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DA FEIZ HON TADOU KOZ

Publié le par culture

DA FEIZ HON TADOU KOZ

A la Foi de nos ancêtres qui doivent être bien scandalisés par ce qu'il s'est passé en la cathédrale Saint Louis des Invalides à Paris.
Le 22 mai dernier un imam a "chanté" du haut de la Chaire de Vérité une sourate du Coran :" Allah est le plus grand. Je témoigne qu’il n’y a pas de Dieu excepté Allah. Je témoigne que Mohammed est le messager d’Allah. Venez vite vers la prière. Venez vite vers le succès, Allah est le plus grand. Il n’y a pas de Dieu excepté Allah".

C'était lors d'un concert pour la paix organisé par l'ambassade du Kosovo pour les 20 ans de la cessation des combats en Serbie martyre.

Vive irritation sur les réseaux sociaux face à ce sacrilège, terme utilisé par notre Association.

Réaction de l’Évêque aux Armées : ce concert a été organisé par l'affectataire de la cathédrale Saint Louis qui est Le Musée de l'Armée. Vérifiée cette information est exacte; mais Mgr de Romanet omet un détail d'importance c'est que l'église des soldats a été élevée au rang de cathédrale et qu'elle est le siège épiscopal de l’Évêque aux Armées qui en est donc bien le deuxième affectataire en temps qu'Ordinaire; son avis doit être consulté la destination de Saint Louis des Invalides étant le culte catholique selon la Loi de décembre 1905-janvier 1906 !

Or le Gouverneur militaire des Invalides, Christophe de Saint Chamas général de Corps d'Armée, ancien de la Légion, semble avoir ignoré ce détail. Il faut dire que de 1997 à 2000 il a participé aux opérations catastrophiques pour la Serbie en Bosnie, au Kosovo, en Macédoine. Si un imam a pu chanter sa sourate ce ne peut être qu'avec son accord et sur sa décision. Serait-il pour un rapprochement entre les peuples et les religions selon les dogmes de la Franc-maçonnerie ? Quant on lit un blog F...M sur les proximités entre cette idéologie et la haute hiérarchie de la Légion on peut s'interroger.

Autres temps autres mœurs : le 3 janvier 1788 Monseigneur Urbain de Hercé se permet une réprimande au Roi sur la nouvelle législation concernant les Potestants et s'adressant à Loménie de Brienne (archevêque premier ministre et futur apostat du 15 novembre 1793) "Monseigneur, je ne sais pas quelle théologie vous avez étudiée; pour moi, j'ai étudié pendant neuf ans en Sorbonne, mais jamais on ne m'a enseigné qu'un Évêque, ministre de son Roi, pouvait être protecteur des hérétiques!". (Revue du SCB N° 40, décembre 2015)

On peut aussi ajouter les souhaits de bonne fin de Ramadan de l'évêque de Nantes Mgr James, le soutien des migrants.

Monseigneur Jean-François de Hercé (ancien évêque de Nantes), Au secours !

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NIMES 24 MAI 1794, POUR MEMOIRE GARDER

Publié le par culture

NIMES 24 MAI 1794, POUR MEMOIRE GARDER

L’abbé Joseph Bénézet Cathélany, originaire d’Avignon, ayant exercé son sacerdoce à Uzès, n’a pas prêté le serment à la Constitution civile du clergé ; jugé pour ce fait le 24 mai 1794 il est guillotiné en suivant place de l’Esplanade à Nîmes, alors appelée Champ de Mars.

 

Il est accompagné dans la mort d’Antoine Tortilia, originaire de Pont Saint Esprit, ancien procureur-général syndic du district,  accusé de fédéralisme, accusation très vaste qui permet de faire passer sur l’échafaud les ennemis de la révolution mais aussi les tièdes et, éventuellement, les sans opinion sur la chose.

 

Il y a aussi Jean Balmelle originaire de Saint Michel d’Euzet, lui aussi fédéraliste.

 

L’Esplanade est une vaste place à l’époque et le site des exécutions auxquelles assiste le maire Jean-Antoine Courbis qui est aussi président du Comité révolutionnaire.

 

La place est bordée d’immeubles dont le couvent des Capucins qui, après leur expulsion, est la plus vaste prison de la ville. Après la coupure de rasoir que reçut Robespierre pas moins de 800 personnes y étaient enfermées.

Les condamnés en étaient extraits pour être livrés au bourreau Vachale, n’ayant que quelques mètres à parcourir.

 

Aux côtés de Courbis, surnommé le Marat du Midi, se tenaient au balcon de la prison Giret, Béniqué, Raffard, Boudon, Nogaret, Pélissier, Baumet « juges » et Bertrand des Grigons (ou Bagnols), Accusateur public.

Ils sont responsables de l’exécution d’au moins 200 personnes en trois mois.

 

Après Thermidor ces assassins seront relevés de leur poste puis emprisonnés à la Citadelle (Fort Vauban). Boudon se tirera une balle dans la tête le 6 août 1794, Giret sera retrouvé pendu dans sa cellule.Exaspérée par la longueur du procès la foule furieuse enfoncera la porte de la prison et massacrera Courbis, Nogaret, Bertrand, Baumet, Allien et Moulin (jurés) le 4 juin 1795.

Justice populaire aussi expéditive que celle des révolutionnaires !

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BALADE OCCITANE

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BALADE OCCITANE

Les Pyrénées vues depuis les hauteurs de l'Hôpital d'Orion qui doit sa notoriété au fait qu'y est mort Gaston Phoebus le fabuleux "Lion des Pyrénées".

Comte de Foix, Seigneur de Béarn il ne rendit jamais hommage au roi de France pour son comté de Foix car il se présenta, à chacune des rares fois où il se rendit à la Cour, comme Prince de Béarn.

Né en 1331 au château de Foix il développa une cour somptueuse à Orthez au château Moncade. Il a laissé un remarquable ouvrage "Le livre de la chasse" richement enluminé, rédigé en français en 1387 - 88.

BALADE OCCITANE

Il a laissé aussi un souvenir chantant avec le célèbre "Se canti que canto" (ou Si canti que canto) devenu quasiment l'hymne occitan, un peu comme Da Fez on tadou koz pour les catholiques Bretons.

Le 1er août 1391 après une chasse à l'ours épuisante, par une grande chaleur, il meurt à l'Hôpital d'Orion alors qu'il se rafraîchissait, d'après son chroniqueur Messire Jehan Froissart qui avait quasiment table ouverte auprès du puissant Béarnais.

BALADE OCCITANE

A la révolution son tombeau sera profané et les enfants joueront  à la balle au pied avec sa tête.

Un peu plus au nord le bourg de Pouillon (Ah! Léon, Léon, Léon roi de Bayonne et de Pouillon) avec une excellente charcuterie-boucherie possède une très belle église qui fut brûlée et très endommagée par les parpaillots lors de la guerre menée par les Protestants contre les catholiques (conflit connu sous le nom pudique de Guerres de Religion !) et fortement endommagée à la Révolution. Est-ce cette histoire révolutionnaire terrible dans ce bourg des Landes (3940 habitants en 1793 ; 2718 en 1800) qui a inspiré un de ses habitants ?

En octobre 1941 Monseigneur Antoine-Marie Cazaux est nommé évêque de Luçon et le restera jusqu'à juillet 1967. Il mène un vigoureux combat pour la défense de l'enseignement catholique à l’époque ou sa suppression est redevenue la marotte des politiques radicales-socialistes d'après guerre. Il restaure aussi le souvenir de la Vendée contre révolutionnaire particulièrement par la restauration de la chapelle du Mont des Alouettes et autres endroits.

BALADE OCCITANE

Décédé en 1975 il est inhumé dans la cathédrale de Luçon. Il est dommage que son zèle n'ait guère inspiré deux de ses successeurs !

Détail sympathique : Deux drapeaux encadrent la plaque en marbre qui porte la date de 1828 les fleurs de lys et la Croix de ce presbytère devenu mairie annexe depuis quatre ans !

A noter dans l'église, qui vaut de s'y arrêter, une très belle chaire XVIIIème .

BALADE OCCITANEBALADE OCCITANE
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