Rouen tout le monde connaît en particulier par la tragique fin de Jehanne d'Arc place du Vieux marché.

Napoléon tout le monde connaît le personnage apprécié ou décrié. Pas très apprécié par les Chouans à cause de sa chasse aux Révoltés, les exécutions de Georges Cadoudal et de ses onze compagnons en place de Grève le 25 juin 1804 et des sévices et tortures subis par les autres tel que Louis-Charles de Sol de Grisolles enfermé sur ordre pendant 10 ans dans le sinistre cachot de l'Abbaye. La statue équestre de l'Usurpateur, comme l'appellent certains, a été descendue pour toilettage.

Mayer-Rossignol (Rossignol de naissance auquel il a adjoint le nom de sa mère - à quant la particule intermédiaire, comme chez les Chodron-Courcelles ?) est l'actuel maire socialiste de la ville arrivé à ce poste par accident et la grâce du Coronavirus (presque 71% d'abstention, 6000 voix au premier tour, 10 000 au second sur 56000 inscrits!). Il veut profiter du toilettage de l'Empereur, auquel la ville avait manifesté sa reconnaissance pour ses bienfaits (en particulier l’industrialisation - textile et autres), pour le remplacer, éventuellement par une personnalité féminine.

On pourrait penser que, fier de l'Histoire de sa ville, il mette en avant, et sur le piédestal, l'héroïne malheureuse de la guerre contre les Godons, Jehanne d'Arc (comme l'estime juste une historienne rouennaise qui pensait aussi à la reine Mathilde épouse de Guillaume le Conquérant). Non ; il avait pensé à Simone de Beauvoir, l'égérie et fournisseur de viande fraîche de sartre, mais il se tournerait plutôt vers Zeiza Elise Taïeb dite Gisèle Halimi. Rossignol évoque pour la pérennité "le monde d'après". Il semble que personne n'ait pensé de quoi il s'agissait à moins qu'il ne s'agisse simplement du Paradis ? Dans ce cas la place reviendrait de droit à la Sainte plutôt qu'à une chantre de l'avortement!

Enfin notons dans le journal local et néanmoins régional, Paris-Normandie Le Havre, l'apparition du terme Patrimoine et matrimoine.

Le Patrimoine évoque l'héritage culturel, immémorial, moral, religieux, immobilier, mobilier.

Le matrimoine évoque ?????? La bêtise.

A quand le puerimoine (de puer,i, enfant en latin) terme adapté pour une société puérile ?

Un couple ami m'a envoyé la photo d'un panneau fixé sur les barrières interdisant l'accès au parvis de la cathédrale de Nantes depuis le funeste samedi 18 juillet.

Nous pouvons admirer l'art de la retenue dans l'écrit du Préfet de Nantes, Didier Martin, et un sens acéré de la litote. "Un incendie s'est déclaré". L'organiste co-titulaire est venu, la veille au soir, répéter quelques Pièces. Aurait-il forcé sur les Grands jeux et le Forte en interprétant Bach, Lefébure Velly, Widor ou Léon Boëllmann? Causant la surchauffe des tuyaux en étain laquelle aurait mis le feu au sommier de l'instrument ?

La liste des dégâts reste pudiquement correcte

- Le chef d'oeuvre instrumental et d'ébénisterie, son âme de Cinq siècles font l'objet d'une ligne et demie,. - La grande verrière est plus qu'endommagée. Des reliques des vitraux de Anne de Bretagne qu'elle enchâssait, ayant échappé aux Protestants, aux révolutionnaires, à l'explosion de la Tour des Espagnols du château en mai 1800, aux bombardements américains de 1943 et 1944, il ne reste rien que quelques éclats de verre.

- Le tableau de Saint Clair (premier évêque de Nantes), pièce unique de Hippolyte Flandrin, a été annihilé,

- L'armoire de sonorisation de la cathédrale a été anéantie (oubliée dans la liste préfectorale),

- Une partie des stalles du chœur a brûlé ; en réalité la partie gauche a totalement disparu  (sauf les stalles récentes de la chorale)

- Oubliée la console de l'orgue de chœur, Debierre 1891, ses trois claviers et son pédalier, volatilisée !

- Oubliée la cathèdre de 1891, inaugurée avec la consécration de la cathédrale enfin achevée, totalement anéantie.

Le Rwandais sauvagement incendiaire, qui a détruit un patrimoine inestimable disparu à tout jamais, sera arrêté le soir même puis relâché le lendemain. Le Monde écrit le 26 juillet : "En l'absence d'interprète disponible,il leur (aux enquêteurs) faudra attendre le dimanche après-midi pour lui poser leurs premières questions".

QUELQUES BEAUX MENSONGES, ce qui n'est pas bien de la part d’ecclésiastiques responsables : " Le bénévole n'avait pas la clef de la cathédrale" (P. François Renaud administrateur du Diocèse en l'absence d'évêque, qui nous a fermé les églises des les troubles sanitaires dès la mi-mars). P. Hubert Champenois :"Il pose les clefs à la sacristie" (alors comment a-t-il fait pour sortir et re-rentrer nuitamment ?) "Je le connais bien, j'ai confiance en lui comme tous les collaborateurs". Champenois avait été un des destinataires du Mél envoyé avant l'attentat ; il savait donc déjà, malgré ses dénégations.

Un autre mensonge est celui de l'avocat qui demandait aux catholiques leur miséricorde tout en affirmant "Il n'y a aucun élément qui rattache mon client avec l'incendie de la cathédrale" (France Info 19 juillet).

Le Rwandais incendiaire s'il est l'acteur principal de ces barbaries a bénéficié de complicités :

- Le Préfet qui n'a pas mis a exécution l'ordre d'expulsion de novembre 2019,

- L'ex évêque (parti à Bordeaux) J-P. James qui avait demandé au Préfet de faire preuve de bienveillance,

- Hubert Champenois, archiprêtre de la cathédrale qui, par bêtise, a confié les clefs d'un monument prestigieux à un hors-la-loi alors qu'il les avaient retirées à Jean-Paul R. qui faisait le guide bénévole par attachement à la cathédrale,

- le P. François Renaud, Vicaire général et administrateur du diocèse, qui nous force à obéir à la loi en fermant les églises, outrepassant les décisions gouvernementales et le caractère sacré de l'accueil des églises en temps d'épidémie mais qui ne respecte pas, lui-même, la loi en hébergeant un sans papier.

Le résultat est là :

En bas on aperçoit ce qui reste de la turbine, à droite la balustrade de la tribune, en haut à gauche le débouché de l'escalier d'accès, au milieu (on devine une partie du pédalier) ce qui reste de cet instrument merveilleux, résultat des constructeurs, des Facteurs d'orgue, des organistes qui sont passés sur les claviers de cet orgue à jamais disparu.

Champenois, démission !