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EGLISE DE VENDEE DEVENUE ETRANGERE A L'ENSEIGNEMENT DE L'EGLISE !

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EGLISE DE VENDEE DEVENUE ETRANGERE A L'ENSEIGNEMENT DE L'EGLISE !

Lu dans "Le Sans-Culotte" de Vendée, édition de décembre 2021 - janvier 2022, ce curieux article consacré à un "catholique" qui demande sa radiation du registre baptismal où figure son baptême.

Sous le titre "Les paradoxes de ma terre natale ne cesseront jamais de m'étonner" un citoyen prénommé Daniel, qui n'est pourtant pas dans une fosse aux lions, exprime qu'à la suite du "fameux" rapport de la CIASE du franc-maçon Sauvé, sur la pédophilie dans l'Eglise, il a subi "un véritable ébranlement moral". "Même si je ne suis pas responsable de ces crimes, j'appartiens à une église qui a accompli ces horreurs. D'une certaine manière, je me sens impliqué. Ma démarche n'est pas une désertion. C'est un acte de guerre contre une Eglise qui ne veut pas se réformer". Sinon il aurait le sentiment "d'être complice et même lâche".

Ce pauvre homme, qui mélange un peu tout, n'a manifestement pas compris qu'il apostasiait, la pire faute qu'un catholique puisse commettre, une des  fautes contre l'Esprit dont Jésus lui-même a dit qu'elles ne seraient pas pardonnées.

Le Sans-Culotte  sous le chapeau  "quitter l'Eglise sans renier sa foi : en Vendée, c'est possible", souligne que la personne en question a demandé à l'évêché que figure à la suite de son baptême la mention : "renonce à son appartenance à l'Eglise catholique de Rome".

Le pire là-dedans c'est le commentaire du Père Robert Daviau (Vicaire général !!! et ça interroge) :" (il) a demandé à quitter l'Eglise catholique, on ne se prononce pas sur le baptême, c'est plus juste".

C'est du jésuitisme pur jus, c'est jouer sur les mots ; cela pose une grave question sur la formation théologique de certains prêtres. Si ce pauvre homme fait figurer sur le registre de son baptême qu'il renonce à son appartenance à l'Eglise catholique c'est qu'il renonce, in fine, à son baptême (dont la marque est indélébile).  Et le Vicaire général n'a même pas cherché à en parler avec lui, pour lui expliquer ou le dissuader d'apostasier.

Enfin l'amalgame entre l'Eglise et quelques clercs pervers est affligeant. L'Eglise n'a jamais encouragé la pédophilie ni les mœurs perverses ! Ce ne sont pas quelques brebis galeuses qui doivent être mises en exergue par rapport à l'immense majorité qui exerce son sacerdoce dignement (même si, sur le plan théologique, il y a parfois des lacunes).

L'article se termine par une caricature d'une religieuse, devant son ordinateur, tapant sur son clavier : Le service client a bien pris en compte votre demande de résiliation de baptême et regrette de ne plus vous compter parmi ses baptisés.

Le plus affligeant est que cela se passe dans le diocèse de Vendée où il y eut tant de martyrs, prêtres et fidèles, pendant la révolution. Navrant !

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BELLE FETE ET BELLE OCTAVE DE NOËL AUX LECTEURS DE CE BLOG.

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Crèche de la cathédrale de Vannes

Crèche de la cathédrale de Vannes

UN ENFANT NOUS EST NE, UN FILS NOUS EST DONNE, ETERNELLE EST SA PUISSANCE.

Comme le disait l'abbé Chéreau dans une de ses homélies de Noël, il y a quelques années, par la Nativité de son Fils Dieu Invisible se rend visible. Le Verbe (la parole de Dieu présentée par les Prophètes) s'est incarné.  C'est pour Cela que beaucoup de prêtres iront jusqu'au bout de l'accomplissement de leur sacerdoce jusqu'à en être martyrs pendant la révolution. Rendons leur grâce pour leurs sacrifices. Gloire à eux!

Bonne Fête de Noël et belle octave à tous dans cette période bizarre pour l'Eglise. Mais qui aurait misé un Denier ou un Sesterce sur un enfant né dans une crèche il y a 2021 ans !

Joyeux Noël à tous.

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SOUVENIR DE LA BATAILLE DE SAVENAY, 23 DECEMBRE 1793.

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23 DECEMBRE 2021. C'est en voiture que j'ai effectué aujourd'hui le périple final de l'Armée catholique et royale les 21 et 22 décembre 1793 s'achevant par le massacre de Savenay et ses alentours. Je n'ai pas utilisé la route actuelle de Blain à Bouvron, qui n'existait pas alors puisque créée en 1824, mais l'ancienne voie romaine de Blain au port de Rohars sur la Loire.

SOUVENIR DE LA BATAILLE DE SAVENAY, 23 DECEMBRE 1793.

Passage du pont Serin (qui bien sûr n'est pas le même !) sur le ruisseau nommé "ruisseau du Pont Serin". En décembre 1793 ce ruisseau était gonflé des pluies persistant depuis des semaines. Le pont servit pour le passage des piétons et cavaliers ; il semblerait que les conducteurs de chariots essayèrent de passer par le lit du ruisseau de même que le firent les poursuivants révolutionnaires à leurs trousses. En effet un érudit local, qui  a rédigé un bel ouvrage sur Bouvron (et l'abbé Nicolas Corbillet ou Corbillé martyr de Bouvron), écrit qu'au début du siècle (1900) "on voyait encore des éléments de caissons (d'artillerie) et de moyeux dans la boue du ruisseau". Aujourd'hui le ruisseau était calme et rendait difficile d'imaginer ce que ces pauvres gens endurèrent, dénués de tout, même de vêtements, certains étant revêtus des costumes qu'ils avaient pris au théâtre de La Flèche.

SOUVENIR DE LA BATAILLE DE SAVENAY, 23 DECEMBRE 1793.

Continuant par la vieille route, entre Bouvron et Savenay - qui n'a rien à voir avec l'actuelle -  c'est l'arrivée à La Moere. Le relais de poste, qui servit de Quartier général à Marceau, vient de disparaître définitivement. Depuis des décennies réduit à un amoncellement de ruines envahies par les ronces, les pelleteuses ont fait leur œuvre afin que les entreprises de maçonnerie puissent couler des dalles de bétons pour construire un agrandissement de la maison de retraite. Exit le souvenir de Marceau, Westermann, Kleber, Canut etc.

SOUVENIR DE LA BATAILLE DE SAVENAY, 23 DECEMBRE 1793.

Finalement il ne reste comme témoin de cette époque terrible que l'ancien presbytère, toujours enclos de ses murs aussi anciens que lui, et son porche d'entrée. Il fut un lieu d'accueil, pour une nuit, des combattants et de ceux qui les accompagnaient, exténués.

SOUVENIR DE LA BATAILLE DE SAVENAY, 23 DECEMBRE 1793.

Le périple de la journée se termine au mémorial nommé "Croix des Vendéens" terme restrictif qui englobe l'ensemble des combattants qui comptaient des Bretons mais aussi des "résistants" locaux de Saint Etienne de Montluc, de Campbon (Coislin), de Savenay, Besné et autres lieux. D'ailleurs, sur le tombeau, une plaque en bronze mentionne bien: "La Vendée et l'Armorique fidèles dans la vie et la mort à Dieu et au Roy". Ce qui contredit un message électronique d'une personne - paix à son âme - qui m'écrivait que ce jour là les Bretons "étaient aux abonnés absents" !

SOUVENIR DE LA BATAILLE DE SAVENAY, 23 DECEMBRE 1793.SOUVENIR DE LA BATAILLE DE SAVENAY, 23 DECEMBRE 1793.

Cette Bataille et les massacres qui s'ensuivirent auraient  fait plus de dix mille victimes, hommes, femmes, enfants et prêtres. Gaspar de Bernard de Marigny tirera ses dernières salves pour protéger la fuite des survivants avant d'aller se réfugier dans la sombre forêt du Gâvre, au nord de Blain, puis de pouvoir rejoindre, avec ses hommes, la Vendée. Le pêcheur d'alose et des divers poissons de La Loire, Jean Legland, 26 ans et jeune marié, fera traverser, à ses risques et avec sa barque, plus de 1200 personnes, en plusieurs mois et traversées. Il fera passer, entr'autres personnages, l'abbé Bernier que, dans ses Mémoires confiées à (et rédigées par) son fils, il nomme le "curé de Saint Lo". Ce dernier lui avait confié ses vases sacrés (calice et patène) et différentes pièces d'orfèvreries (chandeliers etc.). Trois ans plus tard, quant les temps furent redevenus plus sereins, Jean Legland prit le chemin de la Vendée pour ramener ses biens à l'abbé Bernier : En remerciement "il m'offrit à manger" !

Terminons par une note caustique : Si le spécialiste de la reconstruction de monuments inexistants avait eu connaissance de l'existence du Relais de Poste QG de Marceau, il aurait pu le restaurer et bâtir le blockhaus qui lui servit pour son Etat-major et la tour de téléphonie, ancêtre du sémaphore, pour entrer en relation avec ses autorités supérieures ?

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21 DECEMBRE 1921, ANATOLE CARDINAL de CABRIERES

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Evêque de Montpellier il fut éblouissant par sa personnalité et d’autant plus éblouissant quant on jette un regard, actuellement, sur la médiocrité de l’épiscopat français (à quelques très rares exceptions près).

Monseigneur de Cabrières est né le 30 août 1830 à Beaucaire, dans le Gard. Après des études à Nîmes il entre au Séminaire de Saint Sulpice et alterne avec la fréquentation de celui d’Issy Les Moulineaux restauré par M. Jacques-André Emery à partir de 1800.

D’abord secrétaire de l’évêque de Nîmes, Monseigneur Charles-Henri Plantier, celui-ci le nomme Vicaire général. Il est nommé évêque de Montpellier en 1873 et reçoit le sacre épiscopal en la cathédrale de Nîmes le 19 mars 1874.

Qu’a-t-il de particulier ?

- C’est, à l’époque, le seul évêque royaliste ; il restera légitimiste jusqu’à la mort du comte de Chambord. Sa fréquentation préférée est celle de Lou Provenço et des Félibres, ceux qui œuvrent pour la culture, la langue, les traditions, le parler, la littérature provençale. Il est ami avec Frédéric Mistral.

- Il met un point d’honneur à ne jamais assister aux  cérémonies du 14 juillet et, inimaginable à notre époque, il célèbre en personne la messe de Requiem, tous les 21 janvier…..au Maitre-autel de sa cathédrale !

Lorsqu’en 1880 le gouvernement décide l’expulsion des Congrégations religieuses le préfet de l’Hérault passe aux actes le 13 octobre et ordonne l’expulsion manu militari des Carmes. Serrure forcée, porte enfoncée à coups de hache, force reste à la loi ! Les récalcitrants furent évacués en charrette, ayant refusé d’obtempérer.

Scandalisé par ce qu’il considère comme un abus de pouvoir vis à vis d’humbles moines sans défense, il fulmine un décret d’excommunication contre le préfet.

Assisté de son Vicaire général, revêtu de son camail couvert du rochet, il se présente à la préfecture, le 16 octobre à 10 heures (anniversaire de l'exécution de la reine Marie-Antoinette) pour lire de vive voix son décret d'excommunication au préfet, qui n’en peut mais ! (contrairement à ce qui est parfois écrit, mais cela fait plaisir, Mgr de Cabrières ne s’est pas déplacé mitré et crossé qui sont des attributs à l’emploi spécifique et précis).

21 DECEMBRE 1921, ANATOLE CARDINAL de CABRIERES

En 1890 il est proposé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur ; il refuse.

En 1907, par sympathie avec les vignerons en colère qui viennent défiler plusieurs jours à Montpellier, il fait ouvrir sa cathédrale et les portes des églises pour que les révoltés puissent y trouver asile.

En novembre 1911 il est créé cardinal par le pape Saint Pie X.

La Légion d’Honneur lui est proposé en août 1921 et il l’accepte enfin.

Le cardinal de Cabrières décède le 21 décembre 1921, il y a exactement 100 ans. Il est inhumé dans sa cathédrale de Montpellier. Son tombeau est surmonté d’un gisant ; c’est le seul évêque qui soit, ici, honoré de cette façon. Il reste encore connu pour la haute idée qu’il avait de l’Eglise, de sa fonction et de ses fidèles.

Ce n’est certainement pas lui que l’on aurait vu aller en catimini auprès du Ministre de l’Intérieur et des Cultes pour s’excuser d’avoir dit que le secret de confession était au-dessus des Lois de la république !

21 DECEMBRE 1921, ANATOLE CARDINAL de CABRIERES
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