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DANS la FAMILLE GUILLOTINE, JE DEMANDE: LE BON

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Décret du 28 février 1795 qui envoie un exemplaire intitulé "Secrets de Joseph Le Bon" aux trois Comités et à la Commission.

Le "Secrets de Joseph Le Bon" est un ensemble de lettres rédigées par Armand Guffroy, ardent Montagnard, député du Pas de Calais et du Nord, Représentant en mission de la Convention. Excédé par les turpitudes et les "dérapages" judiciaires de Joseph Le Bon, il a rédigé, après avoir fait son enquête, un recueil de lettres sous la forme d'un ouvrage, intitulé "Les secrets de Joseph Le Bon et de ses complices", remis ce jour au Comité de Sûreté générale, au Comité de Salut public et au Comité de législation.

Citant les affidés de Le Bon (le mal-nommé, ancien Oratorien comme Joseph Fouché mais lui ordonné prêtre) tel un dénommé Danel, caméléon en friponnerie, pseudo chirurgien qui a fait guillotiner le tenant de la fonction à l'hôpital d'Arras afin de prendre sa place. Ce Danel est aussi membre du Tribunal révolutionnaire du Pas de Calais dont le président est Daillet, créature sanguinaire et encenseur de Robespierre (toujours d'après Guffroy). Il est assez étonnant de voir un tel jugement de la part d'un Montagnard dont on sait que sur le plan férocité ils n'avaient rien à envier à qui que ce soit. Des signes convenus entre membres du Tribunal permettent à tous de s'entendre sur le verdict : la guillotine ou de fortes amendes !

Le 15 thermidor - 2 août 1794 - 7 jours après son protecteur Robespierre, Le Bon a été arrêté et emprisonné à la prison du Luxembourg. Il était aussi, comme Fouquier-Tinville un protégé de Barère dont la chute s'annonce.

Ce 28 février sonne pour lui l'hallali ! Ainsi que pour ses compagnons de débauches républicaines.

La Convention désodorise. Une grande claque aux mauvaises petites odeurs !

Sur le tableau ci-dessous "Les formes acerbes*", Le Bon est représenté entre deux guillotines en train de boire dans deux coupes de sang. Sur un fond de cadavres et de prisonniers.

*Acerbe est à entendre au sens de dur, rude, fâcheux.

DANS la FAMILLE GUILLOTINE, JE DEMANDE: LE BON
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DANS LA FAMILLE GUILLOTINE, JE DEMANDE FOUQUIER-TINVILLE

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DANS LA FAMILLE GUILLOTINE, JE DEMANDE FOUQUIER-TINVILLE

En ce 27 février 1795, Fouquier-Tinville doit commencer à avoir la tête ailleurs. En effet à la Convention :

9 ventose an III, 27 février 1795 (vieux style).

Décret de la Convention  sur la lettre adressée au Comité de législation par le Substitut de l’Accusateur publique, relative à l’acte d’accusation de Fouquier-Tinville.

Le nouvel Accusateur public se nomme Judicis

Fouquier de Tinville, qui a commencé par perdre la particule, doit commencer à penser qu'il va bientôt perdre la partie tête.

Il a été emprisonné, du moins il s'est présenté à La Conciergerie pour être emprisonné à sa demande, dès le 1 août 1794, soit 4 jours après avoir envoyé "ad Patres" Robespierre et sa clique.

Ce n'est pas pour narguer la Convention ni le Comité qu'il a agi ainsi. Il est simplement sûr de son bon droit d'avoir été, comme Carrier en son temps, un fonctionnaire zélé. Il n'a pas compris que la chasse aux Jacobins non recyclés, commencée avec le procès de Carrier, était ouverte.

Rapidement, il va être changé de prison. Il est repéré très vite par quelques uns de ceux qu'il avait fait emprisonner (ce qui démontre que les portes des prisons ne furent pas totalement ouvertes après la mort de l'Incorruptible) et chercheront "à lui faire la peau". Il sera alors transféré, quelle ironie, dans ce qui était appelé "la réserve à guillotine de Fouquier-Tinville" : Le Plessis (dans laquelle fut enfermé Monsieur Jacques Emery, Supérieur général de Saint Sulpice, prêtre remarquable, et qui y fut miraculeusement oublié).

Le procès de l'ancien Accusateur public commencera bientôt.

 

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EN BRETAGNE, VERSION ORIGINELLE de LA MARSEILLAISE

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Sous les doigts de Jeanne, Organiste cotitulaire de l'orgue Debierre de l'église Saint Clément, avec l'autorisation du Curé de la paroisse, sous les voûtes uniséculaires, a retenti ce qui semblait être un air profane alors que c'est l'introduction de l'Opéra d'Esther, composé en 1785 par Jean-Baptiste Grisons :" Stances sur la calomnie" que je dédie à Jean-François, René, Guillaume et Georgette.

Cet opéra fut crée en la cathédrale de Saint Omer, dans le Pas de Calais.

C'est la première fois qu'il est interprété en Bretagne. Merci au Père Yves Chéreau pour son autorisation et à Jeanne pour sa belle prestation.

Bonne écoute.

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IL Y A 220 ANS, LE CULTE CATHOLIQUE EST OFFICIELLEMENT TOLÉRÉ...

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SAMEDI 21 FÉVRIER 1795: Après trois ans de gâchis, persécutions, assassinats, exécutions, spoliations, François de Boissy d'Anglas, député à la Convention du département de l'Ardèche, Membre du Comité de Salut public, Protestant proche des Girondins, non régicide, annonce que la Convention décrète la Liberté du culte catholique. Il est l'auteur du Rapport des Comité de Salut Public, Comité de Sûreté générale et du Comité de législation réunis.

Déjà des "ouvertures" avaient eu lieu, le 21 décembre 1794 dans le Loir et Cher, le 25 janvier dans le Morbihan, en Vendée et pays Chouans mitoyens après le Traité de La Jaunaye le 17 février.

Mais c'est une Liberté surveillée et restreinte, surtout à destination du Clergé constitutionnel car le clergé célébrant doit avoir prêté serment à la Constitution du 14 août 1792 :

"Les édifices publics, les monuments sont les domaines de l'État ; ils ne sont plus la propriété d'une agrégation particulière que celle d'un seul homme. Vous ne souffrirez pas qu'ils soient le théâtre d'aucun acte religieux. Ils ne peuvent être prêtés à aucune secte, car si vous en admettiez une seule, il faudrait les admettre toutes, et il en résulterait une préférence ou une lutte dont vous devez prévoir les dangers. Vous ne souffrirez pas davantage que vos routes, vos places publiques soient embarrassées par des processions ou par des pompes funèbres. Les mêmes inconvénients en résulteraient, et il est d'une bonne police d'éviter les rassemblements qui peuvent égarer les hommes en alimentant le fanatisme. C'est par l'instruction que seront guéries toutes les maladies de l'esprit humain, c'est elle qui anéantira toutes les sectes, tous les préjugés, qui saura restituer à la morale cette force et cet éclat qu'elle ne doit tirer que de la raison et du sentiment ".

C'est un discours assez maçonnique et pas au sens de maçon constructeur !

 

Art. Ier Conformément à l’article VII de la déclaration des droits de l’homme, et à l’art. CXXII de la constitution, l’exercice d’aucun culte ne peut être troublé.

II. La République n’en salarie aucun.

III. Elle ne fournit aucun local, ni pour l’exercice du culte, ni pour le logement des ministres.

IV. Les cérémonies de tout culte sont interdites hors de l’enceinte choisie pour leur exercice.

V. La loi ne reconnaît aucun ministre de culte : nul ne peut paraître en public avec les habits, ornements ou costumes affectés à des cérémonies religieuses.

VI. Tout rassemblement de citoyens pour l’exercice d’un culte quelconque, est soumis à la surveillance des autorités constituées. Cette surveillance se renferme dans des mesures de police et de sûreté publique.

VII. Aucun signe particulier à un culte ne peut être placé dans un lieu public, ni extérieurement, de quelque manière que ce soit. Aucune inscription ne peut désigner le lieu qui lui est affecté. Aucune proclamation ni convocation publique ne peut être faite pour y inviter les citoyens (sonneries de cloches, lorsqu'il en reste).

VIII. Les communes ou sections de commune, en nom collectif, ne pourront acquérir ni louer de local pour l’exercice des cultes.

IX. Il ne peut être formé aucune dotation perpétuelle ou viagère, ni établi aucune taxe pour en acquitter les dépenses.

X. Quiconque troublerait par violence les cérémonies d’un culte quelconque, ou en outragerait les objets, sera puni suivant la loi du 22 juillet 1791 sur la police correctionnelle.

XI. Il n’est point dérogé à la loi du 2 des sans-culotides, deuxième année, sur les pensions ecclésiastiques, et les dispositions en seront exécutées suivant leur forme et teneur.

XII. Tout décret dont les dispositions seraient contraires à la présente loi, est rapporté ; et tout arrêté opposé à la présente loi, pris par les représentants du peuple dans les départements, est annulé.

Les prêtres réfractaires ne sont donc pas concernés par cette décision.

C'est ce décret qui va faire office de loi jusqu'au Concordat de 1801-1802. Mais ne pensons pas, ce serait une grave erreur, que ce soit le début de la liberté religieuse : Messieurs les abbés Pierre-René Rogue, Hamery, Le Bècre, Le Floch, Le Manour, Le Verger, Robin vous en apporteraient un cinglant et sanglant démenti !


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IL Y A 220 ANS était signé le Traité de La Jaunaye...

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Le 17 février 1795 était signé le Traité d'amnistie sur une table placée sous une tente entre la Grande et la Petite Jaunaye à Saint Sébastien sur Loire.

Le préambule précise que ce Traité ne s'applique pas qu'à la seule Vendée:

Les Représentants du Peuple français ....chargés de l'exécution de la Loi d'amnistie du 12 frimaire concernant les rebelles de la Vendée et les Chouans...

La copie, sous verre, n'est pas très lisible. N'y figurent que les signatures des républicains.

Ruelle est le chef de la délégation des Représentants du peuple, Charette est le chef de la délégation des Insurgés, pour les Chouans nous retrouvons le comte de Scépeaux, Pierre-Michel Gourlet, Mathurin Ménard, Cormatin, Georges Chabron de Solilhac.

Si les Révoltés sont usés par deux ans de persécutions, de privations, de guerres quasi continuelles, de vexations dans une région exsangue, les Bleus ne sont pas tellement mieux lotis. Cet arrêt des hostilités tombe à pic et les Bleus n'y ont pas consenti sans quelque arrière pensée. Ils promettent de se retirer des régions signataires mais il ne leur est certainement pas concevable qu'une partie du pays échappe aux "démocrates" jacobins. Trop de cadeaux ! Les Lettrés auraient du se rappeler ces vers de Virgile :"Timeo Danaos et dona ferentes" (je crains les Grecs même portant des cadeaux). Liberté religieuse, fortes indemnisations, une armée républicaine commandée par Charette etc. C'est tout juste s'ils ne vont mettre la main à la truelle pour rebâtir ce qu'ils ont détruit ! La chute de Robespierre, l'exécution de Carrier, ce sinistre assassin, permet aux Conventionnels nouvelle mode, de rejeter sur leurs prédécésseurs les horreurs que eux , la main sur le coeur, viennent panser et effacer.

Trop polis pour être honnêtes ! Mais, doivent se dire les Révoltés, pourquoi ne pas essayer ?

Il y a 20 ans, une plaque avait été apposée sur le mur de la Petite Jaunaye ; depuis le décès de la propriétaire de 1996, le nouveau refuse l'accès.

Samedi une plaque a été dévoilée, par le Maire Christophe Amailland, sur un itinéraire de balade en bord de Sèvre et le Sénateur-maire de Saint Sébastien, Joël Guerriau, a fait réaliser par l'artiste Diana Taubin, une fresque qui sera installée en centre ville.

IL Y A 220 ANS était signé le Traité de La Jaunaye...
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IL Y A 220 ANS était signé le Traité de La Jaunaye...IL Y A 220 ANS était signé le Traité de La Jaunaye...
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UN WEEK END HISTORIQUE....

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Plus exactement c'est un dimanche, ce n'est pas de la chouannerie mais de la culture royale, ce n'est pas dans l'Ouest, mais dans cette ville appelée "Balcon du Sud-Ouest" qui eut pour maire durant treize ans un enfant de Mauron (Morbihan) nommé Henri Thébault. Cette ville n'a pas de chance avec son évêque actuel aux prises de positions pour le moins curieuses voire iconoclastes même s'il est académicien, Mgr Dagens.

Cette ville est Angoulême, ancienne capitale de l'Angoumois.

UN WEEK END HISTORIQUE....UN WEEK END HISTORIQUE....UN WEEK END HISTORIQUE....

Dimanche 15 février, après la messe de 11 H célébrée par l'évêque d'Angoulême, ont été inhumés à nouveau, en leur précédent lieu de sépulture, au pied du pilier sud-est du transept, les restes de Jean d'Orléans, de Charles d'Orléans, grand-père et père de François d'Angoulême, François de Valois, plus connu comme le Roi François 1er et de Marguerite de Valois que son frère appelait la Marguerite des marguerites.

Ces restes humains dont on connaissait l'existence mais pas le lieu ont été exhumés lors de  travaux réalisés en la cathédrale en 2011. La plaque qui clôt leur tombeau est ainsi rédigée:

Ici ont été déposés les ossements et restes (empreintes exactement) humains des Membres de la famille royale, Jean (1399 - 1467), Charles (1459 - 1496) Seigneurs d'Orléans qui furent inhumés dans cette église d'Angoulême.

Qu'après la gloire du monde la miséricorde du Seigneur veille sur eux.

Claude Dagens, évêque d'Angoulême, 15 février 2015.

Cette cérémonie a eu lieu quelques jours après le 500ème anniversaire du sacre de François 1er à Reims, le 25 janvier 1515.

Cliquez ici pour voir les différents reportages.

A côté du pilier sud-ouest s'élève le tombeau de Monseigneur Alexandre Sebaux, natif de Laval, mort en 1891, à l'âge de 71 ans, dont la maman fut emprisonnée au Temple à Paris en 1797 pour avoir caché des prêtres réfractaires. Un saint évêque qui devrait inspirer son lointain, très lointain, successseur.

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François Athanase Charette à La Chabotterie, II

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François Athanase Charette à La Chabotterie, II

La Télé des 3 Provinces (Cliquez) a réalisé un reportage de quelques minutes sur le nouveau parcours Charette à La Chabotterie. Ce reportage complète bien notre article précédent.

Un lien à conserver par nos adhérents lointains qui veulent aussi suivre l'actualité locale.

Nous espérons que Philippe Gouraud viendra nous rejoindre pour la 18ème Commémoration des Noyades de Nantes dimanche 15 novembre 2015, en toute tranquillité, sans vitraux ni trompettes, avec notre parachutage de gerbe dans la Loire (exclusivité Souvenir Chouan de Bretagne) .

 

 

 

 

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Les BRIGANDS du BOCAGE : fin de ce qui aurait pu être une belle histoire.

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IL Y A UN TEMPS POUR RIRE ET UN TEMPS POUR PLEURER

L'Ecclésiaste

Ayant entendu des rumeurs dans la journée de samedi, je téléphonais à la Préfecture de la Vendée dès lundi matin. Le Service des Associations me confirmait que G. Herbreteau, avait dissout l'association des Brigands du Bocage dont elle était présidente. Le Procès-verbal de dissolution est signé de deux personnes, la Présidente et la Trésorière ; contrairement aux textes il n'y a pas eu de convocation pour l'Assemblée Générale extraordinaire et, d'autre part, les Membres du bureau qui avaient démissionné étaient toujours inscrits sur la liste des personnes de l'Association, avec leurs fonctions.

Cette dissolution a été prononcée le vendredi 16 janvier à 17 H au domicile de la présidente et il serait étonnant qu'il n'y ait pas eu, pour assister à cette veillée funèbre, les complices qui m'ont traîné dans la boue depuis plus d'un an.

Toujours est-il que cette dissolution n'est pas légale ; la Présidente ne s'est même pas donnée la peine de joindre un fac-similé de la convocation soi-disant envoyée aux adhérents.

A l'origine de cette triste affaire, un fait divers : Une adhérente des Brigands du Bocage (BdB pour simplifier) perd tout dans un incendie, dans la nuit du 24 au 25 novembre 2012.Les BdB lançaient une collecte à laquelle le Souvenir Chouan de Bretagne s'associait dès le 26. Réaction rapide, tout transite par les BdB. De chez moi part un coffre de C5 de vêtements et un chèque de 150€. Les dons affluent. Les gens sont très généreux.J'entends des bizarreries ; une longue enquête me permet de prendre contact avec la sinistrée de lui dire qu'elle doit être contente de la générosité des uns et des autres. Reconnaît qu'elle a reçu un vieux manteau et quelques €. La Présidente ne répondant pas à mes Mél demandant de connaître la trésorerie de l'Association dont je suis membre, je me vois contraint de passer aux lettres recommandées ; nous sommes en novembre et décembre 2013. Après la quatrième lettre, recommandéAR, c'est un déferlement de lettres d'insultes, qui cvommencent il y a juste un an ;  je vais les passer sur ce Blog. Seulement pour avoir demandé, ce qui est légal, de connaître la Trésorerie de l'Association des Brigands du Bocage.

Or il n'y a plus de trésorerie, la banque B.P.A. a mis le compte de l'Association au contentieux, mon chèque de cotisation de 25 € pour l'année 2013 a été endossé par le compagnon de la Présidente, de même que mon chèque de 150€ de don ainsi ques les chèques de X et Y le tout pour une somme dépassant les 10 mille €. J'ai déposé plainte le 12 septembre 2014, pour abus de confiance et détournement de fonds. Le restaurateur qui a servi le repas de mariage de la présidente des BdB le samedi 6 décembre a porté plainte pour abus de confiance et grivèlerie (7.700€), il reste encore du monde.

La dissolution de l'Association n'arrête en aucun cas les plaintes déposées.

Il est honteux que les adolescents et jeunes adultes qui s'étaient lancés corps et âmes dans cette aventure aux aspects très sympathiques aient été manipulés par des personnes sans scrupules, pour ne devenir que des appâts à fric, sur le dos de ceux qui se sont soulevés il y a 220 ans pour leur honneur et leurs libertés. C'est cela qui est le plus scandaleux. La perversité de la manipulation mentale et l'absence de moralité.

Cette affaire est grave et risque de mettre en cause notre crédibilité. J'ai été traîné dans la boue y compris par des proches bien manipulés. Mais j'ai pu aussi recevoir le ferme soutien de personnes chaleureuses, femmes, hommes, prêtres qui m'ont encouragé. Je pense que la violence des propos tenus démontre qu'en demandant la connaissance de la Trésorerie des Brigands du Bocage j'ai mis le doigt sur quelque chose qui ne sent pas bon.

Ceux qui se sont bien amusés vont moins le faire maintenant oui, il y a un temps pour rire et un temps pour pleurer.

Noël Stassinet,

Président du Souvenir Chouan de Bretagne

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LA CHABOTTERIE et François Athanase CHARETTE de La Contrie

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31 janvier : Belle soirée de vernissage à La Chabotterie, vendredi dernier, soirée à laquelle, parmi 800 personnes, avait été invité le président du Souvenir Chouan de Bretagne.

Cette soirée de vernissage était organisée pour présenter officiellement  le réaménagement du parcours consacré au héros Brito vendéen François Athanase Charette de la Contrie dont on oublie trop souvent de rappeler que, natif de Couffé en Loire-inférieure, l'essentiel de son combat s'est passé dans le pays de Retz qui est un des Etats de Bretagne, et non une partie du Poitou comme le reste de la Vendée. Il a vécu plus de temps en Bretagne qu’en Vendée.

Cette notion de géographie rappelée, cette soirée permit de faire des rencontres intéressantes. Ce fut l'occasion aussi de renouer avec le président de Vendée militaire et de saluer entre autres le webmaître du Blog Vendéens et Chouans et de passer des moments sympathiques avec le patron de Pays et Terroirs, Jean-Christophe Ménard.

LA CHABOTTERIE et François Athanase CHARETTE de La ContrieLA CHABOTTERIE et François Athanase CHARETTE de La Contrie

Organisée de main de maître par l'équipe de la Chabotterie, en particulier par son directeur et son responsable de la communication, la réception commença par le discours d’accueil du député local suivi de celui du Président du Conseil Général de la Vendée, Bruno Retailleau. Ce dernier fit un historique de La Chabotterie qui a rencontré Charette à la suite de sa capture dans les bois mitoyens, le 23 mars et emmené dans la cuisine, allongé sur la grande table pour que ses plaies soient sommairement pansées. Il sera ensuite emmené à Angers puis ramené à Nantes pour y être exécuté, place de Viarmes, le 29 mars 1796. La république lavait, à sa manière, le Traité de La Jaunaye signé un peu plus de treize mois plus tôt (17-18 février 1795).

Nous eûmes droit au traditionnel rapprochement entre Charette et Clémenceau malgré les incongruités que cela représente. Se souvenir du discours de Clémenceau à la Chambre des députés le 29 janvier 1891.

Evocation aussi de l’achat de La Chabotterie par le Conseil Général de la Vendée sans que soit prononcé une seule fois le nom de celui qui est à l’origine de cet achat: Philippe de Villiers. Il me semble assez extraordinaire, voire extravagant, sinon injurieux, de parler de Charette et de La Chabotterie sans évoquer, a minima, l'ombre qui flotte sur ces lieux évocateurs du combat des Révoltés, celui qui a tout fait pour la Mémoire, celui qui a sorti des catacombes de l'oubli le Souvenir des Convaincus de 1793-1796, sur tout le territoire de la Vendée, de Tiffauges au Sables d'Olonne, celui qui en ce lieu de La Chabotterie, puis sur le site du Puy du Fou a restauré la Mémoire de ceux qui se sont levés au nom de leurs Libertés, y compris la Liberté religieuse : Philippe de Villiers ! Il aurait pu être au moins cité par son successeur à la Présidence du Conseil Général !

En 1990, à l’initiative de Philippe de Villiers, le C.G.85 avait acheté à la Famille de Goué ce manoir qu’elle n’avait plus les moyens d’entretenir et Philippe de Villiers voulait en faire le phare du soulèvement de 1793. Les calomnies avaient plu de façon drue en particulier de la part du « Canard Enchaîné » suspectant un favoritisme de famille confondant, sans aucun doute volontairement, le nom de Madame Dominique de Villiers, née de Buor et la famille de Goué. Pour le "canardeur" tout ce qui porte particule devient de la même famille ! La Justice avait tranché et condamné le « canard » à une lourde amende.(Monsieur de Villiers m’avait envoyé le Livre Blanc réalisé sur cette affaire présentée de façon odieuse, et pas seulement par les gauchards ; TF 1 y était allé de sa pique).

LA CHABOTTERIE et François Athanase CHARETTE de La ContrieLA CHABOTTERIE et François Athanase CHARETTE de La ContrieLA CHABOTTERIE et François Athanase CHARETTE de La Contrie

Si la précédente présentation avait un peu vieilli avec ses automates, scènes guerrières et ses innovations (22 ans d'usage intensif, quand même), elle avait représenté le Top lors de son inauguration en 1993 et charmé les 42 Américains que j’avais amenés là le 4 juin 2009.

Nous sommes à l’heure du numérique et du virtuel : place aux techniques modernes. Port d’écouteurs (200 en tout !) laissant les oreilles dégagées pour entendre aussi son voisin, connections Wi-Fi, technologies tactiles pour découvrir le vrais visage de François Athanase et autres découvertes qui réjouiront jeunes et moins jeunes.

De quoi passer un après-midi en agréable compagnie, avec un personnel sympathique et souriant, dans un site superbe avec ses diverses pièces habillées en un parfait style XVIIème XVIIIème. Que du bonheur !

Un buffet de grande qualité (toujours à La Chabotterie !) fut servi permettant aux uns et aux autres de prolonger cette belle soirée et d’échanger sur des sujets divers et certain avarié.

Merci à Monsieur Landry Quairault, Directeur de la communication, pour les clichés.

Ouaip ! Non cité, nous sentions quand même Philippe de Villiers bien présent.

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