NUPES, LES NEO MONTAGNARDS ? 1793-2023 BIS REPETITA ?

Publié le par culture

NUPES, LES NEO MONTAGNARDS ? 1793-2023 BIS REPETITA ?

Ce tableau peint par Charles Fournier en 1831 représente l'ambiance d'une assemblée de la Convention thermidorienne et particulièrement celle du 20 mai 1795 où la tête du député Girondin Jean-Bertrand Féraud fut portée devant le président Boissy d'Anglas qui s'incline devant elle.

Féraud, député des Hautes-Pyrénées siégeant chez les Girondins, lors du "procès" du roi a voté la mort, comme un bon nombre de ses collègues d'ailleurs. Par contre Boissy d'Anglas, lui aussi Girondin, a voté pour la détention puis le bannissement.

Cela fait trois ans que la Convention, avec son Comité se Salut public, dirige le pays ; au départ de la révolution la promesse que tout le monde mangerait à sa faim. Déjà une anticipation de ce que galvaudera 200 ans plus tard un homme politique se disant gaulliste "les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent". Trois ans après le peuple a de en plus faim et vient envahir la Convention dont il brise les portes. Féraud essaie de barrer le chemin à la foule vociférante et fait un barrage de son corps à Boissy d'Anglas resté stoïque à la tribune. Un coup de feu claque ; Aspasie Carle Migelli vient d'abattre le régicide qui est traîné dehors tiré par les cheveux. Des furieux réclament la tête comme au temps de La Bastille ; un jeune marchand de vin de 26 ans, Luc Boucher, prend son sabre et Tchac ! (comme une rave dira-t-il plus tard) La tête est ramassée par Jean Tinel, un serrurier, qui la met sur une pique et la présente à Boissy d'Anglas. Tinel sera guillotiné le 27 mai et Aspasie Carle Migelli le 7 septembre 1796.

Boissy fait évacuer la salle.

Alors dans les tribunes les Montagnards vocifèrent à qui mieux mieux contre le fait que l'on ait pas souscrit aux demandes de la foule. Romme, Rhul, Soubrany, Bourbotte, Duroy, Prieur et Duquesnoy insultent les uns et les autres. Legendre, qui vient de reprendre son siège de président où l'avait remplacé Boissy, les fait décréter d'arrestation. La plupart finira sous le couperet de la guillotine le 17 juin.

Il n'y avait pas de télévision à l'époque. On imagine les vociférations, venant de la Montagne en 1793, décrites par certains députés lors du "jugement" de Louis XVI ;  les mêmes vociférations venant du haut de la gauche de l'hémicycle tenu par les successeurs des Montagnards la NUPES et LFI donnant à la France un  déplorable spectacle de leur soi-disant démocratie ! Nous avons maintenant les Louis brayard et autres furieux-ses (pardon pour cette horreur inclusive) tous aussi mal attifés qu'en 1793 ! Il ne faut pas oublier que les Robespierre, Couthon, Danton et autres Saint-Just portaient la culotte des nobles honnis.

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