LA CONVENTION PARJURE DANS SES ENGAGEMENTS !

Publié le par culture

LA CONVENTION PARJURE DANS SES ENGAGEMENTS !LA CONVENTION PARJURE DANS SES ENGAGEMENTS !LA CONVENTION PARJURE DANS SES ENGAGEMENTS !

Dans le précédent article, nous avons lu le compte rendu de l'appel aux meurtres de Barère dans ses réquisitoires contre l'ex Famille royale et la Vendée soulevée.Les décrets appropriés ont été votés. Billaud-Varenne en rajoutera en aboyant (ou en vomissant): "Une femme, la honte de l'humanité et de son sexe, la veuve Capet, doit enfin expier ses forfaits sur l'échafaud."! Cette déclaration a le mérite d'être claire sur les pseudos équité et justice du jugement en vue.

Ce matin, vendredi 2 août 1793, il y a exactement 220 ans, les sbires de la Convention viennent au temple réveiller la Reine Marie-Antoinette afin de lui lire le décret de la Convention ordonnant que, sur la réquisition du Procureur de la Commune (Insurrectionnelle de Paris),  elle soit conduite à la Conciergerie pour que l'on fasse son procès. Sa fille, Marie-Thérèse Charlotte, précise:"ma mère entendit la lecture de ce décret, sans s'émouvoir et sans dire une seule parole"."Ma tante (Madame Elisabeth) et moi, nous demandâmes de suite à suivre ma mère ; mais on ne nous accorda pas cette grâce. Pendant qu'elle fit le paquet de ses vêtements, les municipaux ne la quittèrent point ; elle fut même obligée de s'habiller devant eux. Ils lui demandèrent ses poches, qu'elle donna ; ils les fouillèrent et prirent tout ce qu'il y avait dedans quoique cela ne fut pas important. Ils en firent un paquet qu'ils dirent qu'ils enverraient au Tribunal révolutionnaire où il serait ouvert devant elle.Ils ne lui laissèrent qu'un mouchoir et un flacon dans la crainte qu'elle ne se trouvât mal. Ma mère après m'avoir tendrement embrassée et recommandé de prendre courage, d'avoir bien soin de ma tante et de lui obéir comme à une seconde mère, me renouvela les mêmes instructions que mon père ; puis, se jetant dans les bras de ma tante, elle lui recommanda ses enfants (son fils lui a été arraché sans pitié le 3 juillet). Je ne lui répondis rien, tant j'étais effrayée de l'idée de la voir pour la dernière fois. Alors ma mère partit sans jeter les yeux sur nous".

Au guichet, la Reine heurte de la tête le linteau. A la question qui lui est posée si elle s'est fait mal, Marie-Antoinette répond : "Oh! non, rien à présent ne peut me faire du mal".

A la Conciergerie, on la mit dans la cellule la plus sale, la plus humide et la plus malsaine. Mesquine et odieuse vilénie. Elle est gardée à vue par un gendarme, jour et nuit.

Parjure dans ses engagements, la Convention avait pourtant promis à Louis XVI, qui allait mourir, de s'occuper de la famille des Bourbons.

 

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