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CATASTROPHE POUR L'EGLISE SAINT DONATIEN de NANTES

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Le feu a été repéré vers 10 H 30. La charpente a totalement disparu.

CATASTROPHE POUR L'EGLISE SAINT DONATIEN de NANTES
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10 JUIN 1815, PEN MUR, bourg Pol, IL Y A 200 ANS .....

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10 JUIN 1815, PEN MUR, bourg Pol,  IL Y A 200 ANS .....
10 JUIN 1815, PEN MUR, bourg Pol,  IL Y A 200 ANS .....
10 JUIN 1815, PEN MUR, bourg Pol,  IL Y A 200 ANS .....
10 JUIN 1815, PEN MUR, bourg Pol,  IL Y A 200 ANS .....

Après son débarquement à Golfe Juan, Napoléon a poursuivi sa marche qui se révèle triomphale jusqu‘aux Tuileries, Louis XVIII subissant, kilomètre après kilomètre parcouru par l’Usurpateur les lois du retournement des opinions et les trahisons.

Après plus de 10 ans de détention (octobre 1803- avril 1814) dans les conditions les plus sordides et particulièrement les sept dernières années dans un cul de basse fosse de Bicêtre, Louis-Charles de Sol de Grisolles avait retrouvé la liberté. Dès la nouvelle de l’arrivée de l’exilé à Lyon il se rendit aux Tuileries avec Toussaint de Pontbriand. Les Princes revenus d’émigration n’avaient toujours rien compris du travail effectué par les Révoltés des campagnes. Le Conseiller du Roi, comte de Blacas, recommanda l’emploi de Régiments de ligne. Nos deux Chouans retournèrent dans leur Bretagne et commencèrent à rappeler leurs anciens Chouans.

Les Ecoliers de Vannes – les élèves du Collège Saint Yves (actuel Jules Simon) et non le collège Saint François-Xavier – s’impliquèrent très vite dans le soulèvement. Comme l’écrit Bainvel, un de ceux-ci : « Tout l’éclat de ses triomphes et de ses victoires s’était effacé à nos yeux ; tout ce qui avait été dit contre lui (Napoléon) nous apparaissait comme une vérité incontestable. Il avait rétabli la religion, mais n’était-ce pas comme un moyen de gouvernement puisque depuis il avait déchiré le pacte religieux en portant la main sur l’oint du Seigneur ; n’avait-il pas arraché de Rome, traîné de prison en prison le Chef de l’Eglise ? Pour satisfaire son ambition, il ne craignait pas de compromettre l’avenir de la France, d’appeler de nouveau les armées coalisées : il nous rapportait la guerre ».

En cachette, pour le cas où, ils se formèrent en petits clans et commencèrent à s’entraîner au maniement d’armes. Faisant connaissance d’un vétéran, le Chevalier de Margadel membre du Conseil de Sol de Grisolles – celui-ci se chargea d’eux sur sa propriété vannetaise. Ils élisent même leurs officiers : Capitaine, Jean Nicolas ; Lieutenant, Pierre-Marie Bainvel ; Sous-lieutenant, Le Quellec ; Sous-lieutenant Porte-drapeau, Jean Questel ; Sergents-majors, Rado du Matz, François Rio, Germain.

Les 9 et 10 avril, un décret impérial avait ordonné la mobilisation des anciens conscrits licenciés après l’abdication de Napoléon ; ils avaient enfin retrouvé le calme et les travaux du foyer après des années de campagnes acharnées. Si la mobilisation n’était pas la conscription, pour eux, c’était pareil !

Il fut facile pour de Sol et ses officiers de présenter l’intérêt qu’il y avait pour ces mobilisés de le faire dans les armées chouannes.

Même Monseigneur de Bausset, ancien de Saint Sulpice et ami de Monsieur Emery prit ouvertement parti contre Napoléon bis. "Assez de sang et de larmes répandus en bien plus grande quantité que depuis bien des siècles".

Les jeunes « Ecoliers » avaient pu se faire la main lors des accrochages du côté de Sainte Anne d’Auray le 26 mai. Ils prirent ensuite, sous les ordres de leur général, la route vers Redon puis vers Muzillac afin de bloquer une éventuelle opération du général Rousseau pendant que 1500 Chouans allaient débarquer les armes et munitions anglaises.

 

C’est ainsi que ce matin, Sol de Grisolles et ses troupes se disposent à accueillir les soldats impériaux du général Rousseau annoncés par les Chouans envoyés en éclaireurs.

Le point de passage obligé est la digue du moulin de Pen Mur, les Chouans et les marins de Joseph Cadoudal ayant barré le seul pont de la route de La Roche Bernard.

Les canons vont faire des victimes chez les écoliers qui n’ont pas encore vu de canons en action. Le barde Le Thiec chantait :

Sainte Anne Mère bénie,

Donnez du courage aux Bretons,

Si je succombais en pleine guerre,

Je chanterais encore avant de mourir….

« Un boulet lui fracassa le crâne, faisant jaillir sa cervelle sur ses camarades ».

Après de longues heures d’échanges de tirs, canons contre fusils, le général Rousseau fut prévenu par des éclaireurs que Gamber (d’Elven) arrivait avec ses 500 hommes sur leurs arrières. Les Impériaux firent retraite.

Sol de Grisolles avait montré une fois de plus, malgré son âge (54 ans) ses excellentes dispositions manœuvrières et les Ecoliers de Vannes leurs qualités de combattants.

Mais leur ouvrage n’est pas achevé.

Nous serons, samedi, sur le théâtre de leur bataille, à 10 H 30, pour une journée du Souvenir qui nous amènera jusqu'à Auray avant d'aller déguster notre verre de cidre avec ses palets de Saint Guénolé (Batz sur mer).

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L'HERMIONE EST ARRIVEE A YORKTOWN...ce vendredi 5 juin.

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L'HERMIONE EST ARRIVEE A YORKTOWN...ce vendredi 5 juin.
L'HERMIONE EST ARRIVEE A YORKTOWN...ce vendredi 5 juin.
L'HERMIONE EST ARRIVEE A YORKTOWN...ce vendredi 5 juin.

Accueillie par la marine américaine, L'Hermione est bien arrivée aux Amériques et s'amarre à Yorktown avec deux jours d'avance sur le temps prévu, commandée de main de maître par le commandant Yann Cariou. Un Breton, évidemment ! Comme elle le fut par le commandant La Motte-Tréville il y a 235 ans pour transporter le fantassin Lafayette ayant rang de Major-général (décerné à son précédant voyage par Georges Washington)..

Le pavillon d'origine remis, la seule fausse note a été l'interprétation du "ça ira" d'après le journaliste qui ne sait peut-être pas que la musique originale "Le Carillon national", que la Reine Marie-Antoinette aimait interpréter sur son clavecin était de Bécourt. Plagié par un nommé Ladré qui greffa sur cette belle musique les horreurs que l'on sait.

Mais on connaît une autre musique qui a été plagiée !

Les vents ont été favorables à L'Hermione, qu'ils le soient longtemps !

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5 JUIN 1815, MARIE-LOUISE VICTOIRE DE DONNISSAN EST VEUVE POUR LA SECONDE FOIS

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5 JUIN 1815, MARIE-LOUISE VICTOIRE DE DONNISSAN EST VEUVE POUR LA SECONDE FOIS

Ce 5 juin, lors de la Bataille des Mathes à Saint Hilaire de Riez sur le littoral vendéen, Louis de La Rochejacquelein est mortellement touché par plusieurs balles en pleine poitrine tirées par les soldats du général Estève de Latour. Le 4 si on suit Mullié mais celui-ci ne fait-il pas mourir Monsieur Henri le 4 mars 1794 ? D'autre part la Bataille des Mathes étant datée du 5 juin 1815 il est difficile d'y faire mourir le Marquis la veille !

En 1791  Victoire de Donnissan avait épousé Louis-Marie de Lescure. Celui-ci fut blessé grièvement lors de la Bataille de La Tremblaye le 15 octobre 1793, Bataille qui s'inscrit dans le terme plus général de Bataille de Cholet dont elle était une des composantes. L'échec de cette Bataille fut à l'origine du regroupement à Saint Florent le Vieil, la traversée de la Loire et la fuite éperdue vers la lointaine Grandville.

Louis-Marie de Lescure décède le 4 novembre 1793 à La Pellerine, en Mayenne laissant sa femme enceinte et leur fille âgée d'un an.

Après la tourmente et les persécutions ralenties elle se retire sur les terres de sa famille en bordelais, au château Citran (terres possédées par la famille dès l'époque médiévale jusqu'à la mi-XIXème, devenues un vignoble de haut rang -Haut Médoc- revenu en France après avoir été possédé brièvement par les japonais) ou à Clisson à Boismée dans les Deux-Sèvres.

Sur les instances de sa mère elle épouse, en mars 1802, Louis de La Rochejacquelein devenu Marquis au décès de son frère, le Célèbre Monsieur Henri tué près de Nuaillé le 28 janvier 1794.

La Bataille des Mathes s'inscrit dans le cadre de la lutte contre Napoléon qui, ayant débarqué de l'Ile d'Elbe le 1er mars 1815 a fait une marche glorieuse jusqu'aux Tuileries ; cela aura permis  à Louis, Marquis de La Rochejacquelein d'être des derniers fidèles auprès de Louis XVIII.

Etrange analogie de l'Histoire, Louis est sur les mêmes lieux que son frère aîné le 10 août 1792 parmi les derniers défenseurs d'un autre frère, Louis XVI !

Il accompagne le souverain héréditaire jusqu'à Gand, passe en Angleterre, essaie d'obtenir des subsides et des armes, rentre en Vendée et va essayer de soulever les foules. Mais déjà à l'époque, il est difficile de faire bouger les particuliers !

Il s'entoure de quelques rescapés de la Grande Guerre et contacte d'anciens chefs comme Autichamp, Suzannet, Sapinaud de La Rairie. Les armes livrées d'Angleterre sont débarquées. Sous les ordres du général Lamarque, le général Estève désigne à ses homme un homme à la capote bleu au sommet d'une élévation de terrain. Un lieutenant donne l'odre à ses hommes de "faire feu". Touché en pleine poitrine, Louis de La Rochejacquelein s'effondre en se signant. Il avait 38 ans.

Victoire de Donnissan est veuve pour la seconde fois ; elle a 43 ans. Louis inhumé provisoirement aux Mathes sera ensuite emmené dans le caveau de famille à Saint Aubin de Baubigné.

Certains se demandent à quoi ont servi ces combats d'arrière-garde tels ceux qui se sont déroulés à Pen-Mur en Muzillac (56) ou à Brec'h ou à Auray - où nous serons samedi prochain 13 juin pour commémorer ces batailles. Ces batailles et soulèvements ont mobilisé suffisamment de troupes impériales qui feront défaut lors du grand Choc qui doit inévitablement se produire entre les pays frontaliers et l'arrogant provocateur débarqué !

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L'HERMIONE......LA TOUCHE-TREVILLE.........

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L'HERMIONE......LA TOUCHE-TREVILLE.........L'HERMIONE......LA TOUCHE-TREVILLE.........

Il est bien de célébrer, au moment où l'Hermione va toucher terre aux Amériques, la naissance, il y a 270 ans de Louis-René-Madeleine Le Vassor de La Touche, né le 3 juin 1745 à Rochefort - dans la province de l'Aunis à la limite de la Saintonge - devenue en 1790 le département de la Charente-Inférieure. Non parce que ses habitants, vus du Balcon du Sud-Ouest, seraient inférieurs à ceux de la Charente mais parce qu'il s'agit du cours inférieur de la Charente.

Louis-René-Madeleine Le Vassor de La Touche devint comte de Tréville au décès de son oncle en 1788.

Entré dans les Gardes-marine en 1758 il prend part aux combats de la guerre de Sept-ans en 1759 sur Le Dragon commandé par son père, du côté de Belle-Ile.

Après diverses navigations entre La Martinique ou les Iles sous le Vent et des passages dans les troupes à terre il revient vers la marine et, après divers commandements, est nommé commandant de L'Hermione frégate de 12,  de 34 canons dont 26 de 12 (calibre qui donne son nom à cette classe de frégate) sortie de la forme Colbert des chantiers de Rochefort.

Mise en chantier en 1778, lancée six mois plus tard, elle est armée cinq mois après soit onze mois entre la pose de la quille et les essais à la mer..

C'est Monsieur de La Touche qui va donner la gloire à L'Hermione et non le petit marquis. Dès mai 1779 au large de l’île d'Yeu, après de savantes manœuvres, il capture un corsaire anglais, le 29 mai il recommence et récidive avec trois navires de commerce ; il recevra en récompense la Croix de Saint Louis.

En mars avril 1780 il emmène le gentil marquis aux Amériques. Là Lafayette recevra une gloire quelque peu usurpée (par rapport aux vrais combattants tel Armand Tuffin Marquis de La Rouërie ou l'amiral du Chaffault, Suffren, Rochambeau, de Grasse, Estaing et combien d'autres)sans doute favorisée par ses liens maçonniques avec Washington.

L'Hermione a eu un beau destin sous pavillon fleurdelisé. Après de nombreuses campagnes victorieuses sa carrière va s'achever sous le pavillon tricolore.Le 20 septembre 1793, sous le commandement de Pierre Martin (futur amiral de la révolution, ayant servi auparavant sous l'amiral d'Estaing ou le marquis de Vaudreuil). Alors que le navire protège un convoi transportant de l'armement pour Lorient, à la sortie de l'estuaire de la Loire, la frégate va s'échouer sur le Plateau du Four au large du Croisic. En cause le Pilote qui guidait le convoi. Seul l'Hermione va s'échouer sur les rochers du plateau du Four vers les 18 h du 20 septembre et couler le 21 vers 10 H. Le capitaine Martin quittera le dernier le navire après que le Maître d'équipage ait actionné une dernière fois son sifflet.

Le pilote côtier responsable du naufrage est le croisicais Guillaume Guillemin.

Le Croisic après un vote de la population s'était rendue aux Chouans qui, sous les ordres de Thomas de Caradeuc et Guérif de Lanouan, avaient pris Guérande le 18 mars 1793.

Hypothèse de réflexion: Guillaume Guillemin n'aurait-il pas été un des éléments des Révoltés désirant apporter son récif à la révolution, en coulant un bateau de la révolution, voire plusieurs bateaux du convoi ? Les autres capitaines s'étant méfiés et ayant changé de route; seule l'Hermione terminera, sous pavillon tricolore, sa glorieuse carrière royale.

Sa réplique, brillamment reconstituée à Rochefort, à partir des plans de la frégate Concorde, a demandé 17 ans de travaux. D'accord ce n'est plus la même époque et la marine en bois n'est plus d'actualité comme elle l'était il y a 230 ans. Parlant de cela il y a quelques années un sot me répliqua que les temps n'étaient plus les mêmes car à l'époque on faisait marcher les ouvriers au fouet. Je lui répliquais, à son grand désappointement que s'il y avait effectivement des forçats pour les travaux de manutention  tous les corps de métiers spécialisés étaient bien rémunérés et nourris car la Marine était le fer le lance du pays et de sa force, que les charpentiers de Marine faisaient partie de l'élite des corporations. Que peut-on entendre comme âneries par manque de culture  ou par cloisonnement idéologique.

L'Hermione va bientôt atterrir aux Amériques, 235 ans après l'original. Les lois de la navigation ont changé et il a fallu céder à ces lois : Feux de position électriques, congélateurs pour la nourriture, toilettes, cabestans électriques, moteurs électriques por les navigations portuaires, navigation par GPS, ce qui a donc demandé la présence de groupes électrogènes, mais aussi de cuisines permettant de nourrir les 80 membres d'équipage.L'accastillage, le gréément sont assez conformes à l'Hermione, à quelques détails près. Non c'est vraiment une belle réalisation qui a permis à beaucoup de métiers de retrouver le savoir de leurs ancêtres.

J'ai seulement fait une petite rectification pour que cette belle frégate semble visuellement identique à son original.

Merci à L. Delpire Directeur du Patrimoine du Croisic pour ses renseignements concernant le nom du pilote.

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14 JUILLET 1793 - 14 JUILLET 2015

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Merci à Nicolas Stofflet de remettre sérieusement à l'heure les pendules concernant l'hommage rendu à Jacques Cathelineau. Comme il le souligne avec juste raison si un hommage fut rendu au Chef des Mauges  par le Souvenir Vendéen en 1993, l'hommage fut perpétué par Monsieur Jean Brochard dès 1994, j'étais à ses côtés, puis avec le Comité Nantais Célébration Charette dès 1996 (Comité créé en l'honneur de François Athanase en 1995), puis avec le Comité CélébrationS Charette. Ce Comité dut d'ailleurs s'arrêter en 2006 sousd la pression d'un ancien ministre et d'un ancien président du Souvenir Vendéen.

Dès 2001 le Souvenir Chouan de Bretagne accompagnait Monsieur Jean Brochard en donnant de l'écho - avec ou sans résultat - à l'hommage rendu à cet homme du Peuple qui n'hésita pas à tout quitter, sans aucun esprit de lucre, pour ses convictions, au risque de tout perdre et de tout faire perdre aux siens.

Autres temps autres moeurs: certains, que je n'ai jamais vus sauf une fois en 2013, voudraient en faire maintenant un fonds de commerce, ce qui n'est pas très noble et sent l'usurpation de particule.

Nicolas Stofflet parle très bien des vicissitudes de 2013 et 2014 ; je le remercie pour son article. L'écrivain ne savait pas où était la chapelle saint Charles et le Fécondateur In Vitraux y mit les pieds, pour la première fois de son propre aveu, en 2013. Nicolas Stofflet relève avec justesse le mensonge des "depuis cinq ans".

C'est pourquoi Le Souvenir Chouan de Bretagne associé à Vendée Militaire organisera l'hommage à Jacques Cathelineau ce 14 juillet 2015, pour une belle journée en l'honneur du colporteur des Mauges. Avec le Savoir de Dominique Lambert. Précisions à venir dans les jours à venir.

Ultime précision: si l'on aperçut le Président de Dreuzy en 2008 à la chapelle saint Charles, il fallut attendre 2013 pour que le Souvenir Vendéen organisa une manifestation - indépendante de la nôtre. 

En 2003 une équipe de jeunes costumés nous accompagna et nous traversâmes Saint Florent Le Vieil, drapeaux en tête, en chantant la "Marseillaise" des Catholiques. Du panache et la joie de Monsieur Jean Brochard pour une superbe journée  qui se termina par l'habituel cidre de l'amitié et ses galettes bretonnes !

Sans vitraux ni bandelettes ! (la bandelette est une petite bande ; on la trouve parfois dessinée sur les momies).

Noël Stassinet

Petite mise au point sur la Journée Cathelineau

Depuis quelques jours circule sur Facebook un tract invitant à une journée d’hommage à Jacques Cathelineau pour le prochain 14 juillet. Noble intention, qui mérite cependant une petite mise au point au regard de l’émotion apparemment soulevée par cet événement.

L’association à l’origine de ce tract semble en effet s’approprier cette Journée Cathelineau, qu’elle organiserait « pour la cinquième année consécutive ». Comme je suis hostile à tout révisionnisme historique, je souhaiterais rappeler à toutes fins utiles ce qu’il en fut réellement.

Le 14 juillet 1993, à l’occasion du Bicentenaire de la mort de Cathelineau, le « Souvenir Vendéen » organisa à Saint-Florent-le-Vieil un rassemblement animé par M. Jean Brochard, administrateur de cette association et grand conteur passionné par les Guerres de Vendée qu’il connaissait si bien.

Devant le succès de cette journée, il fut décidé que cet anniversaire serait reconduit les années suivantes, mais bien peu de personnes se joignirent à M. Brochard. En 1998, le « Comité CélébrationS Charette » lui apporta son soutien. L’association du « Souvenir Chouan de Bretagne » intervint à son tour dès 2001, accompagnant M. Brochard jusqu’en 2013.

Cette année 2013, pour la première fois depuis 20 ans, M. Brochard ne put venir à Saint-Florent-le-Vieil pour des raisons de santé. Ce fut aussi la dernière fois que le « Souvenir Chouan de Bretagne » organisa cet événement.

Les « Brigands du Bocage » les avaient rejoints depuis 2011, égayant la manifestation par la présence de nombreux jeunes gens costumés. Mais des irrégularités dans la trésorerie de cette association, mises à jour par le président du « Souvenir Chouan de Bretagne », firent naître un conflit dont pâtit la Journée Cathelineau.

Le 14 juillet 2014 fut animé par les « Brigands du Bocage » seuls, pour la dernière fois puisque cette association périclita à la fin de l’année.

Il est donc surprenant d’apprendre qu’une nouvelle association, « Mémoire du Futur de l’Europe », annonce l’organisation de la journée d’hommage à Cathelineau « pour la cinquième année consécutive »… Ayant moi-même participé à cette sortie depuis 2011, je puis certifier – et j’ai même vérifié sur les tracts et affiches de l’époque – que jamais « Mémoire du Futur de l’Europe » n’est citée comme organisatrice.

Cette manœuvre est bien triste aux yeux de tous ceux qui sont attachés à nos valeurs. Je m’en tiendrai à l’écart pour le 14 juillet, préférant rendre un hommage simple et sincère au Saint de l’Anjou, à Saint-Florent-le-Vieil. Je ne serai pas seul, et même plutôt bien accompagné…

 

https://www.facebook.com/nicolas.stofflet?fref=nf

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VENDREDI 29 MAI 1795 : MORT DE PHILIPPE RÜHL.

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Philippe Rülh est un Conventionnel Montagnard. Lors des Journées de Prairial (20 mai 1795) il a fait partie de ceux qui ont attaqué la Convention agonisante afin de redonner un souffle gauchiste et anti-Thermidorien à un régime qui s'embourgeoise. Une sorte de Mélenchon de l'époque. Dans l'échauffourée le député Féraud a perdu la tête qui va se retrouver au bout d'une pique ! Le Président de séance, Théodore Vernier salue gravement la partie aérienne de son ex-collègue diminué d'une tête.

Impliqué dans cette tentative de Coup d'Etat, décrété d'arrestation, Rülh est tenu en résidence surveillée, un policier étant en faction devant son domicile de la rue Honoré (puisque les Saints n'ont pas encore retrouvé leur qualificatif).

Le député du Bas Rhin, ancien Représentant en mission veut échapper à un procès qu'il estime indigne de sa personne, lui qui a été membre du Comité de Sûreté Générale.

Sur les dix heures du matin il s'est suicidé de deux coups de poignards en pleine poitrine. Comme pour les photos, un deuxième coup par sécurité ! 

Le médecin militaire appelé pour constater le décès ne trouvera rien à redire à la cause du décès par suicide.

Il arrive dans l'Histoire, même récente que des personnes, insistent bien pour se suicider tel René Lucet en mars 1982 (deux balles dans la tête).

VENDREDI 29 MAI 1795 : MORT DE PHILIPPE RÜHL.

Mais Philippe Rühl doit sa notoriété, même s'il est totalement oublié maintenant, pour son iconoclasme et son geste profanateur.

Envoyé en mission par la Convention dans la Marne, le 7 octobre 1793 à Reims,  il brise à coups de marteau la Sainte Ampoule sur le socle de la statue de Louis XV place Royale.

Geste sacrilège inexcusable. 

Quelques débris, avec des restes de l'Huile du Sacre, seront récupérés par des mains fidèles ; heureusement le curé constitutionnel (Jules-Armand Seraine) avait recueilli auparavant un peu de cette huile sacrée qu'il avait mêlée à du Saint Chême ; elle est maintenant conservée à l'Archevêché de Reims, ayant été mise dans un nouveau vase au moment de 1906, l'Archevêque Louis-Joseph Luçon (natif de Maulévrier) l'ayant cachée dans ses poches pour la faire échapper aux confiscations de la Séparation de l'Eglise et de l'Etat.

VENDREDI 29 MAI 1795 : MORT DE PHILIPPE RÜHL.
VENDREDI 29 MAI 1795 : MORT DE PHILIPPE RÜHL.
VENDREDI 29 MAI 1795 : MORT DE PHILIPPE RÜHL.

Un rôle méconnu: 

Philippe Rühl est aussi le premier défragmentateur de disque dur de l'Histoire. Il fut en effet chargé d'inventorier les papiers "vomis" par l'Armoire de fer des Tuileries. Sans le savoir Louis XVI avait inventé le premier disque dur de l'Histoire. Comment en effet faire contenir dans une petite armoire de 56 X 40 X 22 centimètres représentant 0,049 Cm3 de contenance les brouettes de papiers et documents qui ont servi à monter les "dossier du "Procès"" ? Louis XVI, inventeur génial par ailleurs, a donc bien inventé le disque dur ! Bravo Votre Majesté.

Dans les coulisses des Ténèbres Rühl aura certainement rencontré un autre contrefacteur en vérité : François Gamain, celui qui aurait réalisé la porte en fer de la fameuse armoire ; le 8 de ce même mois de 1795, il a quand même fini par mourir du vin et de la brioche empoisonnés que les Tyrans lui avaient servi après qu'il ait réalisé son ouvrage en mai 1791 avant l'évasion vers Varennes.

Ah ! Les Mensonges c'est ce qui m'écoeure le plus disait il y a quelques années un écrivain en histoires !

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SEBASTIEN de SILZ EST TUE LE 28 MAI 1795

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Il n'est pas le plus connu des grands chefs Chouans et pourtant, s'il fut éclipsé dans l'Histoire par son illustre successeur, Georges Cadoudal, il n'en eut pas moins de grands mérites.

Né à Arzal dans le Morbihan, au manoir de Silz en bordure de la Vilaine, en face du port de Vieille Roche, le 14 mars 1756, baptisé un an plus tard, il servira dans un Régiment de Dragons et sera un temps commandant de la Garde Nationale à Guérande.

Dès les débuts de la conspiration de La Rouërie en 1792 il en intègre son Etat-major ; il en est Commissaire royal pour le Morbihan.

Le 19 mars 1793 Commandant de la Garde nationale de Guérande il prend fait et cause pour les Révoltés qui ont déjà pris La Roche Bernard, Herbignac et Le Croisic. Ensuite avec ses frères Jacques et Auguste, avant l'arrivée de Sol de Grisolles, il assure la sécurité de toute la région environnant l'embouchure de la Vilaine.

Pris au Croisic en janvier 1794, Jacques-Marie est jugé par le Tribunal militaire de Nantes, en février 1794, et guillotiné place du Bouffay le 17 mars à l'âge de 21 ans.

Le 20 avril 1795, Sébastien, après deux ans de guerres de fourrés, arpentant les chemins creux de l'Est du Morbihan jusqu'à Sulniac revient fréquemment vers Redon et Assérac où il retrouve les terres perdues de sa famille à Lauvergnac; il vient à Rennes signer la "paix" de La Mabilais. A peine apposée sa griffe il s'effondre en larmes sur un canapé et dit à son compagnon d'armes qui s'efforce de le consoler :"J'ai perdu votre amitié, vous ne m'estimez plus. Et les Princes, quelle idée auront-ils de moi ?".

Cette paix de La Mabilais comme celle de La Prévalaye, ne fut pas respectée par la république qui l'utilisa pour mieux repérer et "cibler" les Chefs Chouans. Déjà, à Saint Denis d'Orques dans la Sarthe, L'Hermite et Geslin avaient été massacrés.

Dans la nuit du 27 au 28 mai 1795, le général Josnet La Violais attaque Grand Champ et plus particulièrement le château de Penhoët où logent les Chouans. C'est la déroute devant l'attaque surprise qui a anéanti les Chouans de garde.

Sébastien de La Haye de Silz est à la tête de ses hommes mais rapidement il est atteint par une balle qui le couche sur l'encolure de son cheval d'où il tombe, mort, à proximité du village de Kervehein (maintenant Kerméhin). Il est enterré sur place par ses fidèles qui sont revenus après le départ des Bleus.

Qu'est devenu son corps ? Mystère. Peut-être repose-t-il à proximité de cette pancarte ?

Sébastien de La Haye de Silz est mort à l'âge de 39 ans.

Depuis quelques temps Hoche et ses officiers sont devenus nerveux. Un messager de Cormatin aurait été intercepté transportant des papiers compromettants évoquant la possibilité d'un débarquement sur les côtes du Sud de la Bretagne.

SEBASTIEN de SILZ EST TUE LE 28 MAI 1795SEBASTIEN de SILZ EST TUE LE 28 MAI 1795
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STEPHANE BERN, L'ISTOIRE DU ROI LOUIS XVI.

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Il était possible d'espérer entendre et voir conter une histoire vraie mais ce furent encore la sortie des vieilles et répétées légendes ; les vieilles lunes, malgré un aréopage d'historiens.

Si l'homme Roi vit son image de Bon Roi et bon père restaurée, il fallut supporter les vieilles rengaines à la sauce Michelet.

Le plus ahurissant est le rôle dévolu à la fameuse Armoire de fer et la confusion entretenue entre la petite cavité créée par le Roi dans une embrasure d'une fenêtre des Tuileries et l'Armoire de fer construite à la demande de l'Assemblée Constituante en 1790, laquelle armoire se trouve maintenant dans les locaux des Archives Nationales; cette armoire avait été construite pour entreposer les papiers de l'Assemblée ; le Roi n'y avait pas accès. La vraie armoire, en réalité un placard a été décrit dans ses dimensions par François Hue, fidèle du Roi, très éloigné des divagations de Roland Ministre de l'Intérieur et Girondin. Voir l'article du Souvenir Chouan de Bretagne.

Nous avons entendu parler des "Lumières" mais très peu des "idéaux" de la Franc-maçonnerie. Il serait intéressant que Stéphane ne berne pas avec ses fanfreluches, fasse de l'Histoire et non des commérages avec l'appui d'historiens appointés qui semblent ignorer que Michelet n'est plus la référence !

Le serrurier François Gamain est décédé le 8 mai, il y a 220 ans. Suite à l’empoisonnement que tenta sur lui la Reine Marie-Antoinette, puis, après modification de ses accusations devant la Convention, par le Roi. La Convention lui octroya une pension ( Prime de risque ???) le 17 mai 1794. Il n'en profita pas longtemps puis qu'il meurt moins d'un an après. Était-ce donc un poison à libération prolongée avec une très longue demi-vie ? En réalité c'est la Convention qui créera le mythe de l'empoisonnement. Et jamais les médecins ayant examiné Gamain ne parleront d'empoisonnement.

Il précise que c'est l'absorption d'un verre de vin qui l'a rendu malade. Il suivra les allégations de la Convention ; il est certain que l'on se trouve devant un cas précis de mythomanie ou de mensonge avéré dans un but lucratif par un individu pécuniairement intéressé. 

Il a déclaré, concernant l 'Armoire de fer:

« Je soussigné, François Gamain, serrurier et notable de la maison commune de la ville de Versailles, déclare que dans le courant d’avril de la dit anné j’ai été chargé, avec mistère, par Louis Seize de pratiquée une ouverture dans l’épaisseur du mure, de face, des Thuillerie qui regarde le couchant, au passage de la chambre à couchéz, que j’ai été chargé en outre de recouvrie cette ouverture par une porte de tolle de fere forte fermé, avec une serrure de sûreté, que je n’ai jamais su pour quel usage cette ouverture a été pratiquée, mais que simplement que cette ouverture pouvait contenire des pièces emportentes au salut de la République.

« J’ai cru, devoire, en décharger ma conscience et en faire la révélation au citoyen Heurtier, mon supérieur, dont je me flatte d’avoir la confiance à tous égard. Je déclare donc que le dix-huit novembre dernier j’ai déposé mon ségré dans le sein du citoyen heurtier, que j’ai ensuite été appelé à paris par lui, de la part du Ministre, de l’intéreure ou m’étant transporté le ving dumaime mois, j’ai accompagné le ministre aux thuilleries pour lui indiquer l’ouverture en question. Je déclare en outre que le meime jour j’ai ouvert par ordre du Ministre la porte qu’il recouvrait la ditte cachette dans laquelle le Ministre a trouvé des papiers qu’il a fait emparqueté, en présent du citoyen heurtier et de moy, pour être le tous transporté à la Convention nationale par des personnes qu’il a fait appelée à cet effet.

« Fait à Paris ce premier décembre 1792, premier de la République française. François GAMAIN.

D'après François Hue "L'Armoire de Fer" mesurait (après équivalences actuelles) L: 56 X l: 40 Cm et 22 Cm de profondeur. Comment a-t-elle pu révéler autant de documents ? Elle aurait été, avec plus de deux siècles d'avance, un véritable disque dur ? De qui se moque-t-on ?

Cette émission aurait pu être intéressante par son innovation si elle avait été le fruit d'une vraie et impartiale recherche de la Vérité telle que le résume si bien le site du Ministère de la Justice: "Le Procès de Louis XVI, au vu des lois de l'époque, ne fut pas d'une totale légalité".

En langage juridique actuel la traduction serait : Le Procès de Louis XVI fut illégal.

 

 

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LE ROI LOUIS XVI SUR FRANCE 2, c'est ce soir à 20 H 55

Publié le par culture

Au vu de l'annonce on peut s'attendre à tout sur le roi Louis XVI dans l'émission présentée sur France 2 par Stéphane Bern. Du meilleur comme du pire !

Surtout en lisant l'introduction de la présentation: 

 

Stéphane Bern propose de s'attarder sur la personnalité du roi Louis XVI, déchu par la Révolution et guillotiné le 21 janvier 1793. C'était un homme cultivé, passionné par les progrès techniques de son temps, mais impuissant face au déficit colossal de son pays. Il soutint activement la naissance des Etats-Unis d'Amérique, la plus grande démocratie du monde. Louis XVI fut le dernier roi à habiter le château de Versailles, où il organisa le premier vol de montgolfière, lança la légendaire expédition de Jean-François de La Pérouse et offrit à son épouse Marie-Antoinette le bel écrin du petit Trianon, que des millions de visiteurs du monde entier continuent d'admirer.

Cible symbolique d'un régime monarchique ancestral balayé par le vent des idées nouvelles, Louis XVI subit la Révolution sans jamais faire tirer sur la foule, affronte son procès avec courage et lucidité, s'occupe avec tendresse de ses enfants depuis leur naissance jusqu'à la prison du Temple et monte à l'échafaud en priant que son sang ne retombe jamais sur la France.
Secrets d'Histoire dévoile Louis XVI, souvent malmené par l'historiographie, l'homme et le roi, celui qui en mourant donnera naissance à la République Française.

Un homme cultivé, très cultivé, intéressé par les progrès techniques et les soutenant de ses propres deniers, un Roi bon, trop bon, aimant son peuple comme sa famille, et dont la bonté passa pour de la faiblesse face aux immondes calomnies.

La soi-disant impuissance du Roi face au colossal déficit de son pays est due au nom respect de la convocation des Etats Généraux du Royaume, convoqués uniquement pour la réorganisation du système fiscal,  qui vont profiter de cette réunion pour s'auto-ériger en Assemblée Nationale et profiter de cet état de fait pour bouleverser l'organisation du pays qui va s'acheminer ensuite vers un nouveau système politique, la république, renversant par un coup d'Etat la royauté le 22 septembre 1792.

La dette dite colossale était simplement importante et l'aurait été moins si les "Insurgents" avaient remboursé leurs dettes au Royaume de France. Il faut d'autre part oser parler en ces termes de cette dette qui ne représentait que 32% du PNB du Royaume. Elle pouvait être solutionnée.

Elle est maintenant, sous la république, de presque 100 % ! Il n'y a aucune solution !

Deuxièmement son soutien aux "Insurgents" anglais installés aux Amériques est une réponse aux Anglais pour la guerre de Sept ans, même si ce soutien va permettre aux Anglais, qui ne s'étaient rebellés contre le Roi d'Angleterre que pour une histoire de taxes, de s'ériger ensuite  en républiques des Etats-Unis.

Balayé par le vent des idées nouvelles et surtout par les activités souterraines de la Franc-maçonnerie on peut, en lisant le dernier paragraphe, penser que Louis XVI a donné sa vie pour la naissance de la république alors que c'est cette dernière qui s'est donné naissance dans le sang d'un Roi aux mains pures !

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