on se rappelait son catéchisme pour expliquer aux plus jeunes ce qu'ils avaient entre les mains et leur procurer la fierté d'avoir mieux compris que leurs camarades. C'était un succès."

Devant cet enthousiasme, Marie décida d'éditer La Miche de Pain élaborée par ses soins, avec tout son amour pour Dieu et ses enfants. Les exemplaires se multiplièrent et s'arrachèrent, car les familles avaient soif d'un tel manuel pour leurs enfants avides de questions et de vérité.
De nombreuses grâces et clins d'oeil du Ciel confortèrent Marie Tribou quant au bien fondé de son entreprise, jusqu'à sa mort, en novembre 1946.

EDITIONS ELOR et CATECHISME

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