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30 NOVEMBRE 1801, ABBE PIERRE NAYRAND. REMINISCERE

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30 NOVEMBRE 1801, ABBE PIERRE NAYRAND. REMINISCERE

La loi du 5  septembre 1797 impose un nouveau serment de « haine à la royauté » aux différents acteurs de la vie publique ; les prêtres qui avaient retrouvé un semblant de paix religieuse sont aussi concernés.

Il faut rappeler que les élections de mars avaient amené, légalement, un grand nombre de députés issus des milieux royalistes ; ce qui était insupportable pour trois des cinq membres du Directoire. Car cela était au détriment des révolutionnaires toujours confits dans leurs idéologies qui transpiraient encore le terrorisme. C’est ainsi que Barras, le mitrailleur du parvis de l’église Saint Roch, Reubell et Larévellière-Lépeaux, s’appuyant sur l’armée, avaient fomenté le coup d’Etat du 18 Fructidor An V, 4 septembre 1797 ; le lendemain ils faisaient voter leur loi de haine à la royauté. Ainsi ces soi-disant démocrates pensaient-ils écarter tout risque de restauration du royalisme.

Nous avons eu l’occasion d’éplucher la liste de ces malheureux prêtres et religieux qui furent faits prisonniers et enfermés dans les geôles ou déportés au bagne de Cayenne dans des conditions que l’on trouverait inimaginables pour des animaux ou pour ceux qui furent victimes de la Traite.

C’est ainsi que, pris en octobre 1797  dans les alentours de sa paroisse de Saint Genest d’Ambière dans la Vienne (à l’Ouest de Châtellerault) dont il était le curé, le chanoine Pierre Nayrand (ou Neyrand) fut déporté et emprisonné dans la citadelle de Saint Martin de Ré. Il meurt le 30 novembre 1801 (le Concordat a été signé mais n‘est pas encore appliqué – avril 1802), dans le dénuement le plus complet et de misère. Il avait 62 ans.

Seule une notice aux archives du Diocèse de la Vienne rappelle que ce prêtre a existé.

Dans l'église de Saint Martin de Ré des tables mémorielles rappellent le nom de ces prêtres que l'on a fait "crever" dans des conditions innommables. Un tableau illustre ces prêtres ; l'imaginaire a pris le pas sur la réalité car ils sont représentés en soutane dont le port était interdit, encore, à l'époque. Enfin le tableau cite le nombre de 1023 prêtres et religieux alors que les archives citent le nombre de 1080 dont 68 moururent là  (à mettre en parallèle avec les 3 morts des 200 gibiers de potence envoyés au bagne et dont on parle beaucoup plus) et dont les corps furent jetés dans des fosses au pied des remparts.

30 NOVEMBRE 1801, ABBE PIERRE NAYRAND. REMINISCERE
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MAURICE ROGER, VANNES, PRETRE SCANDALEUX !

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MAURICE ROGER, VANNES, PRETRE SCANDALEUX !

25 novembre 2021 au Tribunal correctionnel de Vannes la justice est passée. Est passée avec sévérité ! L'ex Vicaire général Maurice Roger entendait la sentence prononcée à son égard, après près d'un mois de réflexion sur les détournements de fonds effectués au détriment du Diocèse : 678 MILLE € de versements captés et détournés - dont 175 MILLE € d'honoraires de messe, les honoraires, quasiment sacrés, versés pour des demandes de célébrations de messes pour des défunts ou des demandes d'intercession pour des familles ou des personnes en difficulté ayant besoin de prières auprès de Dieu - détournés pour assouvir en Colombie de bas instincts sexuels (voir le journal La Croix ).

Donc la "justice" a tranché et porté un jugement plein de sévérité : ...... 3 ans de prison avec sursis ! Il doit rembourser  171.239 € (sur 678 MILLE € volés ) dont 145.639  à  l'Association diocésaine  (pour 175 MILLE € d'honoraires de messes volés, sans scrupules, par l'individu).

Elle n'est pas belle la vie d'un pervers qui a porté tort, sans aucun souci, à l'Eglise catholique qu'il a salie et souillée ? De plus il n'est même pas solvable puisqu'il a "craqué" tout cet argent de fidèles confiants pour des relations et prestations intimes tarifées et contre nature avec de jeunes adultes colombiens qu'il a reconnues !

Une autre question se pose sur le plan canonique : les sacrements qu'il a délivrés ; étant selon le Droit canon, en état de péché mortel, sont-ils valides ? Bien sûr les sots gloseront sur cette notion de péché mortel mais cette elle existe bien dans le Droit Canon ! Qu'ils le dénient, c'est leur droit et leur risque mais elle existe !

L'évêque de Vannes va-t-il constituer un procès canonique pour décider de l'avenir de ce renégat ? Le réduire à l'état laïque ou, si l'individu refuse, l'obliger à  endurer une pénitence sévère dans un monastère ? Jusqu'à la fin de ses jours ?

Dans le diocèse de Vannes, qui fut l'un de ceux de Bretagne qui souffrit le plus de la révolution avec ses nombreux prêtres martyrs fidèles à la pureté de leur sacerdoce,  et qui n'eût que Pierre-René Rogue élu Bienheureux (l'abbé Bécavin, de Carquefou ayant été massacré aux Carmes le 2 septembre 1792), n'est-il pas stupéfiant de constater l'inconduite scandaleuse d'un membre de l'Eglise qui, par son rang de Vicaire général était appelé à siéger un jour sur un trône épiscopal et qui, finalement, termine sur un banc  de voleur, d'infamie ?

Le Diocèse de Vannes parle de pratiques douloureuses ; plutôt scandaleuses, oui !

Et maintenant c'est le Diocèse de Paris qui est en pleine tourmente. Pauvre Eglise de France !

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PROTECTION CHOUANNE CONTRE LES RAYONS DU SOLEIL EN BRETAGNE

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PROTECTION CHOUANNE CONTRE LES RAYONS DU SOLEIL EN BRETAGNE

Une ombrelle estampillée aux « armes » du  Souvenir Chouan de Bretagne a été créée pour les Membres du Souvenir Chouan de Bretagne (et exclusivement pour eux).

A ouverture automatique par pression sur un simple bouton cet abri portatif peut aussi être utilisé pour se protéger de la pluie (phénomène atmosphérique qui se manifeste parfois en  Bretagne mais moins qu’en Normandie).

Manche canne, tige en métal, permettant de l’utiliser plus utilement que les bâtons de ski revisités pour la marche, il est aux tons de la Bretagne, blanc et noir ; il donne un petit air breton (British outre-Manche).

Le prix est modique 11,50 €. En cas d’envoi postal les frais d’expédition sont de 8 € (colissimo sans signature) pour un ou deux exemplaires. Chèques à l’ordre de ASCB (Association du Souvenir Chouan de Bretagne). Pour la région nantaise et le Morbihan se renseigner par la messagerie (contact sur le Blog, Messenger sur FB).

 

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PREMIERE NOYADE A NANTES, AN II DE LA REPUBLIQUE.

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PREMIERE NOYADE A NANTES, AN II DE LA REPUBLIQUE.

Baptisé le 17 mars 1756 au  lendemain de sa naissance dans sa ville de Yolet (proche d'Aurillac) Jean-Baptiste Carrier va annoncer dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 1793, du haut de la chaire de l’actuelle église sainte Croix, alors Club Vincent La Montagne, un mode d'extermination moderne: Les Noyades. Il n’en est pas l’initiateur comme je l’ai souvent dit et  écrit ; c’est sous sa mandature, certes,  avec sa malfaisante neutralité, sans doute, mais cette première noyade est l’œuvre des Marats et des sbires de Lamberty.

Il n'est pas, à proprement parler,  l'inventeur se ce mode d’extermination ; des expériences ont déjà eu lieu aux Ponts de Cé dans le Maine et Loire (Collot dit d’Herbois ?) et à Château-Gontier en Mayenne (Thirion ?) en octobre. Les premières victimes, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 1793, sont des prêtres dont l'âge va de 29 à 81 ans (et non pas de vieux prêtres comme souvent écrit)

D'autres Noyades vont suivre et  se poursuivront après le départ de Carrier en février 1794. Elles toucheront des personnes différentes, hommes, femmes, enfants mais elles se sont accélérées après la débâcle de Savenay (23 décembre 1793).

Jamais un procédé aussi ignoble n'avait été inventé pour se "débarrasser" en masse d'opposants de manière rapide et peu coûteuse, comme on noie des chatons, ce qui maintenant est puni par la loi !

On parle des Noyades comme d'un crime réel mais de façon intemporelle. A-t-on imaginé l'angoisse et la souffrance de ceux qui en ont été les victimes ? L'obscurité,  le froid, l'eau qui monte dans les embarcations, la révolte, l'angoisse, l'eau qui envahit les bouches, les corps, les poumons ? La mort enfin avec toute ses souffrances ? Et l'ultime question : Mais qu'est-ce que j'ai fait pour être ainsi traité ?

Lors des journées du Patrimoine en 2011, évoquant les Noyades de Nantes mes deux interlocutrices, deux charmantes hôtesses chargées de la visite d'un hôtel particulier ouvert au public, pensaient à deux "jeunes" tombés dans la Loire après une soirée passablement alcoolisée. L’Histoire des Noyades de Nantes sous la révolution était passée largement au dessus de la tête de ces charmantes Pimprenelles qui découvraient une page cachée de l'Histoire de Nantes.

Si la galiote "La Gloire" servie pour la Traite et qu'il y eut des morts à bord lors de traversées qui duraient aux alentours de 6 à 8 semaines, ces décès touchaient autant les malheureux esclaves que le personnel d'équipage, aux alentours de 8 à 10 % des personnes embarquées et jusqu’à 14 % des équipages.

Les 99 prêtres embarqués sur La Gloire le 28 octobre seront mis sur une sapine le 16 novembre 1793 et noyés en Loire. Embarquement de 19 jours, distance parcourue = Zéro. Pourcentage de décès 100%. Jamais un taux pareil n'a été obtenu lors de la Traite. Et pour cause: ce que Taubira n'a jamais compris, Ayrault non plus, ces malheureux Noirs représentaient une valeur pécuniaire et marchande ; on ne tue pas un investissement. Par contre, pour la Convention, et avant elle pour la Législative, les prêtres n'avaient aucune valeur marchande. Ils étaient obscurantistes, ne représentaient rien et en plus il fallait les nourrir, chichement, très chichement mais les nourrir !

Et lorsque l'ex diva nantaise dénonce les profiteurs nantais de l'esclavagisme, il oublie que ces profiteurs de la misère humaine furent ses prédécesseurs en politique. Les 132 Nantais, ces richissimes bourgeois et négriers poursuivis par la rancœur de Carrier et qui seront, indirectement, les causes  de sa chute, furent tous de fermes soutiens du jacobinisme et de la Révolution. Ils enverront même, en 1793,  une délégation pour dissuader la Convention de supprimer la Traite !

Jean-Marc devrait consulter ses sources avant de fulminer des excommunications !!!

Lorsqu’il a créé son mémorial de l’esclavage il a fait incruster sur son esplanade des plaques de verre portant les noms des bateaux qui auraient servi au transport des esclaves, des côtes d’Afrique jusqu’aux Caraïbes ; parmi elles, outre La Gloire, "La Thérèse" et "La Louise" deux autres galiotes qui servirent de prison avant les noyades.

Pourquoi des bateaux comme prison ? Tout simplement que la garde était faite de façon naturelle par la Loire et que deux à quatre hommes sur le pont suffisaient. Économique ! Quand à l'éventuel loyer de location, il suffisait de raisonner le propriétaire éventuellement vindicatif en lui promettant une place à l'intérieur de son embarcation.

L’an dernier nous n’avons pu commémorer cet épisode de l’Histoire de la république en raison de la Terreur sanitaire imposée par le gouvernement. Cela aurait été la 23ème commémoration.

La commémoration prévue samedi 20 novembre (ça aurait été la 24ème) avec jet de gerbe est annulée ; nous n’aurions été que trois ce qui n’aurait fait guère sérieux pour la manifestation de la Vérité. Alors que pour un mensonge (des noirs noyés en Loire) Johanna (mairedenantes) peut réunir des dizaines de personnes. C’est vrai qu’il est plus facile de trépigner derrière son clavier en fulminant contre les assassins révolutionnaires !

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