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16 MAI 1945, AGNES DE LA BARRE DE NANTEUIL EST INHUMEE A VANNES

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16 MAI 1945, AGNES DE LA BARRE DE NANTEUIL EST INHUMEE A VANNES

Agnès de La Barre de Nanteuil est née le 17 septembre 1922 à Neuilly sur Seine mais résidant à Vannes depuis que ses parents s'y sont installés en 1937. Elle est une héroïne de la Résistance vannetaise à l'occupant allemand. Entrée très tôt dans le réseau d'aide, aux aviateurs alliés abattus, que sa maman a créé dans cette partie de la Bretagne, elle s'adonne aussi au renseignement portant aux maquis des messages cachés dans le guidon de sa bicyclette et fabrique de faux papiers. Engagée très jeune dans le scoutisme cette jeune cheftaine fait preuve d'un grand courage en sillonnant la campagne morbihannaise.

Dans la nuit du  13 au 14 mars 1944 elle participe au balisage d'un terrain pour la réception de parachutages à proximité de Theix. Elle rentre chez elle, 35 rue Jeanne d'Arc en fin de nuit, et se lève matinalement pour aller assister à la messe de 8 heures à la cathédrale.

En rentrant sa cousine, Armelle, lui faisant remarquer la présence de voitures allemandes devant la maison, la dissuade d'y entrer. Agnès refuse pour éviter des représailles à sa maman, à son frère et à sa sœur. Elle entre et aussitôt la Gestapo la saisit. Sa sœur Catherine s'effondre en larmes mais est reprise par sa maman qui lui dit "on ne pleure pas devant ces gens-là" Madame de Nanteuil obtient des policiers que Agnès puisse prendre un petit déjeuner car elle était à jeun (obligatoire pour communier).

Elle est ensuite emmenée dans l'hôtel particulier où s'est installée la Gestapo, rue Pasteur. Après un bref interrogatoire elle est enfermée dans la prison de Nazareth pour un interrogatoire plus musclé ; Agnès est ensuite emprisonnée , le 16 mars, dans la prison Jacques Cartier de Rennes où alternent sévices et interrogatoires. Dans un triste état physique les Allemands décident de l'envoyer en camp de concentration et c'est le départ pour l'Allemagne  le 3 août. Sa jeune sœur Catherine, arrêtée elle aussi, est là ; c'est par elle que l'on saura les détails sur les derniers jours sur terre d'Agnès. 

En gare de Langeais le convoi ferroviaire est mitraillé par la chasse anglaise. Le train est obligé de stopper et les allemands font descendre les prisonniers des wagons à bestiaux. La soldatesque est à cran et tire des coups de feu ; Agnès est atteinte d'une balle à l'aine, blessure qui va s'infecter ; elle meurt en gare de Paray Le Monial le dimanche 13 août. Ses dernières paroles rapportées par sa sœur sont "Je meurs pour Dieu et pour ma Patrie ; j'ai pardonné à mon dénonciateur". (On ne saura jamais son identité). On peut donc traduire le début de ses dernières paroles par Doué ha mem Bro.

Au début mai 1945 sa maman viendra à Paray le Monial avec une camionnette pour chercher le cercueil de sa fille qui recevra des obsèques solennelles le mercredi 16 mai, en la cathédrale de Vannes, avec la participation de milliers de personnes, l'évêque de Vannes, un nombreux clergé, les corps constitués, l'armée.

Le Souvenir Chouan de Bretagne rendra hommage à Mademoiselle Agnès de La Barre de Nanteuil Samedi 17 mai 2025 à 15 heures pour le 80ème anniversaire de ses obsèques. La différence est que nous ne serons qu'une vingtaine à saluer sa mémoire.

Chapelet confectionné par Agnès et offert à sa cousine

Chapelet confectionné par Agnès et offert à sa cousine

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COMMUNIQUE DU CERCLE JEAN-PIERRE CALLOC'H

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ANNUNCIO VOBIS GAUDIUM MAGNUM : HABEMUS PAPAM. LEON XIV

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ANNUNCIO VOBIS GAUDIUM MAGNUM : HABEMUS PAPAM. LEON XIV

Une grande surprise l'élection d'un cardinal américain au trône de Saint Pierre. Le cardinal américain Robert Francis Prévost né d'un père américain à l'ascendance française et d'une mère péruvienne a été élu au cinquième tour des élections dans la chapelle Sixtine ; un vote assez rapide au deuxième jour du conclave. Il a choisi le nom de successeur de Léon XIII, le pape de la doctrine sociale de l'Eglise, doctrine récupérée de façon laïque par les socialistes.

Il se rattache à la lignée pontificale ; il aurait peut-être pu aussi choisir Benoît XVII ou Pie XIII. Peut-être a t-il choisi un nom plus neutre, moins sujet à polémiques stériles ?

Il a porté, contrairement à Francisco, lors de son apparition au balcon de saint Pierre, la vêture pontificale mozette (et non camail)  et étole.

Il a un visage qui rappelle celui du vénérable et saint Pie XII. Il a une douceur du Pape Benoît XVI et du Pape Jean-Paul II.

Il  est membre de  l'ordre de Saint Augustin qui se réfère au grand théologien né de sainte Monique.

Il se réfère à la Sainte Vierge ; on peut penser que le Saint Esprit  a bien agi.

Enfin, bien que natif américain il prend le patronyme d'un pape romain ; il n'est plus américain !

Que Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, veille bien sur lui et nous le garde longtemps.

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L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.

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L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.

En raison de travaux, qui devraient durer deux ans, l'église Saint Clément de Nantes a fermé ses portes en ce lundi 5 mai. Cette église a la particularité de voir cohabiter deux communautés paroissiales, traditionnelle (Fraternité Saint Pierre) et conciliaire. La Fraternité a été accueillie en 2012 à l'église saint Clément par son curé, le regretté abbé  Yves Chéreau (décédé le 14 février dernier).

Dimanche après-midi trois heures et demi ont été consacrées à une animation musicale, chorale puis orgue, d'au-revoir ; une feuille remise aux fidèles retraçait les éléments marquants de cette église.

L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.
L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.
L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.
L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.

Décevant de voir le peu de personnes présentes (une trentaine pour une paroisse qui revendique 1.300 pratiquants) pour dire au revoir à cet édifice du XIXème siècle dont la bénédiction et la première messe furent célébrées le 25 décembre 1857 par Monseigneur Jaquemet. Construite dans le style néo-gothique, en faveur à l'époque, elle succédait à une église construite au XIIIème siècle mais atteinte par une grande vétusté et donc démolie. Cette ancienne église se dressait, en partie, à hauteur du parvis et de la façade actuels. Il y a quelques années des travaux, effectués par le service des eaux, avaient permis de voir des restes de dallage en terre cuite et, dessous, des ossements (fémur et tibia).

Gravement endommagée par les bombardements américains des 16 et 23 septembre 1943 (qui tuèrent 1.500personnes et en blessèrent plus de 2.000). L'église garde le souvenir de ce moment qui mit son existence en péril ; en subsistent les cerclages métalliques qui stabilisent les colonnes et ont évité l'effondrement.

L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.

Les travaux prévus par l'architecte, pour un montant de cinq millions et demi d'€, consisteront à la restauration de la façade dont certaines pierres s'effritent et au démontage partielle de la flèche qui s'élève à 75 mètres afin de remplacer une partie des pierres fragilisées et les clochetons ; de même la chambre des cloches sera aussi l'objet de travaux et accueillera les nombreux relais téléphoniques actuellement à l'extérieur.

A l'intérieur l'installation électrique sera refaite pour être aux normes.

Pendant ces deux ans les fidèles des deux communautés seront accueillis dans les églises sainte Elisabeth (rue de Coulmiers), saint Similien (dimanche 11 H FSSP) et la chapelle de l'Immaculée.

Il va falloir changer ses habitudes en rompant, provisoirement, avec un lieu de culte auquel sont attachés de nombreux souvenirs.

Pour les Chouans il faut rappeler que l'ancienne église avait eu comme prêtre l'abbé Panneleux (ou Paneleux) ancien aumônier de Louis-Charles de Sol de Grisolles pendant la Chouannerie morbihannaise. Il logeait dans la maison saint Clément, séminaire avant la révolution, confisquée en 1791, prison pour prêtres pendant la révolution, puis caserne, puis maison pour les prêtres après le Concordat, puis couvent pour les Ursulines chassées en 1905 ; c'est l'actuelle caserne des pompiers. Dans cette maison saint Clément avait résidé pendant un an en 1701, Louis-Marie Grignion de Monfort, le futur saint.

L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES A FERME AUJOURD'HUI.
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PÂQUES, LA GLOIRE DE JESUS RESSUSCITE

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A la fin de la Vigile pascale nous chantons la Gloire de Jésus-Christ ressuscité. C'est un fait incompréhensible mais c'est un fait. Libre à chacun d'y croire ou non. Cette année 2025, en la Vigile pascale,  10.384 catéchumènes adultes (dont 4.000 de 18 à 25 ans) ont reçu le baptême. Sans compter ceux qui ont reçu le baptême durant l'année ce qui monte le total à 17.800. Cela ne relève pas d'un quelconque CAC 40 mais d'une réalité. Ce qui est étrange est qu'un certain nombre est attiré par la Tradition (et pas seulement dans les milieux dits traditionnels). Mystère insondable de Dieu et d'une Eglise dont les nouvelles générations sont aspirées par les vieilles racines de la foi comme un arbre vit avec ses vieilles racines et non pas avec ses jeunes radicelles plus fragiles et sensibles aux maladies. 

De jeunes membres du clergé sont plus conscients de leurs responsabilités d'apôtres et bien plus réfléchis, que leurs anciens tombés dans une forme de facilité post soixantehuitarde périmée, devant le constat du fléchissement de l'Eglise et de l'infléchissement de la transmission du message de la Foi salvatrice.

Le Dimanche de Pâques la Séquence Victimae Paschali Laudes donne le récit des premiers témoins de la Résurrection ; et ils n'avaient pas les moyens modernes de manipulations de l'opinion actuelles.

Joyeuses Pâques à tous ! Et Vive les Chouans qui se sont battus courageusement pout leur Foi !

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LIBERTE DE LA PRESSE

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LIBERTE DE LA PRESSE

 "Je pense que l’on a voulu écarter la question (de la liberté de la presse) plutôt que de l’approfondir et que, dès qu’il y aura une loi contre ceux qui calomnieraient le gouvernement, les tribunaux et les fonctionnaires publics, la liberté de la presse ne sera plus que le droit de flagorner et de flatter les hommes en place.

Je ne suis pas peu surpris de voir que l’on veut la restreindre au droit d’émettre son opinion sur des vérités purement philosophiques et de pas laisser le pouvoir de parler sur la politique sans l’assurance que l’on ne sera pas regardé comme contre-révolutionnaire pour avoir parlé contre le gouvernement.

La liberté de la presse est, selon moi, le droit de s’exprimer sur ce qui ne nuit pas à l’ordre social ; or, exprimer sa pensée sur un gouvernement, sur les administrations et sur les fonctionnaires publics ce n’est pas troubler l’ordre social ; c’est au contraire éviter les abus et prévenir les malheurs.

Je déclare que le Peuple a le pouvoir de se réserver le droit de juger ceux qu’il a nommés pour le gouverner".

Dubois-Crancé

A la tribune de la Convention le samedi 23 août 1794

Le Moniteur Universel, 26 août 1794

Edmond, Louis Dubois de Crancé, dit Dubois-Crancé, 1747 – 1814, est député Montagnard des Ardennes, régicide. Montagnard il peut être considéré comme l'ancêtre des membres du NFP (nouveau front populaire) qui démontrent régulièrement leur attachement à la liberté de presse et d'expression. Selon leur point de vue, évidemment.

Dubois-Crancé est venu en mission dans l'Ouest où il n'a pas lésiné sur la répression. Robespierriste il a eu le flair de sentir le vent tourner le 25 juillet 1794 et de s'en prendre au dictateur. Il aura l'audace de dénoncer, à la tribune de la Convention le 29 juillet lendemain du raccourcissement de Robespierre et ses sbires, ceux qui accablent le dictateur, le nouveau Catilina, qu'ils applaudissaient deux jours avant sa chute.
(ce qui s'appelle ne pas manquer d'air !)
LIBERTE DE LA PRESSE
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CORDONNIER, UN METIER A RISQUE SOUS LA REVOLUTION

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CORDONNIER, UN METIER A RISQUE SOUS LA REVOLUTIONCORDONNIER, UN METIER A RISQUE SOUS LA REVOLUTION
Barère avait lancé un appel à la Nation afin de pourvoir en souliers les défenseurs de la république allant nu-pieds.
 
La Convention décrète : A compter du 20 de ce mois et pendant la durée de la guerre, chaque ouvrier cordonnier sera tenu de fournir et déposer à l’administration de district respectif, chacun deux paires de souliers par décade, faits et conditionnés comme il est prévu par la loi du 2 nivôse sous peine de 100 Livres d’amende.
Le Moniteur Universel, Vendredi 7 mars 1794, Septidi 17 Ventôse AN II
 
Quelques cordonniers furent récalcitrants ; malheur à eux. C'est ainsi que beaucoup payèrent de leur vie leur travail volontairement mal fait.
Jean-Baptiste Hortier, dit Bourguignon, 33 ans, natif de Chauny, cordonnier, demeurant à La Chapelle près Paris, convaincu d’avoir fait pour le service des armées des fournitures de souliers de mauvaise qualité et des livraisons frauduleuses a été condamné à la peine de mort le 24 décembre 1793
 
 
Pierre Bossu, âgé de 32 ans, natif de Château-Renard, département du Loiret, chapelier et agent national de Château-Renard
Henri Morisset, âgé de 39 ans, natif de Pereu (Perreux), département de l’Yonne, juge du tribunal au district de Montargis, convaincus de fournitures infidèles en souliers pour les défenseurs de la Patrie ont été condamnés à la peine de mort par le Tribunal criminel révolutionnaire le 3 avril 1794
Le Moniteur Universel, lundi 21 avril 1794, Duodi 2 Floréal AN II
 
 
J.N.  Nicolas, 52 ans, natif d’Achicourt, Pas de Calais, cordonnier à Colmey, Meurthe et Moselle, convaincu de fournitures infidèles pour le compte de la république a été condamné à la peine de mort le 28 avril 1794
Le Moniteur Universel, 5 mai 1794
 
André Labattu, âgé de 48 ans, né à Valence d’Agen, Lot et Garonne, cordonnier, fournisseur de souliers pour les armées de la république, 57 rue Bourg l’abbé ;
François Ledet, âgé de 28 ans, né à Goville, département de la Somme, cordonnier à la chapelle Franciade (Saint Denis), fournisseur de souliers pour les armées de la république, associé ;
Convaincus de fournitures infidèles en souliers ont été condamnés à la peine de mort le 17 mai 1794.
(Ce même jour, ils ont été accompagnés à l’échafaud par B. Derat, 38 ans, né à Savignas, tailleur d’habits ; F. Leroi, 41 ans, natif d’Orléans, tondeur de draps ; Th Deligny, 55 ans, né à Paris, colleur de papiers à Rouen ; abbé C. Rougane, 70 ans, ancien curé de Clermont-Ferrand ; G.J. Komé,  46 ans, né à Fécamp, ex-noble ; J.F Isnard, 29 ans, cultivateur à Tarascon ; R. Dusaunier, 71 ans, de Brioude, ex noble ; L. Milange, 45 ans, quartier-maître de Hussards ; F. Perillat, 22 ans, Grand Bornan, journalier à Annecy : composant ou distribuant des écrits tendant au rétablissement de la monarchie, en provoquant la guerre civile, en dilapidant les fonds de la république etc.).
La veille, 16 mai, ont été guillotinés:   Abbé P.L. Rousselet, 52 ans, curé constitutionnel de Dannemarie; J.Bezard, 49 ans, administrateur de la Caisse d'Escompte ; J-B Aubisse, 39 ans, ci-devant commissaire ; T. Moreau, 29 ans, adjoint aux adjudants généraux à Versailles ; abbé A.L. Lartigue, 60 ans, ex curé de Fontenay aux Roses ; J-P. Gravier, 56 ans, ancien secrétaire de Capet ; F. Toulon, 33 ans, garde-bois ; J-B. Toulon, 47 ans, garde-bois ; J-B. Buret, 33 ans, fermier et huissier de baillage.
Le Moniteur Universel, mardi 20 mai 1794, 1er prairial AN II

Ce sont les "Valeurs" de la république !

 

 

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25 MARS FÊTE DE L'ANNONCIATION.

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25 MARS FÊTE DE L'ANNONCIATION.

L'Annonciation est une Fête qui tombe toujours durant le Carême, dans une période de pénitence, et ne revêt jamais la majesté qu'elle devrait avoir alors qu'elle marque le début de l'Histoire du Christianisme par l' Incarnation du Fils de Dieu (Et Verbum caro factum est, Et le Verbe- la Parole- s'est fait chair). 

Pourtant toute l'Histoire du catholicisme a commencé par ce simple "Fiat" (qui n'est pas une publicité pour une marque de voiture !) de la Vierge Marie qui accepte de devenir la Mère du Fils de l'Invisible qui va se rendre Visible (abbé Yves Chéreau).

Il y a de belles Fêtes de la Sainte Vierge, l'Assomption, l'Immaculée Conception et pourtant toute la religion catholique commence avec ce jour de l'Annonciation, tout commence pour les Chrétiens en ce jour du 25 mars si faiblement honoré.

A Nantes, en ce jour,  la basilique Saint Donatien-Saint Rogatien était illuminée en Bleu. Durant le temps de l'Avent et du Carême elle est illuminée en Violet ; en Blanc en temps ordinaire ou en Rouge lors du souvenir de martyrs.

Nous n'avons pas à rougir d'être Catholiques la religion chrétienne ayant initié la dignité humaine très éloignée des discours de la révolution de 1790 dont la persécution de la religion catholique fut le principe majeur !

Dommage que les dirigeants de la pauvre France ignorent, par carriérisme, les racines chrétiennes de la France, abolies par la fondation de la république.

Les Chouans, Georges Cadoudal en tête, n'ont jamais renié leur Foi catholique !

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ALEAS DE LA VIE DE CONVENTIONNEL EN 1794

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ALEAS DE LA VIE DE CONVENTIONNEL EN 1794

Mésaventure arrivée à Philippe-Laurent Pons, natif de Verdun, dit Pons de Verdun. Avocat il est élu député de la Meuse à la Convention et siège avec les Montagnards. Régicide.

Le 18 mars 1794 après une dure journée de labeur à la Convention il se retirait paisiblement chez lui un peu après 11 heures du soir. Une patrouille, conduite par le nommé Marino le rencontre, l’arrête et lui demande sa carte. Pons présente aussitôt celle de député à la Convention nationale ; Marino s’écrie qu’il faut une carte de sûreté et qu’il ne connaît pas celle qu’on lui montre. Pons de Verdun répond qu‘un décret porte que la carte de député supplée à toutes les autres et ne néglige rien pour éclairer l’officier de police et pour le ramener à l’observation d’une loi qu’il était spécialement de son devoir de connaître, de respecter et de faire respecter par les autres. Mais les efforts de Pons de Verdun sont inutiles ; Marino s’obstine à méconnaître le représentant du Peuple et après quelques propos, que l’on peut taxer d’injurieux, l’envoie au corps de garde par des fusiliers et revient bientôt sur ses pas pour leur ordonner de ne point le laisser sortir avant son retour.

Arrivé au corps de garde Pons de Verdun n’eut qu’à se louer des égards des citoyens armés qui le remplissaient. Tous, et notamment le commandant du poste, lui témoignèrent un extrême regret de ne pouvoir le laisser aller, attendu l’ordre donné par l’officier de police, qu’on blâma généralement.

Au bout d’une heure les adjudants major voulaient prendre sur eux de mettre notre collègue en liberté lorsqu’on proposa, pour plus de régularité, de s’adresser au Comité révolutionnaire de la section. Deux de ses membres arrivèrent bientôt, dirent que Marino passait pour un mauvais citoyen et firent des excuses à Pons de Verdun qui sortit du corps de garde avec un factionnaire qui lui offrit de l’accompagner.

Le 20 mars Marino est interrogé par le Comité de sûreté générale. Il allègue que Pons de Verdun ne lui parla pas du décret relatif aux députés, ce qui n’est pas vraisemblable, qu’il ne connaissait pas la carte des députés, qu’il ne savait pas qu’il existait un Comité de sûreté générale de la Convention et qu’il n’avait plus rien à dire. Il est prévenu d’avoir méconnu la qualité de représentant du Peuple en la personne de Pons de Verdun qui lui administrait les preuves incontestables de représentant du Peuple par l’exhibition de sa carte de député ; d’avoir, en même temps qu’il attentait à sa liberté, violé la loi qui devait la lui assurer et avili et outragé ainsi la représentation nationale, sera traduit au tribunal révolutionnaire.
Le Moniteur Universel 20 mars 1794

Son dossier étant de plus chargé de l‘accusation du complot de l’œillet (tentative de faire évader Marie-Antoinette en août 1793) et de la tentative d’assassinat de Collot d’Herbois (22 mai 1794) Jean-Baptiste Marino sera destitué de son poste d’officier de police, emprisonné et guillotiné le 19 juin 1794, revêtu de la chemise rouge des parricides, à l’âge de 37 ans.

 

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JUGEMENT DE BRUNO LE MAIRE SUR LOUIS XVI

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JUGEMENT DE BRUNO LE MAIRE SUR LOUIS XVI

Traître, est le qualificatif qu'utilisa Bruno Le Maire en légende de ce tableau, illustrant (dans son article de l'hebdomadaire "Le Point" N° 2043 du 10 novembre 2011 intitulé La fuite à Varennes le retour de Louis XVI à Paris après qu'il eut été stoppé à Varennes lors de sa tentative de s'entourer des Emigrés, qu'il voulait rejoindre à Montmédy ( et non partir à Baden Baden). Afin de reprendre pleine et entière possession de ses prérogatives royales. Il s'agissait d'une évasion du Palais des Tuileries où il était pratiquement prisonnier, non libre de ses mouvements et de sa gouvernance, toujours ennuyé par ses ministres Girondins sous l'œil mauvais de la Commune de Paris.

Donc Louis XVI, et sa famille, s'est évadé; et n'a pas fui.

Il a été le catastrophique Ministre des Finances de ces sept dernières années, participant avec son président à l'augmentation de Mille milliards d'€ en un seul septennat. On peut, à la vue de son bilan de ministre des Finances, douter de ses qualités d'historien ! Il a amené la France à un endettement de 114% du produit intérieur brut pour une somme de 3.300 milliards ! Si Louis XVI avait un endettement important, dû en majorité à la guerre aux Amériques, la dette ne représentait "que" 50% du PIB et aurait pu être résolu si la Haute noblesse et le Haut clergé avaient accepté d'ouvrir leurs bourses. Mais avec des "si"...

Traître. Louis XVI n'a jamais trahi son pays, il n'est jamais allé dans des pays étrangers pour en critiquer la France ; dans les Cahiers de doléance le Peuple ne lui fait jamais la moindre critique. Tout basculera avec une minorité activiste comptant dans ses rangs beaucoup d'individus qui lui étaient redevables.

Le départ vers Montmédy se passe en juin 1791 et déjà  Le Maire anticipe: "Fin de la monarchie, premier acte de la république (nuit du 21 au 22 septembre 1792 !). Il y a des lacunes de dates chez ce ministre ! Il pose la question : "Que se serait-il passé si Louis XVI avait refusé de fuir son peuple ?" Oubliant, autre lacune, que ce n'est pas son peuple qu'il fuyait, mais le système pénitentiaire qui l'empêchait de diriger Son pays. Et il faut dire que Louis XVI n'a pas fui son peuple mais s'est évadé de la capitale qui le retenait prisonnier. Il n'allait pas se réfugier à l'étranger, il allait rejoindre ses troupes qui l'attendaient dans le Royaume de France. Le plus sublime, dans la bêtise, est cette phrase: "Je vois peu d'erreur aussi fatales dans notre histoire que celle de Louis XVI abandonnant en catimini un peuple qui sans doute le rejette mais qui est le sien. En une nuit, la monarchie de Droit Divin vire à la comédie domestique. Désormais le fils de Saint Louis peut mourir en simple citoyen". 

Stupéfiant pour un individu qui se prétend historien ! Qu'il se cantonne dans ses divagations littéro-érotiques !

Jamais Louis XVI n'a pensé à déserter son royaume. Qu'en dit le catastrophique ministre des Finances qui vient de trouver trois chaires dans des établissements suisses et depuis le 1er janvier 2025 un poste, très bien rémunéré on s'en doute,  dans une entreprise hollandaise spécialisée dans les micro-processeurs (je simplifie).

Enfin le pseudo historien devrait savoir que celui "qui peut mourir en simple citoyen", s'il a eu un "procès" inique a pu, grâce à l'audace de l'abbé Edgeworth de Firmont, entendre la messe et recevoir la communion, ce qui sera refusé à la Reine, et sera emmené à l'échafaud dans le carrosse du maire de Paris alors que Marie-Antoinette sera mise dans une charrette ; et que les simples citoyens n'ont jamais, ou rarement, eu de procès et ont été emmenés comme des bestiaux à la guillotine.

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