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CONFERENCES DE REYNALD SECHER ET PHILIPPE de VILLIERS

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1-SECHER-VILLIERS-RENNES-010.jpgRennes, vendredi 12 dernier : Dans la salle de conférence des Longchamps, 540 personnes sont venues entendre Reynald Secher et Philippe de Villiers.

Ce fut un véritable enthousiasme que manifestèrent  les auditeurs, à l'écoute de l'exposé de Reynald Secher puis ensuite lorsque Charette, sous les traits de Philippe de Villiers, raconta le roman que fut sa vie.

Dame Gigi, présidente des "Brigands du Bocage" avait amené de la brioche, vendéenne comme il se doit, et un breuvage énergétique qui s'évapora, comme par enchantement, dès que le bouchon fut enlevé des deux bouteilles de 5 L.

Nos deux vedettes de la soirée dédicacèrent leurs ouvrages ; Philippe de Villiers s'attarda un bon moment à discuter avec les uns et les autres.

DEMAIN

Espace-2000.jpgC'est à Grand Champ,

Morbihan, salle de l'Espace 2000 à 20 H.

route de Plumergat.

Plusieurs centaines de personnes sont attendues.

Reynald Secher et Philippe de Villiers recevront un bel accueil des Bretons du Morbihan, en cette terre de Chouannerie.

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13 avril 1793 : MARAT DANS "L'AMI DU PEUPLE":

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Ce n'est pas habituel, mais je ne veux pas priver les fidèles lecteurs de la prose d'une agrégée de Lettres classiques. C'est du Caroline Fourest, les diplômes en plus ! Et ce torchon a été lu par 9337 personnes ; NAVRANT.
 Florence Dupont est la digne descendante de ceux dont le premier travail, le premier jour de l'existence de la Convention fut de créer l'Etat civil, le mariage civil obligatoire avant le mariage religieux,et........le divorce, attaque déjà contre la famille, base inévitable de la société.
Papa bleu, maman rose
LE MONDE | 13.04.2013 à 09h21 • Mis à jour le 13.04.2013 à 19h44

Par Florence Dupont (Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, agrégée de lettres classiques, elle est professeur de latin à Paris-Diderot.)

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Manifestation des opposants au mariage pour tous, le 18 novembre 2012, à Paris.

 

Du bleu et du rose partout dans le ciel de Paris : les manifestants contre le projet de loi sur le mariage pour tous ont déferlé dans les rues de la capitale en agitant des milliers de fanions, de drapeaux et de banderoles à ces deux couleurs. Ils en ont saturé les écrans télé. Rose et bleu, la "manif" est la croisade des enfants.

Bleu ou rose : les deux couleurs qui marquent les bébés à l'instant de leur naissance assignent à chacun, définitivement, sa résidence sexuelle. Lamédecine, l'état civil et ses premiers vêtements enferment l'enfant à peine né dans l'alternative du genre. "Tu seras un papa bleu, mon fils." "Tu seras une maman rose, ma fille."

D'un coup d'oeil, le médecin ou la sage-femme a repéré les organes génitaux qui vont officiellement déterminer l'un ou l'autre sexe du bébé – tant pis s'il y a un doute... Il faut choisir tout de suite. L'acte de naissance devra dans les trois joursdire si c'est une fille ou garçon.

L'éducation commence immédiatement, pas de pipi-caca incontrôlé. Le bébé bien propre dans sa couche est asexué. La puéricultrice lui met un ruban rose ou bleu au poignet. Chacun va s'évertuer à lui inculquer son genre. Caroline doit savoirtout de suite qu'elle est une adorable petite créature dans sa layette rose, et Thibaut en bleu ciel entendre qu'il est un petit mec "qui sait déjà ce qu'il veut". Chacun doit s'extasier, à un premier sourire séducteur, "c'est bien une fille", à la première colère, "c'est bien un garçon".

Quelques parents rebelles habillent de jaune ou de vert pomme leur nouveau-né sous l'oeil courroucé du personnel des maternités. Si en plus l'enfant s'appelle Claude ou Dominique, ces parents-là ne leur facilitent pas le travail. Comment s'yretrouver ? Car il faut s'y retrouver ! Bleu et rose sont les couleurs d'un marquage permettant de commencer dès la naissance la reproduction sociale du genre.

Cette stratégie de communication, qui emprunte sa symbolique aux couleurs des layettes, a été évidemment voulue par les adversaires de la loi Taubira. Ils ont fait de leur mieux pour brouiller leur image de droite. Sur le modèle du "mariage pour tous", ils ont inventé la "manif pour tous", pour faire oublier qu'ils manifestent contre l'égalité. En parlant de "manif", ils empruntent au peuple de gauche son vocabulaire. La manif ! On s'encanaille pour la bonne cause. Mais ont-ils assez réfléchi à la mythologie des couleurs choisies pour leur campagne ?

Le "bleu et rose" est une innovation dans les couleurs de la rhétorique militante. On connaissait le bleu "Marine", le vert des écolos, le rouge de la gauche... Le bleu et rose est plus qu'un signe de ralliement original. C'est un slogan. Le drapeau français brandi dans la manif n'est plus bleu, blanc, rouge, mais bleu ciel, blanc et rose.

En 1998, les Français avaient célébré la victoire d'une équipe "black, blanc, beur" lors de la Coupe du monde de football. Le peuple de la diversité renommait ainsi les trois couleurs du drapeau français. Le jeu verbal sur les trois "b" réunissait trois langages, le "black" américain faisait écho aux mouvements noirs pour les droits civiques, le "beur" repris au verlan des quartiers avait la même sonorité émancipatrice, le "blanc" était l'élément neutre de cette série, désignant avec humour les autres. Ce n'étaient pas trois communautés, mais trois façons d'être français qui avaient gagné ensemble.

De la même façon, la victoire de l'Afrique du Sud dans la Coupe du monde derugby 1995 avait marqué la naissance de la "nation arc-en-ciel". L'arc-en-ciel est plus que la réunion de toutes les couleurs, il symbolise un continuum, le spectre de la lumière blanche décomposée, il offre une diversité potentiellement infinie de nuances. C'est pourquoi le drapeau arc-en-ciel est aussi celui de l'association Lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT). Chacun est différent et l'union des différences fait une société apaisée et fusionnelle.

Bleu, blanc, rose, le drapeau national, infantilisé, est au contraire l'emblème d'un peuple de "Blancs" que ne distingue entre eux que le genre attribué à la naissance. Un genre qui garde l'innocence de l'enfance – Freud ? connais pas – et sa pureté sexuelle.

Le logo dessiné sur ces fanions rose et bleu répète à l'infini l'image de la famille"naturelle". Quatre silhouettes blanches – un père, une mère et un fils, une fille – sont accrochées l'une à l'autre comme dans les guirlandes de papier découpé que les enfants font à la petite école. Le papier est plié en accordéon ; le modèle est dessiné sur le premier pli, on découpe, et en dépliant, on obtient une ribambelle de figures toutes semblables qui se tiennent par la main et forment une farandole. Chaque logo est ainsi un morceau de la guirlande. Toutes les familles sont identiques. Ce sont des clones.

Que nous dit cette famille exemplaire ? Au centre, un homme et une femme se donnent la main, chacun d'eux tenant de l'autre main un enfant du même sexe qu'eux, un garçon ou une fille. Les adultes sont grands, les enfants sont leurs doubles en petit. Ils sont identifiables par les signes extérieurs de leur genre, distribués en marqueurs binaires. L'homme a, comme le jeune garçon, les cheveux courts et des pantalons. La femme a les cheveux mi-longs, la petite fille a des couettes ; toutes les deux ont une jupe qui entrave leur marche, au point que la fillette a les deux jambes soudées.

Les deux enfants tendent leur bras libre pour entraîner leurs parents "à la manif". Le petit garçon tire son père avec force. La petite fille ne fait qu'esquisser le geste de son frère. L'homme est légèrement plus grand que la femme, il se tient fermement sur ses deux pieds, c'est lui qui conduit sa femme qu'il tient de sa main droite. Elle est légèrement en arrière.

Ce logo, qui mime la naïveté d'un dessin d'enfant, est clairement sexiste : le père protecteur et fort, le fils volontaire et décidé, la mère qui suit, et la petite fille timide. Le dispositif proclame l'homosocialité de la reproduction. La petite fille a sa mère pour modèle, le petit garçon, son père.

Les organisateurs ont enjoint à leurs troupes de n'utiliser que le matériel de campagne, créé et fourni par eux. Ils veulent garder la maîtrise de la communication. On comprend pourquoi en voyant quelques initiatives locales qui ont échappé à leur contrôle politique et révèlent les non-dits du logo.

L'affiche d'un collectif de Bordeaux, publié sur Internet, reprend les quatre figures, mais sans la fiction puérile du papier découpé. Le cadre énonciatif a changé, ce sont les adultes qui s'expriment dans l'image. L'homme, beaucoup plus grand que sa femme, se tourne vers elle pour l'entourer d'un bras protecteur. Celle-ci a les cheveux très longs et une minijupe. Maman est sexy. La fillette, carrément derrière, a au contraire une longue robe. Les enfants n'entraînent plus les parents à la manif, ce sont eux qui les y mènent. Garçon et fille se tournent vers eux apeurés. Et le père est si grand qu'il arrache presque le bras de son fils.

A part ces quelques dérapages, blanches sur fond bleu ou rose, roses sur fond blanc, les mêmes quatre silhouettes soudées de la famille exemplaire sont reproduites par milliers, exactement semblables : un cauchemar identitaire.

Hommes, femmes : le principe d'identification du genre est emprunté aux pictogrammes des toilettes publiques. Chacun derrière sa porte. Chacun son destin. Chacun sa façon de faire pipi, debout ou assis. Ces manifestants, qui revendiquent "du sexe, pas du genre !", utilisent des symboles et des logos qui disent au contraire : "Ne troublez pas le genre", "Rallions-nous aux pictogrammes des toilettes, ils sont naturels". Pour ces prisonniers de leur anatomie puérile, traduite en contraintes sociales du genre, quelle sexualité "naturelle" ? Leur innocence bleu et rose n'autorise que le coït matrimonial pour faire des filles et des fils qui seront les clones de leurs parents et ajouteront un module à la farandole.

Aucune place n'est faite aux enfants différents ! Aucune place pour les pères à cheveux longs, les femmes et les filles en pantalon, les mères voilées, les pères en boubou ! Aucune place pour les familles différentes aux parentés multiples – monoparentales, recomposées, adoptives – ! Aucune place pour les familles arc-en-ciel.

La famille nucléaire dessinée sur le logo et présentée comme naturelle n'est que le mariage catholique bourgeois du XIXe, adopté au XXe siècle par les classes moyennes et désormais obsolète. C'est une famille étouffante et répressive, la famille où ont souffert Brasse-Bouillon et Poil de carotte, famille haïssable de Gide, noeud de vipères de Mauriac.

Sur les logos bleu et rose des adversaires du mariage pour tous, la famille est filtrée par le regard des enfants, les adultes n'existent que pour être leur papa et leur maman naturels. Papa bleu et maman rose ne sont pas un couple hétérosexuel, mais une paire de reproducteurs "blancs".

Florence Dupont (Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, agrégée de lettres classiques, elle est professeur de latin à Paris-Diderot.)

Florence Dupont

 

Elle est l'auteure de nombreux ouvrages sur le théâtre et la littérature antiques, 

 

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"ça chauffe à l'Assemblée !".....Il y a 220 ans !

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Robespierre_Maximilien_Inverse.jpg VergniaudUn grand nombre de parisiens battant le pavé devant les assemblées nationale ou sénatoriale devraient bien adhérer au Souvenir Chouan de Bretagne, pour -apprendre leur Histoire et s'imprégner de sa seconde devise:

Connaître le Passé,

C'est mieux vivre le Présent

Et préparer l'Avenir.

Ce qui se passe à l'heure actuelle, le mépris pour le peuple souverain n'est jamais qu'une reprise, un "remake" du scénario d'il y a 220 ans. Nous le relirons dans La Revue de juin: la condamnation à mort de Louis XVI n'a pas bénéficié d'un appel au peuple. Barère a  "désarticulé" l'argument,(comme sur un autre plan le fait actuellement le conglomérat ministériel actuel arguant de propositions de campagne présidentielle) en rappelant que "le (peuple) souverain avait délégué sa souveraineté (à la Convention)". Nouveau Barère, le vallseur reprend des arguments vieux de 220 ans !

Mais en cette mi-avril 1793 le temps se gâte à la Convention. Les Girondins ont joué aux apprentis sorciers ; ils vont s'apercevoir rapidement qu'ils ont perdu : ils vont le payer très cher.

Tout a commencé avec la création du Tribunal révolutionnaire, le 10 mars dernier. Son rôle est de "purger" la France des ennemis de la révolution. Vergniaud s'y était opposé en ces termes: "on nous propose de décréter l'établissement d'une Inquisition mille fois plus redoutable que celle de Venise ! Nous mourrons plutôt que d'y consentir !".

Robespierre veut de la rapidité:" C'est avec la lenteur des Anciens parlements que le Tribunal révolutionnaire procède. Il s'est entortillé de chicanes pour juger des crimes dont le germe doit être étouffé en vingt quatre heures. Quant il s'agit du salut de la Patrie, la lenteur des jugements équivaut à l'impunité !"

Pourtant, ce Tribunal ne laissera pas le souvenir d'avoir péché par lenteur ou indulgence ; ceux qui l'ont créé utiliseront les arguties de la coalition européenne contre la France (la faute à qui ?) et les soulèvements de 60 départements sur 85, Jules (Michelet) utilisant le terme de poignard planté dans le dos des jeunes armées républicaines.

Vergniaud, le député le plus éloquent des Girondins, déclare à la tribune de la Convention : " Robespierre nous accuse d'être devenus tout à coup des modérés, des Feuillants. Nous, modérés ! Je ne l'étais pas le 10 août, Robespierre, lorsque tu étais caché dans ta cave ! Des modérés ! Non je ne le suis pas dans ce sens que je veuille éteindre l'énergie nationale.Si, sous prétexte de révolution il faut, pour être patriote, se déclarer le protecteur du meurtre et du brigandage, alors je suis modéré !"

Le Tribunal révolutionnaire a pour vocation de juger tous ceux qui sont suspects de porter atteinte à "la Liberté, l'Egalité, l'Unité, l'Indivisibilité de la république ou de comploter pour rétablir la royauté". Ce qui fait beaucoup de monde ! Robespierre, à la tribune de la Convention rappelle que "Le Tribunal révolutionnaire ne connaît qu'une sorte de délit : la haute trahison ; il n'applique qu'une seule peine : la mort."

Vergniaud, qui doit commencer à perdre la foi en la révolution qu'il a prêchée :"On cherche à consommer la révolution par la terreur ; j'aurais voulu la consommer par l'amour !".

A son tour Marat prend la parole pour justifier le Tribunal révolutionnaire :" C'est par la violence que doit s'établir la liberté et le moment est venu d'organiser momentanément le despotisme de la liberté pour écraser le despotisme des rois !"

Vergniaud: "Donnez un verre de sang à ce cannibale : il a soif !"

Attaqué par les Girondins Marat le haineux, porte-parole des sans-culottes responsable en grande partie des Massacres de septembre, est mis en accusation devant le Tribunal révolutionnaire. Il va se cacher après l'intervention du député Buzot qui a déclaré : "Quant à Marat, je le pense et je le déclare, la majorité de Paris applaudira au décret qui chassera cet homme impur du sanctuaire de la liberté ; dans nos départements, on bénira le jour où vous aurez délivré l'espèce humaine d'un homme qui la déshonore." Quant à Lecointe il en rajoute une couche :"Je vous dénonce un homme qui ne cesse de tapisser les murs de ses déclarations incendiaires. Un homme en état de démence !"

Voilà quelques jours passés dans une assemblée de la Convention :" ça chauffe !". Ce sont des pages de la fondation des valeurs républicaines !

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INNER WHEEL, Jeudi 11 avril à Nantes

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1-affiche-Inner Wheel Photo shopNos remerciements à Evelyne Sauvaget Présidente des "Inner Wheel", branche féminine du Rotary, et à son bureau qui, à Nantes, ont reçu Reynald Secher et le Président du Souvenir Chouan de Bretagne, pour une conférence sur "Les Chouans et Vendéens dans les Guerres de l'Ouest".

Remerciements d'autant plus importants qu'il n'est toujours pas évident de traiter un tel sujet, à l'heure actuelle, de façon sereine, bien que les faits aient 220 ans.

Près de 150 personnes s'étaient déplacées pour une conférence qui a dépassé les temps impartis : 1 H 30. Mais au bout de deux heures personne ne baillait ni n'exprimait la moindre impatience.

Intervenant le premier, vedette armoricaine (!!!), le Président du Souvenir Chouan de Bretagne fit une mise au point sur les sottises entendues dans une précédente conférence sur l'esclavagisme et traita enfin de son sujet: "Comment en est-on arrivé là". C'est à dire l'évocation non seulement de la Philosophie des Lumières mais la "pourriture de la pensée", les trafics pécuniaires, l'avachissement de la réflexion, la terreur qui ne dit pas encore son nom, les luttes d'influence, la perversion des idées ; puis les coups de boutoir contre la Royauté, le 20 juin, puis le 10 août 1792 et la chute du Roi. Tout cela sous la pression d'un "lobby" (avant l'heure) qui dicte sa loi à l'Assemblée législative, puis à la Convention : La Commune Insurrectionnelle de Paris (voir articles sur ce Blog et dans La Revue de Décembre 2012).

Les "lobbys" actuels ont d'autres noms, il suffit de regarder l'actualité quotidienne.

A son habitude, Reynald Secher fait un brillant exposé sur "Vendée du Génocide au Mémoricide", lequel Mémoricide a touché aussi tous les territoires qui se sont soulevés contre la "bienheureuse" révolution. L'auditoire a été totalement subjugué par l'orateur, sur un sujet qu'il méconnaissait totalement. Les questions fusèrent auxquelles Reynald Secher répondit sans aucun souci. L'intérêt se matérialisa par la vente très importante d'ouvrages que Reynald dédicaça avec plaisir.

Les "Inner Wheel" avaient préparé un excellent apéritif dînatoire qui permit de prolonger la discussion dans la bonne humeur. Pour être honnête, seule une personne m'a fait le reproche, en cette fin de soirée, du fait qu'il était difficile de comprendre pourquoi il y avait eu autant de soulèvements contre la révolution.

Problème de compréhension ? Souci auditif ? Voilage-burqa de pensée ? Ou tout simplement: Il n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !

Merci aux "Inner Wheel" pour nous avoir permis de faire passer notre message d'Histoire.

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L'Histoire Vraie : C'EST MAINTENANT !!!

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Succès à Nantes le 29 janvier, Succès à Rennes, hier vendredi 12 avril, de nombreuses inscriptions pour MERCREDI 17 AVRIL à Grand Champ dans le Morbihan dans le pays de la Chouannerie, il faut pulvériser le succès pour la dernière conférence de Reynald Secher et Philippe de Villiers en Bretagne !

Chaque conférence a réuni plus de 500 auditeurs.

L'Espace 2000 - Célestin Blévin, du nom de l'ancien maire qui nous avait apporté son soutien efficace en 2000 pour la commémoration de la Bataille du Pont du Loc'h (victoire des Chouans de Georges Cadoudal), peut accueillir de 500 à 1300 personnes.

Un moment rare d'Histoire remise à l'endroit, racontée avec maestria et savoir par deux conférenciers, historien et écrivain de talent !

Présentation par Noël Stassinet, Président du Souvenir Chouan de Bretagne, qui fait un rappel de ce que fut la Chouannerie.

La Vérité :  C'est Maintenant !

Contact : 06 08 42 16 58, 02 97 47 80 39, 06 14 04 79 83, 02 97 74 83 45

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DEUX RENDEZ-VOUS D'HISTOIRE CETTE SEMAINE :

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Jeudi 11 avril, dans les salons de l'Horticulture à Nantes:

1-affiche-Inner Wheel Photo shopVENDREDI 12 AVRIL à RENNES :

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SAMEDI 13, DIMANCHE 14 AVRIL, INAUGURATION DE L'ORGUE DE SAINT CLEMENT DE NANTES

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Organistes-Saint-Clement.jpgAprès 11 mois d'un silence dû à de nécessaires travaux de restauration, l'orgue Debierre de l'église Saint Clément de Nantes (1891-1893) va, sous les doigts experts de son organiste titulaire Nicolas Daviaud (au centre sur la photo) et des co-titulaires Jeanne Chicaud et Henri Ménanteau, faire entendre toutes ses sonorités - beaucoup de jeux étaient "en panne" - lors du  concert inaugural qui aura lieu Samedi 13 et dimanche 14 avril prochain.

La bénédiction de ce bel instrument sera donnée par Monseigneur Jean-Paul James, évêque de Nantes, lors de la messe de 11 H 15, dimanche. L'après-midi concert par l'organiste titulaire de la cathédrale de Soissons, Vincent Dubois-natif de Saint Brieuc-de renommée internationale.

En cliquant sur ce lien vous aurez toutes les informations utiles sur cet évènement religieux et musical.

L'église saint Clément dont la construction se fit de 1841 à 1875 (consacrée en 1890) se situe à peu près à l'emplacement de l'ancienne église du XIIIème siècle.

Elle eut comme vicaire en 1810 l'abbé Panhaleux (ou Panhéleux) ancien aumônier du grand chef Chouan Louis-Charles de Sol de Grisolles (né à Guérande en février 1761).

Un beau week-end musical, assurément !

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6 avril 1793 : MENTEURS, PARJURES ET HORS LA LOI !

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Décret du 20 janvier 1793: Décret de la Convention autorisant le Conseil exécutif provisoire à répondre à Louis que la Nation française, aussi grande dans sa bienfaisance que rigoureuse dans sa justice, prendra soin de sa famille et lui assurera un sort convenable.

Décret du 6 avril 1793 : Décret qui met en état d'arrestation tous les individus  de la famille des Bourbons et constitue prisonniers ceux qui sont au Temple.

Voilà ce que la Convention, dans sa grande bienfaisance, appelle "prendre soin" de la famille de l'ancien roi ! 

§§§

Décret pour la formation d'un Comité de Salut Public:

La Convention Nationale décrète:

Art.1/: Il sera formé, par appel nominal, un Comité de Salut Public composé de neuf membres de la Convention.

Art. 2/: Le Comité délibérera en secret ; il sera chargé de surveiller et d'accélérer l'action de l'administration confiée au Conseil  exécutif provisoire dont il pourra même suspendre les arrêtés lorsqu'il les croira contraires à l'intérêt national, à la charge d'en informer, sans délai, la Convention nationale.

Art. 3/: Il est autorisé à prendre, dans les circonstances urgentes, les mesures de défense générale intérieure et extérieure et les arrêtés signés de la majorité de ses membres délibérant, qui ne pourront être au dessous des deux tiers et seront exécutés immédiatement par le Conseil exécutif provisoire.

Art. 7/: Ce Comité n'est établi que pour la durée d'un mois.( Il va durer en réalité 17 mois !)

Ce Comité a été créé à l'instigation de Barère qui clamera à la Convention: "en présence des conspirations flagrantes, on a senti la nécessité de recourir momentanément aux autorités dictatoriales, à des pouvoirs supra-légaux". Et : "Qu'avez-vous à craindre d’un comité responsable, toujours surveillé par vous, n’édictant pas de lois, ne faisant que presser l’action des agents du pouvoir exécutif ? Qu'avez-vous à craindre d’un comité qui ne peut agir sur la liberté des simples citoyens, mais seulement sur les agents du pouvoir qui seraient suspects ? Qu'avez-vous à craindre d’un comité établi pour un mois ?"

Ce premier Comité est présidé par Danton et composé de : Barère (Htes-Pyrénées), Bréard (Chte Infér.), Cambon (Hérault), Debry (Aisne), Delacroix (Eure et Loir), Delmas (Hte Garonne), Guyton-Morveau (Côte d'Or), Treilhard (Seine et Oise).

Ils ont un point commun : ils sont régicides, avec un très léger doute pour Treilhard. Danton, Barère, Cambon, Delacroix sont prévaricateurs. Rien de bien nouveau pour ceux qui leur succèdent 220 ans plus tard, malgré une grande déclaration  au Bourget :" La démocratie plus forte que les religions et la Finance !"

Depuis le 4 avril, le nouveau Président de la Convention est Jean-François Delmas, député de la Haute-Garonne, régicide et Maratiste, membre du Comité de Salut Public. Il mourra d'une crise de folie en 1798.

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RECHERCHE MORT OU VIF, Paris 3 avril 1793.

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Charles-François du Perrier du MouriezEn ce mercredi 3 avril 1793 la Convention déclare le général  Dumouriez (Charles-François du Perrier du Mouriez 1739-1823) traître à la patrie, le met hors la loi, autorise tout citoyen à lui courir sus, et promet une récompense de 330.000 Livres à ceux qui s'en saisiront et  le ramèneront à Paris mort ou vif !

Le Far West avant l'heure !

Le général du Perrier du Mouriez, qui se fait démocratiquement appelé "Dumouriez" a joué avec des allumettes et a mis le feu ; il a été aux côtés des Girondins (même s'ils ne portaient pas encore ce nom) pour amoindrir l'autorité de Louis XVI, lui retirer sa Garde Constitutionnelle. Il est allé se battre aux frontières, a découvert la vie parisienne révolutionnaire avec le recul donné par l'éloignement. Finalement, après avoir cherché à marcher sur Paris pour libérer la Famille Royale de sa prison du Temple, ses troupes ne le suivant pas, il tourne casaque et avec ses officiers - accompagné (de force) de quatre commissaires de la République Camus, Bancal des Issarts, Lamarque, Quinette et du ministre de la Guerre Beurnonville (les sauvant de la Terreur) - passe aux Autrichiens. Ces cinq membres de la Convention étaient venus convaincre Dumouriez de venir s'expliquer devant elle de ses récents échecs sur le champ de bataille (Neerwinden) ; le général préféra changer d'air.

 

Autre décret, différent:

-Décret qui autorise une coupe de baliveaux dans la forêt de La Braconne (forêt ci-devant royale) pour les forges de Ruelle.

Ce simple décret, assez anodin, révèle un aspect méconnu de la révolution dont j'ai eu l'occasion de parler à La Roche-Bernard : la déclaration de guerre à l'Europe nécessite un effort particulier pour la logistique. Il faut des canons, des boulets, des fusils, des balles, des boutons donc des fonderies plus nombreuses que celles existant. Hors tout ce que Colbert avait intelligemment planifié dans la coupe des bois et le traitement des forêts va être annihilé par les Jacobins parisiens. Ce qui va se passer dans la forêt de La Braconne (en Charente, entre Angoulême et La Rochefoucauld) est ce qui ve sa passer dans la forêt de Vezin, de Paimpont, de Camors etc... Pour faire du charbon de bois afin d'alimenter les fonderies, n'importe quel bois va être utilisé, l'écorce pour tanner va aller au feu, le hêtre pour les sabots aussi, privant de tâche tous les travailleurs des bois ; ce qui va donner de la main d'oeuvre supplémentaire à la Chouannerie. En coupant les baliveaux, futur arbre de futaie au milieu d'un taillis,  on va supprimer des bois de charpente ou de mâture. Tout ce que Colbert avait réalisé pour la gestion intelligente des forêts et leur exploitation savante, va être brisé par les précurseurs de nos énarques du XXIème siècle. Les forêts bretonnes, entr'autres, en gardent les stigmates. La révolution, catastrophe écologique !

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VEUILLEZ NOTER DANS VOTRE AGENDA...

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1-affiche-Inner Wheel Photo shop

Guillotine, exécutions sommaires, fusillades, noyades comment, dans un pays qui se prétend un exemple de civilisation, un système politique inventeur des "Droits de l'Homme", a-t-il pu bafouer de façon aussi outrancière et barbare la liberté des personnes, leur liberté de penser, leur droit à la vie ?

Le Club Inner Wheel est la branche féminine du Rotary. Il organise de nombreuses conférences sur des thèmes divers. Ce soir, 11 avril, sur les Guerres de l'Ouest.

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