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LUNDI 9 AVRIL 2018, MACRON ET LES EVEQUES DE FRANCE AUX BERNARDINS

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 LUNDI 9 AVRIL 2018, MACRON ET LES EVEQUES DE FRANCE AUX BERNARDINS

La Circonférence des Evêques de France recevait, le 9 avril 2018, le président de la république dans la salle prestigieuse des Bernardins à Paris. L'accueil fut fait par l’abbé Ribadeau-Dumas, secrétaire et le discours d'entrée par Mgr Pontier Président de ladite Conférence.

Quelques gentilles expressions relevées dans le discours (bouillie pour les chats) du président de la république : « Préserver la vie, celle de l'enfant à naître ».« Place essentielle des familles dans la société », « Les prêtres qui accueillent dans les paroisses », « L'Eglise, une voix sur la scène politique », « Liberté spirituelle, pratiquer librement ».

Aux évêques présents : « Engagez-vous politiquement dans les débats nationaux ». « Ne laissez pas en friches les terres que vous avez semées ! ». « Ne renoncez pas à cette république que vous avez si fortement aidée à forger ! ». « Le don que peut faire l'Eglise c'est d'être intempestive ! ».

 « Qu'il y ait la liberté absolue de croire ou de ne pas croire…mais de respecter les lois de la république ».

Réaction de Mgr Pontier (à l'époque Président de la Circonférence des évêques de France note SCB) salue une « parole nouvelle » dans le discours présidentiel. « Ses prédécesseurs avaient une vision pragmatique, une gestion minimale du dialogue avec les religions »  le président de la conférence épiscopale, préfère le «courage» et la «vision personnelle» d’Emmanuel Macron. Il veut retenir sa « parole forte d’encouragement à l’Église à jouer son rôle dans la société » (La Croix, 10 avril 2018).

Réaction de Monseigneur Aupetit, Archevêque de Paris « Par son discours, Emmanuel Macron leur (les catholiques note SCB) a montré qu'ils ne sont pas méprisés du président actuel », a estimé Mgr Aupetit. Selon lui, Emmanuel Macron a su « rassurer les catholiques en leur disant qu’ils avaient toute leur place ». (Mgr Aupetit, La Croix, 10 avril 2018.

Deux ans et demi plus tard :

Monseigneur Aupetit, archevêque de Paris, mercredi 25 novembre après l'annonce du président de la république de limiter à 30 personnes le nombre de personnes pour les messes dominicales déclare : « ça suffit, il faut arrêter de nous infantiliser ! ».

L'archevêque a quelque peu déçu ces derniers jours en annonçant son souhait de remplacer les vitraux en grisaille dans Notre Dame de Paris, voulus par Viollet-le-Duc, par des vitraux modernes ; il a aussi qualifié de « grave risque épidémiologique » le fait que les catholiques  voudraient ne recevoir la communion que sur la langue.Dans un courrier envoyé le 3 mars à Mgr de Moulins-Beaufort, j'évoquais l'anticipation de l'épiscopat (en particulier l'évêque de Beauvais qui fermait ses églises de l’Oise) sur les diktats sanitaires du gouvernement. Ainsi que le manque de réactivité de l'épiscopat dans les questions de l'avortement, du mariage pour tous ou de Vincent Lambert.

Dans sa réponse du 5 mai (2 mois après mon courrier) le Président de la Circonférence des évêques de France me répondait (sur un seul point) : « La caractéristique d’une épidémie est la contagion. Un chrétien doit pouvoir donner sa vie pour le Christ mais certes pas un porteur de mort pour les autres. Chacun est responsable de tous les autres. Le Seigneur lui-même, après avoir touché un lépreux, s’abstint d’entrer dans les villes et les villages (Marc 2, 45) ».

Choqué par cette réponse le 22 mai j'écrivais à l'archevêque de Reims : « J'ai trouvé cette interprétation de l’Evangile un peu curieuse et, si je ne suis pas archevêque, ni prêtre, il me reste quelques restes de mes six ans de séminaire. Je suis allé vérifier le verset en question dans ma Bible (Chanoine Osty, Seuil, 1973) et ai trouvé, après que Jésus ait recommandé la discrétion au lépreux sur sa guérison (parce que son heure n’était pas venue) :"Mais lui, une fois sorti, se mit à proclamer partout la chose et à la divulguer, de sorte que [Jésus] ne pouvait plus  entrer ouvertement dans une ville, mais il se tenait en dehors dans des lieux déserts, et on venait vers lui de toute part(Mc 2-45)". C'est l'absence de discrétion du lépreux qui est la cause que Jésus évite les villes et non le fait qu’il l’ait touché (et parce que son heure n’était pas venue) !

Ce qui n'est pas la même chose ! Votre interprétation est très personnelle sinon scandaleuse, presque hérétique, et ne respecte en aucun cas le texte sacré !

Je n’ai reçu aucune réponse.

Le 13 février 1791, dans le Morbihan, 3000 paysans de Sulniac, Elven, Berric, Sarzeau, Muzillac, Theix se soulèvent et attaquent Vannes pour empêcher la destitution de Monseigneur Amelot réfractaire au serment.

Je crains que, dans les temps actuels, les Chouans restent chez eux !

La video surtout à partir d'1 H 54


 

 

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LIBERTE, LIBERTE CHERIE ! OUI MAIS..... Liberté du soumis de force.

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LIBERTE, LIBERTE CHERIE ! OUI MAIS..... Liberté du soumis  de force.

Le 5 octobre 1795 sur les ordres de Barras (commandant des armées de l'Intérieur), Bonaparte fait tirer par des canons chargés à mitraille sur de nombreux opposants au régime massés sur les marches de l'église Saint Roch.

Pourquoi cet attroupement ? En vue d'instaurer le Directoire, la Convention thermidorienne a décidé que des élections auraient lieu pour en jeter les bases ; craignant un retour des Royalistes, des modérés et des Jacobins, elle décide que les deux tiers des candidats seront choisis parmi les anciens conventionnels.

Effectivement les élections après le 30 août 1795 firent apparaître un tiers de Royalistes et de modérés. Si 305 républicains furent élus 158 Royalistes et 226 modérés l'étaient aussi. Situation insupportable qui ne fut pas acceptée ; il fut décidé de ne pas tenir compte de ces résultats d'où la révolte qui se manifesta.

On dénombra 300 morts devant l'église Saint Roch (qui garda, dans la pierre et dans les portes les stigmates de cette répression jusqu'à la restauration de la façade il y a vingt ans).

225 ans après, le gouvernement ayant interdit toutes cérémonies acceptant du public même le dimanche, le Ministre de l'Intérieur, ministre des cultes, interdit tout rassemblement le dimanche devant les lieux de culte ; en un curieux amalgame des catholiques, protestants, musulmans et juifs. Il se dit catholique mais oublie que le dimanche il n'y a que les catholiques, les protestants et les orthodoxes qui ont des cérémonies religieuses. C'est sans aucun doute la mise en garde de Gérald Moussa Darmanin à l'égard de ceux qui avaient désiré se réunir devant les églises aux portes ouvertes au moment des messes, celles-ci célébrées à huis-clos.
Le ministre a clairement déclaré qu'il enverrait des escouades de gendarmes et de policiers pour verbaliser. Pour l'instant il n'a pas parlé d'envoyer la Troupe, ni les chars ni l'artillerie comme le 5 octobre 1795. Il se contentera de récolter 135 € auprès des contrevenants. Elle n'est pas belle leur Liberté ?

Les Chouans dont nous évoquons la Mémoire se sont soulevés pour leurs libertés y compris la Liberté religieuse laquelle nous est une nouvelle fois refusée.

Quelques citations du Ministre des cultes qui, manifestement, n'a pas compris ou ne veut pas comprendre ce que représente, pour un catholique, la Messe qui n'est pas un spectacle ou une simple réunion de prière mais un sacrifice non sanglant rappel d'un sacrifice sanglant :

« Je suis catholique. Il y a des choses qui me dépassent et donc je cherche à trouver des explications. »(Magazine Society).

A propos du Genre (gender) il avait déclaré à l'adresse de Peillon, alors ministre de l'Education nationale :  "La théorie du genre est absurdité absolue. Il faut s’y opposer totalement. Cependant, ce n’est pas ce que les Français attendent aujourd’hui. Je crois que la gauche utilise un peu trop les questions de société. Il vaut mieux s’attaquer au chômage, à la délinquance ». Mais à l'époque il était député UMP. Dans sa déclaration, nous pourrions remplacer "la théorie du genre" par "le traitement du Covid".

En 2012-2013 il avait participé à une "Manif pour tous" déclarant : "Faut-il tout accepter au prétexte que "la société évolue" ?".

 

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COMITE DE SALUT PUBLIC 1793, GOUVERNEMENT 2020. AUTRES TEMPS, MÊMES MOEURS!

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COMITE DE SALUT PUBLIC 1793, GOUVERNEMENT 2020. AUTRES TEMPS, MÊMES MOEURS!

 « On ne gouverne pas en temps d’exception selon les méthodes normales : il faut donc accepter les moyens révolutionnaires. La bourgeoisie ne peut s’isoler du peuple : il faut donc satisfaire ses demandes. Mais la bourgeoisie doit demeurer l’élément dirigeant dans cette alliance : la Convention doit donc prendre l’initiative des mesures révolutionnaires».

C’est Bertrand Barère qui prononce cette phrase du haut de la tribune de la Convention ; il s’exprime en sa qualité d’éloquent porte-parole du Comité de Salut public dont il est un des onze membres.

Déjà lors de sa création, le 5 avril, Barère avait prononcé, de la tribune de la Convention qui avait formé ce Comité, cette «anthologie» de démocratie,  sentant bon la devise fondatrice de la république : Liberté, Egalité, Fraternité. Qui était quand même suivie de « ou la mort » !

« Le comité que vous avez organisé, dit-il, ne peut pas travailler efficacement au salut de la patrie. Nous délibérons beaucoup et nous agissons peu. Votre comité est un club… Dans tous les pays, en présence des conspirations flagrantes, on a senti la nécessité de recourir momentanément aux autorités dictatoriales, à des pouvoirs supra-légaux »

Qui compose ce Comité qui est, en quelque sorte, le gouvernement de la révolution en 1793-1794 ? Il a tout pouvoir pour imposer ses vues à la Convention et les faire voter :

Barère, Billaud-Varenne, Carnot, Collot d’Herbois, Couthon, Jeanbon-Saint-André, Lindet, Prieur de la Côte d’Or, Prieur de la Marne, Robespierre, Saint-Just. Ce Comité tombera le 27 juillet 1794, en même temps que les têtes de Couthon, Saint-Just, Robespierre ; les autres mourront dans leurs lits sauf Collot dans une case en Guyane.

Le gouvernement de la république en 2020 est aussi une sorte de Comité de Salut public qui agit par une forme de dictature :- En n’acceptant pas la contradiction comme nous avons pu le voir récemment avec la crise de nerfs du ministre de la maladie à la Chambre des députés.- En ayant recours au vote bloqué (permettant de ne retenir des amendements que ceux qui plaisent au gouvernement).- En menaçant du 49,3 permettant de faire passer une loi sans vote ; mais cela n’a pas été nécessaire les députés, dociles, ayant revoté le texte de la veille dans le sens souhaité par le ministre.

Et le président de ladite république osera nous parler des « valeurs de la république » alors que la démocratie (dont ils se vantent tant) et la Liberté sont bafouées chaque jour davantage.

Certains diront que cet article est politique ; c’est une simple mise en perspective de l’Histoire d’il y a 227 ans et les faits qui se déroulent sous nos yeux. Croyez-vous que ceux dont nous honorons la mémoire auraient porté, dans des circonstances analogues un masque ? (Sauf pour se dissimuler aux yeux de l’adversaire).

Il y a 227 ans régnait la guillotine sanglante ; maintenant c’est la guillotine sèche !

Il y a 227 ans les églises étaient fermées au culte catholique romain ce qui révolta le peuple.

En 2020 les églises sont une nouvelle fois fermées en ignorant la supplique des évêques enfin réveillés ; mais les grandes surfaces sont ouvertes !

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451 ° FAHRENHEIT et fiction, 98° FAHRENHEIT ET OPPRESSION !

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451 ° FAHRENHEIT et fiction, 98° FAHRENHEIT ET OPPRESSION !

Fahrenheit  451 est un film anglais réalisé par le Français François Truffaut en 1966 à partir de l'ouvrage  d’un auteur américain nommé Bradbury.

Ce roman de science-fiction décrit une société purement imaginaire dans un pays où les gouvernants exercent un pouvoir contraignant sur les citoyens.

Parmi ce pouvoir néfaste l’interdiction de la culture et la destruction des livres par les pompiers ; une imitation des autodafés des révolutionnaires en 1792-93 et chez les bolcheviques et les nazis.

Pourquoi ce titre de Fahrenheit 451 ?

F 451 est la température à laquelle le papier est condamné à disparaître en brûlant ; cela fait 232 ° centigrades.

Avec le gouvernement de la république la température est  tombée à 98 ° Fahrenheit soit 37,5°, température de fièvre à laquelle une librairie est condamnée à disparaître ! 

Un apprenti-sorcier aux petits moyens mais aux sombres effets ! Nous ne sommes plus dans un pays imaginaire et nous connaissons ce pouvoir contraignant. Ce n'est plus de la fiction ! Supprimer la lecture comme toute activité religieuse et cultuelle ou culturelle et soumettre la population à "Radio Paris" permet au pouvoir de tenir la même population en esclavage.

Nous voilà revenus à la sombre époque où les Chouans se sont révoltés au nom de leurs Libertés y compris la Liberté religieuse !

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