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LA CULTURE A NANTES SELON JOHANNA ROLLAND

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LA CULTURE A NANTES SELON JOHANNA ROLLAND

Johanna Rolland, arrivée sur le siège de maire de Nantes par décision de l'ancien propriéMaire Jean-MarcAyrault, est férue de culture...... de navets. Pour souligner le "Voyage à Nantes" et sa fin, semble-t-il, elle a fait ériger cette cochonnerie rouillée échouée "aux pieds d'Amphitrite" !

Notre historienne de bazar devrait savoir que la statue qui coiffe la fontaine de la Place Royale est tout bonnement la Ville de Nantes comme l'a voulu l'architecte Driollet en 1865. De plus Johanna devrait savoir que Amphitrite était coiffée d'un voile alors que la statue de la Ville de Nantes est coiffée du château des Ducs.

C'est fou ce que l'on peut faire avec l'argent des contribuables !

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MOI, GRIGNON,Général de Colonne Infernale

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MOI, GRIGNON,Général de Colonne Infernale

En deux ans et demi, Richard Lueil, Membre du Souvenir Chouan de Bretagne, écrivain à tiers-temps,  le deuxième tiers étant sa passion pour l’Histoire et les Archives, et le troisième sa vie, a réussi la réalisation de trois ouvrages.

Les deux premiers Le souterrain au trésor  et Le secret du château de Puy-Gaillard font partie du registre roman historique, mais un vrai roman historique basé sur des faits réels et non sur des faits d’une histoire frelatée elle-même inventée par l’écrivain pour accomplir son roman. La toile de fond est connue et le roman se greffe dessus donnant une saveur et une attractivité particulières à la lecture qui se fait rapidement grâce à l’intrigue en suspens et la qualité du récit.

Je viens de terminer son troisième ouvrage dans lequel Richard Lueil change totalement de registre, sort du roman, qui lui a permis de se faire la main dans l’écriture et entre dans le récit d’Histoire pure sur un sujet à controverse : Les Colonnes incendiaires ayant sévi en Vendée et vulgarisées sous le nom de Colonnes infernales.

Elles sont rattachées au seul nom de Turreau mais il y a en vérité quatorze assassins : Amey Les Herbiers, Les Epesses, Montournay, La Flocellière, le Bois-Tissandeau, Bard Chantonnay, Bonnaire Concourson, Cernusson, Montilliers, Coron, Vezins, Nuaillé, une vingtaine d’endroits martyrs, Boucret Châtillon sur Sèvre (Mauléon), Les Epesses, Vezins, Saint Mars La Réorthe, Chambretaud, La Gaubretière etc. Caffin Maulévrier, Yzernai, Saint Pierre des Echaubrognes, La Tessoualle, Saint Laurent sur Sèvre etc., Cordellier-Delanoüe, Montrevault, Gesté, Montfaucon, Tiffauges, Cholet, Chemillé, Beaupreau, Chavagnes, Montbert, Le Pallet, Le Loroux-Bottereau, Saint Julien de Concelles, Drain, Liré, Champtoceaux une quarantaine de lieux en tout, Crouzat Thouarcé, Gonnord, Chemillé, Chanzeaux,La Romagne, Saint Macaire, Gesté, Vezins, Tiffauges, Torfou, Clisson etc. Duquesnoy Les Essarts, Venansault, Aizenay, Palluau, Legé, Machecoul, Saint Colombin, Clisson, Cholet etc., Grignon, Haxo et Dutruy, Chanzeaux, Rouans, Noirmoutier, Huché  La Gaubretière, Mortagne, Saint Laurent sur Sèvre, Vezins etc., Lachenay Montigny, Saint Mesmin, Pouzauges, Le Boupère, Soubise, Les Essarts, Chauché etc. ;  Legros Le Marillais (champ de fusillades massives devenu sous la plume d’un écrivain mercantile un camp de concentration que l’on peut visiter !).

Dans son ouvrage, Richard Lueil, qui a fait un vrai travail d’Historiologue, nous détaille Grignon qui lui a mangé une grande partie de son énergie, de ses jours et de ses nuits.

Louis Grignon est sans conteste l’un des plus célèbres criminels de guerre de l’époque révolutionnaire. Son nom, indissociable des tristement célèbres « Colonnes infernales », a laissé dans le Bocage vendéen une mémoire de sang et de feu. La littérature historique a longuement recensé ses hauts faits, continuant de nos jours à lui attribuer les pires abominations, souvent à raison, quelquefois à tort, non par désir de tromper le public, mais par la conséquence d’une réputation qui a dépassé le seul cadre des opérations qu’il commanda lui-même. Incarcéré après la chute du régime de la Terreur, il rédigea un mémoire pour sa défense dès la fin de l’année 1794, soit sept mois avant que ne paraissent ceux de son supérieur, Louis-Marie Turreau.

C’est ce mémoire que nous présente Richard Lueil, assorti d’une analyse à la lumière stricte et pondérée des archives, loin des légendes que l’on a souvent attribuées à un Grignon supposé idiot, alcoolique, porté à la violence gratuite, et qui s’avère être, bien au contraire, un militaire de la Révolution assez commun pour son époque. Ce constat, qui transparaît sous la plume de l’historien, rend Grignon plus glaçant encore que tous les crimes commis sous sa responsabilité. Comme je l’écrivais dans La Revue N° 38 de décembre 2014 à propos du « procès » de Carrier et  dans La Revue N°39 de juin 2015 à propos du « procès » de Fouquier-Tinville la révolution a « embauché » des serviteurs fidèles, civils ou militaires, sans particulier état d’âme, se pensant absous de tout crime (ce sera leur erreur après Thermidor), obéissant servilement à des idéologues comme l’ignoble Barère, Robespierre, Saint Just, Marat, Carnot etc. dont certains ayant échappé au couteau ou au rasoir vengeur arriveront à se reconvertir en une politique de blanchiment.

L’auteur Richard Lueil, connaissant parfaitement son sujet ainsi que les chemins creux, qu’il a lui-même empruntés, parcourus par les Colonnes écrit : « Il s’agit d’une reproduction commentée et argumentée du mémoire que Louis Grignon laissa pour sa défense en décembre 1794.Vous connaissez tous ce triste personnage historique qui martyrisa notre région et qui fut rendu célèbre dans l’histoire des colonnes infernales. Avec ce travail, j’ai recherché à démêler la vérité de la légende et cherché à comprendre qui était le personnage et comment d’un milieu relativement aisé, il a pu se retrouver en tête d’affiche des criminels de guerre de la Révolution. C’est donc un ouvrage de longue haleine que je m’étais imposé ».

De tout ce qui a été écrit sur les Colonnes Infernales, cet ouvrage est celui qui est le seul précis, une vraie référence sur le sujet, totalement étranger aux répétitions et aux redites d’auteurs qui se recopient sans aucun scrupule. Ecrit pour la recherche de l’Histoire et sa pédagogie, loin d’un esprit partisan religieux ou politique, pour la soif de la Vérité, cet ouvrage est de lecture agréable malgré l’horreur des fais et des témoignages et dont les arguments sont étayés par de solides références archivistiques.

Un ouvrage à recommander pour la culture générale sur la révolution et ses « Valeurs », plus particulièrement sur la spécificité des Guerres de Vendée.

Richard est présent aux Journées Chouannes de Chiré. Cet ouvrage sera présenté à Saussines lors de la Journée du Souvenir Catholique en Languedoc.

Moi Grignon, Général de Colonne Infernale, Le Lys et le Lin éditeur, 250 pages, 22 €.

 

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3 SEPTEMBRE 1801, ABBÉ FRANCOIS BOUREL

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3 SEPTEMBRE 1801, ABBÉ FRANCOIS BOUREL

François-Efflam Boure! est né à Plouégat-Guerrand (Finistère) en 1756. Il est ordonné prêtre par Monseigneur Toussaint François Conan de Saint Luc, évêque de Quimper,  en 1783. Il est nommé  vicaire à Lanmeur où il exerça son saint ministère. Il refuse le serment de 1790 et vivra en se terrant dans son pays de Cornouailles. Après l’accalmie de la Convention thermidorienne qui apporta une (très) relative liberté de culte, il refusa le serment de haine à la Royauté de mars 1796 Il mena de nouveau une vie de proscrit mais le 13 mai 1797 au matin  il fut arrêté chez son frère Pierre, à Kerellou en Lanmeur où il se dissimulait tout en participant aux travaux de la ferme.

« Bourel, déclare l’agent municipal, est chef de ménage a  des enfants et une ferme conséquente ; cette ferme serait négligée si Bourel était obligé de la délaisser. Aussi connaissant la responsabilité et la solvabilité du citoyen Pierre David de Kerohant en Lanmeur il s’admet à se prêter caution pour représenter Bourel  toute fois et quantes qu’il en sera requis sous obligation de tous ses biens en général et à pouvoir y être contraint par corps ».

Pierre Bourel, comme la ferme, fut ainsi sauvé bien qu’ayant caché un proscrit (nous sommes en plein dans la période des persécutions relancées par le Directoire). Le frère fut envoyé dès le 17 mai en prison à Quimper ; le 24 juin 1798 il entrait à la citadelle de Saint Martin de Ré.

Le 3 septembre 1801 François-Efflam y rendait son âme à ce Dieu qu’il avait tant servi. Il avait 45 ans.

Le Concordat avait été signé le 15 juillet, mais son application ne se fera qu’à Pâques 1802 soit neuf mois plus tard.

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