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LA REVUE N°57 ARRIVE ENFIN !!!

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LA REVUE N°57 ARRIVE ENFIN !!!

Livrée par l'imprimeur en fin de matinée d'aujourd'hui La Revue N° 57 que vous avez eu la patience d'attendre va être postée à partir de demain. 53 pages de lecture (format A4, 21 x 29,7).

- La Bataille de Savenay et le compte-rendu du pèlerinage accompli, sur les pas de l'Armée Catholique et royale, avec le Souvenir Vendéen le samedi 16 décembre 1793 deux cent trente ans après (22 XII 1793).

- Robert Badinter et son plaidoyer pour Louis XVI lors de son procès. C'est le texte fidèlement retranscrit de son intervention dans l'émission Secrets d'Histoire de Stéphane Bern. Les seules remarques sont en dehors de son entretien.

- Cadoudal pour le 220ème anniversaire de son exécution (25 juin 1804) avec diverses informations par rapport à des articles plus anciens.

- John Wesley Wright, une victime collatérale de la conspiration de Georges Cadoudal. Capitaine de la marine anglaise c'est lui qui est venu plusieurs fois, avec le brick Vincejo, déposé les conjurés au pied de la falaise de Biville (à 14 Km au nord de Dieppe). J'ai découvert ce personnage dans les archives britanniques.

- Agenda des commémorations de 2024.

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OCTOBRE 1794, LES NUAGES S'ACCUMULENT SUR CARRIER.

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OCTOBRE 1794, LES NUAGES S'ACCUMULENT SUR CARRIER.

Dans l'article mis sur le Blog le 9 octobre nous avons pu lire L'adresse aux Français proclamée du haut de la tribune par Cambacérès, toute honte bue ! Les poursuites contre les 94 Nantais (partis 132) ayant été abandonnées par absence totale de preuves contre eux.

Après l'Acte d'accusation décrété par la Convention le 8 octobre s'est ouvert, le 16 à 9 heures du matin, le procès du Comité révolutionnaire nantais ; selon  la décision des Représentant en mission Bô et Bourbotte le 23 juillet d'envoyer ledit Comité devant le Tribunal révolutionnaire. D'accusateur à Nantes le Comité se retrouve sur les bancs d'infamie à Paris. Peut-être un lettré, s'il y en a chez ces brutes, a pu se répéter le vieux dicton romain "O Tempora, O mores" !

Jean-Jacques Goullin, 37 ans, qui en arrivant à Paris le 28 juillet, apprenant la disparition prématurée de leur protecteur Robespierre, s'était écrié "Nous sommes fichus" ; lui l'organisateur de la première noyade, prévaricateur, assassin, voleur, va réagir vivement le 22 octobre : "Citoyens juges et jurés, depuis assez , les haines les humiliations et les murmures grondent sur nos têtes ; depuis assez longtemps les soupçons horribles, accrédités par quelques faits, nous livrent journellement à mille morts et l'auteur de nos angoisses jouit encore de sa liberté ! L'homme qui électrisa nos têtes, guida nos mouvements, despotisa nos opinions, dirigea nos démarches contemple paisiblement nos alarmes et notre désespoir. Non, la justice réclame celui qui, nous montrant le gouffre où nous nous jetâmes aveuglément à sa voix, est assez lâche pour nous abandonner sur le bord ! Il importe à notre cause que Carrier paraisse au Tribunal ; les juges, le peuple enfin, doivent apprendre que nous ne fûmes que les instruments passifs et de ses ordres et de ses fureurs. Il a tout ordonné, tout commandé !"

Dans la foulée le Conventionnel Raffron déclare : "Heureusement le temps n'est plus où l'on venait à cette tribune pour vous présenter de telles atrocités comme des formes acerbes et où Barère a eu l'impudeur d'associer les cruautés féroces de Joseph Le Bon aux immortels lauriers que nos braves défenseurs ont remportés à la bataille de Fleurus".

OCTOBRE 1794, LES NUAGES S'ACCUMULENT SUR CARRIER.

Cela commence à sentir le roussi pour Carrier.

Nous aurons l'occasion de revenir sur ce procès étrange ; Ils ont trouvé, avec Carrier qui n'est qu'un fonctionnaire, la tête pour porter le chapeau des crimes ! Pour le moment il est toujours secrétaire de la Convention ; ce qui est étrange pour un individu qui aurait été rappelé pour se faire sanctionner alors qu'il est revenu,  ovationné, à la Convention (rappelé à sa demande, à ne pas oublier!) parce qu'il était fatigué. Carrier était une crapule mais pas la pire !

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16 OCTOBRE 1793, LE PROCES DE LA REINE VU PAR BADINTER

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16 OCTOBRE 1793, LE PROCES DE LA REINE VU PAR BADINTER

Comme chaque année, Marc, notre fidèle fleurisseur du 21 janvier et du 16 octobre  a renouvelé son geste de fidélité en ce 16 octobre où il a déposé un bouquet à Midi quinze avec ce commentaire "Le bouquet de fleurs est coloré pour ne plus penser un instant au sinistre et odieux tableau de la Conciergerie ensanglantée lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en juillet dernier où figurait la Reine décapitée tenant sa tête dans ses mains !"

LE PLAIDOYER DE ROBERT BADINTER :

" Le procès de Marie-Antoinette est une infamie de bout en bout, aussi bien pour le traitement en prison qui est ignoble, avec la surveiller jusque dans sa cellule avec des municipaux en armes que dans le déroulé du procès.  Où a été dépassée la limite de l’ignominie judiciaire à propos des rapports de Marie-Antoinette avec son fils, et des pratiques incestueuses, ce qui était ignoble, ignoble ; que même dans les modalités de l’exécution, bien sûr sur la guillotine, comme son mari et tant d’autres. Mais lui couper les cheveux, petit bonnet, carmagnole, lui faire ce parcours si long, faire supporter dans la charrette, non plus comme son mari en voiture, non en charrette pour que tout le monde puisse la voir, la charrette des condamnés à mort, avec les mains liées derrière le dos, le col déjà ouvert et escortée de nombreux soldats qui marchaient évidemment à pied autour de la charrette, c’est-à-dire un trajet très long très lent, de la Conciergerie au Pont neuf, la rue du Faubourg Saint Honoré, la rue qui ne s’appelait plus Royale, jusqu’à la place de la Concorde, au pas, doucement, ça représente une heure et demie  avec le public qui la voit passer, la haine de l’Autrichienne que l’on connaît et sûrement des insultes, certainement la plus ignoble, tout cela est inutile pour l’exécution qui est infâme dans son déroulement. La révolution, les révolutionnaires auraient pu s’épargner cette infamie."

ROBERT  BADINTER, juriste & ancien garde des sceaux in Secrets d'Histoire (La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne N° 57, Le Procès de Louis XVI).

 L'ancien Garde des Sceaux est  surtout connu pour sa loi d'abolition de la peine de mort pour les assassins avérés (une dizaine d'exécutions en 15 ans) mais pas pour les plus de DEUX CENT MILLE innocents (tués dans le ventre de leur mère, au coin d'un bois ou sur la place publique, dans les églises de France, devant leurs lycées etc.). O

16 OCTOBRE 1793, LE PROCES DE LA REINE VU PAR BADINTER
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OPERA ROCK LA REVOLUTION MAIS AUSSI LES CHOUANS.

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OPERA ROCK LA REVOLUTION MAIS AUSSI LES CHOUANS.

Extraits un peu différents des extraits mis hier:

CHOUANS EN AVANT

Mais aussi celui-ci avec l'excellent Robert Etcheverry dans le rôle du récitant : L'évocation du "procès" de Louis XVI n'est pas mal.

LA REVOLUTION Française

Merci à Marc pour ce rafraîchissement de mémoire.

Source INA

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CHOUANS EN AVANT !

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Communiqué  par notre fidèle Marc, fleurisseur de la place de la Concorde les 21 janvier et 16 octobre, ces liens vers des vidéo de Claude Michel Schonberg.

Bonne lecture.

 

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9 OCTOBRE 1794, UNE BONNE CLAQUE AUX PETITES MAUVAISES ODEURS

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 9 OCTOBRE 1794, UNE BONNE CLAQUE AUX PETITES MAUVAISES ODEURS

Ce slogan publicitaire des années 1980 pour une marque de désodorisant pourrait s'utiliser en ce jeudi 9 octobre 1794 qui voit Jean-Jacques Régis de Cambacérès monter à la tribune de la Convention pour y lire solennellement son "Adresse au  Peuple français" fruit de la cogitation entre la Convention, les Comité de Salut public et de Sûreté générale. Rien que ça, la réunion des cinglés, à peu près, des trois instances de la Terreur.

Robespierre a lourdement chuté le 28 juillet ; enfin surtout sa tête. La terreur règne maintenant sur les ex terroristes. La grande lessive va pouvoir commencer pour rendre plus blancs que blanc ceux qui furent des assassins féroces sinon en actes du moins en théories.

Cette déclaration tombe pile avec l'Acte d'accusation lancé par la Convention contre le Comité révolutionnaire de Nantes, la veille, après l'échec des poursuites contre les 132 Nantais (94 seulement arrivés) envoyés par Carrier, en novembre 1793, de Nantes à Paris pour être jugés, voire condamnés à mort, par le Tribunal révolutionnaire. Procès retardé par Fouquier-Tinville qui demandait la liste des accusations naturellement inexistantes.

Carrier avait commis l'erreur, qu'en ce jour il n'appréhende pas, de mettre au nombre des 132 Phélippes-Tronjolly (François Phélippes de Tronjolly de Coatgoureden) qu'il avait nommé Président du Tribunal révolutionnaire de Nantes, aux mains couvertes de sang. Or Phélippes-Tronjolly a réussi a démontré l'absence d'accusations contre les 94 rescapés et tous se sont retournés contre le Comité révolutionnaire nantais. Mis en accusation les membres du Comité révolutionnaire ont été expédiés à Paris pour passer devant le Tribunal révolutionnaire ; en route ils ont appris la chute de l'Incorruptible ce qui fait dire à Goullin, un des membres et responsable, entr'autres, des Noyades "C'en est fini de nous".

Déclaration de Cambacérès :

"Français, au milieu des vos triomphes, l'on médite votre perte. Quelques hommes pervers voudraient creuser au sein de la France le tombeau de la liberté . Les héritiers des crimes de Robespierre et tous les conspirateurs que vous avez terrassés s'agitent. (…) Fuyez ceux qui parlent sans cesse de sang et d'échafaud, ces patriotes exclusifs, ces hommes outrés, ces hommes enrichis par la Révolution qui redoutent l'action de la justice et qui comptent trouver leur salut dans la confusion et l'anarchie. Estimez, recherchez ces hommes laborieux et modestes, ces êtres bons et purs qui fuient les places et qui pratiquent sans ostentation les vertus républicaines. Le temps est venu de vaincre par la fermeté et la sagesse. Il faut que le calme succède enfin à tous les orages. Le vaisseau de la République tant de fois battu par la tempête touche au rivage, gardez-vous de le repousser au milieu des écueils."

La mémoire n'est pas la qualité principale des hommes politiques, que ce soit en 1794 ou maintenant. En effet Cambacérès a été membre de la Convention, a voté la mort de Louis XVI, bien qu'au départ il ait été contre avant de se rallier aux Montagnards, redoutant sans doute la fragilité de son cou. Il a voté pour l'arrestation des Girondins dont il a été proche puis celle de Robespierre dont il fut également un proche. Il a senti le vent tourner lors de la demande de mise en accusation, sur proposition de Laporte (régicide et répresseur du soulèvement de Lyon) et de Legendre (le boucher Legendre, régicide et terroriste ami de Robespierre), de Barère Collot d'Herbois et Billaud-Varenne comme complices de Robespierre. Des Jacobins se retournant contre des Jacobins !

Enfin il faut avoir du souffle pour oser proclamer : "Fuyez ceux qui parlent sans cesse de sang et d'échafauds, ces patriotes exclusifs, ces hommes outrés, ces hommes enrichis par la révolution, qui redoutent l'action de la justice et qui comptent  trouver leur salut dans l'outrance et l'anarchie". D'autant que Cambacérès a commencé de s'enrichir sous la révolution.

Nous aimerions savoir quelle tête faisait Carrier en entendant cela alors qu'il était secrétaire de la Convention !

Dans ces odeurs fétides de Conventionnels aussi pourris les uns que les autres certains vont s'arranger à en trouver dont les odeurs seraient plus significatives ! La bonne petite claque va se faire.

 

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AUTEL DE NOTRE DAME, REPONSE DE L'ARCHEVÊCHE

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AUTEL DE NOTRE DAME, REPONSE DE L'ARCHEVÊCHE

Sur injonction du Directeur de cabinet de l'Archevêque de Paris je retire son premier message :  Je ne crois pas vous avoir autorisé à publier le message que je vous avais envoyé et n’ai d’ailleurs pas souvenir que vous ayez requis cette autorisation. Vous voudrez donc bien retirer immédiatement cette publication.

Dont acte.

Ceci est donc la réponse du Directeur de cabinet de Mgr Ulrich Archevêque de Paris qui a décidé de remanier le mobilier liturgique de l'édifice classé Monument historique et qui n'est pas un leu d'exposition de styles séculaires différents, la continuité ayant toujours été respectée. En introduisant cette chose dans le Chœur de la cathédrale l'archevêque souille l'édifice.

Non seulement Mgr Ulrich souille cette œuvre d'art qu'est la cathédrale-basilique mais il fait fi du Droit depuis des siècles. Le Directeur de cabinet cite trois Canons du Droit canonique ; examinons les :

Can. 1212 - Les lieux sacrés perdent leur dédicace ou leur bénédiction si la plus grande partie en est détruite.

La cathédrale devrait donc être reconsacrée.

Can. 1235 - § 1. L'autel ou table sur laquelle est célébré le sacrifice eucharistique est dit fixe, s'il est construit de telle sorte qu'il adhère au sol et ne puisse être déplacé; mobile, s'il peut être déplacé. 

 

Can. 1239 - § 1. L'autel tant fixe que mobile doit être réservé au culte divin, à l'exclusion de tout usage profane.

§ 2. Aucun cadavre ne sera enterré sous l'autel; sinon, il n'est pas permis d'y célébrer la messe. 

Ces trois Canons n'ont pas grand chose à voir comme réponse attendue à ma question concernant le matériau de l'autel ! Par contre on peut se poser la question sur l'édification de l'autel Lustiger à proximité du tombeau de Joachim du Bellay.

Voilà les trois articles citées par le "Chef de cabinet" (autrefois on parlait de Secrétariat) et qui ont été à la base de l'observation, par les équipes de remise en ordre de la cathédrale à la suite de son incendie. des règles de l'Eglise catholique apostolique et romaine.   

Dans les Canons cités 1235 - 1239 il y a :

Can. 1236 - Selon la pratique traditionnelle de l'Église, la table de l'autel fixe sera en pierre et même d'une seule pierre naturelle; cependant, l'emploi d'un autre matériau digne et solide au jugement de la conférence des Évêques pourra aussi être admis.  Toutefois les supports ou bases peuvent être faits de n'importe quel matériau.

Faire appel au jugement de la conférence des Evêques est peut être prétentieux quand on voit les dérives de certaines décisions épiscopales (ou absence de décision - IVG, Euthanasie, dictature sanitaire Covid, dérives homosexuelles etc.) alors qu'il serait plus simple de respecter des règles et usages antiques et traditionnels réfléchis par des évêques, lors de Synodes ou Conciles, certainement plus spirituellement inspirés (in Spiritu) et non influencés par les modes passagères (et Bling bling) comme Mgr Ulrich !

Mon courrier à l'Archevêque avait été un peu édulcoré par rapport à l'article du Blog

Cet article va être envoyé par Mél à l'Archevêché (mon premier courrier avait été postal AR et la réponse reçue par Mél).

 

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NOTRE DAME DE PARIS AURA UN AUTEL EN BRONZE.

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NOTRE DAME DE PARIS AURA UN AUTEL EN BRONZE.

C'est le choix de l'Archevêque de Paris Laurent Ulrich né en 1951 et ordonné prêtre en 1979.

Nonobstant l'usage bi millénaire, les Conciles, synodes et tradition de l'Eglise imposant un matériau noble la pierre (Marbre, granite, pierre calcaire dure et non friable voir le bois) l'archevêque a choisi le bronze pour le nouvel autel central de la cathédrale Notre Dame de Paris un autel en forme de coquille de caliméro inversée.

LES FONDAMENTAUX

Les textes obligeant cela se réfèrent au tombeau du Christ (dans la pierre), aux premières messes célébrées sur le tombeau des premiers martyrs, en particulier dans les catacombes mais aussi à des décisions prises dans de sages et doctes  assemblées, après réflexion et non dans une sacristie autour  d'un verre de vin de messe ou dans une antichambre de 'Elysée.

Le Concile de Paris en 509, le Concile d'Epaone (actuelle Albon dans la Drôme) réunissant 25 évêques, rendent obligatoire que l'autel soit en pierre ; mais aussi saint Charles Borromée au Concile de Trente (1566) : table en marbre ou en pierre massive. Mais aussi le Concile de Milan en 1576 (l'autel peut être en brique  mais obligatoirement avec une table en pierre) et confirmation par le synode de Rouen en 1616.

L'autel de pierre est par excellence le symbole  du Christ, Pierre vivante, Pierre angulaire (la pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle Psaume 118, St Matthieu 21-42), mais aussi le rattachement au culte des martyrs remontant vraisemblablement au premier siècle ; le socle  peut être recouvert de pièces d'orfèvrerie mais seulement recouvert !

Il peut être en bois (qui rappelle le bois de la Croix), matériau moins noble naturel certes, mais recouvert d'une table en pierre ou en marbre ou dans lequel est encastrée une Pierre d'autel avec reliques. Or le métal n'est pas un  matériau noble ni naturel puisqu'obtenu par fonte et coulage.

                                                                           §§§

L'archevêque a oublié ses fondamentaux liturgiques si tant est qu'il les ai possédés un jour. Quand à l'artiste fondeur il parle de son projet comme d'une œuvre d'art contemplant l'aspect culturel et non cultuel ; l'autel est avant tout le mobilier sur lequel est rappelé le sacrifice non sanglant de Jésus Christ sur  la Croix. Il peut avoir par la suite un rôle culturel s'il rappelle l'art liturgique d'une époque ce qui n'est là aucunement le cas !

Un nouveau tabernacle réalisé par le même "artiste", dans le même style hip hop n'ayant rien à voir avec un tabernacle, sera non pas posé mais fixé (logique pour éviter d'être volé avec les Saintes Espèces)  sur la table de l'autel, offrande de Louis XIV avec son trône et son peuple en accomplissement du vœu de son père Louis XIII en 1638. Or rien ne peut être fixé sur la table de l'autel c'est profanatoire.

De plus le maître-autel de Louis XIV doit être seul dans le chœur ; l'autel bling bling devrait être installé en dehors du même chœur donc dans le transept. Enfin ayant souffert de l'incendie dévastateur de 2019 avec effondrement d'une partie de la voûte, la pénétration de la cathédrale par des engins de chantier et des ouvriers faisant consciencieusement leur travail sur un chantier, l'édifice devrait être totalement re-consacré une simple bénédiction n'étant ni appropriée ni liturgiquement suffisante.

Quant à la cathèdre c'est n'importe quoi !

NOTRE DAME DE PARIS AURA UN AUTEL EN BRONZE.
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14 - 15 SEPTEMBRE 1794,, ATTAQUE ET DESTRUCTION DU CAMP DE FRéLIGNé.

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14 - 15 SEPTEMBRE 1794,, ATTAQUE ET DESTRUCTION DU CAMP DE FRéLIGNé.

LE CAMP DE FRELIGNE

Nous n’allons pas raconter ici en détails la prise par Charette du camp de Fréligné (orthographié également « Frérigné »), situé entre Touvois et Falleron (limite Loire-Atlantique et Vendée), la nuit du dimanche 14 au lundi 15 septembre 1794. Lucas de la Championnière, Crétineau-Joly, Bittard des Portes et même Wikipedia donnent de nombreux détails de cette violente et acharnée bataille  opposant les 2 à 3 000 hommes de Charette aux 2 000 républicains stationnés là depuis juin et aux ordres du chef de brigade Prat.

Charette est tout d’abord mal renseigné sur les fortifications du camp. Celui-ci est de forme carrée, entouré de fossés et de pieux formant des palissades mais l’un des côtés est plus vulnérable. Le combat dans le brouillard est incertain, d’autant plus que sans le savoir, les Vendéens ont attaqué le côté le mieux défendu. Hyacinthe de la Robrie a découvert le point faible du fort et en instruit Charette. Celui-ci contourne alors Fréligné par les bois de l’Epiardière (également orthographié Les Epiardières) et non de la « Péargnière » comme l’a écrit Crétineau-Joly. C’est le début de la fin pour les républicains. Le bilan de la journée est une véritable boucherie : 1 200 morts chez les républicains et 400 chez les Vendéens. Ces chiffres sont à prendre avec précaution et certains historiens voient entre 400 et 800 républicains de tués. Côté républicain, on n'en avoue seulement 150.

Le fruit du pillage des colonnes infernales est repris et les Bleus massacrés sans pitié. Le feu est mis au camp et les blessés républicains achèvent d’y périr. Point question de ma part de cautionner ces horreurs, mais que sont-elles en regard de ce que la république avait amorcé au début de cette terrible année 1794 ? Pensait-on réellement que les Vendéens de Charette, allaient laisser impunis les crimes perpétrés l’hiver précédent au nom de prétendus  droits de l’homme dont la première mission s’avéra justement de bafouer la plus élémentaire des règles entre humains civilisés ? Cette cuisante défaite amènera l'évacuation du cantonnement de Saint-Christophe-du-Ligneron à Challans. 

De nos jours, on notera à Fréligné la célèbre chapelle des XIIème et XIIIème siècle, bâtie par deux capitaines anglais miraculés d’un naufrage. L’humble chapelle aurait été prison, écurie puis cuisine avant d’être incendiée en 1793.

14 - 15 SEPTEMBRE 1794,, ATTAQUE ET DESTRUCTION DU CAMP DE FRéLIGNé.

 Une chose à noter toutefois : L’immense baptistère que l’on peut apercevoir à droite, près de l’entrée, provient de l’abbaye du Val-de-Morière, autre lieu bien connu dans l'histoire de Charette.

14 - 15 SEPTEMBRE 1794,, ATTAQUE ET DESTRUCTION DU CAMP DE FRéLIGNé.

 

Nous n’avons à ce jour aucun plan précis du camp de Fréligné. Nous savons en revanche qu'il n'aurait disposé que de trois côté entourés de fossés. Ceux-ci étant profonds de cinq pieds et larges de huit, soit respectivement 1,62 m et 2,60 m.

14 - 15 SEPTEMBRE 1794,, ATTAQUE ET DESTRUCTION DU CAMP DE FRéLIGNé.

La genèse des camps

Après l'échec du plan de Turreau et l'avènement de Vimeux à sa succession, il est décidé la construction de quatorze camps destinés à enserrer la Vendée dans un mouvement de striction progressif. Ces camps sont établis de la manière suivante par Vimeux :

1°. En avant de Nantes, la Roullière ou les Sorinières, sur la route de Nantes aux Sables et à la Rochelle.
2°. Fréligné près de Touvois.
3°. Apremont (qui ne comptera que 200 hommes en garnison dans le château)
4°. Saint-Georges près la Mothe-Achard (en fait, aux Moulières de Saint-Georges-de-Pointindoux).
5°. Nesmy (jamais établi en raison du harcèlement permanent des hommes de Saint-Pal).
6°. Creil-Bournezeau (en réalité à Saint-Ouen-des-Gâts, paroisse disparue de nos jours)
7°. Le Pont-Charon près Chantonnay, route de Nantes à la Rochelle.
8°. La Châtaigneraie (en réalité, face au bourg d'Antigny).
9°. Moncoutant (en fait au sud du bourg de Largeasse).
10°. Chiché.
11°. Thouars ou le pont de Vrines.
12°. Concourson, route de Doué à Vihiers et Chollet (aux Rochettes).
13°. Thouarcé sur la rive droite du Layon (probablement sur l'actuel domaine du château de Bonnezeaux).
14°. Beaulieu au-dessus du Pont-Barré, rive droite du Layon, route des Ponts-de-Cé à Chemillé (au niveau des actuelles carrières, sur les côteaux).

Côté nord, la Loire sert à elle seule de défense naturelle.

Nous reviendrons prochainement sur ces camps dans La Revue du SCB, en attendant qu'un jour, si la santé de votre serviteur le permet, sorte un ouvrage assez monumental commencé il y a trois ans déjà...

Richard Lueil
15 Septembre 2024
 
Le chœur de la chapelle
14 - 15 SEPTEMBRE 1794,, ATTAQUE ET DESTRUCTION DU CAMP DE FRéLIGNé.

Notre Dame de Fréligné, honorée par un grand pèlerinage.

14 - 15 SEPTEMBRE 1794,, ATTAQUE ET DESTRUCTION DU CAMP DE FRéLIGNé.

Illustrations du Souvenir Chouan de Bretagne, clichés pris le dimanche 15 septembre 2024

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FEIZ E BREIZH 28 29 SEPTEMBRE 2024

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FEIZ E BREIZH 28 29 SEPTEMBRE 2024

Si l'on se fie aux calculs exponentiels ce septième pèlerinage  devrait regrouper plus de 1500 marcheurs. S'il y eut 250 pèlerins lors de la création  en 2017, ils furent 600 en  2018, 250 pendant la Terreur sanitaire en 2019, 480  pendant la seconde Terreur sanitaire de 2020 - 2022 et 1200 en 2023. lorsque la Liberté est revenue !

Souhaitons une belle réussite à ce pèlerinage à la gloire de Dieu, de la Sainte Vierge et de Sainte Anne la Sainte Patronne de la Bretagne. 

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