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POUR ENRICHIR VOTRE EGLISE OU VOTRE CHAPELLE

Publié le par culture

Voulez-vous faire un cadeau à un prêtre ami ou à une communauté pauvre ? Offrir de dignes vases sacrés à des curés de paroisse qui célèbrent encore la Messe avec de la "vaisselle" en terre cuite ?

Avec ce lien vous atterrissez chez des Commissaires-priseurs d'Alençon, dans l'Orne ; de quoi réjouir beaucoup de Curé d'Ars qui mangent des patates bouillies mais veulent le plus beau pour glorifier Dieu et le servir:

http://www.interencheres.com/

POUR ENRICHIR VOTRE EGLISE OU VOTRE CHAPELLEPOUR ENRICHIR VOTRE EGLISE OU VOTRE CHAPELLEPOUR ENRICHIR VOTRE EGLISE OU VOTRE CHAPELLE

Aubes, 4 ciboires, 2 navettes (il doit logiquement y avoir un ou deux encensoirs pas loin), ostensoires, nombreux reliquaires et même un calice, vase sacré !

Honte sur ceux qui ont mis en vente des objets qui, au regard du Droit Canon, ne peuvent pas être vendus puisqu'ils sont bénis ou, à fortiori dans le cas de reliquaires, parce qu'ils contiennent des restes de personnages honorés comme saints ; sans oublier un calice qui lui n'est pas béni mais consacré par les Saintes Huiles et qui, normalement, ne devrait être touché que par des personnes dûment habilitées. A moins qu'il ait été désacralisé ?????????

Curieusement, on ne voit jamais en vente d'objets religieux des frères  aînés de l'Eglise catholique.

Qu'en pense la Mère de Dieu,  sous l'apparence de cette statue en argent proposée à la vente ?

A moins que le commissaire-priseur, à la fin des enchères, au lieu du traditionnel "Adjugé, vendu" dise: "Adjugé, Donné. A la personne qui a fait un don généreux de X  € !"

 

 

POUR ENRICHIR VOTRE EGLISE OU VOTRE CHAPELLE
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JEAN-BAPTISTE CARRIER : Fin de carrière ?

Publié le par culture

JEAN-BAPTISTE CARRIER : Fin de carrière ?JEAN-BAPTISTE CARRIER : Fin de carrière ?

Non, la carrière n'est pas fini pour le Représentant en mission qui est parti de Nantes le 16 février et vient d'arriver à Paris. Après-demain, jeudi 21, il va monter à la tribune de la Convention installée depuis le 10 mai 1793 dans l'ancienne salle des Machines du château des Tuileries. Carrier connaît déjà le lieu pour y avoir siégé.

Contrairement à ce qui est souvent écrit, Carrier n'est pas convoqué pour ses crimes, il est rappelé par la Convention après en avoir fait la demande:

"Citoyen Représentant, tu as désiré être rappelé. Tes travaux multipliés, dans une ville peu patriote et voisine de la Vendée, méritent que tu te reposes quelques instants, et tous tes collègues te reverront avec plaisir, dans le sein de la Convention nationale. Ta santé a été altérée par tes occupations constantes. L'intention du Comité est de te donner une autre mission, et il est nécessaire que tu viennes en conférer avec le Comité (de Salut public). Salut et fraternité !"

Si effectivement l'Agent du Comité Jullien, sorte de Commissairte extraordinaire, a eu une entrevue orageuse avec Carrier, s'il a été informé de ce qui se passait à Nantes par la Société populaire, son rapport ne partira pour Paris que le 3 février ; or Carrier recevra sa notification de rappel le 12 février. Même si Jullien a informé en particulier Robespierre - ami de son père Jullien de la Drôme - 9 jours de délais pour un rappel qui n'est même pas impératif semble bien indiquer que celui-ci a été décidé avant que qui  que ce soit ait été au courant de ce qui se passait à Nantes.

Nous sommes donc bien dans la logique des 132 nantais expatriés par Carrier afin qu'ils soient jugés par le Tribunal révolutionnaire, à Paris, et exécutés, plus sûrement qu'à Nantes. Or Carrier a besoin d'expliquer, par lui-même, à la barre de la Convention, cette déportation de 132 parmi les plus riches ou notables nantais  ; ils sont arrivés à Paris le 5 janvier, n'étant plus que 94 et ont été enfermés à La Conciergerie. Carrier, par un prompt renfort, va faire remonter les effectifs à 110.

Ces 132 nantais, c'est la faute qui va être fatale à Carrier. Non par leur position mais par leur jugement qui va faire exploser son montage et faire se retourner les accusés qui vont devenir accusateurs et les accusateurs, accusés.  Nous verrons les arguments lors de son procès. Car, en effet, la réorganisation du Tribunal révolutionnaire en mars 1793 oblige les juges à spécifier les intentions criminelles et contre-révolutionnaires ou non. Ce qui veut dire que tous les crimes ne le sont pas s'ils ont été commis dans le but final de servir la Révolution. Ils ont été légitimes donc innocents quelque soit leur monstruosité.

Mais s'ils ont été commis avec une intention criminelle ou  contre-révolutionnaire .......

Mais nous n'en sommes pas encore là ; Carrier va même être nommé secrétaire de la Convention. Pour un inculpé, il y a pire !

 

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18 FEVRIER 1800, ASSASSINAT DE LOUIS de FROTTE

Publié le par culture

Louis de Frotté est un grand de la Chouannerie ; 1792 Il émigre en Italie, puis en Allemagne avant de rejoindre les émigrés en Angleterre. Début 1795 il revient dans sa Normandie et recrute ; il aura, sous ses ordres jusqu'à onze mille hommes qu'il entraînait ou faisait entraîner tous les jours, marche, tir, initiation au combat et  à l'embuscade, leur apprenant à tout savoir d'une guerre ordinaire ou de guérilla.

Il méprise Bonaparte qui en fera son ennemi personnel.

On retrouve là l’Agence Royaliste de Paris, au rôle équivoque dans l’Affaire de Quiberon et son échec sanglant grâce à la rencontre-embuscade de Coëtlogon.

L’Agence soutenait Louis XVIII et le principe d’une monarchie constitutionnelle. Le Roi aurait eu Bonaparte comme Premier ministre. Malheur à ceux qui s’aviseraient de s’opposer à ce plan.

Abandonné, Louis de Frotté, qui avait refusé la Paix de La Mabilais  (comme Georges Cadoudal), fit des offres de soumission au général Hédouville. Ce fut le général Guidal qui fut chargé des formalités. Le Chef de l’Armée Royaliste de Normandie fut convoqué à l’hôtel du Cygne à Alençon où il se rendit avec six de ses officiers (de Lamberville, du Hum, d’Hugon, de Commarque, d’Hauricourt et Sechiordi) qui reçurent tous un sauf-conduit.

Le 15 au soir, après deux jours sans aucune discussion sur une éventuelle soumission, Guidal  partit ; des grenadiers vinrent faire prisonnier les sept officiers Chouans. A Frotté qui s’insurgeait devant cette façon d’agir il fut répondu que les sauf-conduits avaient expiré à minuit et qu’ils allaient être conduits à Paris. Un courrier est envoyé à Bonaparte aux Tuileries.

Sous très forte escorte, les prisonniers prirent la route le 16. Le 17 ils arrivèrent à Verneuil sur Avre vers la mi-journée. Au moment de repartir un ordre arrive de Paris ordonnant d’organiser une Commission militaire pour juger les 7 Royalistes.

Ce qui est fait le 18, sans avocat, sans Appel, sans Cassation, comme au "bon vieux temps" de Fouquier-Tinville ! Un seul verdict : la mort.

Le comte de Frotté demande une bouteille de vin et des verres. Les sept Officiers Chouans trinquent clame un " Vive le Roi ", brisent leurs verres et la bouteille. A cinq heures de l’après-midi, ils sont emmenés sur le lieu de la mise à mort, (marqué maintenant par un menhir du Souvenir de la Chouannerie Normande inauguré en octobre 1973).

Louis de Frotté et ses compagnons font face aux treize hommes du peloton (treize balles pour six hommes !) ; le coup de grâce est donné aux victimes dont les souffrances cessent enfin. Leurs corps seront "balancés" par dessus le mur du cimetière et inhumés tardivement.

18 FEVRIER 1800, ASSASSINAT DE LOUIS de FROTTE18 FEVRIER 1800, ASSASSINAT DE LOUIS de FROTTE18 FEVRIER 1800, ASSASSINAT DE LOUIS de FROTTE

Leurs restes sont déposés dans un mur de l’église de la Madeleine derrière une plaque mémorial en marbre de Carrare sculptée par David d’Angers en mars 1827.

Le 19 février 2000 une remarquable journée du Souvenir, organisée par de nombreuses Associations sous l’égide du Cercle Louis de Frotté et du Souvenir de la Chouannerie Normande,  fut organisée avec la messe Tridentine célébrée en l’église de La Madeleine et dépôt de gerbes au pied du monument sous une pluie torrentielle ; ce fut là le baptême du tout neuf drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne.

Un  lecteur du Blog précise que Protestant par culture familiale, bien que baptisé dans le catholicisme maternel, c'est « par solidarité avec les nouveaux persécutés royalistes et catholiques que Louis de Frotté resté monarchiste comme bien d'autres protestants a pris la tête du mouvement royaliste en Normandie ».

Laissons la conclusion à l'adjoint communiste à la culture, grâce à l’appui duquel la Commémoration de 2000 a eu lieu : "Louis de Frotté s'est levé pour défendre le peuple opprimé par la bourgeoisie parisienne et contre la dictature."  

 

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Gesté, MERCREDI 5 FEVRIER 1794, il y a 220 ans...

Publié le par culture

Epilogue de la Bataille qui a touché Gesté le 1 février, le retour de Cordelier pour se venger de sa défaite précédente en ce mercredi 5 février 1794. Destruction des habitants, de l'habitat par le fer et le feu, incendie et demi-démolition de l'église vont marquer le bourg pour longtemps.En ce 5 février, quelques habitants sont revenus pour essayer de récupérer quelques objets dans les ruines et essayer de retaper les moins abîmées des maisons.Ils sont pris et ajoutés aux prisonniers faits par les Bleus aux alentours. Au nombre de 300, ils sont emmenés au château du Plessis, auquel la horde républicaine met le feu, et fusillés ensuite, à la lueur de l'incendie.Dans l'allée de La Bourie, qui mène au château, une croix marque l'endroit où ils reposent dans une fosse.

Le 6 février, Cordelier écrit à Turreau:"J’ai ponctuellement exécuté ton ordre de purger par le fer et le feu les endroits que j’ai rencontrés sur ma route, car indépendamment que tout brûle encore, j’ai fait passer derrière la haie, environ six cents particuliers des deux sexes".

Gesté, MERCREDI 5 FEVRIER 1794, il y a 220 ans...

En réalité, ce cliché n'a pas été pris en 1794, mais en septembre 2013. En effet : Cordelier n'a pas totalement abattu l'église puisque par un rapide "replâtrage" elle a pu servir de nouveau au culte lorsque la persécution religieuse a cessé. Alors que là ! C'est vrai aussi que les moyens techniques ont permis un traitement radical là où les Colonnes Infernales avaient échoué.

Les esprits chagrins qui viennent parfois sur ce Blog feront remarquer, avec raison, que la photographie n'existait pas. Certes. Et si Google avait existé il n'aurait pas pu montrer

ça:

Gesté, MERCREDI 5 FEVRIER 1794, il y a 220 ans...

Mais bientôt le bourg de Gesté sera muni d'un lieu de culte (qui pourra servir d'église) car une municipalité n'a pas le droit de construire une église (loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat - décembre 1905) et l'on verra

ça :

Gesté, MERCREDI 5 FEVRIER 1794, il y a 220 ans...
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