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IL Y A 220 ANS... UN MENSONGE GLORIEUX ET ENTRETENU

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Rouget_de_Lisle_chantant_la_Marseillaise.jpg

Jeudi 26 avril 1792, le capitaine du génie Claude Joseph Rouget dit de l'Isle (il ne faut pas oublier que la révolution abolissant les vrais titres nobiliaires fut souvent un "accélérateur de particules") crée une chanson. Il sera, à la demande d'un nommé Derby (qui n'est pas d'Epsom !) inscrit au procès verbal de la Convention le 14 juillet 1795 comme auteur de l'hymne des Marseillais.

Nous ne sommes pas encore arrivés à cette date et restons au 26 avril 1792.

Au cours d'une soirée, sans aucun doute très arrosée, l'Alsace a toujours eu d'excellents vins depuis l'Antiquité,  dans l'euphorie de la guerre contre l'Autriche et conséquemment contre la Prusse et ensuite tous leurs alliés (ce qui fait beaucoup de monde), chez le maire de Strasbourg, de Diétrich (dont les descendants se spécialiseront dans les cuisinières, oh! paradoxe cette chanson ne fera pas un four!) le dit Rouget entonne un chant. Les mauvaises langues disent que c'est de Diétrich qui chantonna, ce qui fut appelé "l'Hymne de guerre dédié au Maréchal Luckner" puis "Le Chant de Guerre de l'Armée du Rhin" avant de s'appeler plus simplement "La Marseillaise" car chantée officiellement loin du front de l'Est.

Les paroles auraient été "empruntées" à une affiche sur les murs de Strasbourg, disant ceci:

 "Aux armes, citoyens ! L'étendard de la guerre est déployé: le signal est donné. Il faut combattre, vaincre ou mourir. Vous vous montrerez dignes enfants de la liberté. Immolez sans remords les traîtres qui, armés contre la patrie, ne veulent y entrer que pour faire couler le sang de nos compatriotes. Marchons ! Soyons libres jusqu'au dernier soupir et que nos voeux soient constamment pour la félicité de la patrie et le bonheur de tout le genre humain".

Mais on peut être révolutionnaire et néanmoins instruit. Alors, "on"aurait aussi un peu emprunté à un prêche de l'abbé Boileau:"Et leurs corps pourris dans la plaine n'ont fait qu'engraisser nos sillons". Et à d'autres ?

Rouget était chef du bataillon "Les enfants de la Patrie", ce qui explique le début de la chanson.

Mais la musique ?

Elle serait dûe, non pas à Rouget, violoneux médiocre, mais à Jean-Baptiste Grisons, maître de chapelle de la cathédrale de Saint Omer qui a écrit plusieurs musiques dont une nous intéresse: L'oratorio d'Esther. Comme l'on dit maintenant, à part la rythmique, c'est un vrai copier/coller.

Le brave Jean-Baptiste Grisons n'avait pas déposé sa musique qui aurait été reprise par Pleyel. Mais il presque certain que Rouget a entendu l'original à Saint Omer où il était en 1791. Le Gewurztraminer aidant il a fait une chanson, devenue un chant puis l'Hymne national de la République, revisité par Berlioz sous le septennat de Giscard, dit d'Estaing.

Ce mois d'avril finissant il y a 220 ans est aussi celui qui a vu promulguer une loi interdisantle port du costume ecclésiastique ( la soutane).

Honnêtement, qu'est-ce-que cela pouvait faire aux anti-cléricaux primaires de l'époque ? A part fournir des arguments pour les anti - cléricaux de 1801, 1905 et années succédentes ?

 

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1792 - IL Y A 220 ANS....PERSECUTION ET NON DESESPERANCE - 2012

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linkPere-Chereau.JPGRegardons autour de nous : comment ne pas apercevoir, en France, la dégradation rapide de la vie chrétienne, la chute libre de la pratique religieuse, l'accroissement de l'indifférence, la montée prodigieuse de l'ignorance en ce qui concerne la foi, l'effritement de l'influence de l'Eglise qu'on ne respecte même plus: on part au quart de tour, dans l'opinion publique, lorsque l'on soupçonne un brin d'anti-juif ou d'antimusulman, mais on peut rire, faire rire sur l'Eglise et les chrétiens sans que personne ne s'en émeuve. Un exemple : Un pays entier a été touché par cette tragédie engendrée par Mohamed Merah. On a vu des juifs et des musulmans ensemble, on a été à la synagogue, mais on a peu parlé de ce jeune parachutiste catholique, victime lui aussi. Regardez autour de vous : parmi nos jeunes et les moins jeunes, qui va encore à la messe, qui va au catéchisme?

Alors faut-il baisser les bras? Faut-il vivre chaudement entre Cathos convaincus, renfermés sur nous-mêmes comme dans une tour d'ivoire, entre gens biens, dernier vestige d'une race en voix de perdition, qu'on ne retrouvera que cloîtrée dans de grandes réserves comme les indiens d'Amérique du Nord, vendant pour survivre des objets bizarres comme les chapelets qui seront considérés comme de beaux colliers, ou des croix, magnifiques pendentifs témoins d'une civilisation disparue comme la civilisation étrusque?

Et bien non! Vous connaissiez déjà la réponse. D'une part parce que Jésus n'a pas confié à ses disciples une tâche facile, le serviteur n'est pas au-dessus de son maître. II n'était pas facile à Pierre et à Paul d'annoncer l'Évangile dans cette atmosphère vicieuse et viciée de Rome, atmosphère marquée par l'émancipation provocatrice des femmes, le massacre des enfants, les tortures inquisitoriales, les tueries de l'amphithéâtre, la vogue de la bestialité et du théâtre pornographique, le succès des lupanars, de l'homosexualité. Ont-ils baissé les bras? Oh que non ! Conduits, poussés par l'Esprit Saint, ils ont planté l'Église à Rome et quelques siècles plus tard le pape saint Sylvestre baptisera l'empereur de Rome, Constantin.

II ne faut pas baisser les bras, car vous le voyez bien, déjà depuis des années nous voyons plus spécialement grâce à nos papes, aux JMJ, un nouveau dynamisme dans notre Église; des groupes multiples surgissent, des groupes où l'on se fortifie pour vivre sa foi, des groupes qui se veulent missionnaires, des groupes où les jeunes comme les adultes veulent, fiers de leur foi, travailler à établir le Règne du Christ dans toute leur vie et dans le monde qui les entoure. Ne baissons pas les bras, soyons d'authentiques témoins de Jésus, et rayonnons notre foi.                             Amen.

Cette homélie rassérénante a été donnée par l’abbé Yves Chéreau curé de Saint Clément de Nantes, dimanche 22 avril. (tenant en main, sur la photo, les vases sacrés « bricolés » par les malheureux prêtres déportés sur les pontons de Rochefort- entre 1792 et 1800 - pour dire la messe en cachette des gardes – chiourmes).

Il y a 220 ans, la situation n’était guère brillante, ni pour l’Eglise de France ni pour les fidèles catholiques perdant leurs bons prêtres et eux-mêmes persécutés.

Ils n’ont jamais désespéré, pourtant la persécution était en marche. Comme il y a 220 ans, avez-vous remarqué les nombreux signes anti - Eglise ?  Les édifices catholiques taggés, parfois incendiés, vandalisés, les croix de chemin détruites etc… dans l’indifférence totale des responsables politiques, voire religieux. Mais pour un œuf « balancé » contre un théâtre ordurier, il n’y a pas de sanction assez dure.

Cela va durer longtemps ?

 

Chouans, en avant ! en chantant Da fez on tadou koz ! 

  Emblème SCB 2 002

  

 

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IL Y A 220 ANS, INJUSTE CELEBRITE A VENIR...

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24 avril 1792, L'Assemblée Nationale fait livrer le nouvel instrument d'exécution au bourreau Charles-Henri Samson.

Conçu sur des conseils médicaux pour donner la mort sans causer de souffrances inutiles il ne porte pas de nom. Certains ont proposé "la Louison" ou la "petite Louisette" en rapport avec le nom de son inventeur, le docteur en médecine Louis, chirurgien. D'autres, "Mirabelle", pour rappeler le nom de Mirabeau.

Rien ne prédestinait le docteur en médecine Joseph Ignace Guillotin à assurer la pérennité de son nom  par cet appareil.

Si on retrouve son nom attaché à la création de la première Académie de médecine, à la vaccination antivariolique, à la modernisation des études médicales, il ne sera jamais qu'un consultant dans la mise au point de "la simple mécanique" ; car tel est le premier nom donné à cet instrument de mort qui va faire des ravages pendant la révolution.

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Né à Saintes en 1738, il effectue ses études médicale à Paris Hôtel Dieu (en face de Notre-Dame). Il soutient sa thèse de doctorat à Reims (ça coûtait moins cher). En 1788 il participe, à la demande du Roi, à un rapport sur l'opportunité de réunir les Etats Généraux. Il siège à l'Assemblée Nationale du 15 juin 1789 au 30 septembre 1791 comme représentant du Tiers.

Le 10 octobre 1789, il demande, à l'Assemblée, que l'exécution se fasse au moyen d'un simple mécanisme tranchant la tête du condamné pour des questions de dignité de la personne humaine et "d'égalité...sociale !

Il participe à la création du Comité de salubrité, prône le remplacement du latin par le français pour les études médicales et l'introduction des notions de physique et chimie dans les mêmes études.

En juin 1791, l'Assemblée Nationale décréta:"Tout condamné à mort aura la tête tranchée". La-dite Assemblée s'adressa au chirurgien Antoine Louis afin qu'il conseille un instrument à décollation rapide. Il insista sur l'importance de l'utilisation d'une lame tranchant de manière oblique. Antoine Louis fit les premiers plans d'une machine. Guillotin, qui n'était plus député, ne fut en rien concerné par ces travaux ni même par la première expérimentation de l'engin.

Menacé sous la Terreur, il fut sauvé par la chute de Robespierre, de même en 1795 lorsqu'il fut accusé, à tort, de publication d'écrits illégaux.

Le 25 avril 1792, la première utilisation de la machine trouve sa première victime en la personne de Nicolas Jacques Pelletier, un simple voleur d'assignat.

Les spectateurs furent déçus par la rapidité du supplice.

Dans les milliers qui vont suivre ce voleur, des milliers n'auront même pas l'excuse d'avoir volé des assignats : Ils seront exécutés simplement pour ce qu'ils étaient. Mais nous ne sommes pas encore arrivés à cette période car, en avril 1792, seuls ceux qui vont déclencher les sanglants bouleversements le savent. A part quelques troubles, conséquents certes, le pays est encore assez calme. Le calme avant la tempête.

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1792 - 2012, 20 AVRIL, IL Y A DEUX CENT VINGT ANS...

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LE DEBUT DE LA FIN...

Ce vendredi 20 avril 1792  - le calendrier grégorien n'ayant pas été aboli par Fabre d'Eglantine et consorts qui n'étaient pas encore passés par là avec leur réforme pitoyable (précurseurs des réformes démagogiques toujours d'actualité 220 ans après) - le Roi forcé par ses ministres girondins dont il ne voulait pas, vient d'autoriser l'Assemblée Législative à déclarer la guerre à l'Autriche.

Le jeu des alliances fera que l'Autriche se trouvera épaulée par la Prusse. Cet état de guerre, sous des noms de régimes différents - Convention, Directoire, Consulat, Empire - va perdurer jusqu'à 1815. Cela, Louis XVI, le Roi Bienfaisant (Professeur Jean de Viguerie), ne le savait pas.

Il ne sait pas que le respect qu'il porte aux peuples de son royaume, lui qui ne veut pas répandre le sang, va engendrer la fureur des tarés qui feront la plus belle hécatombe du peuple de France pour les décennies à venir. Lui qui n'a jamais porté une cuirasse, ou n'a jamais été représenté en tenue guerrière, est forcé par Dumouriez et les ministres Girondins de déclarer la guerre à l'Autriche de sa belle-famille.

Armel de Wismes me disait une fois que son tort fut peut-être de ne jamais se présenter en chef militaire. "Et il est le seul roi dans ce cas".

Toujours est-il qu'en ce samedi 21 avril les décrets de déclaration de guerre sont portés au ministre plénipotentiaire d'Autriche. La machine destructrice de la monarchie est lancée. Rien ne l'arrêtera avec les conséquences que nous savons, 220 ans après.

Et pourtant, pour le bien de son peuple, le Roi de France avait accepté beaucoup, même au delà de ce qui pouvait être bon, éventuellement, pour lui. Le peuple pour lequel les réformes sont soi-disant faites, ne sait pas encore que c'est lui qui va "trinquer".

Robespierre, le poudré à défaut de teinture de cheveux ou de poche de farine, reste encore présentable mais cela ne saurait durer.

La puissance destructrice des idées de la "philosophie des Lumières" (et des philosophes guerriers bien au chaud chez eux il en existe encore), que Louis rejetait, va se révéler par la démolition de toutes les structures de la société et de ces libertés qui seront remplacées par la "Liberté et l'Egalité" bientôt suivies de leur corollaire:"ou la mort".

Régulièrement, nous suivrons sur ce Blog, les évènements vieux (?) de 220 ans.

Bis repetita placent ? ça ne "placent "pas forcément ! Surtout quand ça sent la fureur assassine.

 

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AH ! SI UN PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL DU MORBIHAN...

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avait eu sa volonté ! Le souvenir des Chouans, qui se sont battus pour les mêmes valeurs que les Vendéens, serait mieux reconnu.

Cliquez sur l'image de Georges et découvrez un entretien avec Philippe de Villiers, créateur du superbe spectacle du Puy du Fou.

 

Le seul film qui existe sur la Chouannerie, sous forme de DVD, est connu de façon confidentielle.

Les seuls grands films, à la de Broca, ne sont que des méthodes ridiculisantes du combat que menèrent ces convaincus de leurs libertés.

Le mémoricide existe de façon plus marquante et frappante à l'égard des Chouans opiniâtres courageux convaincus, toujours tournés en ridicule et traités par la dérision. Même dans les rangs proches n'a-t-on pas vu aussi des articles utilisant des termes dévalorisant (par exemple dans la Revue du S.V. N° 174 de mars-avril 1991 parlant, à la page 51 "des bandes de Cadoudal"? (dont l'auteur, se prétendant instruit, parlait de la devise de Georges inscrite sur son drapeau: (???) Doue ac er Roue alors que la devise était Doue ha mem Roue) sans compter un article du N° 211 de juin 2000 traitant les Chouans de Brigands sous la plume de S.L.

La Chouannerie paie aussi un lourd tribu à un manque total de communication et à la désinformation voulue par le système politique qu'elle vomissait ; faut-il rappeler, une nouvelle fois, fait unique en France, les faux chouans gibiers de potence, mis sur les routes de Bretagne et du Morbihan en particulier, par  Collot d'Herbois puis par le Directoire et relancés sous le Consulat de Bonaparte par le sinistre Fouché pour décrédibiliser les vrais combattants de l'honneur et saboter leurs efforts ? On  ne retrouvera ce procédé qu'avec les colonnes allemandes - appelées cinquième colonne - lors de l'invasion de la France en 1940 et lors de la Bataille des Ardennes en décembre 1944.

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INFATIGABLE L'ANTI MEMORICIDAIRE TRACE SON SILLON

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Obstinément, sans relâche, avec la conscience du devoir à accomplir, Reynald Secher poursuit son devoir d'information sur cette période discutable, équivoque et tabou (dixit Franck Ferrand dans l'Ombre d'un doute) monstrueuse dans son application systématique de la destruction des opposants au régime liberticide et homicide de la "bienheureuse" révolution.

Dimanche 15 avril, à Dinan, en la salle du Guesclin - intéressant de faire le lien entre le combat de Reynald Secher et celui du Connétable - devant plus de cent personnes, le conseiller en Histoire du Souvenir Chouan de Bretagne a inlassablement remis sur le métier son ouvrage.

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Expliquant le montage des lois des 1 août et 1 octobre 1793 qui devaient - sous la signature du Comité de Salut Public (l'Exécutif de la Convention), et non par le fait d'une intiative particulière d'un individu laissé à lui-même, mais par  la décision et l'application de lois (comme cela n'existera jamais que sous Lénine, Staline et Pol Pot) - amener à l'extermination du peuple qui n'aura pas voulu du bonheur apporté par la révolution contre sa volonté.

En termes simples, autant que la complexité des textes révolutionnaires le permet, l'orateur sut captiver l'attention de ses auditeurs de tous âges. Même la jeunesse présente, venue peut-être pour avoir la paix avec les parents, fut captivée par ce discours hors de l'enseignement scolaire officiel.

Faut-il rappeler que la révolution aurait été faite pour le peuple alors que c'est lui qui en sera la principale victime ?

N'est-ce pas une autre façon de s'interroger sur les discours contemporains de certains candidats, riches à millions de livres pardon  d'€, qui veulent à tout prix faire le bonheur de certains éléments du peuple électoral qui gagne jusqu'à trente fois moins qu'eux en un mois ?

L'arrêt de toute cette épouvantable horreur fut le 9 thermidor, la chute de Robespierre et son traitement égalitaire par la guillotine, thérapie qu'il avait faite appliquer à tant d'autres, ses collègues mais aussi les bourgeois égalitaristes révolutionnaires mais aussi, et surtout, des gens du peuple.

Paradoxe actuel, contemporain, des candidats se réclament de Robespierre ; certains par affinité marxiste, robespétrophile, mélanchonite (forme de prurit) ou bayromagogique.

C'est navrant et inquiétant.

Non subventionné, l'auteur consacra l'après conférence à un moment vente et dédicace qui eut un beau succès. Il est bon de souligner que c'est son gagne-pain.

A titre comparatif, juste savoir qu'un ouvrage du professeur (??) Saugera sortira à Nantes sur le sujet de l'esclavage. Subventionné  pour 30 mille € par la municipalité du duc de Nantes. Nous sommes ainsi rassurés sur son objectivité.

Comme dirait un marchand de rillettes: "Nous n'avons pas les mêmes valeurs " !!!

 

 

 

 

 

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1792 - 2012. PÂQUES

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Curieusement, ces 220 ans correspondent exactement. Dimanche 8 avril 1792, dimanche 8 avril 2012. La même date, pour ce dimanche où nous fêtons la Résurrection du Christ, à 220 ans d'écart.

Il ne se passe rien de particulier en Bretagne, même dans le Morbihan. Il y a bien quelques accrocs, par ci par là, mais rien de la dimension de ce qui s'est passé dans le pays de Vannes en février 1791 lorsque trois mille paysans sont venus se rassembler afin d'empêcher l'expulsion de leur évêque. N'en déplaise aux adorateurs de la révolution et farouches anti-catholiques, ce sont des prêtres qui ont ramené le calme et les Dragons de Lorient la violence.

A cette époque, le midi languedocien bougeait fortement à Jalès, mais le Roi, encore confiant dans l'évolution des réformes et sans préjuger de leurs effets néfastes, le désavouait.

A Orgelet, dans le Jura, on fait appel à la troupe pour "mater" quelques furieux qui veulent troubler les cérémonies pascales.

En ce dimanche de la Résurrection de 1792, nous ne pouvons tourner notre regard que vers Compiègne où une carmélite a eu la vision du sort qui attendait celles qui voulaient rester fidèles à leur engagement religieux. A la suite de ce songe, les religieuses feront don de leur vie pour que la paix soit rendue à l'Eglise et à l'Etat.

Il leur reste deux ans et cent jours avant d'entonner "Laudate Dominum, Laudate Dominum, omnes gentes Alleluia" en montant à l'échafaud.

Mais elles ne le savent pas.

Les lois criminelles contre les prêtres rétifs au Serment vont se préciser dans les jours à venir.

La guerre qui va être déclaré aux puissances étrangères va donner le coup d'envoi à une persécution comme jamais la France n'en a connue.

Le pays ne sait pas encore le vent de folie qui va le secouer durablement, jusqu'à deux cent vingt ans après.

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SALON DU LIVRE DE MONTAIGU

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Dans cette jolie ville  de Vendée, placée à quelques lieux de Nantes, gérée par Antoine Chéreau maire et conseiller régional, se déroule chaque printemps, depuis 23 ans un salon

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de la littérature "Le Printemps du  Livre". Cette année 250 auteurs étaient présents et en particulier le conseiller en Histoire du Souvenir Chouan de Bretagne, Reynald Secher.

Infatigable, celui-ci assure lui-même la promotion de ses ouvrages et surtout, le petit dernier " Vendée du Génocide au Mémoricide" dont les ventes se portent très bien, pour ce genre d'ouvrage. En effet il n'est acheté que par ceux qui veulent réellement s'instruire et découvrir une part de vérité sur la révolution et non chercher à satisfaire une quelconque culture snobinarde ou de décoration de bibliothèque ou de calage de meuble.

Un autre auteur rencontré, Jacques Chauvet, qui a publié deux ouvrages aux éditions Geste: "La révolte d'un fermier vendéen" et "Une petite chronique vendéenne". Des  lectures pleines de fraîcheur patoisante, racontant les affres de la vie des paysans à l'époque contemporaine, mêlées d'authentiques anecdotes, rédigées d'une plume légère qui vous happe dans ces histoires du terroirs et déclenchent d'irrésistibles crises de rire. Vraiment deux ouvrages qui n'engendrent pas la morosité même si parfois la réalité est là. Un beau remède pour l'époque actuelle.

Aperçu aussi un de ces innombrables profiteurs qui se prétendent auteurs afin de bénéficier de la gratuité du repas, dans des restaurants de qualité, offerts par la municipalité et le Conseil Général. Et qui, à la fin du  salon, sous notre regard ébahi, fait ses courses dans les stands désertés avec son panier à roulette. Etonnant non ?

 

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MON MAIRE, CE AYRAULT AU SOURIRE SI DOUX.....

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[comme aurait pu l'écrire un Victor (pas Hugo mais son ami Schoelcher 1804- 1893) a enfin pu inaugurer son caprice, le Mémorial de l'Esclavage.

Il n'est pas donné à tout le monde de construire Versailles.

Durant le week-end de l'Annonciation, (est-ce que la "collision des dates était voulue par l'ancien enfant de choeur de Maulévrier ?) Nantes annonçait au monde entier la construction et l'inauguration du "Mémorial de l'Esclavage".

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Un avatar de dernière minute : la panne de l'ascenseur !

Il est vrai que les bateaux négriers n'en étaient pas pourvus.

 

Hasard des animations nantaises, à quelques mètres, un voilier, comme au temps de la Traite des Noirs, par sa coque noire obscurcissait singulièrement le cadre de ce Mémorial pour lequel le député-Maire de Nantes déclare qu'il n'est pas un lieu de repentance mais un lieu de Mémoire.Derniers-cliches-068.jpg

Ce voilier est le "Belem" bâtiment en acier, plus que centenaire, qui n'a pas connu la Traite ; sinon eût-il risqué de terminer en batodafé ?

Juste devant, fixée sur la bite d'amarrage où nous l'avons clouée au mois de novembre, insignifiante par sa taille - 0,15M² contre les 6.000 M² du Mémorial - la plaque rappelant une Vérité Nantaise, les Noyades de Nantes sous la révolution dont est issue la République et, particulièrement, le républicain Ayrault qui clame partout son amour inextinguible pour la Vérité Historique : "La grandeur d'un peuple se mesure à sa capacité à assumer son histoire. Celle d'une société à s'avouer les crimes dont elle porte les traces." Fermez le ban.

Déclaration à but essentiellement d'opportunisme électoral comme d'autres déclarations totalement démagogiques lorsque l'on est un privilégié pécuniaire de la nation.

Derniers-cliches-071.jpg

Immanquable, le slogan affiché aux entrées de Nantes et dans la ville elle-même:

"L'esclavage se combat encore". Il faut oser écrire ce genre de déclaration quand on lit ou que l'on voit les ravages causés par l'esclavage de la pensée. Plus particulièrement par l'ostracisme manifesté contre la thèse de Reynald Secher sur le Génocide Vendéen et le Mémoricide sur la période de la Révolution, Mémoricide dont un des plus farouches partisans est l'ancien natif  de Maulévrier, le pays de Stofflet.

 

Mettons le député- Maire de Nantes, qui se voit déjà premier ministre, en face d'une plaque, une de celles - qui ont coûté très chères aux contribuables que nous sommes (le Mémorial HUIT millions d'€ pour le moment sans compter les réceptions etc... etc...) -

Derniers-cliches-080.jpgla plaque, sur laquelle les visiteurs marchent, portant le nom de la galiote hollandaise, qui servit de prison sous la révolution,  sur laquelle furent embarqués les 94 prêtres qui furent ensuite transférés sur une sapine, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793 et coulée à hauteur de Cheviré. CENT pour CENT de victimes, score largement supérieur aux scores de l'odieuse Traite.

Des prêtres âgés, oui, âgés de 26 à 88 ans, originaires du Morbihan, d'Ille et Vilaine, et de Loire Atlantique principalement 2 étant de Vendée.

Oui, vraiment, pour le député-maire de Nantes, la vérité sur l'Histoire est à géométrie variable !

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