Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

MASSACRES DE CATHOLIQUES, 26 MAI 1871.

Publié le par culture

MASSACRES DE CATHOLIQUES, 26 MAI 1871.

A BELLEVILLE, en ce 26 mai 1871, les communards continuent leurs assassinats commencés le 24 mai.

Le 19 mai, les Fédérés ont pris en otage les Dominicains du collège Albert-Legrand d’Arcueil devenu, le temps de cette guerre civile, une ambulance neutre protégée par l’emblème de la Croix Rouge (créée par Henri Dunant à Genève en 1864). Les Fédérés (soldats de la Commune) sont commandés par le colonel Sérizier (ancien corroyeur !). Ils ont pris prétexte d’un incendie déclaré dans une maison voisine pour accuser le personnel du collège-ambulance d’avoir voulu faire des signaux aux versaillais. Les religieuses dominicaines et les femmes de service furent envoyées en prison à La Conciergerie. Les Fédérés, dirigent sur la prison de Bicêtre 26 personnes, Pères dominicains, du personnel enseignant, des élèves.

Le 25 mai les Fédérés évacuent leurs prisonniers de Bicêtre vers Paris pour bien les placer sous la "protection" des Communards. Par la Porte de Choisy, boulevard Masséna, le cortège arrive rue du Château des Rentiers. La foule, menaçante, composée des descendantes des "tricoteuses " et autres mégères (on imagine aisément la scène) entoure le cortège, des cris fusent: «A mort, à mort les calotins, à bas les Dominicains. A la lanterne, les Jésuites !! »

Vers 16 H ils sont interpellés dans leur geôle: "Allons, soutanes, levez-vous; on va vous conduire à la barricade: il y a là-bas de l'ouvrage pour vous." Le Père Captier et le Père Cotraut demandent de quoi il retourne " On va vous donner des fusils, et vous vous battrez avec nous". Le Père Cotraut refuse "nous sommes religieux, nous ne prendrons pas les armes. Mais nous sommes disposés à aller chercher vos morts, et à soigner vos blessés sous les balles".

Traqués, les Versaillais se rapprochant, la situation se détériore pour les Fédérés dont le colonel Sérizier et son adjoint Boin se "dopent" à l'alcool.

Enfin Boin aux otages : «Allons les calotins, sortez tous, le colonel vous demande. Avancez! Sortez un par un, vous êtes libres ».

Les prisonniers aperçoivent le peloton d'exécution. Le Père Cotraut lève le bras "Mon Dieu, est-ce possible ?".Sérizier ordonne le feu. Le Père Captier se tourne vers ses compagnons "Allons, mes Amis, pour le Bon Dieu", et il s'élance.

Parce qu'il bougeait encore, un dominicain reçut trente et un coups de fusil, Sérizier criant: «Tirez mais tirez donc, ce gueux là grouille encore ! ». Tous les prisonniers sont tirés comme des lapins.

13 victimes: 5 Pères Dominicains et 8 laïcs (1 professeur, 1 commis d'économat (22 ans) 2 surveillants, 1 infirmier, 3 domestiques).

Des neuf bourreaux, seuls Sérizier et Boin seront fusillés

Le 26 mai. Au 85 rue François Nicolas Benoît Haxo, Cinquante deux personnes sont exécutées par les Fédérés (communards) sans l'ombre d'un jugement.Parmi eux, 10 prêtres, 39 gendarmes ou Gardes Républicains, 1 tailleur de pierre, 2 ébénistes. Enfermés à La Grande Roquette, ils en avaient été extraits sur décision de l’adjoint du colonel des Fédérés, Emile Boin, après qu'il eut obtenu un ordre écrit des Communards de la mairie de Belleville.

La décision de la fusillade fut prise, par délibération, dans la maison surnommée depuis la villa des otages, au 85 de la rue Haxo, par les fédérés. Cette maison était le siège du deuxième secteur de la Commune. Le communard Varlin essaya, sans résultat, de s'opposer à cette exécution. Le signal du massacre fut donné par une jeune fille, cantinière à la Garde Nationale (fédérés) en tirant dans la tête du Père Planchat, aumônier et fondateur du patronage de Charonne. Puis elle se jeta sur le cadavre du Père Tuffier et essaya de lui arracher la langue.

Les Pères jésuites Pierre Olivaint (55 ans), Jean Caubert (60 ans), Anatole de Bengy (47 ans), après leur exhumation de la fosse commune seront inhumés dans l’église des Jésuites 35 rue de Sèvre, les Pères de Picpus Ladislas Radigue (48 ans), Polycarpe Tuffier (64 ans), Marcellin Rouchouze (61 ans), Frézal Tardieu (57 ans) dans le cimetière de Picpus ; le Père Mathieu-Henri Planchat (48 ans), de Saint Vincent de Paul repose à Notre Dame de Lorette ainsi que l'abbé Jean-Marie Sabattier (51 ans) vicaire à N.D. de Lorette, l'abbé Paul Seigneret (26 ans) séminariste de Saint-Sulpice est inhumé dans la crypte du Séminaire d’Issy les Moulineaux.

François Nicolas Benoît Haxo, dont cette rue porte le nom, est le neveu du général Nicolas Haxo qui opéra en Vendée en 1793 – 1794, reprit l'île de Noirmoutier aux combattants vendéens en janvier 1794 et répondit favorablement aux offres de reddition contre vie sauve, mais les Représentants en mission – Prieur de la Marne et Bourbotte – ne tinrent aucun compte de cette promesse d’Haxo et les vendéens furent massacrés (plus de 2.000 personnes).

Il ne faut pas oublier que cette guerre franco-française ne fut qu’une guerre entre républicains, une reprise de 1793 entre Girondins et Montagnards ; les Montagnards n’ont pas gagné, cette fois. Le parti frère s'est "fendu" d'une plaque en hommage aux assassins. Et les victimes ?

MASSACRES DE CATHOLIQUES, 26 MAI 1871.
Partager cet article
Repost0

MONSEIGNEUR DARBOY EST TUE, IL Y A 145 ANS, 24 MAI 1871

Publié le par culture

MONSEIGNEUR DARBOY EST TUE,  IL Y A 145 ANS,  24 MAI 1871MONSEIGNEUR DARBOY EST TUE,  IL Y A 145 ANS,  24 MAI 1871MONSEIGNEUR DARBOY EST TUE,  IL Y A 145 ANS,  24 MAI 1871

Le 24 mai, l'Archevêque de Paris, Monseigneur Georges Darboy, âgé de 57 ans, ancien aumônier de Napoléon III, retenu comme otage depuis le 4 avril, est extrait de la cellule N° 23 de la prison de La Grande Roquette où il est détenu ; son compagnon de cellule est le séminariste Paul Seigneret qui sera exécuté le 26 mai à l’âge de 26 ans. L’Archevêque de Paris avait refusé de quitter Paris pour se réfugier à Versailles.

Le 4 décembre 1868, Mgr Darboy avait eu un entretien avec Maximin Giraud, un des voyants de La Salette, auquel il avait fait part de son scepticisme par rapport à la réalité de l’apparition de la Sainte Vierge. Maximin lui avait prédit : « il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871 Paris sera brûlé par la canaille ».

Arrêté sur l'ordre de la Commune de Paris, l’Archevêque de Paris avait d’abord été enfermé à la prison de Mazas. Tous les efforts de ses amis pour l'échanger (ainsi que 73 autres otages dont un grand nombre de prêtres) contre Louis-Auguste Blanqui, éternel révolutionnaire détenu à la prison de Morlaix, seront vains. Cet échange sera refusé par Adolphe Thiers et ses versaillais. Ainsi s’accomplira la prophétie, faite le 4 décembre 1868 par Maximin à Monseigneur Darboy, racontée par lui à ceux qui voulaient le faire libérer : « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serais fusillé ».

Monseigneur Darboy, le chanoine Gaspard Deguerry (73 ans), curé de La Madeleine, l'abbé Michel Allard (54 ans) aumônier des ambulances, les Pères jésuites Léon Ducoudray (44 ans) et Alexis Clerc (51 ans), le magistrat Louis-Bernard Bonjean (67 ans), premier Président - à titre provisoire - de la Chambre de Cassation sont fusillés alors que 20 H venaient de sonner. Leurs corps sont jetés dans une fosse commune au cimetière du Père Lachaise.

A la chute de la Commune, le 28 mai 1871, la fosse commune est trouvée, leurs corps sont exhumés.

Monseigneur Darboy recevra, le 7 juin, des obsèques nationales ; il repose dans la cathédrale Notre Dame de Paris, dans le déambulatoire sud près de l'autel du Saint Sacrement, à proximité des tombeaux de Monseigneur Affre tué sur une barricade en juin 1848 en tentant d'amener le calme, et de Monseigneur Sibour assassiné par un prêtre devenu fou, en 1857. (3 archevêques en 23 ans !).

Les quatre autres prêtres sont eux-aussi associés à ces obsèques solennelles. Puis le chanoine Gaspard Deguerry sera inhumé dans le chœur de l'église de La Madeleine. L’abbé Allard sera inhumé au cimetière Montparnasse puis ramené dans sa ville natale d’Andrezé (49) où il reçut des obsèques solennelles le 13 janvier 1872. Ses restes ont été transférés dans le cimetière actuel en 1900. Une procédure en béatification ayant été envisagée, son tombeau fut ouvert en 1959 ; on constata que son crâne avait été fracassé après l’exécution mais sa barbe à laquelle il tenait tant était toujours là. Les Pères jésuites Léon Ducoudray et Alexis Clerc seront inhumés dans l’église des Jésuites au 35 rue de Sèvres.

La cellule dans laquelle a été emprisonné l’Archevêque fut reconstruite dans la crypte de la chapelle du séminaire de Saint-Sulpice à Issy les Moulineaux, lors de la démolition de la prison de La Roquette en 1900, ainsi que le mur devant lequel eurent lieu les exécutions.

Monseigneur Georges Darboy, de tendance plutôt gallicane –Eglise de France autonome par rapport au Pape –, anti Ultramontains – Primauté du Pape sur le système politique -, aurait-il, 80 ans plus tôt, été un prélat constitutionnel ? Le temps ne lui a guère été laissé pour juger de cela car, s’il avait été, au Concile Vatican I, le fer de lance des Prélats rebelles au Dogme de l’Infaillibilité pontificale, pour des raisons politiques et non théologiques, il ne participa pas au vote de juillet 1870. Mais il fit amende honorable le 2 mars 1871, dans un courrier envoyé au Pape Pie IX il exprima son adhésion pleine et entière à toutes les décisions du Concile y compris celles concernant le Dogme de l’Infaillibilité pontificale. Il manifestait ainsi son obéissance au Pape et à l’Eglise Universelle.

 

MONSEIGNEUR DARBOY EST TUE,  IL Y A 145 ANS,  24 MAI 1871
Partager cet article
Repost0

QUEL DEVENIR POUR LES OSSEMENTS DES VICTIMES DU MANS ?

Publié le par culture

QUEL DEVENIR POUR LES OSSEMENTS DES VICTIMES DU MANS ?

Jusque là, dans les froufroutements agitant le Landerneau Vendéano-versaillais, le Souvenir Chouan de Bretagne n’était pas intervenu ; des débats curieux sur certains Blog, soutenus par des articles nombreux dans la presse (avec communiqués à la clef !) où des personnes auto-autorisées cherchaient à s’approprier ces ossements qui furent des personnes.

Nous n’étions pas loin de Milou et ses congénères devant la boucherie Sanzot !

Le premier vœu exprimé pour ces personnes était qu’elles restent au Mans où elles avaient souffert et étaient mortes. Puis les avis changèrent et ces personnes se virent médiatiquement tiraillées entre Les Lucs sur Boulogne, Saint Martin Lars en Vendée où une hypothétique association des descendants du génocide vendéen réclame l’inhumation, dans l’église du village, des 54 victimes (sic 100 auraient pris la poudre d’escampette) après recherche de leur ADN afin de retrouver leurs descendants ; il est en outre prévu la création d’un Fonds d’indemnisation !!  Rien que ça !

Cette recherche d’ADN est possible comme l’a scientifiquement réalisée l’Equipe de l’INRAP pour une enquête épidémiologique. Mais comment retrouver les descendants de ces morts (si descendants il y a eu dans le cas d’un génocide !) dont on ne sait pas exactement l’origine géographique, afin de pratiquer sur eux les prélèvements d’identification ? Cela relève de la vaste blague compte tenu de la population de combattants et non combattants concernés par la Bataille du Mans : habitants du Maine et Loire (les Mauges) Chouans de l’Armée de Bonchamps (Ancenis et grands alentours), Bretagne (Compagnies bretonnes de Bonchamps), les Mainiaux qui avaient intégré l’Armée Catholique et Royale, les victimes collatérales Mancelles. Sans compter les Bleus inhumés dans les mêmes fosses ! Tâche impossible ; pour ne pas dire du n’importe quoi.

Pourtant cette recherche d’ADN avait été souhaitée rapidement et stupidement par un responsable d’une Association de Vendée.

En dehors de Saint Martin Lars il y eut la chapelle du Mont des Alouettes avec des travaux pour 100 mille €, somme que l’on sait pouvoir trouver sous le sabot d’un Percheron ! Il y eut, par va et vient, l’abbatiale de Saint Florent le Vieil qui semble avoir la faveur actuelle, les Lucs sur Boulogne ; il y avait eu, en 2009 une demande qui m’avait été faite d’obtenir du responsable du site de fouilles des Jacobins « un os » pour mettre dans une chapelle privée. Je n’avais même pas transmis la demande. Il n’a jamais manqué que la demande d’un dépôt à Versailles.

Le 19 avril 2009, l’écrivain R. Sécher envoyait cette lettre à Hervé de Charette : Monsieur le Ministre, En tant que président de l’association Mémoire du futur, je vous sollicite afin d’être notre porte-parole auprès de monsieur le député maire du Mans, monsieur Boulard, suite à la découverte des charniers de Vendéens. L’idéal pour nous serait que les squelettes retrouvés et ceux qui seront découverts par la suite restent in situ, visibles, au sein d’un mémorial. A défaut, nous aimerions que soit érigé un mémorial au Mans, qui rappelle ce massacre et que les squelettes soient répartis de la façon suivante : trois-sixième à Saint Florent le Vieil, lieu de départ de la Virée de Galerne, les habitants des Mauges étant particulièrement concernés par cette virée. Un-sixième en Vendée départementale, le lieu de la sépulture étant choisi par Monsieur le président du Conseil Général de Vendée, monsieur Philippe de Villiers, l’idéal pour nous étant, pour des raisons historiques et symboliques, le mont des Alouettes, un-sixième dans les Deux-Sèvres, l’idéal pour nous étant Mauléon et un-sixième en Loire-Atlantique, à la Chapelle Basse Mer, lieu où est érigé le Mémorial de la Vendée militaire.

Plus récemment, lors du grand chambardement médiatique, une voix descendait de Versailles, pardon une main versaillaise écrivait que ces ossements devaient retourner en Vendée car certains avaient exprimé cette volonté dans leur testament ! Si ! Peut-être pas devant notaire.

Pour satisfaire tout le monde Alfred Jarry, lavallois de naissance (Ubu Roi), voire Alphonse Allais auraient proposé une solution originale et moderne de mettre ces reliques à la disposition de la vue et du recueillement général.

Alors transposons à notre époque : Il existe dans certains pays des autocars-hôtels. Il suffirait d’en aménager un ; en effet les passagers ne prendraient guère de place et il serait possible de les loger séparément, hommes d’un côté, femmes de l’autre, enfants (23) en un autre. Les superstructures du véhicule permettraient de disposer d’un chapiteau pour des conférences, un dispositif de boissons serait prévu pour un coût modique (aux alentours de 2€) l’entrée serait de 6€. Il serait possible d’imaginer la projection de films et du DVD "Virée de Galerne" (en vente à la boutique).

Ainsi serait mise à la disposition du plus grand nombre la découverte de cet épisode de la révolution que fut la Terreur, l’Hiroshima à la française. Le convoi pourrait circuler, dans un premier temps, de Cholet à Grandville en passant par Saint Florent le Vieil, Candé, Laval, Mayenne, Pontorson, Dol de Bretagne, Laval, station prolongée au Mans, puis Angers, Le Mans nouvelle station prolongée, Laval, Ancenis, Nort sur Erdre, Blain et Savenay, bien que ces personnes ne soient jamais arrivées dans ces cinq dernières villes concernées par la fin de la Virée d’Outre-Loire.

Il faudrait simplement prévoir un système de recharge du distributeur de boissons et de la bibliothèque (ventes de livres). Et puis ensuite pourquoi ne pas prévoir une tournée européenne, voire mondiale ? Pourquoi aussi ne pas prévoir, au Mans, de baptiser un boulevard comme en ont les parisiens : Boulevard Ossmans ?

QUEL DEVENIR POUR LES OSSEMENTS DES VICTIMES DU MANS ?

SERIEUSEMENT

Tout devrait être fait pour que ces reliques (de reliquiae, arum, restes en latin) demeurent au Mans. Un dépositoire  au cimetière serait le mieux : à proximité du lieu de mort de ces victimes, lieu de recueillement et site accessible à la recherche scientifique. C’était au départ le souhait des scientifiques de l’INRAP, bien mieux que tous ces marchandages grotesques.

Il faut se souvenir que des églises pourraient éventuellement servir de lieu de repos : l’église Notre Dame du Pré, l’église Notre Dame de La Couture ou, pourquoi pas, l’abbaye de l’Epau ? Ce n’est pas plus tarte que le Mont des Alouettes où il ne s’est rien passé.

Le maire ne veut pas ? Au nom de quoi ? Le maire n’est que le gérant passager d’une commune et non son propriétaire.

Et si un jour un maire antimilitariste, anti-guerre anti tout ce que l’on voudra, écologiste à tout crin était élu à Verdun et décidait de faire pousser des betteraves pour fabriquer de l’éthanol et pour cela chercherait à utiliser les hectares occupés par les tombes de soldats et les ferait supprimer ? Et puis là, pas besoin de recherche d’ADN la grande majorité des plaques porte le nom des soldats; ils pourraient retourner dans leurs villages.

Jusqu'à présent, seul le Président de la Chouannerie du Maine a clairement précisé qu'il était pour l'option mancelle. Nous sommes donc deux dans ce Landerneau ubuesquement froufroutant.

 

 

 

Partager cet article
Repost0

PÈRE RENÉ MULOT, successeur de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, 12 MAI 1749.

Publié le par culture

PÈRE RENÉ MULOT, successeur de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, 12 MAI 1749.

Le 28 avril dernier, le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne rendait hommage à Saint Louis-Marie Grignion de Montfort pour le trois centième anniversaire de sa mort. Nous honorons aujourd'hui la mémoire de son successeur et propagateur de son oeuvre.

Le Père Mulot est le deuxième Supérieur des filles de la Sagesse et des Missionnaires de Saint-Laurent-sur-Sèvre.

René Mulot est né en 1683 à Fontenay-le-Comte ; il fit son séminaire à la Rochelle et fut ordonné prêtre par Mgr Étienne de Champflour. Il fut nommé vicaire dans la paroisse de Soullans, alors du diocèse de la Rochelle.

En septembre 1715, il rencontre Louis-Marie Grignon de Montfort qui prêchait une mission à Fontenay-le-Comte, et adhère immédiatement à la compagnie de Marie que venait de créer le futur saint. Après Louis-Marie Grignion de Montfort dont la Compagnie était composée essentiellement de Frères il est le premier prêtre.

À la mort du fondateur en avril 1716 il est le continuateur de l'ouvrage entrepris car il est l'exécuteur testamentaire et le successeur du Père de Montfort. Il sera, en 1722, le premier Supérieur général de la Compagnie de Marie, et poursuivra la mission de Louis-Marie Grignion de Montfort, infatigablement, réalisant l'essor missionnaire que le fondateur n'avait pas eu le temps d'accomplir.

Ce qui explique que durant de longues années on appellera Mulotins ceux qui deviendront les Pères de Montfort ou Montfortains. On lui doit, en partie, le culte au Sacré-Cœur et l’expansion du scapulaire qui deviendra un Emblème des Révoltés une vingtaine d'années plus tard.

Pendant une mission qu'il donnait à Questembert il prêcha contre beaucoup de formes d'abus, en particulier les inhumations dans les églises devenues tellement incontournables que les paroissiens refusaient d'être inhumés dans les cimetières. Il est à l'origine du cimetière Saint-Michel qu’il créa ; hélas, lors des travaux il mit le pied sur un clou, sans doute rouillé, fut rendu malade par une affection - ce que nous appelons le tétanos - mais continua, depuis son lit de douleur, à mener son œuvre continuant à entendre les paroissiens en confession.

L'infection s'étant aggravée, il expire doucement, en odeur de sainteté, le 12 mai 1749, en murmurant cette prière : « En toi Seigneur j'ai espéré, que je ne sois pas confondu pour l'éternité ». Il avait 66 ans.

Il y avait huit jours qu'il avait fait son sermon sur les inhumations dans les cimetières et non dans les églises dont il jugeait qu'il était insupportable que leur sol soit continuellement labouré par les enterrements.

Alors qu'il sentait sa fin proche, il demanda à être inhumé dans le cimetière qu'il avait créé ; sa tombe existe toujours, juste en face de la chapelle qui fut érigée au XVe siècle sur le lieu où Saint-Vincent Ferrier prêcha une retraite. Elle fut la première tombe de ce cimetière. D'autres ont suivi, en particulier celles de prêtres. Son tombeau comporte une sorte de vasque, malheureusement abîmée, destinée à mettre le genou des enfants qui n'arrivaient pas à marcher.

Dans la chapelle Notre-Dame de l'église de Questembert, un vitrail le représente.

PÈRE RENÉ MULOT, successeur de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, 12 MAI 1749.PÈRE RENÉ MULOT, successeur de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, 12 MAI 1749.PÈRE RENÉ MULOT, successeur de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, 12 MAI 1749.
Partager cet article
Repost0

3 MARS 1796 - 10 MAI 1934 - 10 MAI 2016 BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE,

Publié le par culture

3 MARS 1796 - 10 MAI 1934 - 10 MAI 2016 BIENHEUREUX PIERRE-RENÉ ROGUE,

Le 10 mai est le jour où le Diocèse de Vannes fait mémoire du Bienheureux Pierre-René Rogue, béatifié le 10 mai 1934, en pleine période de gauchisme athéiste qui va amener la catastrophe du Front Populaire, pendant que commencent en Espagne les persécutions religieuses. Il a été martyrisé le 3 mars 1796 et nous avons commémoré son sacrifice le 19 mars.

Bienheureux Pierre-René Rogue, confesseur de la Foi, martyr de l'Eucharistie veillez sur les catholiques, en Bretagne, en France et dans le monde.

Rappelons une fois encore qu'il est le seul prêtre, parmi tous les martyrs de la révolution en Bretagne, à avoir été béatifié !

Partager cet article
Repost0

LOUIS-MARIE GRIGNION de MONTFORT MEURT IL Y A 300 ANS, LE 28 AVRIL 1716.

Publié le par culture

LOUIS-MARIE GRIGNION de MONTFORT MEURT        IL Y A 300 ANS, LE 28 AVRIL 1716.
LOUIS-MARIE GRIGNION de MONTFORT MEURT        IL Y A 300 ANS, LE 28 AVRIL 1716.
LOUIS-MARIE GRIGNION de MONTFORT MEURT        IL Y A 300 ANS, LE 28 AVRIL 1716.
LOUIS-MARIE GRIGNION de MONTFORT MEURT        IL Y A 300 ANS, LE 28 AVRIL 1716.
LOUIS-MARIE GRIGNION de MONTFORT MEURT        IL Y A 300 ANS, LE 28 AVRIL 1716.

Louis Marie Grignion de Montfort naît le 31 janvier 1673 à Montfort-sur-Meu en Ille et Vilaine ; il est baptisé le lendemain 1er février dans l’église du bourg. Ses parents, mariés à l’âge de 24 ans, sont de condition aisée (ni pauvres ni riches), son père est avocat. Louis-Marie est l’aîné des 18 enfants qu’aura le couple. En prévision des futures naissances les parents achètent, le 16 juillet 1675, une grande maison avec terrain au Bois-Marquer dans la commune d’Iffendic, à 7 Km, où ils s’installent.

Lorsqu’il a douze ans ses parents l’envoient au collège saint Thomas Beckett à Rennes ; il est logé par son oncle l’abbé Alain de la Vizeule, prêtre de la paroisse Saint Sauveur. Louis-Marie se révèle comme un élève très pieux.

A l’âge de 19 ans, ses parents l’inscrivent en Sorbonne et au Séminaire de Saint Sulpice (lequel bâtiment n’existe plus ayant été détruit, à la grande fureur de Monsieur Emery, sous Napoléon 1er). Il y restera de 1795 à 1700 - le Supérieur général étant Monsieur Louis Tronson fidèle aux instructions de Monsieur Jean-Jacques Olier, fondateur de la Compagnie, sur Jésus crucifié et sa Sainte Mère – et sera ordonné prêtre en l’église saint Sulpice le 5 juin 1700 par Monseigneur de Flamenville, Evêque de Perpignan. Il célèbre sa première messe le lendemain dimanche 6 juin, à l’autel de la Sainte Vierge.

Il n’a pas vocation à rester dans une cure ; non qu’il se ressente d’un besoin de bougeotte mais par ce qu’il se sent une vocation d’évangélisateur dans un XVIIIème siècle commençant et déjà en proie à une certaine déchristianisation. Il part pour le Duché de Nantes où il a de la famille et pose ses bagages à la Maison saint Clément (actuelle caserne des pompiers près de l’église). Il reste là un an jusqu’en octobre 1701. Il semblerait que l’esprit janséniste de la maison ne lui ait pas plu. Il part alors à Poitiers comme aumônier de l’hôpital qu’il réorganise ; il rencontre là Marie-Louise (Louis-Marie au féminin) et fonde avec elle l’ordre des Sœurs de la Sagesse le 2 février 1703. A Pâques il est à Paris à l’hôpital de La Salpêtrière fondé par saint Vincent de Paul. Il reste là un an. Il vit en quasi ermite rue du Pot de Fer. Le cardinal-Archevêque de Paris, Mgr Louis-Antoine de Noailles, lui donne comme mission de réformer les moines du Mont Valérien.

Il revient à Poitiers où les pauvres l’appellent mais l’Evêque, Mgr de La Poype, le chasse. Il part à Rome où il est reçu par le Pape Clément XI le 6 juin 1706 qui le nomme Missionnaire apostolique : »Vous avez en France un assez grand champ pour exercer votre zèle ; n’allez point ailleurs »

Louis-Marie Grignion de Montfort sillonne l'Ouest de la France, de paroisses en paroisses pour prêcher 72 missions qu’il met sous la protection de la Sainte Vierge, et de l'archange Saint-Michel. Et ce seront Saumur, Fontevrault, Angers, le Mont saint Michel, Rennes, Saint Brieuc, Baulon (35), Merdrignac(22), son pays de Montfort, La Chèze, Plumieux, La Trinité Porhoët, Moncontour (22), puis le pays nantais avec Nantes, Vertou, La Chevrolière, Vertou, Saint Fiacre, Campbon, Crossac, Pont-Château, Sainte Reine de Bretagne, Besné, La Chapelle des Marais, Missillac, Herbignac, Camoël, Assérac, Sion les Mines, Bouguenais.

Son allant, sa foi épatent ses confrères prêtres et montrent sa sainteté aux populations rencontrées ; sur des chansons à boire il installe des paroles pieuse pour les transformer en cantique : « Vive Jésus, Vive sa Croix, Ah ! Que ses grâces sont parfaites, Chrétiens chantons à haute voix Vive Jésus Vive sa croix ». Des thèmes simples, percutants.

Il restaure le temple païen du cimetière saint Donatien de Nantes transformé en chapelle saint Etienne, il y place une statue de la Vierge et y bénit le 21 juin 1710 une cloche (disparue à la révolution). En 1709 il entreprend la construction du célèbre calvaire de Pont-Château lequel sera terminé en 1711 et détruit par ordre de Louis XIV sur les mauvais conseils du duc de Coislin (le calvaire sera reconstruit dans un premier temps en 1747, détruit par la révolution en 1793 reconstruit – sous sa forme actuelle - en 1821 par le Curé de Pont-Château).

En 1711 départ pour La Rochelle où l’Evêque – Monseigneur de Champflour ancien de Saint Sulpice lui aussi - l’appelle ; puis retour vers Nantes suivie du bas Poitou La Garnache, Luçon, l’île d’Yeu, Nantes à nouveau pour veiller sur ses bonnes œuvres. Puis à nouveau les chemins pour se rendre à Sallertaine, Saint Christophe du Ligneron en juin 1712, retour à La Rochelle où il compose son Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge (diffusé dans 40 pays bien plus tard Karol Woytila en aura un exemplaire dans sa poche lors de la tyrannie communiste). Départ à nouveau pour Thairé (17), Saint Vivien, Esnandes, Courçon, Beugnon, Argenton-Château, La Séguinière.

En 1713, il rédige la " Règle des missionnaires de la Compagnie de Marie", un engagement par vœu de pauvreté de chasteté et d'obéissance.

En juillet 1713, départ pour Paris pour rencontrer les supérieurs de la communauté du Saint-Esprit. Il veut fonder une société de Missionnaires. A Paris il continue son apostolat prêchant Le Crucifié, la dévotion envers la Sainte Vierge et le Rosaire. Il écrit entre deux Missions un Traité pour la conversion des Protestants. Retour, en 1714, à La Rochelle, Oléron, Saint Christophe du Ligneron (85), Vérines, Saint Médard d’Aunis, le Gué d’Alléré, Saint Sauveur d’Aunis, Nuaillé d’Aunis, La Jarrie, Croix Chapeau, Marennes (17).

Infatigable en mai de la même année il part pour la Normandie en passant par Roussay (49), Rennes, Avranches, Saint Lô, Caen (septembre), quatre mois de pérégrinations dans le bocage normand ! Inusable Louis-Marie ! Retour par Rennes, Nantes Aigrefeuille pour arriver à La Rochelle, Loiré les Marais, Breuil Magné, l’île d’Aix, Saint Laurent de la Prée et Fouras.

En mars 1715 il prêche une mission à Taugon et ouvre un couvent des Sœurs de la Sagesse à La Rochelle ; en avril après un bref détour par Nantes puis encore La Rochelle, il ouvre une mission à Saint Amand sur Sèvre le 19, rédige en juillet la Règle des Filles de la Sagesse.

Le 25 août il est à Fontenay le Comte et séjourne à trois reprises dans une grotte de la forêt de Mervent et prêche des Missions aux alentours. Il apprend à Saint Pompain (79) la mort de son père à l’âge de 69 ans.

Il prêche sa dernière retraite à Saint Laurent sur Sèvre le 5 avril 1716, épuisé ; atteint d’une pleurésie aigüe il rend son âme à Dieu, qu’il a si magnifiquement servi, le 28 avril 1716, âgé de 43 ans et 3 mois, il y a exactement 300 ans.

Il est béatifié par le Pape Léon XIII le 22 janvier 1888 et canonisé par Sa Sainteté le Pape Pie XII le 21 juillet 1947 : « Soyez les bienvenus, chers fils et chères filles, accourus en grand nombre pour assister à la glorification de Louis-Marie Grignion de Montfort, l'humble prêtre breton du siècle de Louis XIV, dont la courte vie, étonnamment laborieuse et féconde, mais singulièrement tourmentée, incomprise des uns, exaltée par les autres, l'a posé devant le monde « en signe de contradiction », « in signum, cui contradicetur » (Lc 2, 34). Réformant, sans y penser, l'appréciation des contemporains, la postérité l'a rendu populaire, mais, par dessus encore le verdict des hommes, l'autorité suprême de l'Église vient de lui décerner les honneurs des saints ».

Son court apostolat sacerdotal – 16 ans seulement – s’est exercé dans le tiers de son temps en Vendée et les deux autres tiers en Bretagne, en Normandie, en Charentes, en région parisienne. Il avait été proposé comme Docteur de l’Eglise ; sa dévotion envers la Sainte Vierge n’a pas coïncidé avec l’œcuménisme !

Il fut aussi celui qui propagea l'image du Sacré-Coeur que l'on retrouvera, 77 ans plus tard sur la poitrine des révoltés, leur insigne de ralliement.

Saint Louis-Marie Grignion de Monfort, veillez sur nous.

Lors d’un pèlerinage Monfortain à Lourdes, il y a quelques années, j’ai entendu chanter : « Saint Louis, Grignion de Monfort, joyeux nous te prions ». C’est une sottise ; ses parents l’avaient placé sous le vocable du Roi de France, canonisé en 1297, et de la Saint Patronne de la France. Lui même n’a jamais renié ce double beau prénom. Il faut donc le respecter y compris pour ceux qui, actuellement, porte ce prénom.

 

Partager cet article
Repost0

UN MIRACLE ? NON, la Vérité comme Il l'a annoncée.

Publié le par culture

UN MIRACLE ? NON, la Vérité comme Il l'a annoncée.

L’évêque de Legnica, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a annoncé par un communiqué daté du 10 avril, la reconnaissance d’un miracle eucharistique dans l’église Saint-Hyacinthe de la ville.

Le jour de Noël 2013, une hostie était tombée par terre au moment de la communion. Elle fut mise dans de l’eau, comme on le fait de plus en plus, afin qu’elle se dissolve. Mais au lieu de se dissoudre il apparut des taches rouges. Mgr Stefan Cichy, qui était alors l’évêque de Legnica, nomma une commission pour étudier le phénomène. Un fragment de l’hostie fut prélevé et envoyé au laboratoire de médecine légale. Lequel a conclu qu’il s’agissait d’un fragment de muscle strié « très similaire au myocarde avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie ». L’analyse ADN a conclu qu’il s’agit de myocarde humain.

En janvier dernier, le nouvel évêque, Mgr Kiernikowski, a envoyé ces conclusions à la congrégation pour la doctrine de la foi. Le miracle a été reconnu, et, conformément aux recommandations reçues de Rome, il a demandé au curé de la paroisse que soit aménagé un endroit approprié pour l’adoration de la « Relique ».

Il conclut : « J’espère que cela servira à approfondir le culte de l’Eucharistie et aura un effet en profondeur sur la vie des gens qui se trouveront en face de la Relique. Nous voyons le Signe mystérieux comme un acte extraordinaire d’amour et de bonté de Dieu, qui vient vers hommes dans une suprême humiliation. »

L’évêque de Legnica, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a annoncé par un communiqué daté du 10 avril, la reconnaissance d’un miracle eucharistique dans l’église Saint-Hyacinthe de la ville.

Le jour de Noël 2013, une hostie était tombée par terre au moment de la communion. Elle fut mise dans de l’eau, comme on le fait de plus en plus, afin qu’elle se dissolve. Mais au lieu de se dissoudre il apparut des taches rouges. Mgr Stefan Cichy, qui était alors l’évêque de Legnica, nomma une commission pour étudier le phénomène. Un fragment de l’hostie fut prélevé et envoyé au laboratoire de médecine légale. Lequel a conclu qu’il s’agissait d’un fragment de muscle strié « très similaire au myocarde avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie ». L’analyse ADN a conclu qu’il s’agit de myocarde humain.

En janvier dernier, le nouvel évêque, Mgr Kiernikowski, a envoyé ces conclusions à la congrégation pour la doctrine de la foi. Le miracle a été reconnu, et, conformément aux recommandations reçues de Rome, il a demandé au curé de la paroisse que soit aménagé un endroit approprié pour l’adoration de la « Relique ».

Il conclut : « J’espère que cela servira à approfondir le culte de l’Eucharistie et aura un effet en profondeur sur la vie des gens qui se trouveront en face de la Relique. Nous voyons le Signe mystérieux comme un acte extraordinaire d’amour et de bonté de Dieu, qui vient vers hommes dans une suprême humiliation. »

Voir la suite sur le Blog de Yves Daoudal.

Le miracle serait qu'il soit rendu un peu plus de respect envers cet aspect du Corps du Christ ! Qui n'est pas qu'un simple bout de pain et que, parfois tombé à terre, les prêtres lui manifestent un peu plus de respect en le relevant ! J'ai vu, lors de la messe des 20 ans du SCB, dans le parc du château de Penhoët en Grand Champ le jeune célébrant (ordonné huit jours plus tôt) pratiquer un vrai rite purificatoire. Un immense respect et non pas un simple ramassage d'hostie, ce qui avait été fait durant la communion, mais, l'endroit étant marqué, il a fait disparaître dans le sol les quelques minuscules parcelles, en versant de l'eau à l'endroit de la chute, chaque particule d'hostie étant, quelque soit sa taille, toujours la Présence réelle en Son Entier !

Dans une église, j'ai vu une hostie échappant des mains d'un prêtre. Un laïc est allé la chercher sous les chaises. Point ! Une autre fois le célébrant marchant sur son aube et fit tomber quelques hosties, qui furent  ramassées en bloc par le prêtre et un enfant de choeur. Point !

UN MIRACLE ? NON, la Vérité comme Il l'a annoncée.
Partager cet article
Repost0

14 AVRIL 1816, MORT D'UN CUMULARD : RÉGICIDE et SACRILÈGE !

Publié le par culture

14 AVRIL 1816, MORT D'UN CUMULARD : RÉGICIDE et SACRILÈGE !

Louis Guyardin,

Lieutenant particulier au bailliage de Langres; il change de voie et s’engage dans le sacerdoce. Monseigneur César-Guillaume de La Luzerne, Evêque de Langres, le nommera par la suite Vicaire général. Monseigneur César-Guillaume de La Luzerne fait partie des 30 évêques qui refusent la Constitution civile du Clergé et la suppression des Diocèses : ce n’est pas au Politique d’interférer dans les décisions canoniques catholiques ! Seul le Pape peut décider de la suppression d’un diocèse !

L’abbé Guyardin est élu député suppléant du Clergé aux États généraux pour le district de Langres, le 3 novembre 1789 ; il siégera, le 7 décembre, à la place de Mgr de la Luzerne qui a démissionné.

Finalement il renie son sacerdoce et se marie. Il devient Procureur de la commune de Langres ; élu, le 4 septembre 1792, à la Convention pour le département de la Haute-Marne, il vote la mort du Roi.

Il est envoyé en mission à l'armée de Rhin-et-Moselle en 1793, puis dans l'Ardèche et la Haute-Loire où il se distingue par ses persécutions contre les prêtres et les religieux réfractaires mais aussi contre les Chouans du Velay et particulièrement dans la région d'Yssingeaux.

Au Puy en Velay, lui le prêtre renégat, mais « Sacerdos in Aeternum –prêtre pour l ‘Eternité » va au bout de l’abjection en présidant, et allumant par lui-même le feu qui va détruire la Vierge Noire, Notre Dame du Puy en Velay, le 8 juin 1794.

Le 14 octobre 1795, 23 Vendémiaire (jour du navet), il est élu par le département de l’Ardèche au Conseil des Cinq-cents. Il deviendra par la suite Commissaire du Directoire puis Premier président du Tribunal criminel de la Haute-Marne. Malgré ce titre il ne jugera pas nécessaire de se présenter devant lui-même !!!

Il reçoit la Légion d’Honneur le 13 juin 1804 (déjà, on ne "chipotait" pas sur les récipiendaires), devient juge au Tribunal d’Appel de Dijon, est créé Chevalier de l’Empire (lui le « bouffeur de curés et de nobles ») et devient Conseiller à la Cour d’Appel de Dijon le 6 avril 1811.

A la Seconde Restauration, le 12 janvier 1816, il doit quitter la France en tant que régicide et se retire à Fribourg, en Suisse, où il rendra son âme au diable le 14 avril 1816.

Bon sang ne saurait mentir : Sa fille épousera le fils de Jean-Baptiste Hérard Conventionnel et régicide !

La Vierge Noire, honorée au Puy en Velay, n’est pas une copie mais une statue qui était autrefois dans la chapelle Saint Maurice du Refuge.

Elle fut installée dans la cathédrale du Puy, le 8 juin 1856, par Monseigneur Auguste de Morlhon, Evêque du Puy en Velay, lors du soixante deuxième anniversaire de la destruction-profanation de 1794.

Partager cet article
Repost0

PAROLES BIEN SENTIES DE MONSEIGNEUR CENTENE, EVEQUE DE VANNES

Publié le par culture

PAROLES BIEN SENTIES DE MONSEIGNEUR CENTENE,      EVEQUE DE VANNES
Je laisse à votre réflexion cet excellent éditiorial de Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes sur les dernières attaques contre l'Eglise catholique par certaines personnes se targuant de responsabilités politiques et se gargarisant de démocratie. A quand une pareille analyse de Naja et de Manu, ministres à sornettes !
Souvenir Chouan de Bretagne qui remercie la journaliste de Chrétiens en Morbihan.
C’est une véritable tempête médiatique qui s’est abattue sur l’Église de France à l’occasion de la dernière assemblée plénière des Évêques. Le premier d’entre eux était accusé de « non dénonciation de crimes et de mise en danger de la vie d’autrui » à la suite de la révélation d’affaires de pédophilie concernant des prêtres du diocèse de Lyon.
Pendant près d’une semaine l’Église a été l’objet de critiques acerbes de la part des médias maniant l’amalgame, tandis que des hommes politiques de premier plan, oublieux de la séparation de l’Église et de l’État, de la présomption d’innocence et de la séparation des pouvoirs garante de la démocratie, appelaient, à mots à peine voilés, la démission du Cardinal Barbarin.
Amalgame, généralisation, bouc émissaire, tous les prêtres seraient-ils pédophiles ? Tous les pédophiles seraient-ils prêtres ?
Chacun d’entre nous a pu se sentir sali, humilié, montré du doigt, regardé de travers.
Certes, nous savons que la plupart des actes de pédophilie ont lieu dans le cadre familial, 7 sur 10 d’après les statistiques, mon expérience d’aumônier de prison me l’a souvent confirmé, et que la pédophilie toucherait le clergé dans des proportions marginales, moins de 1.8 %, ce qui augmente notre sentiment d’injustice face au battage médiatique subi.
Pourtant, les faits reprochés existent et notre première pensée aujourd’hui doit se porter vers ceux qui en sont les victimes, vers ceux dont la vie a été détruite, dont la confiance a été trahie, dont les sentiments ont été abîmés, vers ceux chez qui l’image du Père a été rendue illisible par ceux-là mêmes qui avaient pour mission de la révéler, de la faire aimer.
A ce stade nous voyons bien qu’il y a là un contre témoignage démoniaque. Le Saint Père ne comparait-il pas la pédophilie à une messe noire ?
Les blessures infligées, à l’image du péché originel, se transmettent parfois sur plusieurs générations.
Je me souviens de cette femme, incarcérée pour complicité à la prison de Perpignan, qui me disait un jour : « Quand mon mari a commencé à abuser de ma fille, je n’ai rien dit parce que je croyais que c’était normal, mon père avait agi de la même manière avec moi. »
Nous sommes dans l’ordre du combat spirituel et nous devons accepter de passer par une purification.
Aujourd’hui, nous voulons faire nôtres les paroles du Pape François : « je me sens dans l’obligation d’assumer le mal commis par quelques prêtres et de demander personnellement pardon pour les dommages qu’ils ont causés en abusant sexuellement des enfants ».
Ces scandales blessent aussi l’Église. Alors que tant et tant de prêtres donnent le meilleur d’eux mêmes, donnent leur vie, leur temps, donnent tout leur amour, parfois jusqu’à l’héroïsme au service de leurs frères, voilà qu’ils sont mis en cause, insultés, dénigrés, à cause de l’irresponsabilité criminelle de quelques-uns. A ces prêtres de terrain, fidèles à leur mission, ils sont l’immense majorité, je veux redire ma confiance et ma gratitude.
Les circonstances difficiles que nous vivons nous appellent à prendre des mesures claires : privilégier l’écoute et l’accompagnement des victimes, les inviter à porter plainte, dénoncer les faits à la justice et collaborer loyalement avec elle, ne pas hésiter à sanctionner canoniquement ceux qui se sont rendus coupables de tels actes.
Plus fondamentalement, chacun de nous doit revisiter l’essence même du sacerdoce qu’il a reçu et analyser sa place au cœur du monde où nous vivons.
Beaucoup de repères ont été brouillés par la sécularisation, le relativisme, les effets de la révolution morale des années 70, le passage d’une sexualité procréative à une sexualité « récréative ».
C’est dans ce monde que nous vivons et c’est dans ce monde que nous devons témoigner de la lumière du Mystère Pascal.
Monseigneur Raymond Centène, Évêque de Vannes
Éditorial de la revue « Chrétiens en Morbihan » 31 mars 2016

 

Partager cet article
Repost0

MÉTEMPSYCHOSE DANS LA PRESSE....

Publié le par culture

MÉTEMPSYCHOSE DANS LA PRESSE....

Fondé par Marat, l'humaniste de la révolution, le journal (ou torchon) L'AMI du PEUPLE n'est qu'un infâme brûlot qui disparaît en septembre 1792.

Son créateur, fils d'un capucin défroqué converti au calvinisme, est un nommé Marat, violemment anticatholique. Très maladroit il se coupera mortellement avec son couteau de cuisine en prenant son bain le 13 juillet 1793.

Le torchon et le journaliste reparaissent ; c'est cela la Métempsychose !

 

Partager cet article
Repost0