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13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES DE NANTEUIL A VANNES.

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13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

Blessée grièvement dans le mitraillage par des avions anglais du convoi allemand emmenant près de 2.000 prisonniers en déportation, Agnès de La Barre de Nanteuil meurt dans la souffrance et le silence le Dimanche 13 août, il y a quatre vingts ans.

Agnès est membre de la résistance morbihannaise depuis 1941 où elle a participé à la création par sa mère d'un réseau d'évacuation des pilotes alliés abattus. Elle est cheftaine de louveteaux et aide médico-sociale ce qui lui permet des facilités pour ses déplacements à vélo dans le guidon duquel elle cache des messages pour la résistance.

Elle participe à un balisage pour un parachutage à côté de Theix dans la nuit du 13 au 14 mars 1944, rentre se coucher et au matin va assister à la messe à la cathédrale. En rentrant de la messe elle constate la présence de voitures allemandes devant la maison familiale au 35 rue Jeanne d'Arc. Plutôt que de fuir, ce qui entrainerait l'arrestation de sa mère de sa sœur et de son frère, elle affronte courageusement son destin ; elle a été trahie (on ne saura jamais le nom du Judas et Agnès ne le dénoncera pas) !

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

Emmenée au siège de la Gestapo, dans un hôtel particulier à droite en bas de la rue Pasteur, pour un premier interrogatoire puis incarcérée dans la prison de Vannes. Devant son mutisme elle est envoyée à la prison Jacques Cartier de Rennes où les gangsters de la Gestapo n'ont aucun scrupule. Sous les sévices et les tortures elle ne parle pas. Dans un triste état physique elle est condamnée à la déportation en Allemagne.

Alors que le train est stationné en gare de Langeais il est mitraillé le  6 août par les chasseurs anglais ; les déportés, auxquels les portes des wagons à bestiaux ont été ouvertes se réfugient sous les wagons. Agnès est grièvement blessée ; par les tirs anglais ? D'après son cousin l'abbé de Vitton qui mena son enquête après la guerre, la blessure à l'aine d'Agnès serait due au tir d'un garde allemand (autrichien plus exactement) menaçant ceux qui risqueraient une tentative d'évasion. Elle est hospitalisée le 7 à Tours où rien n'est fait ; seul un aumônier allemand l'assistera et écrira à Madame de La Barre de Nanteuil après la guerre.

Le 10 août elle est mise dans un train de déportés vers l'Allemagne ; dans le wagon où elle est déposée trente six femmes l'entourent dont beaucoup sans foi. Elle leur  dit simplement de se rassurer que le train n'arrivera pas en Allemagne.

Le Dimanche 13 août dans la soirée le calvaire d'Agnès de La Barre de Nanteuil prend fin ; elle meurt alors que le train est stationné en gare de Paray le Monial. Elle aurait eu 22 ans le 17 septembre. Elle est inhumée dans le cimetière de Paray Le Monial.

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

En Mai 1945 Madame Sabine de La Barre de Nanteuil ira chercher le cercueil de sa fille pour le ramener à Vannes et l'inhumer dans le tombeau où repose son père décédé en 1942.

LE SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE A DEPOSE UN BOUQUET DE ROSES BLANCHES, ROUGES  ET DE FLEURS DE LYS EN HOMMAGE A LA CHOUANNE DU XXème SIECLE AUJOUR'HUI A 15 H 30 SUR SA TOMBE.

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

Un mystérieux souffle a déployé le drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne alors qu'il n'y avait pas de vent.

Merci à cette belle héroïne de la résistance et fervente catholique. Elle fait honneur à la population féminine, la vraie pas la disjonctée !

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.
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ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

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ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

Les dernières victimes sortent de la prison du cirque :

Jeudi 31 juillet 3 exécutions : Louis Biscarat, 52 ans, fermier ; Joseph-Antoine Lambert, 46 ans, médecin :  Louis Grangeon, 23 ans, cultivateur.

Vendredi 1er août 2 exécutions : Jean-Louis Reymond, 57 ans, cardeur de laines ; Jean-Pierre Latour, 50 ans, propriétaire-cultivateur.

Samedi 2 août 3 exécutions : Père Bernard Collet, 66 ans, religieux récollet ; Etienne-Simon Teyssier, 76 ans, propriétaire ; Joseph Fabre, 42 ans, notaire.

Dimanche 3 août 2 exécutions : Abbé Jean-Pierren Boyer, 68 ans, vicaire général de l’évêque d’Orange ; Marie-Agathe de Rilly, 54 ans, marquis de Chanaleilles.

Lundi 4 août 5 exécutions : Joseph-Joachim de Biliotti, 68 ans ; Abbé Pierre-Gabriel Florent, 21 ans, clerc tonsuré ; Joseph-Marie Ducan, 29 ans, moulinier de soie ; Joseph-Bruno  Granier, 37 ans, propriétaire-cultivateur ; Jean-Joseph Léotard, 31 ans, propriétaire.

Les dernières victimes potentielles (dont 20 religieuses) sont sauvées par l'annonce de la coupure mortelle subie par Robespierre le lundi 28 juillet à Paris et immédiatement relâchées, la Convention thermidorienne ayant décrété l'arrêt des massacres.

Les 332 victimes ont été jetées dans quatre fosses communes au champ de La Plane à Gabet à 4 Km à l'Ouest d'Orange.  Ce terrain sera acheté par  Pierre Millet en 1799 ; il y  fera construire, sur le site de trois charniers, la chapelle bien entretenue que nous voyons actuellement et où se déroule chaque année un pèlerinage le 9 juillet jour de la fête des bienheureuses religieuses béatifiées par le Pape Pie XI le 10 mai 1925.

ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

Une croix sur un socle de pierres marquait l'emplacement de la quatrième fosse où furent jetés les 32 dernières  victimes de Fauvety. Elle fut remplacée, et bénite, en 1997 par une croix métallique réalisée par l'artiste ferronnier de Sommières (Gard) Albert-Georges Augé et en mémoire du Père Yves-Marie Salem Carrière qui créa l'Association du Souvenir portant son nom (et Souvenir Catholique en Languedoc).

Cette croix pèse 380 kilos, mesure 4,30 mètres de hauteur pour 2,20 mètres de largeur. Elle associe trois croix : une blanche pour les enfants martyrs, une torsadée et dorée pour la royauté le clergé et les religieux martyrs, une en bronze torsadée pour l'Armée catholique du Midi et tout le peuple martyr. 

ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

En 1825 un monument réalisé par l'architecte Auguste Caristie (premier restaurateur du théâtre romain d'Orange), bien connu des Chouans par l'édification de la chapelle du Champ des martyrs et de La Chartreuse de Brec'h, réalisa un monument expiatoire là ou se dressait la guillotine. Ce monument manquant d'entretien fut rasé en 1848 (à la fin de Louis-Philippe) ; à sa place a été construit l'actuel théâtre municipal.

ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange
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L'OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES VUE PAR GABRIEL ATTAL; ET SI, ET SI...

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L'OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES VUE PAR GABRIEL ATTAL; ET SI, ET SI...

Le premier ministre de la république, sous le regard admiratif  de AOC (Amélie Oudéa Castéra), ministre des sports et des Jeux Olympiques, a vanté  la fierté de la France pour un spectacle magique, ambitieux, courageux, grand moment de fierté, Evènement salué à l'International ! Sur ce dernier point, le ministre en rupture de bans, ne semble pas avoir les mêmes moyens d'information que le "Vulgus populus" !

Et si, et si, et si au lieu de Marie-Antoinette, la Reine malheureuse guillotinée, on avait mis plutôt celui-ci à la veille de son exécution méritée ?

L'OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES VUE PAR GABRIEL ATTAL; ET SI, ET SI...

La polémique aurait été terrible !

Lorsque certain dit que ce sont les évêques de France qui ont lancé la polémique sur la parodie de la Cène, c'est leur faire beaucoup d'honneur pour leur réaction eau tiède contrebalançant par leur admiration pour le spectacle. 

Il y a le tableau bien connu de La Cène, création de l'Eucharistie par le Fils de Dieu avant sa passion, peint par  Léonard de Vinci entre 1495  et 1498.

 

L'OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES VUE PAR GABRIEL ATTAL; ET SI, ET SI...

Et puis il y a le festin des dieux peint en 1635, 40 plus tard,  par Jan Van Bijlert, Hollandais protestant, qui a peint une scène christique sous le couvert d'une scène mythologique : Apollon auréolé rappelle le Christ entouré de ses apôtres, Vulcain occupant la place de Saint Jean et Mars celle de Judas.

Tableau mythologique, peut-être,  mais parodie de La  Cène jugée à l'époque blasphématoire, même si le peintre a aussi travaillé pour les catholiques ! (Ce qui relativise l'intransigeance de ceux-ci !).

Ce qui réduit à néant les thèses de Jolly (ou pas joli) sur la création d'un spectacle uniquement païen.

Honnêtement, monsieur Attal, la guillotine et les banquets font-ils parties des épreuves des Jeux Olympiques ? Merci de nous renseigner !

Que doivent penser, dans leurs fosses communes les victimes des exactions de la république il y a 230 ans ?

L'OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES VUE PAR GABRIEL ATTAL; ET SI, ET SI...
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ORANGE, VAUCLUSE, TOUJOURS LA TERREUR en JUILLET 1794 !

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ORANGE, VAUCLUSE, TOUJOURS LA TERREUR en JUILLET 1794 !

Le rappel de l'Histoire de la Terreur à Orange en juillet a été interrompu par l'épisode graveleux de l'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Il n'y aurait pas eu assez de fenêtres à La Conciergerie pour "célébrer" la funeste guillotine et l'on aurait pu mettre un banquet de révolutionnaires assistant aux exécutions ! Les organisateurs n'auraient pas eu besoin de contorsions dialectiques pour s'expliquer ! Il y a 230 ans sont extraits de la prison du Cirque (le théâtre romain où les Chorégies 2024 se sont achevées le 22) les 55 victimes :

55 exécutions en SEPT jours !

Mardi 22 juillet, 10 exécutions : François Maffren, 31 ans, propriétaire ; Joseph Autard, 50 ans, cordonnier ; Pierre-Thomas Tiers, 36 ans, cultivateur ; Antoine Durand, 28 ans, cultivateur ; Jean-Pierre Chabert, 20 ans, cultivateur ; Pierre-François Morard, 33 ans, chirurgien ; Jean-Baptiste-Laurent Jabouin, 42 ans, cultivateur ; Père Joseph-Toussaint Galian, 67 ans, grand-Augustin ; abbé François-Nicolas Vincent, 65 ans, prêtre ; abbé Etienne-Polycarpe de Jacques, 64 ans, prêtre.

Mercredi 23 juillet, 4 exécutions :  Barthélemy Saint-Roman, 25 ans, fabricant d’étoffes ; Père Philippe Mourier, 65 ans, capucin ; abbé Joseph-François-Antoine de Fabys, 59 ans, prêtre ; abbé Ignace-Michel d’Olivier, 68 ans, chanoine de la cathédrale de Cavaillon.

Jeudi 24 juillet, 11 exécutions  : Joseph Blazy, 45 ans, cultivateur et cordonnier ; Jean-Joseph Raymond, 37 ans, aubergiste ;  Joseph-Balthazar Mouret, 47 ans, propriétaire cultivateur ;  Etienne Fède, 44 ans, propriétaire cultivateur ;  Jean-Jacques Chabus, 54 ans, négociant en soie ; Laurent Hilarion Argellier, 38 ans, greffier de la justice de paix ;  François Debat, 39 ans, instituteur ; Agricol  de Puy, 36 ans, Officier de dragons ;  abbé Joseph de Silvestre, 80 ans, chanoine ; Père Antoine Combette, 57 ans, religieux ;  Père Pierre Bresson, 69 ans, religieux.

Vendredi 25 juillet, 3 exécutions :  Hyacinthe Morel, 56 ans, juge de paix ; Jean-Baptiste Mandin, 40 ans, tailleur ; abbé Jacques Deremeuil, 62 ans, curé de Jonquières.

Samedi 26 juillet, 13 exécutions : Jean-Jacques Meynard, 43 ans, chapelier ; Jean-Baptiste Ferrand, 31 ans, boulanger ; Joseph-Pierre-François Lombard, 44 ans, boucher ; Joseph-Marie- Siffrein Boucthay, 49 ans, orfèvre ; Jean-Joseph Bertot, 49 ans, orfèvre ; Alexis-Ignace-Dominique Berbéguier, 57 ans, avocat ; Etienne Volet, 46 ans, cafetier ; Rosalie Duclaux, 47 ans.

Sœur Saint-Augustin, 75 ans, Sœur Claire de Sainte-Rosalie, 68 ans du couvent de Bollène ; Sœur Catherine de Jésus, 70 ans, Sœur Saint-Basile, 61 ans, du couvent de Pont-Saint-Esprit ; Révérende Mère du Sacré-Cœur de Jésus, 58 ans, ursuline, Supérieure du couvent de Sisteron.

Exécutés la veille de l’exécution de Robespierre.

Dimanche 27 juillet, 3 exécutions : Louis Abril, 39 ans, avoué ; André Brun, 55 ans, propriétaire ; abbé Antoine Tinet, 39 ans, prêtre.

Le jour de la coupure par "rasoir national" de Robespierre et consorts.

Mardi 29 juillet, 11 exécutions  : Jean-François Saurel, 38 ans, propriétaire-cultivateur ; abbé Joseph-François Moyne, 56 ans, vicaire de Méthamis ;  Louis Accarie, 34 ans, orfèvre ; Jean-André Peyron, 54 ans, bourrelier ;  Pierre-Joseph Romillier, 53 ans, messager ; Jean-Baptiste Naud, 57 ans, tailleur ; Pierre-Félix Lacour, 51 ans, tailleur ;  François-Alphonse-Martin Gaudibert, 36 ans, notaire ;  Joseph-Andéol Coste, 42 ans, homme de loi ;  Nicolas Courbier, 35 ans, perruquier ;  François Richaud, 36 ans, manouvrier.

Le surlendemain de l'accident de Robespierre.

 

 

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28 JUILLET 1794, EXECUTION DE ROBESPIERRE ET DE CERTAINS COMPLICES

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28 JUILLET 1794, EXECUTION DE ROBESPIERRE ET DE CERTAINS COMPLICES

Image plus logique que l'originale exposée sur La Conciergerie !

Maximilien de Robespierre termine sa pitoyable vie sur l'échafaud le lundi 28 juillet 1794, âgé de 36 ans (on mourait souvent jeune chez les politiques révolutionnaires à cette époque !). Il est accompagné de certains de ses complices : Couthon 38 ans, Saint-Just 26 ans, Hanriot 35 ans, Lavalette 40 ans adjoint d'Hanriot, Dumas 40 ans président du Tribunal révolutionnaire, Payan 27 ans juré au tribunal révolutionnaire, Vivier 50 ans président des Jacobins, Gobeau 26 ans substitut du tribunal révolutionnaire, Lescot-Fleuriot 37 ans substitut du tribunal révolutionnaire, Robespierre Augustin 31 ans, Bernard 34 ans membre de la Commune, Gency 33 ans agent municipal, Simon 57 ans garde-chiourme de Louis XVII, Laurent 33 ans membre de la Commune, Warme 29 ans membre de la Commune, Forestier 47 ans membre de la Commune, Guérin 52 ans, membre de la Commune, Dhazard 36 ans membre de la Commune, Cochefer 60 ans membre de la Commune, Bougon 57 ans membre de la Commune, Quenet 41 ans membre de la Commune.

22 révolutionnaires exécutés dans l'après-midi du 28 juillet, il y a 230 ans, sans procès.

Il aurait été logique que, plutôt que la malheureuse Marie-Antoinette reine sans pouvoir, soit affichée l'image proposée en ouverture de cet article.

Mais il ne semble pas que cela aurait été correct pour certains gauchistes ; répondant à Damien Rieu critiquant cette cérémonie et écrivant "Imaginez les réactions si on avait confié cette cérémonie au Puy du Fou" la député NFP Ersilia Sourdais avait répondu "Thomas Jolly  l'organisateur du spectacle avait appelé à voter Mélenchon en 2022". Ce qui relativise quelque peu les larmichettes de crocodile du leader-Maximo sur l'attaque antichrétienne de la Cène !

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J. O. DE PARIS, DEUX TABLEAUX IGNOBLES : LA DECADENCE DU SYSTEME !

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J. O. DE PARIS, DEUX TABLEAUX IGNOBLES : LA DECADENCE DU SYSTEME !

Ouverture des Jeux Olympiques hier soir à Paris. Etant totalement insensible aux notions culturelles actuelles voici une réflexion ; merci, une nouvelle fois, à Marc qui m'a mis sur la piste.

IGNOMINIE 1 : Que vient faire dans ce "spectacle" soi-disant à la gloire de la culture française ce tableau de la reine, sans rôle politique, martyre de la révolution alors qu'elle était seulement l'épouse du Roi de France ? Marie-Antoinette est une nouvelle fois outragée 231 ans après son assassinat. C'est facile et les illettrés ont trouvé "ça" bien.

Même Robert Badinter, homme de gauche, a reconnu son procès comme une parodie de justice, une infamie, abject.

Pourquoi ne pas avoir choisi, puisque l'on se targue d'Histoire, de rappeler une autre figure de la révolution à deux jours des 230 ans de son exécution, Maximilien (de) Robespierre responsable de milliers de crimes en particulier sur des gens du peuple ? Là il est certain que les fous furieux auraient crié au scandale !

Enfin oser chanter le "Ah ! ça ira" depuis la Conciergerie, l'entrepôt de la mort, il fallait oser !

J. O. DE PARIS, DEUX TABLEAUX IGNOBLES : LA DECADENCE DU SYSTEME !

IGNOMINIE 2 : Une parodie de la Cène du Seigneur avec des Drag Queens sur le Pont vieux. C'est cela la "culture" des organisateurs de ces turpitudes ? Pas étonnant que la Ville Lumière soit devenue une ville poubelle. Il est vrai que la Maire de Paris ne risquait pas d'élever le niveau ! 

J. O. DE PARIS, DEUX TABLEAUX IGNOBLES : LA DECADENCE DU SYSTEME !

Le merveilleux tableau de la Cène peint par Léonard de Vinci de 1495 à 1498 pour le réfectoire des Dominicains de Santa Maria delle Grazie à Milan. Comment le pieux Léonard prendrait la parodie de son œuvre ? Parodie presque blasphématoire d'un tableau mais autorisée car chrétien !

 

J. O. DE PARIS, DEUX TABLEAUX IGNOBLES : LA DECADENCE DU SYSTEME !

La guillotine et la nourriture n'étant pas des disciplines olympiques pourquoi ces deux saletés ? Par contre l'Hippisme est une discipline olympique ; pourquoi alors ne pas avoir montré le cheval de Mahomet prenant son élan pour emmener son maître sauter l'obstacle vers le ciel ? On y aurait adjoint un cortège de Drag Queens escortant le prophète montés sur des trottinettes électriques peintes aux couleurs LGPTXYZ. Cela aurait été incorrect ? Ben non de l'humour dans l'air du temps de la franche gaieté olympique.

La Circonférence des Evêques de France a protesté, mollement, contre le tableau mais a compensé par son admiration pour l'ensemble du spectacle. Ben mes aïeux !

Tout cela est bien signe de la déchéance de la république qui entraine la France, menée par des individus politiques sans foi ni loi, dans la décadence !

DOMINE SALVAM FAC GALLIAM !

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26 JUILLET FÊTE DE LA SAINTE PATRONNE DE LA BRETAGNE, SAINTE ANNE

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2025 sera l'année jubilaire des apparitions de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, grand mère de Jésus Christ, à Yvon Nicolazic ; en mars 1625 après deux années d'apparitions elle lui révèle l'endroit où est enfouie sa statue et où se dresse maintenant la célèbre basilique à laquelle sont tant attachés les Bretons natifs et de cœur. 

La statue en bois sera détruite par les vandales républicains en 1794 ; il n'en subsiste qu'un morceau de la tête serti dans le socle de la statue actuelle (1825). La basilique a été construite de 1866 à 1872 à l'emplacement de la chapelle devenue trop exigüe.

Des miracles ont été reconnus ; on pourrait citer la stupéfiante conversion de Pierre Le Gouvello de Kériolet qui menait une vraie vie de dévergondé et anticatholique.

Le 26 juillet 1914, il y a 110 ans, le Pape Saint Pie X  consacre Sainte Anne Patronne de la province de Bretagne (Patrona provinciae Britanniae).

Le chant en français a aussi beaucoup d'allure et sa ferveur est prenante.

Dommage que le beau temps n'ait pas été au rendez-vous de ce Pardon de 2024.

Bonne fête à toutes celles qui portent ce beau prénom.

 

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ORANGE (VAUCLUSE) 19-20-21 JUILLET 1794, INSATIABLE REVOLUTION !

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ORANGE (VAUCLUSE) 19-20-21 JUILLET 1794, INSATIABLE REVOLUTION !

 

IL Y A 230 ANS.

VENDREDI 18 juillet 1794 : Le tribunal révolutionnaire d'Orange et les bourreaux se reposent !

SAMEDI 19 JUILLET : Onze nouvelles victimes taxées d'aristocratie (appellation par la Convention des rebelles à la bienheureuse révolution, pas forcément nobles) sont envoyées à la guillotine après avoir été extraites de la prison du cirque romain où se déroulent, actuellement, les Chorégies festives.

Joseph-Thadée Maurice de Jacques, 65 ans, bourgeois ; l'abbé Charles-Thomas de Jacques, 68 ans, curé de Grillon ; l'abbé Félix-Xavier Arnould de  Jacques, 61 ans ; l'abbé Chrysogone-François  de Jacques, 56 ans ; Jean-Pierre Gérin, 29 ans, meunier ; François-Marie Curnier, 72 ans, notaire ; Louise-Rosalie Cler, 31 ans ; Joseph-Alexis  Favier, 19 ans, cordonnier ; Joseph-Libérat Dol, 27 ans, meunier ; Pierre-Louis Gondois, 40 ans, bourgeois

DIMANCHE 20 JUILLET  huit nouvelles victimes : 

Gilles Barthelemy, 37 ans, cultivateur ;  Esprit-François  Ladet, 62 ans, propriétaire ; Marie-Elisabeth Sage,  36 ans ; François Cornut, 31 ans, cultivateur ; Joseph-Maurice  Cordet, 40 ans, cultivateur ; Jean-Antoine Félix Constantin, 51 ans, bourgeois ; Jean-Joseph Robin, 58 ans, cultivateur.

LUNDI 21 JUILLET  neuf victimes :

Jean-Joseph Veyrier, 36 ans, menuisier ; Maurice  Veyrier, 27 ans, menuisier ; Joseph-Blaize Morard, 42 ans, cultivateur ; Joseph-Ambroize Imbard, 38 ans, cultivateur ; Laurent Dufour, 35 ans, cultivateur ;Maurice Jouet, 48 ans, salpêtrier ; Antoine-Charles  Chabrier, 43 ans, cultivateur ; Alexis Durand, 39 ans, cultivateur ; Jean-Joseph Roux, 59 ans, cultivateur.

Gloire à la "bienheureuse "révolution et à ses "Valeurs" !

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ORANGE 15-16-17 JUILLET 1794 MAIS AUSSI : PARIS 17 JUILLET

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ORANGE 15-16-17 JUILLET 1794 MAIS AUSSI : PARIS 17 JUILLET

IL Y A 230 ANS, sortent de la prison du cirque, actuellement lieu "festif", ultime prison avant la guillotine :

Mardi 15 juillet 1794, 15 condamnés : Joseph-Siffrein* Vitalis, 68 ans, notaire ; Rolland Devillario, 56 ans, notaire ; Genest**-François  Morel, 46 ans, avocat ; Siffrein-Benoît Blanchet, 68 ans, propriétaire ; Malachie  D’Augier, 53 ans, officier de marine ; Jacques-Marie Fortunet, 57 ans, confiseur ; Joseph-François Marie Allégier, 70 ans, confiseur ; Etienne-Denis Calamel, 66 ans, cordier ; François-Marie David, 53 ans, cordier ; Antoine-François Hyppolite Curel, 50 ans, notaire ;  Louis-François de Soribats,  73 ans, capitaine de cavalerie ; Jean-André Our de la Martinière, 54 ans ; André-Ignace Farnaud, 53 ans, négociant ; Laurent  Hérard, 33 ans, tailleur de pierre ; François-Régis Gilles, 26 ans, secrétaire de mairie.

*(Saint Siffrein fut évêque de Carpentras au VIème siècle) ; ** (Genès ou Genest saint martyr d'Arles IVème siècle)

Mercredi 16 juillet, 3 condamnés : Jacques Rivoire, 60 ans, chapelier ;  Louis-Augustin de Brousset, 46 ans, officier de dragons ; Jean-François de  Bonfils, 70 ans, capitaine d’Infanterie.

Sept religieuses : Sœur Aimée de Jésus, 61 ans ; Sœur Marie de Jésus, 36 ans ; Sœur Saint-Joachim, 58 ans, converse ; Sœur Saint-Michel, 55 ans, converse; Sœur Saint-André, 65 ans, converse, du couvent de Bollène ; Sœur Madeleine du Saint-Sacrement, 51 ans, du couvent de Pernes ; Sœur du Cœur de Marie, 40 ans, bernardine de l’abbaye Sainte Catherine d’Avignon.

Jeudi 17 juillet 12 condamnés : Pierre Aubert, 29 ans, cultivateur ; Jean-Pierre Maury, 46 ans, négociant en bois ; Charles-Joseph de Grèly, 73 ans, capitaine d’infanterie ; Louis-Joachim de  Pialla des Iles, 46 ans, homme de loi ; Jean-Baptiste de Fournier de Chanvert, 70 ans, marquis d’Aultanne ;  Jean-André Sauvan, 54 ans, aubergiste ; François-Simon Goubie, 39 ans, marchand ; Joseph-Laurent Belan, 54 ans, propriétaire ; Pascal-Michel Bouvéry, 62 ans, propriétaire ; Jean-Michel Buey, 39 ans, aubergiste ; Jean-Michel Turc, 39 ans, aubergiste ; Pierre-Joseph Rivier, 38 ans, propriétaire.

JEUDI 17 JUILLET A PARIS :

 

ORANGE 15-16-17 JUILLET 1794 MAIS AUSSI : PARIS 17 JUILLET

Sœur Constance de Jésus, 29 ans, novice : Sœur Saint Louis, 42 ans, Sous-prieure ; Sœur Euphrasie de l'Immaculée Conception ; Sœur Julie-Louise de Jésus, 53 ans, choriste ; Sœur Sainte Marthe, 51 ans, converse ; Sœur de Jésus crucifié, 78 ans, choriste ; Sœur Marie du Saint Esprit, 52 ans, converse ; Sœur Saint François-Xavier, 33 ans, converse ; Sœur Thérèse de Saint Ignace ; Sœur Charlotte de la Résurrection, 78 ans, choriste ; Sœur Thérèse du Cœur de Marie, 52 ans, choriste ; Sœur Catherine, 52 ans, tourière ; Sœur Thérèse, 49 ans, tourière ; Mère Henriette de Jésus, 49 ans, Maîtresse des novices ; Sœur Marie-Henriette de la Providence, 34 ans, choriste ; Révérende Mère Thérèse de Saint Augustin, 41 ans, Prieure sont exécutées.

Sur réquisition du procureur Fouquier-Tinville elles on été condamnées pour fanatisme ("folie religieuse sombre et cruelle" selon Voltaire) et refus du Serment à la Constitution civile du Clergé.

Elles avaient été expulsées de leur carmel le 19 septembre 1792, revêtues obligatoirement de leurs vêtements civils (tout en conservant caché leur habit religieux) et s'étaient regroupées dans quatre maisons amies dans lesquelles elles continuaient leur vie de carmélites selon la règle fixée par Sainte Thérèse d'Avila. Mais sous la Grande Terreur, apparue le 10 juin 1794, elles sont arrêtées et emprisonnées dans leur carmel devenu prison les 22 et 23.

Au nom du principe de Jean-Jacques Rousseau "quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps ; ce qui ne signifie autre chose, sinon qu'on le forcera d'être libre" elles ont été  contraintes puis forcées. 

Dans leur prison elles avaient revêtu à nouveau leur habit monastique, montèrent dans les charrettes à la Conciergerie où elles avaient été enfermées, chantant tout le long du trajet Salve Regina, Veni Creator Spiritus, Te Deum laudamus au pied de l'échafaud où elles montèrent en chantant Laudate Dominum, après avoir demandé à leur Mère Prieure l'autorisation de mourir.

Elles sont inhumées dans le cimetière de Picpus, jardin du temps des Chanoinesses de Saint Augustin expulsées en 1792.

Le Pape Saint Pie X les a béatifiées le 27 mai 1906.

ORANGE 15-16-17 JUILLET 1794 MAIS AUSSI : PARIS 17 JUILLETORANGE 15-16-17 JUILLET 1794 MAIS AUSSI : PARIS 17 JUILLET
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UN CHANT ROYALISTE DU A ROUGET DIT DE L'ISLE

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En 1814 Claude-Joseph Rouget, dit de L'Isle, le "créateur" de La Marseillaise chant révolutionnaire par l'excellence de son anti royalisme propose à Louis XVIII, qui le refusera, un hymne à la gloire de la royauté "Vive le Roy ou Chant du Jura". De ce fait il est présenté comme royaliste constitutionnel ; c'est plutôt exagéré. Plutôt un opportuniste !

En effet alors qu'il était aux côtés de Blad et Tallien, Conventionnels en mission à Quiberon, après l'échec de la bataille et la reddition des Emigrés le 21 juillet 1795, il n'avait montré aucun signe de pitié à leur égard !

Merci à Marc, notre fleurisseur de la place de la révolution à Paris, le 21 janvier et le 16 octobre, pour m'avoir fait découvrir cette œuvre méconnue manquant à notre culture de l'opportunisme recycleur.

Les couplets et le refrain:

Vive le Roi !                                                                                    Vive le Roi !
Noble cri de la vieille France                                                      Vive à jamais, vive le Roi !
Cri d'espérance
De bonheur d'amour et de foi !
Trop longtemps étouffé par le crime et nos larmes
Éclate plus brillant et plus rempli de charmes.

 

Vive le Roi !
Tristes amantes, pauvres mères
Malheureux pères
Sortez de votre long émoi
À peine a retenti le cri de l'allégresse
Il vous rend les objets chers à votre tendresse.

Vive le Roi !
Candeur, gaîté, douces compagnes
Dans nos montagnes
Que ce nom vous porte avec soi
Adoré 
Béarnais ! Le ciel sous cet auspice
S'en va permettre enfin que son jour s'accomplisse.

Vive le Roi !
Cri fameux cher à la victoire
Signe de gloire
Plus triomphant réveille toi
Bayard ! ô Guesclin ! vos ombres exilées
Dans les airs paternels par lui sont rappelés

Vive le Roi !
Patrie, honneur, sublimes flammes
Ah ! de nos âmes
Comme jadis soyez la loi
Que la France et son Roi soient heureux l'un par l'autre
De leur commun bonheur va naître enfin le nôtre.

 

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