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MONSIEUR le MINISTRE CAZENEUVE : PAS D'ACCORD !

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MONSIEUR le MINISTRE CAZENEUVE : PAS D'ACCORD !

Dans une déclaration récente au journal La Croix le ministre de l'Intérieur déclare de façon péremptoire que "La France et la république c'est la même chose" !

Si la république est une chose, sur le plan éthymologique res publica chose publique, le pays qui se nomme La France ne peut, en aucun cas, être assimilé à une chose mais à une personne et de plus féminine : Francia ou Gallia. Rien à voir, donc, avec la chose dans laquelle on peut marcher du pied gauche !

Le 21 septembre 1792, dans une totale illégalité, la Convention fraîchement en place décidait par Décret l'abolition de la Royauté - et non comme on le lit trop souvent de la monarchie  qui est un mode de  gouvernement - et par un Décret du 22 de dater de ce jour l'An I de la république (aucune proclamation là-dedans !). C'est un nouveau système politique qui était imposé, basé sur un soi-disant pouvoir du peuple à décider par lui-même, sous le nom de démocratie. Vaste fumisterie car il faudra attendre 1848 pour le premier vote populaire.

La France est un Etat basé sur un peuple de même origine (gréco-latine) qui a su assimiler d'autres peuples, une identité, une culture, une Histoire, des lois, un territoire et pendant longtemps une même identité religieuse et un langage commun même si existent quelques particularités. (même si par la faute ou l'incurie de certains responsables républicains quelques unes de ces notions sont mises à mal!). La France a résisté aux invasions sous la Royauté qui a agrandi son territoire. La France malmenée par les divers gouvernements républicains est toujours là et résiste vaille que vaille "aux allées et venues des gouvernements et des diverses formes de gouvernement" (Nicolas Machiavel). Et si nous assistons à de malheureuses tentatives de détricotage de la France et de sa souveraineté on ne lit nulle part que les futures provinces dissidentes voudraient revenir à leur gouvernement d'origine.

La disparition du Duché de  Bretagne a été sonnée la nuit du 4 août 1789 et le pire sous l'impulsion d'une grande majorité de députés bretons. Pour devenir un élément de la république et non plus un Etat.

Non Ministre de l'Intérieur, la France ce n'est pas la république qui a monstrueusement dévoré un grand nombre de ses enfants Français qui ne voulaient pas d'elle !

MONSIEUR le MINISTRE CAZENEUVE : PAS D'ACCORD !
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IL Y A TROIS ANS, A PALMYRE...PARDON à GESTé.....

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Après une première campagne de démolition le 20 juin, malgré les interdictions de la DRAC, du Tribunal Administratif de Nantes et du Conseil d'Etat, le maire de l'époque décide de persister dans la destruction d'un élément du patrimoine dont il est, normalement par sa fonction d'élu, le protecteur. C'est ainsi qu'à Gesté (Maine et Loire) malgré une réunion de protestation sur le site de l'église, dimanche 25 août 2013, réunissant une dizaine de personnes à l'appel du Souvenir Chouan de Bretagne (certains protestataires des jours suivants organisaient des réunions dans d'autres endroits alors qu'ils auraient pu être là !) le maire de la commune, Léger, chaussait les bottes d'Etienne Cordelier et accomplissait la totalité de l'ouvrage que le terroriste de février 1794 n'avait pas accompli : la destruction totale de l'église de la commune dont il était l'élu.

Sur le site Facebouc de La Ville de Beaupreau en Mauges (qui est le nouveau nom d'une dizaine de commune des Mauges dont Gesté) "on" évoque pudiquement "la destruction par un incendie en 1794" de l'église de Gesté : Court-circuit ? Briquet à essence mal éteint ? Poêle à mazout qui prend feu ? Chaudière à gaz défectueuse ?

NANTES 1796 : Un cas similaire de destruction sur décision d'un élu a pu être heureusement évité le 2 juillet. Un furieux, Conseiller municipal, le citoyen Fleury aîné, avait lancé le 27 juin une pétition demandant la démolition de la Cathédrale de Nantes afin d'y faire passer une voie qui irait de la maison du département (actuelle Préfecture) au château. Julien Groleau, Ingénieur en Chef des Ponts et chaussées intervint devant l'assemblée des Administrateurs du département en défendant la cathédrale non pas en tant qu'édifice religieux mais comme monument emblématique de la ville qui, par la présence de ses tours, véritables observatoires, avaient permis de surveiller la tentative des Mainiaux et Vendéens le 29 juin 1793 : "Citoyens administrateurs, Le C. Fleury aîné expose par sa pétition du 9 de ce mois, pour lui et ses associés, le désir d'enquérir l'église de la ci-devant Cathédrale de Nantes pour la démolir, étant disposé à faire les sacrifices nécessaires pour la régularité de la rue projetée du département au château. L'édifice de la ci-devant Cathédrale ayant toujours été regardé comme le principal monument de décoration de la ville, qu'il annonce de très-loin ; en conséquence il ne peut gêner les communications projetées qui sont les seules nécessaires ; car celle annoncée dans la pétition du citoyen Fleury, pour la continuation de la rue du département jusqu'au château, ne serait d'aucune utilité, n'ayant point d'issue, soit pour se rendre à la rivière, soit pour entrer au château, puisqu'elle arriverait au milieu de la rue Brutus (actuelle rue Prémion). L'édifice de la ci-devant Cathédrale étant un monument qui ne peut qu'embellir la ville de Nantes sans nuire à ses communications ; n'étant point caduc, ayant des tours assez élevées pour procurer la vue entière de l'horizon et conséquemment les moyens de faire des observations astronomiques et planisphères que l'École centrale exigera pour l'instruction ; un observatoire dont l'utilité dans cette guerre a été reconnue étant déjà fait sur l'une ses dites tours, ce que l'on ne pourrait faire ailleurs qu'au moyen de dépenses énormes : l'administration jugera sans doute qu'il doit être conservé. D'ailleurs en démolissant cet édifice on détruirait une partie des bâtiments du ci-devant évêché, destiné pour l'administration du département, et il faudrait beaucoup de temps pour la réparer, attendu que la dite démolition serait longue à faire. Ne pourrait-on pas tirer parti de l'intérieur soit pour casernes, manufactures, ateliers, ou autre objet public ? D'après toutes ces considérations, je crois que la destruction de cet édifice serait plus préjudiciable qu'avantageuse à la Nation".

Grâce à Julien Groleau la Cathédrale de Nantes fut sauvée.

A Gesté la construction d'un lieu de culte va être entreprise. Avant cela des fouilles ont eut lieu du 11 mai au 3 août de cette année. Réalisées par le Bureau d'études Eveha elles ont permis de découvrir 289 sépultures du XIème au XIXème siècle, et des vestiges de sépultures encore plus anciennes  (VIème). Il est intéressant de noter, comme je l'ai constaté, qu'un grand nombre de ces sépultures est directement taillé dans le sous-sol rocheux (schiste). Des traces d'une précédente église datant du XIème ont été observées ainsi que des traces de dépôts charbonneux correspondant à l'incendie (par mégarde ?) de février 1794. Cinq moules à cloche ont aussi été dégagés, taillés pour partie dans le sous-sol rocheux. Emouvant cliché que celui réalisé par Eveha d'une personne qui a toujours son anneau de mariage à l'annulaire gauche et à laquelle on avait mis autour de ses mains son chapelet dont nous voyons les grains.

IL Y A TROIS ANS, A PALMYRE...PARDON à GESTé.....
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IL Y A TROIS ANS, A PALMYRE...PARDON à GESTé.....
IL Y A TROIS ANS, A PALMYRE...PARDON à GESTé.....

La boîte de camembert (en bois et en forme de colonne tronquée maçonnique) qui va être construite sur l'emplacement de l'Oeuvre Néogothique inspirée de l'architecte Alfred Tessier est estimée à 1.500.000 € (attendons la fin de la construction !). Il faut ajouter les frais du Bureau Eveha pour les fouilles, la démolition de l'église Saint Pierre aux Liens et autres "menues" dépenses. Léger, l'ancien maire, avait déclaré que la restauration de l'église du XIXème aurait coûté Trois Millions d'€, chiffre "balancé" sans aucune référence. Pour l'église de Plounérin (22) "on" avait "balancé" 1.300.000 ; le coût réel pour la commune est en réalité de 200 mille €. Et l'église est déjà ré ouverte au culte. Il est certain, mais on ne le saura jamais, qu'avec deux cent mille € des travaux considérables auraient été réalisés sur l'église de Gesté. D'autre part l'association du Patrimoine Gestois avait proposé de faire une collecte de dons, ce qui avait été refusé par Léger-Cordelier et autres Crouzat de la municipalité. Sans aucune honte le nouveau maire, Chauviré, va faire un appel aux dons !

Les trois piliers conservés et qui, vus du ciel, semblaient lancer une signature maçonnique (les fameux trois points) ont disparu. Ils  empêchaient la bonne étanchéité du nouveau projet. Par contre, bizarrement, il reste un tronçon de colonnade du transept droit ! Et ce malheureux clocher, orphelin de son église.

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1816, IL Y A 200 ANS, UN ETE POURRI...

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1816, IL Y A 200 ANS, UN ETE POURRI...

Un été pourri du à une éruption volcanique: Non ce n'est pas une malédiction qui poursuit les Capétiens. Effectivement, l'éruption du Lakagigar (improprement appelé Laki), volcan islandais, entre juin 1783 et février 1784, a causé la mort de 9.300 personnes et d'énormes dégâts sur le plan climatique. Indice d'explosivité de 5 ; il est possible de l'accuser des troubles politiques qui vont accabler le Roi Louis XVI. Du moins certains individus peu scrupuleux ont profité des désordres climatiques, causés par le volcan, entraînant des périodes de disettes et de famine pour exploiter la situation et chercher la ruine de la Royauté.

En 1816 c'est l'éruption du Tambora, volcan indonésien, qui est responsable des désordres climatiques. Le volume de matières expulsées (cendres, roches, ponces) est estimé à 33 Km3 - 81 millions de tonnes et 50 millions de tonnes de soufre) - ; la colonne est montée à 43 Km de hauteur. L'explosion, qui s'entendit à plus de 2 mille Km, a causé la mort de 70 mille personnes. Indice d'explosivité de 7.

Mais Louis XVIII n'y est pour rien : en effet l'éruption a eu lieu à l'époque du retour de l'Usurpateur (1er mars 1815) entre le 5 et le 10 avril 1815. Mais les conséquences se font seulement sentir à l'été 1816 après un printemp très froid. En plein mois de juin il a neigé en Angleterre et en ce mois d'août, en France, les températures sont en moyenne de 15 degrés (oscillant entre 8 et 22 degrés). Pendant 20 jours le ciel a été couvert ou très couvert, il y a eu 5 jours de beau temps et 6 jours de fortes pluies. Le prix du blé est multiplié par deux. Le pays souffre encore des séquelles des Cent jours et des campagnes napoléoniennes. La population va souffrir de la faim mais il n'est pas fait mention de famine.

Le 20 mars 2010 commence l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll. Indice d'explosivité entre 1 et 4. Aucune victime. Colonne de cendres estimées à 80 millions de M3 qui se maintient à 4 Km d'altitude après une poussée de quelques heures à 11 Km. Cette colonne de cendres dérivant vers l'Angleterre puis la France et autres pays européens sèmera la panique et entraînera la fermeture des correspondances aériennes ! Ce qui permettra deux clichés pris à quelques mois d'intervalle à la même heure: 8 H 30.

1816, IL Y A 200 ANS, UN ETE POURRI...

En revanche le volcan Tambora ne peut en aucun cas être incriminé dans le naufrage, le 2 juillet 1816, de la frégate La Méduse au large du Sénégal. Ce naufrage du à l'impéritie du commandant Hugues Duroy de Chaumareys (ou Chaumareix) fit 150 victimes que l'on avait lâchement abandonnées sur un radeau de fortune.  Victimes mortes dans des conditions épovantables.

Chaumareix, avait participé au débarquement de Carnac le 27 juin 1795. Il s'était rendu le 22 juillet comme la majorité des combattants après l'échec de Quiberon. Il avait été enfermé, avec d'autres, dans une tour de la Porte-prison à Vannes. Par un subterfuge il arrivera à s'en échapper et trouvera des connivences chez les Chouans pour s'échapper et repartir en Angleterre. Le naufrage sur le Banc d'Arguin - par orgueil - et son comportement vis à vis des personnes qu'il avait sous ses responsabilité et protection est une flétrissure sur son nom. Nous reviendrons sur ce sujet lors de son procès en 1817.

 

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1816: RESTAURATION; ACCÉLÉRATEUR DE PARTICULES

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1816: RESTAURATION; ACCÉLÉRATEUR DE PARTICULES

16 août 1816.

Louis-François-Marie, comte de Clermont-Tonnerre-Thoury (21 octobre 1761 - 1827), général français, fils de Louis de Clermont-Tonnerre, dit le comte de Clermont, et de Marie-Elisabeth Le Febvre de Milly, a épousé, le 27 mai 1784, Marie-Françoise de Froger.

Ils eurent un fils unique, Louis, décédé en 1809 à Saint-Pétersbourg.

Pour de simples questions de succession, en 1816, le comte de Clermont-Tonnerre adopta deux de ses neveux, d’abord Prosper-Abbeville Tillette de Mautort (27 ans), et le 21 février 1818 Eugène (22 ans), fils de sa sœur Louise-Adélaïde de Clermont-Tonnerre avec, sans aucun doute, l’accord du père (beau-frère du comte).

Il est curieux de voir l’arbre généalogique de la famille où tous les frères et sœurs sont des Tillette de Mautort et deux seulement Tillette de Clermont-Tonnerre !

Il est curieux aussi de constater que la descendance de Eugène Tillette de Clermont-Tonnerre porte le patronyme Tillette de Mautort.

Le 16 août 1816, par un arrêté de la Cour Royale de Paris signé par le roi Louis XVIII, Louis-François Marie de Clermont-Tonnerre est autorisé à adopter son neveu qui, selon l’article 347 du Code Civil, a le droit d’ajouter à son patronyme Tillette celui de son père adoptif. Il est permis de penser que c’est le premier alinéa de l’article 347 qui autorise cette adoption.

Le 31 janvier 1817, le Tribunal civil du Département de la Seine homologue l’acte d’adoption d’Eugène Tillette de Mautort par Louis-François-Marie de Clermont-Tonnerre qui sera confirmé par la Cour Royale de Paris le 21 février 1818.

(Il faut souligner le terme de l’arrêté « a le droit d’ajouter à son patronyme Tillette celui de son père adoptif – Clermont-Tonnerre », alors que cette notion est par certains non appliquée et qui se font appeler X ou H de Clermont-Tonnerre).

Article 347 : Peuvent être adoptés :

1° Les enfants pour lesquels les père et mère ou le conseil de famille ont valablement consenti à l'adoption ;

2° Les pupilles de l'Etat ;

3° Les enfants déclarés abandonnés.

Nous voyons par cet article que la famille de Clermont-Tonnerre revenue en France sous le Consulat ou sous l’Empire n’a jamais été inquiétée par le port de sa particule.

Ce qui va à l’encontre de la défense présentée par un particulier pour se faire octroyer une particule usurpée, sur décision du Tribunal de Grande Instance de Caen, le 27 juillet 1990, suite à la naissance de son pseudo ancêtre, Hippolyte Hélie né en juin 1807 dont le père l’aurait privé de la particule de son nom à cause des rigueurs révolutionnaires !!! En 1807, en pleine explosion de particules on croit rêver !

« Qu’ en raison de la tourmente de la période révolutionnaire, dont il est historiquement notoire qu’elle a créé une grande incertitude en matière d’Etat Civil et plus particulièrement pour les familles nobles ou considérées comme telles, contraints à dissimuler leur identité par l’effet notamment des décrets des 19 et 23 juin 1790 et des lois sur les suspects des 19 et 22 juillet 1791 et suivantes, incitation qui se maintint par l’effet des guerres incessantes de l’empire, il en est résulté une erreur dans la transcription de l’acte de naissance d’Hippolyte Helie, né le 20 juin 1807 à Le Tourneur, fils d’ Etienne Pierre François Helie de La Harie né le 9 avril 1754 à Chanu (61) et de Madame Marie Jeanne Lecordier de saint Ouen, née le 26 mars 1773 à LE TOURNEUR, en omettant de mentionner la particule DE LA HARIE »

La plaidoirie a porté sur les décrets des 19-23 juin 1790 et 19-22 juillet 1791. L'argutie sur le décret du 19-23 juin 1790 est un peu tirée par les cheveux car ce Décret supprime les titres et non les patronymes, ce qui est différent ; on connaît suffisamment de républicains qui ont gardé leur patronyme noble.

Pour le 19-22 juillet on trouve une autorisation de vente de 40 étalons dans l'Orne, la couleur des affiches, les règles commerciales avec le Levant et la Barbarie (Algérie actuelle), Décret relatif aux spectacles et rien d'autre.

Donc du bidouillage.

Plus sérieusement :

La famille de Georges Cadoudal a été anoblie, à cause de son combat, le 16 décembre 1815 par Lettres patentes du roi Louis XVIII.

Les Charette de La Contrie devront attendre le 23 décembre 1823. Ce qui contredit quelque peu ceux qui donnent du François de Charette au lieu de François-Athanase Charette de La Contrie. Et n'ajoute rien à sa gloire !

 

 

 

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2 et 3 SEPTEMBRE: RENDEZ-VOUS CHOUAN à CHIRé...

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2 et 3 SEPTEMBRE: RENDEZ-VOUS CHOUAN à CHIRé...

Les journées Chouannes de Chiré se tiendront la veille de la Rentrée, samedi 3 et dimanche 4 septembre à Chiré en Montreuil dans la Vienne, à quelques encablures de Poitiers. Mais aussi à proximité de Vouillé où en 507 le roi Clovis battit les troupes Wisigoth d'Alaric. Même si ce n'est pas rigoureusement l'endroit précis, c'est à proximité de la commune et depuis 2007 le château d'eau rappelle cette bataille qui vit la défaite d'un envahisseur.

Il y a donc cinquante ans Jean Auguy fondait la librairie Diffusion de la Pensée Française, rachetant quelques années plus tard à Henri Coston Lectures Françaises qui a l'honneur et le courage de ne pas être politiquement correcte. Cette année sera aussi le 46ème anniversaire des Journées Chouannes. Elle se tiennent à La Caillauderie, le stationnement est facile, le droit d'entrée modique (il faut couvrir les différents frais: Toilettes, sonorisation, abris bâchés etc.), les stands de livres bien achalandés en ouvrages qui permettront de faire une bonne rentrée !

Plus de cent auteurs seront présents et si l'on doit regretter l'absence de Bernard Lugan (Le spécialiste de l'Afrique) il sera possible de savourer les caricatures de Pinatel, les ouvrages pour enfants de Brigitte Lundi, l'Islam avec l'abbé Guy Pagès, la politique avec Jean-Yves Le Gallou, les journalistes Gabrielle Cluzel, Yves Chiron etc.etc.etc.

Bien qu'à proximité de la Vendée, Jean Auguy a préféré il y a 46 ans appeler ces journées "Chouannes" plutôt que Vendéennes, faisant ainsi le rappel  d'un état d'esprit de refus du prêt-à-porter-bien-pensant. Il fait aussi, ainsi,  référence à ses origines Rouergates et au Chouan de la Lozère, le remarquable Marc-Antoine Charrier, souvent cité sur ce Blogue, qui était d'une pointure valant celle de Cadoudal ou de Charette.

Plus d'informations en cliquant.

2 et 3 SEPTEMBRE: RENDEZ-VOUS CHOUAN à CHIRé...
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ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE...

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ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE...

D'un bloc de marbre de Carrare l'artiste nantais Joseph Vallet a, en 1890, fait naître cette remarquable statue de la Vierge Marie montant au ciel en sa glorieuse Assomption.

Cet évènement, célébré dès le VIème siècle, qui a du avoir lieu vers l'an 44  de notre ère, a fait l'objet d'un Dogme - Expression de la Foi, Vérité de l'Eglise - prononcé par Sa Sainteté le pape Pie XII le 1er novembre 1950.

En France, aujourd'hui, des milliers de français n'ont pas hésité à rendre hommage à la Sainte Mère de Jésus-Christ ; que ce soit à Lourdes (25.000 personnes), à Notre Dame de Paris, au Puy en Velay où le traditionnel hommage à Notre Dame de France correspondait à la clôture de l'Année Sainte (15.000 personnes), à Notre Dame du Laus (Hautes-Alpes). Ainsi que dans les villes de notre malheureuse France consacrée à la Sainte Vierge par le voeu du Roi Louis XIII par décision du 10 février 1638.

Des mesures policières hors du commun avaient été prises pour sécuriser les divers lieux de pélerinages. Ambigüité du système qui fait évacuer manu militari l'église Sainte Rita, gaze et incarcère  les pacifiques manifestants de la Manif Pour Tous, n'a pas de mots assez dures contre les catholiques dans les controverses avec l'Islam, ignore les lieux de culte catholiques tagués ou profanés mais envoit des escouades de policiers et de gendarmes, renforcés de militaires, rouler des mécaniques lors de religieuses processions.

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