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LES MORTS ETRANGES DE LA VERTUEUSE REPUBLIQUE.

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LES MORTS ETRANGES DE LA VERTUEUSE REPUBLIQUE.

La république a imposé à la France sa culture vertueuse. Si cet article ne relève pas vraiment de la Chouannerie il permet de traiter de quelques morts étranges dans son histoire. 

Le 8 janvier 1934 Alexandre Stavisky se suicide dans son chalet de Chamonix après qu'il ait fui Paris où il était recherché pour escroquerie mouillant des hommes politiques. Cerné par les policiers il se tire une balle dans la tête ce qui fera écrire au Canard Enchaîné de l'époque "Stavisky s'est tué d'une balle tirée à trois mètres; ce que c'est d'avoir le bras long".

Plus anciennement : 

- Le 6 avril 1804 Charles Pichegru se suicide dans sa cellule du Temple par auto strangulation ayant fait un tourniquet avec sa cravate et un morceau de bois (sorti d'où ?) alors qu'il aurait pu se pendre avec sa même cravate à l'espagnolette de sa fenêtre ou de sa poignée de porte. Georges Cadoudal dont la cellule était voisine dira ne pas avoir entendu de bruits suspects (La Revue N°57 du Souvenir Chouan de Bretagne).

- John Wesley Wright, le capitaine anglais qui a débarqué souvent les Conjurés Chouans, dont Georges, sur la plage de Biville et mort mystérieusement dans la prison du Temple dans la nuit du 27 au 28 octobre 1805 où il avait été enfermé après sa capture dans la baie de Quiberon le 8 mai 1804 (La Revue N°57).

Dans les temps récents : 

- Félix Faure décédé le 16 février 1899 ; on a glosé sur sa mort, Clémenceau en particulier qui était son ennemi et qui a répandu quelques saloperies sur son compte, alors que Faure fut un grand président. Franc-Maçon Félix Faure avait décidé de mettre en veilleuse sa pensée philosophique  durant le temps de sa fonction. L'écrivain historien André Galabru a d'ailleurs écrit un ouvrage intitulé " L'assassinat de Félix Faure, le Président soleil" très étayé démolissant, médicalement et policièrement, les racontars sur sa mort.

- Jean de Broglie (dire de Breuille), assassiné sur un trottoir parisien le 24 décembre 1976, durant le septennat de Giscard dont le Ministre de l'Intérieur Michel Poniatowski, et ami de Giscard, assurera quelques heures après qu'il s'agit d'une histoire d'Assurance-Vie alors qu'en réalité ils sont dans une histoire de trafic d'armes et de financement du parti de Giscard.

- Robert Boulin, ministre de Giscard, noyé dans quelques centimètres d'eau dans un étang de la forêt de Rambouillet  le  30 octobre 1979, assassiné d'après Julien Sapori Commissaire divisionnaire honoraire car il était  prêt à dénoncer certains financements de parti.

- Joseph Fontanet, ancien ministre, assassiné le 2 février 1980, Giscard étant président de la république ; il était ami de Robert Boulin. Il en savait trop ?

- René Lucet, jeune Directeur de la Caisse Primaire d'Assurances Maladies des Bouches du Rhône, la deuxième de France en importance et en finances, profitant de ce que sa femme est partie faire le café, il se suicide dans son lit au matin du 4 mars 1982, de deux balles de pistolet tirées l'une poussant l'autre. Rare ! Pourquoi ? Il est évincé sur décision de la ministre de la santé, Nicole Questiaux. En réalité il a découvert que la CPAM des Bouches du Rhône était un gros fromage pour des rats politiques et des syndicats de gauche.

- Roger-Patrice Pelat, l'ami et financier de Mitruand " qui n'aimait pas l'argent qui corrompt", celui qui l'a fait et financé, le conseiller particulier, surnommé le Vice-président, mort opportunément d'un accident cardiaque dans sa chambre de l'hôpital américain de Neuilly, le 7 mars 1989, au moment où allait s'ouvrir son procès pour délits d'initié. 

- Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre de Mitruand, s'est suicidé sur les bords du canal de La Jonction à Nevers le 1er mai 1993 avec le 357 Magnum de son garde du corps qu'il avait pris dans la boîte à gants de sa voiture. Dépressif, il avait dit qu'il allait marcher un peu pour se reposer de ses soucis. Il mettra près de quatre heures à mourir alors qu'il était héliporté à Paris. Ce qui prouve une résistance exceptionnel à un tir à bout portant avec une telle arme qui, en général d'après un ami expert en arme,  fait un petit trou en entrant et de très gros dégâts en sortant. Peut-être est-ce une autre arme qui est responsable ? Un procès allait s'ouvrir contre lui pour des raisons financières et ses liens troubles avec Pelat ; il aurait parlé ce qui aurait pu être gênant pour certain. Cette mort brutale arrange beaucoup de monde. Présent lors des obsèques le président de la république sera tenu à l'écart par la famille du défunt.

- René Bousquet, l'ami vichyste de Mitruand, assassiné aussi opportunément, par un  individu classé comme "dérangé" voulant venger les déportés de sa ville (50 ans après les faits), le 8 juin 1993 au moment où allait s'ouvrir son procès pour crimes de déportation d'enfants juifs.

- François de Grossouvre, s'est suicidé au palais de l'Elysée le 7 avril 1994. Epaule gauche luxée, à cause de l'arme utilisée d'après les enquêteurs, un 357 Magnum tiré de la main droite dans la tempe droite mais n'ayant laissé aucune trace de brûlure par poudre ; par contre de la matière cérébrale jusque sur le plafond de son bureau où s'est déroulée la scène. Comme disait Louis Jouvet "Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !" Il allait tout "balancer" sur Mitruand. Tous ses papiers ont disparu de son bureau et de son appartement du quai Branly. D'après certains collaborateurs de la présidence il était, lui aussi (voir Bérégovoy), dépressif ce que la famille démentira fortement.

Ah ! les valeurs de la république ! Elles ne sont pas belles ?

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BELLE FÊTE DE L'EPIPHANIE

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Tardivement mais mieux vaut tard que jamais, belle Fête de l'Epiphanie et de l'adoration des Mages, dits Rois mages, devant un petit enfant le Fils de la Vierge Marie et de Dieu.

Bien chanté par les Pyrénéens de Tarbes.

Et Belle et Sainte année 2025 à tous. 

Domine Salvam fac Galliam, Domine Salvam fac Britaniam !

Et exaudi nos in die quo invocaverimus Te !

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2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

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2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

80 articles ont été publiés sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne en cette pitoyable année 2024 qui s'achève.

Les articles les plus lus concernent la rouverture aux fidèles de la cathédrale basilique Notre Dame de Paris après cinq ans de travaux consécutifs à la destruction de la totalité de la toiture et de la flèche à cause d'un mégot ! (J'ai déjà grand'peine à brûler du chêne sec de 10 ans avec du bois résineux, je vais essayer avec un mégot ! ). La rouverture a donc eu lieu le 7 décembre avec un parterre de personnalités. L'archevêque tenant une crosse sortie de l'imagination de celui qui a fait le mobilier nouveau, et les vases sacrés, a frappé par trois fois la porte du grand portail comme le veut la tradition afin d'obtenir son ouverture ; c'est un geste liturgique. Peut-être ce heurt a entraîné un disfonctionnement des Diodes ElectroLuminescentes (LED en grand breton) du cercle bleu de ladite crosse ? Il est vrai que dans le cliché ci-dessus c'est l'éclairage arrière qui donne l'impression de la présence de diodes. Dommage que l'archevêque n'ait pas pensé à ce détail qui aurait fait plaisir aux pompiers présents ! Un hommage appuyé en quelque sorte.

L'archevêque, revêtu d'une chasuble n'ayant rien de liturgique, est ensuite entré  dans la cathédrale magnifiquement restaurée grâce au travail des artisans artistes ayant œuvré dans la lignée de leurs prédécesseurs du XIVème siècle, suivi du locataire de l'Elysée tout frétillant de gloire derrière son micro (qui a simplement usé de son autorité pour faire tomber les barrières administratives qui freinent toute restauration pour le commun des restaurateurs ; il fallait satisfaire son vaniteux caprice !) alors que l'Etat n'a pas versé un sou, toute la restauration ayant pu être réalisée grâce à  des dons généreux !

L'archevêque Ulrich n'avait pas trouvé nécessaire de revêtir sa soutane violette, comme lors de la cérémonie de consécration, alors que le frétillant archiprêtre Ribadeau-Dumas, portait la soutane, avec boutons et liserés violets (lui qui recteur des Sanctuaires de Lourdes - qu'il avait fermés dès le début de la terreur covidienne, alors que les gens avaient besoin de ce lieu d'Espérance - portait une vague veste grise et une pastille en plastique en guise de col romain). L'archevêque portait une chape, que certains mauvais esprits ont rapprochée d'une enseigne de grande surface ou d'un jeu casse-tête voire du drapeau ukrainien, mais sans aucun lien avec les couleurs liturgiques (Blanc ou Doré, Rouge, Vert, Violet, Noir, Rose). Alors que la sacristie est riche de beaux ornements ; il portera d'ailleurs une chape ouvragée lors du retour de la Couronne d'épine :

2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

Le réveil de l'orgue à l'appel de l'archevêque est hautement critiquable ; comment les Grandes Orgues ont-elles pu répondre par des improvisations en forme de nouilles alors qu'une improvisation part toujours d'un thème précis, entendre celles de Pierre Cochereau, sur un registre de chants, d'hymnes ou de psaumes et Dieu sait que les références à Sainte Marie sont nombreuses (La Prière à Marie de Léon Boellmann, Alma Mater, Salve Regina, Magnificat, Ave Maris Stella etc.) ; là manifestement aucun des quatre organistes n'avait une culture de l'improvisation religieuse et ils voulaient se faire plaisir. C'était musicalement déplaisant et déplacé.

Le lendemain, Jour de l'Immaculée Conception, la consécration de l'autel Caliméro comme je l'appelle (vous savez la coquille d'œuf que Caliméro porte sur sa tête) ne fut pas faite dans les règles ; sans doute Ulrich a eu peur de faire fondre son machin en bronze en faisant brûler l'encens dans des récipients sur les croix de consécration alors que, normalement, le brûlement de l'encens doit marquer les croix. De plus quand il dépose les reliques dans l'autel on a l'impression qu'il dépose un colis dans une boîte postale. Alors que les reliques doivent être intégrées à l'autel ; c'est le Droit canonique qui le dit !

2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

De même que l'autel doit être en matériau naturel noble (pierre ou marbre) sinon il faut que la table d'autel soit en matériau noble. Le pire étant le tabernacle qui garde les Saintes Espèces (Corps vivant du Christ sous l'apparence de l'hostie) que l'agnostique Michel Onfray compare à un cercueil !

2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

On peut regretter aussi en une telle et rare solennité les chasubles hip hop des célébrants, les dalmatiques des diacres, le siège épiscopal, et les vases liturgiques, en particulier le calice muni d'une barre transversale au lieu du "nœud" qui permet une bonne manipulation. Tout ce clergé, Ulrich ou Ribadeau-Dumas, aurait besoin d'une bonne formation en Droit Canonique. L'Eglise, comme toute société, a ses règles mais elles touchent au sacré ! Et là rien n'a été respecté à part pour certains s'imaginer qu'ils laisseront une trace dans l'Histoire ?  Vanitas Vanitatum et omnia Vanitas (vanité des vanités tout est vanité)

Pour ceux qui ont découvert ce Blog récemment parmi les articles les plus lus : Philippe de La Trémoïlle prince de Talmont ; les prêtres martyrs de Laval ; l'abbé Julien Minier de Limerzel ; les massacres de Noirmoutier ; les massacres de Saint Colomban (Colombin) ; les massacres de Gesté ; le duc d'Enghien ; un martyr du Velay l'abbé Jacques Perbet ; un chouan du Velay, Jean-Joseph Maurin ; l'abbé Nicolas Corbillé de Bouvron en Loire Inférieure ; mort de Georges Cadoudal et de ses compagnons ; la Terreur à Orange ; la très discutable ouverture des Jeux Olympiques de Paris ou deux individus réalisateurs ont ridiculisé la culture française, dont Michel Audiard aurait pu dire "il existe aussi des poissons volants mais ils ne constituent pas la majorité du genre", qui veulent nous imposer leur marginalité ; le superbe pèlerinage Feiz E Breizh ; Carrier subit son châtiment mais ils auraient du être plus nombreux.

Bravo si vous avez le courage et l'amabilité de lire ces quelques articles.

Bonne fin de cette triste année et à l'année prochaine.

Chouanmicalement,

Noël Stassinet.

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JOYEUX NOËL, NEDELEG LAOUEN

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Crèche de Batz sur mer

Crèche de Batz sur mer

Pour les catholiques la Fête de Noël c'est non seulement la nuit du 24 au 25 décembre mais aussi durant toute l'Octave. Belle Fête de la Nativité à tous les lecteurs du Blog.

J'ai découvert sur le site Marie de Nazareth ce texte, que je ne connaissais pas,  de Sartre, rédigé le soir du 24 décembre 1940 alors qu'il est prisonnier au Stalag XII de Trèves, en Allemagne, dans le Palatinat. Sartre a été  fait prisonnier le 21 juin et emmené à Trêves d'où il sera libéré en mars 1941.

En ce jour du 24 décembre 1940, donc, Sartre, qui lit beaucoup la Bible à l'époque (et peut-être à cause de cela) est sollicité par des prêtres prisonniers pour écrire un texte sur la Nativité. Il écrit ce texte étonnant par rapport à l'individu qui se révèlera par la suite :

« Aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

Et Joseph. Joseph ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. Il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu. Combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu est venu dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté, et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera d’apprendre à accepter. Joseph ne sait que dire de lui-même : il adore et il est heureux d’adorer ».

Simone de Beauvoir, sa compagne et fournisseur des appétit charnels du "philosophe", cherchera à réfuter ce texte que Sartre lui même reconnaîtra en ces termes : "Si j'ai pris mon sujet dans la mythologie du Christianisme cela ne signifie pas que la direction de ma pensée ait changé, fût-ce un moment pendant la captivité. Il s'agissait simplement, d'accord avec les prêtres prisonniers, de trouver un sujet qui pût réaliser, ce soir de Noël, l'union la plus large des Chrétiens et des incroyants".

Joyeux Noël à tous, Nedeleg Laouen !

Sartre rentrera en France après sa libération, s'installera à Paris. Il livrera des émissions pour Radio Vichy, fera jouer deux pièces devant un parterre d'officiers allemands, Les Mouches et Huis Clos, fera partie du Comité d'Epuration à la Libération. Sacha Guitry sera lui emprisonné pour avoir monté des pièces de théâtre jouées devant les Allemands. 

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16 DECEMBRE 1794, CARRIER A SUBI SON CHÂTIMENT.

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16 DECEMBRE 1794, CARRIER A SUBI SON CHÂTIMENT.

Ce portrait réalisé par Vivant-Denon au cours du procès de Jean-Baptiste Carrier peut-être sujet à caution par son côté caricatural et scabreux.  Nous sommes très éloignés des portraits habituels du Représentant en mission. Il faut rappeler que Vivant, baron Denon, avait émigré en 1789 au commencement de la révolution. Il revient en 1793 afin d'éviter la confiscation de ses biens ; grâce à son ami conventionnel régicide le peintre Jacques-Louis David il obtient d'être radié de la liste des émigrés et se fait appeler Vivant-Denon. Or David fait partie de la Convention thermidorienne, nouvelle figure de l'ancienne Convention terroriste qui essaie de faire oublier son passé terroriste (il ne faut pas oublier que les 2/3 de la nouvelle assemblée sont constitués d'ancien conventionnels qui veulent faire oublier leurs crimes). Nous pouvons penser que ce portrait est à charge.

Ce qui ne change rien aux crimes commis par le Représentant en mission, dûment  mandaté, mais qui faisait des rapports réguliers à la Convention et au Comité de Salut public parfaitement au courant de ses activités ; ce ne sont pas des initiatives privées d'un fou (comme je le pensais lorsque je me suis intéressé aux Noyades de Nantes il y a trente ans, mea culpa) mais d'un fonctionnaire zélé, comme l'aura été Fouquier-Tinville. Qui pensait être dans les lignes de pensée de la Convention et d'un individu abject et théoricien des décrets et lois des 1er août et 1er octobre 1793, l'ignoble Bertrand Barère mort dans son lit en janvier 1841.

Il ne s'agit pas d'excuser ce triste individu mais il a vu se dresser contre lui lors de son procès d'anciens collègues Montagnards qui avaient besoin de se refaire une virginité. Fouché (le bourreau de Lyon) financera Gracchus Babeuf pour écrire un pamphlet contre Carrier peu lu en 1794 mais exploité au XIXème siècle pour défendre la révolution et la république.

Certains restent encore ancrés sur l'idée qu'il a été exécuté pour ses crimes  ; cela est totalement faux. Sur l'initiative du député Louis il sera accusé d'avoir utilisé sa fonction dans des buts contre-révolutionnaires. Il faut lire son procès.

Il y a 230 ans Carrier a subi son châtiment. Il est monté sur l'échafaud dressé sur la place de Grève, actuelle place de l'Hôtel de ville de Paris à 17 H. Avec lui Pinard et Moreau-Grandmaison alors qu'ils auraient dus être une vingtaine qui ne seront jamais jugés.

Procès équitable ? Non procès partial pour laver la Convention thermidorienne des crimes de ses membres ! Et malgré tout on continue à trépigner Carrier, Carrier, Carrier !

Barère mourra dans son lit, de même Carnot, de même Maignet, Turreau etc.

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NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

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NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

L'article mis sur ce Blog, hier, "Quelques remarques sur la réouverture de Notre Dame" se terminait par une photo du nouveau tabernacle installé (fixé ?) sur l'autel majeur au fond du sanctuaire.

Dimanche 8 au soir dans l'émission sur Cnews de Laurence Ferrari "Face à Michel Onfray"  l'écrivain et philosophe, qui se revendique athée bien que plutôt agnostique (il y a toujours un dieu, si ce n'est  le Divin ce sera l'argent, le pouvoir, la notoriété etc.)  répondait à la journaliste, l'interrogeant  sur la réouverture de Notre Dame, en se lançant dans une âpre critique de la cérémonie, des habits sacerdotaux, du nouveau mobilier comparant en particulier le nouveau tabernacle à un cercueil. Comparaison osée mais pas fausse ! C'est encore une vue du fondeur de l'autel et de la cathèdre. Un tabernacle est une armoire bénite dans laquelle sont déposées les Saintes Espèces, que les catholiques reconnaissent comme la Présence réelle, donc vivante mais à Notre Dame l'Archevêque Ulrich la met dans un cercueil ! De couleur noire, en plus, alors que le tabernacle est souvent habillé d'un  voile (conopée) de la couleur du temps liturgique. Le Corps du Christ, que l'on nous présente lors de la communion, ressuscité dans la Lumière, est enfermé dans une boîte noire ! Il y a des lacunes chez l'Archevêque ! De même que rien n'est fixé sur un autel le tabernacle étant toujours, normalement, en surplomb.

La consécration de l'autel prête aussi aux critiques.  Nous avions vu dans deux  articles précédents du 19 septembre et du 27 septembre quel devait être le matériau utilisé pour la construction de l'autel, en aucun cas en bronze la table d'autel devant être dans ce cas en pierre (ou marbre) d'un seul tenant. Dans cette table en pierre les cinq croix (rappelant les cinq plaies du Christ) sont gravées en profondeur afin de retenir une partie du Saint Chrême de consécration et surtout sur lesquelles vont être déposés les charbons que l'on va allumer et sur lesquels le consécrateur dépose de l'encens. Après la combustion les reliques sont scellées dans une cavité afin de faire corps avec l'autel. Cela c'est le Droit canonique.

Dimanche 8 cinq servants de messe apportent chacun une sorte de coupelle contenant le charbon déjà en combustion et disposée sur chaque croix. A-t-on eu peur de faire fondre l'autel ? Après combustion les coupelles sont enlevées ; les croix n'ont pas été atteintes.

Les reliques, dans un coffret vitré, ont été présentées à l'Archevêque qui les a déposées dans la cavité refermée ensuite par une trappe. Elles ne sont pas solidaires de l'autel.

NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

Une nappe a ensuite recouvert le plateau de l'autel. Normalement c'est trois nappes. La célébration a alors pu commencer. Dans son enthousiasme rénovateur l'Archevêque a aussi accepté le changement des objets du culte (proposé, paraît-il par l'archiprêtre Ribadeau-Dumas - qui avait accueilli le couple présidentiel et fait deux bises à Brigitte). Les objets du culte de la cathédrale sont d''une orfèvrerie remarquable et datant pour certaines pièces de plusieurs siècles. Voilà ce qu'il y a maintenant :

Le calice

NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

Inspiré d'on ne sait quoi la manipulation de cette coupe va se révélée délicate. En effet un calice se compose d'un pied assurant la stabilité, il y a ; d'une tige le reliant à la coupe, il y a ; d'une coupe, il y a ; mais entre le pied et la coupe il y a un renflement, appelé nœud, qui n'existe pas sur le calice Ulrich. Le nœud permettait une bonne prise du calice ; là il n'y en a pas il y a seulement une tige transversale laquelle forme une croix. Comme disent les jeunes : bonjour la manipulation de l'objet. 

Le ciboire

NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

Le ciboire contient les Saintes Espèces. Il y a eu des pièces d'orfèvrerie plus dignes de leur Contenu que cette espèce de vase de cuisine !

L'ostensoire : 

NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

L'ostensoire, appelé aussi soleil, souligne par son orfèvrerie en rayons, en argent ou en métal doré, la splendeur de l'hostie consacrée Présence réelle qui est soumise à l'adoration. Si la distance visuelle est grande le soleil de l'ostensoir dirige la vue vers Lui. Là ?

Les burettes :

NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

Les burettes sont un élément indispensable du culte catholique. L'une contient le vin destiné à la consécration - transsubstantiation, l'autre l'eau pour être mêlée au vin et à l'ablution du célébrant. Dans le cas des burettes Ulrich on a vraiment du matériel de cuisine. Quand dans les réserves de Notre Dame il y a de si belles burettes ouvragées, à leur humble place, pour la beauté du culte catholique.

L'encensoir et la navette :

NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

L'encensoir est un vase dans lequel se consument des pastilles de charbon sur lesquelles le célébrant dépose l'encens, qu'il a puisé dans la navette à l'aide d'une sorte de petite cuillère, dégageant une fumée odoriférante  destinée à honorer Dieu, son Fils, la Sainte Vierge, le célébrant, les prêtres et l'assemblée. Le nouvel encensoir Ulrich ressemble, en plus gros, aux boules désodorisantes  que l'on branche sur des prises électriques mais rien à voir avec un encensoir dont l'histoire est séculaire, muni de trois chaînettes (trois pas deux ou quatre, trinitaires) et non pas d'une tige en fibre de verre (?) dont on peut penser qu'il peut être utilisé comme la fronde de Thierry la Fronde ! Navrant ! Ce n'est plus un encensoir mais une boîte à fumée !

Enfin un simple étonnement voir Brigitte recevoir la communion, ce qui a irrité certains ; mais après avoir détourné un de ses jeunes élèves, ayant 24 ans de plus que lui, l'ayant épousé en 2007, vivant dans l'adultère (ce sont les lois de l'Eglise) mais veuve de son premier mariage en 2019 la notion d'adultère est effacée. C'est vrai qu'en 2018 elle avait été reçue par le pape Francisco. Ce qui est curieux c'est que la chaîne Arté passait, le lundi 9,  le film sur l'affaire Gabrielle Russier cette enseignante tombée amoureuse d'un élève âgé de 15 ans de moins et qui s'était suicidée après la persécution qu'elle avait subite. Mais après tout les comptes ne seront-ils pas à rendre avec le Très-Haut ?

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QUELQUES REMARQUES SUR LA RE OUVERTURE DE NOTRE DAME

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QUELQUES REMARQUES SUR LA RE OUVERTURE DE NOTRE DAME

En ce samedi 7 décembre de l'an 2024 a donc eu lieu la cérémonie de ré ouverture de la cathédrale basilique Notre Dame à Paris cinq ans après qu'un dévastateur incendie, causé par un mégot de cigarette, eut ravagé l'ensemble de sa toiture et entraîné la catastrophique chute de la flèche entraînant l'effondrement d'une partie de la voûte du transept. Encore plus belle qu'avant avait affirmé notre envié président ; avait-il été présent lors de la consécration de ladite cathédrale au XIVème siècle ?

La chape portée par l'Archevêque Ulrich, ainsi que les dalmatiques des deux diacres l'entourant, ont fait poser des questions : s'agissait-il d'une publicité cachée pour Microsoft, ou pour le Rubik's Cube ou un rapprochement avec le drapeau ukrainien  voire Lidl ?

A priori rien à voir avec des vêtements liturgiques qui ont des couleurs bien définies en fonction de l'usage du temps ou de l'évènement célébré : Violet pour le temps de l'Avent ; Blanc pour le temps de Noël (doré pour le jour de Noël) jusqu'à la fin de l'octave de L'Epiphanie ; Violet pour le temps du Carême ; Rouge pour les martyrs ou le dimanche des Rameaux ; Blanc pour le temps pascal (Blanc ou doré pour le jour de Pâques) ; Rouge pour la Pentecôte ; Vert de l'Espérance pour le temps ordinaire ( après l'octave de l'Epiphanie jusqu'au Carême et après le temps de Pentecôte jusqu'à l'Avent ; Noir (ou violet) pour le deuil ; Rose pour les dimanches de Mi-Avent et Mi-Carême. A quelques variantes près ces couleurs liturgiques existaient depuis des siècles et furent codifiées (entr'autres décisions) par le Concile de Trente (1545-1563). 

Tout était clair, net, précis, très pensé, réfléchi  et non issu d'une mode, des couleurs adaptées aux évènements mais en aucun cas cette espèce de patchwork associant des bouts de tissus de couleurs et formes différentes très tagada tsoin-tsoin ! Pour les Fêtes mariales les religieuses fabriquant les chasubles ou les chapes associaient, avec l'accord de l'Eglise, un médaillon de la Vierge à la croisée de la croix, et du Bleu, couleur de la Sainte Vierge,  que ce soit sur les ornements  romains (ou romans surnommés boîte à violon) ou gothiques mais pas des méli-mélo. A priori le styliste Castelbajac et l'Archevêque de Paris ont des lacunes en Droit canonique. De même en ces deux cérémonies exceptionnelles, qui étaient un privilège pour lui, pourquoi l'Archevêque n'a-t-il pas revêtu sa soutane violette marque de sa fonction ? Alors que le nouvel archiprêtre de la cathédrale, Ribadeau-Dumas (celui qui avait fermé les sanctuaires de Lourdes lieux par excellence de l'Espérance et de guérisons, dont il était recteur, pendant la dictature sanitaire covidienne) portait soutane aux boutons et liserés violets.

Quant à l'éveil de l'orgue, la cérémonie aurait pu avoir plus de panache (je ne sais pas si le terme est correct) lorsque l'Archevêque interpelle l'orgue il ne semble pas que l'organiste de service soit au niveau d'un Pierre Cochereau pour avoir répondu par ce qu'un ami organiste il y a quelques années aurait baptisé une "symphonie en forme de nouilles". Au lieu de se déchaîner sur ses cinq claviers n'aurait-il pas pu répondre par la superbe  "Prière à Marie " de Léon Boellmann, ou une improvisation sur le Salve Regina, ou le beau Chez nous soyez Reine et terminer la demande de l'Archevêque par la suite gothique du même Léon Boellmann (mort à 35 ans) ?

C'est un article long. La suite demain avec les incongruités.

QUELQUES REMARQUES SUR LA RE OUVERTURE DE NOTRE DAME
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NOTRE DAME DE PARIS RENAÎT

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NOTRE DAME DE PARIS RENAÎT

L'archevêque de Paris, Mgr Ulrich rouvre, après trois coups frappés de sa crosse, les portes de la cathédrale basilique fermée depuis l'incendie dévastateur du Lundi Saint 15 avril 2019 dont on sait qu'il est du à un mégot (j'aimerais savoir la marque de cigarette qui permet d'avoir des mégots à combustion prolongée car j'ai des soucis avec mes cigares !).

Une belle assemblée dont on se demande ce que certains faisaient là, mais qui étaient là parce qu'il fallait être là. Le député de Corrèze ancien président catastrophe totalement muet, ses voisins facétieux, un ancien récent premier ministre ignorant de la liturgie ; la plus étonnante étant Rachida Dati chantant le "Ave Maria".

Donald Trump  avait une attitude plus recueillie que son voisin élyséen.

Sur le plan liturgique curieux ornements ( Bling bling Castelbajac) portés par l'Archevêque Ulrich et le clergé alors que la sacristie est si riche d'ornements liturgiques chargés d'Histoire, mitres, chapes etc. Sur le plan  liturgique l'Archevêque aurait du porter sa soutane violette et porter une chape plus adaptée au culte catholique. Quant à sa crosse, est-ce que les LED étaient  en panne ? Alors qu'il y a tant de trésors dans Notre-Dame qui auraient pu faire le lien avec les temps avant l'incendie ?

Par contre intéressant de noter que Ribadeau-Dumas, nouvel archiprêtre de Notre-Dame (celui qui avait fermé les sanctuaires de Lourdes pendant le pseudo covid) porte la soutane !

Mitruand a restauré le Louvre et laisse sa trace avec sa pyramide, Chirac laisse sa trace avec le musée Branly (mais le refus de la culture chrétienne de la  France), Sarkozy rien, Hollande l'abaissement de la France, Macron la ruine de la France et la restauration de Notre Dame.

L'autel doit être consacré dimanche ; à priori le Droit canonique n'est pas respecté.

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DIMANCHE 2 DECEMBRE 1804, SACRE DE NAPOLEON 1er

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DIMANCHE 2 DECEMBRE 1804, SACRE DE NAPOLEON 1er

Il y a 220 ans, après la décision du Sénat créant l'Empire le 18 mai, Napoléon se couronne empereur, après avoir enlevé des mains du pape Pie VII la couronne que celui-ci allait déposer sur sa tête, et avant de couronner  Joséphine de Beauharnais son épouse du moment.

Ayant appris par Joséphine que le mariage avec Napoléon en 1796 n'avait été qu'un mariage civil, le pape Pie VII menaça de ne pas participer à la cérémonie du sacre s'il n'y avait pas de mariage religieux ; ce à quoi procéda le cardinal Fesch, oncle de Napoléon, dans la nuit du 1 au 2 décembre dans le palais des Tuileries.

La messe fut célébrée par le pape et le couronnement eut lieu après celle-ci.

Napoléon avait invité, fermement, le grand pape Pie VII a procédé au sacre ; il était arrivé, le 25 novembre, discrètement à Fontainebleau sur ordre de Napoléon qui ne voulait en aucun cas d'une entrée solennelle du Souverain pontife à Paris. Malgré tout le pape bénéficia d'un accueil  triomphal par la population lors de son arrivée en catimini à Paris le 30 novembre et lors de ses déplacements dans la capitale.

Mais, finalement, le grand pape qu'était Pie VII ne verra son rôle réduit qu'au simple rang de "faire valoir" le capricieux Napoléon ayant voulu rester la vedette sans partage du jour. Même dans son tableau le peintre Jacques-Louis David, ancien député conventionnel Montagnard et régicide, masquera une partie de la personne du Souverain pontife par un personnage de la scène totalement imaginée.

Est-ce à cause de ce rôle en second plan de Pie VII que Francisco di Roma a refusé de participer aux cérémonies de réouverture de la cathédrale basilique où il n'aurait joué qu'un rôle de "faire valoir" auprès du narcissique et vaniteux président de la République, 220 ans et 6 jours après le 2 décembre 1804 ?

Pour en revenir à la réouverture de Notre Dame de Paris il est bon de rappeler que si l'Etat a son Droit (parfois à géométrie variable) l'Eglise a son Droit canonique immuable. La réouverture de la Cathédrale n'est pas la réouverture de n'importe quel édifice public après travaux avec coupe de ruban tricolore, petits fours et mousseux !

Dans le cas de Notre Dame, qui a souffert d'un incendie (causé par un mégot de cigarette comme chacun sait) profanateur, avec effondrement partiel de la croisée du transept, et des travaux certes remarquables accomplis par des artisans tout aussi remarquables mais avec des discussions profanes, des engins mécaniques et peut-être quelques jurons, la cathédrale basilique devrait être reconsacrée ; c'est du moins ce qui est prévu par le Droit canonique. Le deuxième courrier  à ce sujet envoyé à l'archevêché n'a toujours pas reçu de réponse.

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23 NOVEMBRE 1794. MISE EN ACCUSATION DE CARRIER

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23 NOVEMBRE 1794. MISE EN ACCUSATION DE CARRIER

La Commission des Vingt et Un, mise en place le 30 octobre par la Convention pour examiner la conduite du Représentant Carrier, a rendu son rapport lu en entier à la tribune de la Convention par ses rapporteurs Romme et Guérin, il y a 230 ans aujourd'hui. Il contient toutes les accusations portées contre le Représentant de la Convention nationale lors de son mandat à Nantes.

Il est intéressant de connaître ses membres : Jean-Baptiste Monestier, Président, député du Puy de Dôme, Montagnard et régicide ; Marie-Joseph Chénier (Marie-Joseph de Chénier frère du poète André Chénier), Montagnard et régicide ; Pierre Guérin (des Marchais) député du Loiret ayant siégé avec La Plaine ; Charles Hourier-Eloy, député de la Somme, Montagnard et régicide ; Jacques Antoine Boudin, député de l'Indre siège à gauche, vote pour la réclusion et le bannissement de Louis XVI ; Antoine Laa, député des Basses Pyrénées siège avec La Plaine ; Mathieu Baudran, député de l'Isère, Montagnard et régicide ; Jean-Baptiste Marcoz, député du département du Mont Blanc, Montagnard, régicide ? ; Antoine Vidalot, député du Lot et Garonne siège à gauche, régicide ; François Xavier Lanthenas, député du Rhône, Girondins, régicide (avec restrictions) ; René Claude Gaultier, député des Côtes du Nord, siège chez les Girondins, vote pour la détention et le bannissement de Louis XVI ; Joseph- Marie Martinel (de Visan), député de la Drôme, siège avec La Plaine, vote pour la détention et le bannissement de Louis XVI ; Joseph Balthazar Bonet (de Treyches), député de la Haute-Loire, Girondin et régicide (avec sursis) ; Rivery (?) ; Charles Gilbert Romme, député du Puy de Dôme, Montagnard et régicide (se suicidera alors qu'il allait être guillotiné le 17 juin 1795) ; Claude André Reynaud (de Bonnassous) dit Solon Reynaud, député de la Haute Loire, Montagnard et régicide ; Laurent Servière, député de la Lozère, siège avec La Plaine, régicide (avec sursis rejeté) ; Louis François Arbogast, député du Bas-Rhin, siège à La Plaine, lors du "procès" de Louis XVI vote la détention ; Landry François, député de la Somme, siège avec les Girondins, régicide ; Pierre Dubreuil-Chambardel, député des Deux-Sèvres, Montagnard, régicide.

Après la lecture du rapport des Vingt et Un la Convention décrète : "que l'acte d'accusation de Carrier sera imprimé et affiché dans tous les lieux environnant ceux qui sont encore infestés par les rebelles de la Vendée et les Chouans ainsi que l'insertion au Bulletin pour que le peuple sache que la Convention a  le courage d'accuser un de ses membres lorsqu'il est coupable". Carrier, d'accord, mais pas encore Le Bon, Meignet, Fouché, Carnot etc.

Carrier, présent lors de la séance, demande la parole ; un député, Durand-Maillane ( Pierre Durand de Maillane) soutient qu'il ne pourra être entendu que lors de la discussion qui aura lieu après l'impression des pièces ; il est décrété qu'il sera entendu. Seulement 260 députés étaient présents lors de la séance (sur 749).

Il est intéressant de noter que dans ces Vingt et Un treize députés ont voté la mort de Louis XVI et certains ont eu des comportements d'assassins, de prêtres ou de gens du peuple, tout aussi répréhensibles, à moindre échelle que Carrier certes.

Carrier n'est pas arrêté ; il est mis sous la surveillance de deux gendarmes à son domicile parisien.

23 NOVEMBRE 1794. MISE EN ACCUSATION DE CARRIER
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