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LA CONVENTION 1793 ANCÊTRE DE L'ARCOM ?

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LA CONVENTION 1793 ANCÊTRE DE L'ARCOM ?

L'Arcom (Autorité de régulation de la communication) aurait pu s'appeler, sous la Convention, Autorité de la Restriction de la Communication.

En effet le 1er novembre 1793 François Chabot, député Montagnard de l'Aveyron, prêtre ayant apostasié, déclare à la tribune de la Convention :

"Je vous entends parler de la liberté de la presse. La liberté de la presse était nécessaire contre la tyrannie et le peuple a applaudi à cette liberté ; mais une preuve que ce même peuple a un instinct qui lui fait distinguer les véritables bornes de cette liberté c’est qu’il a applaudi aussi au brisement des presses de Gorsas et des autres journalistes contrerévolutionnaires. La liberté de la presse est faite pour le soutien et la défense de la liberté ; voilà ses limites. Il est donc utile d’établir des hommes pour examiner si cette liberté ne dégénère pas en licence qui tende à la détruire. Avec les mêmes armes qui vous ont servi à établir la liberté le despotisme peut la renverser. Dans notre ancienne constitution royale la liberté de la presse contre le gouvernement est nécessaire pour contrebalancer le despotisme pour empêcher que les gouvernants n’oppriment les gouvernés. Mais dans le gouvernement républicain français je soutiens que la liberté de la presse doit respecter le gouvernement et que l’auteur, par exemple, qui maudirait la démocratie devrait être écrasé. Applaudissements.

Gorsas (conventionnel Montagnard, journaliste, pamphlétaire note SCB), Pétion, Roland etc. ont étouffé votre liberté, calomnié Paris et fait décider le vœu pour la guerre civile avec le prétexte de la liberté de la presse. Je demande que vous établissiez un tribunal censorial de démocratie et que tout ce qui sera opposé à ce gouvernement y soit exterminé avec ses auteurs".

4 Novembre 1793, Le Moniteur universel

Chabot dans ce discours du "En même temps actuel" révèle donc qu'il est un précurseur des dirigeants de l'Arcom qui interdit ce qui est autorisé dans d'autres cas. Donc l'Arcom n'a rien inventé venant des fondements des revendiquées "valeurs de la république".

Chabot, natif de Saint Geniez d'Olt, Aveyron (figure parmi les personnalités de la commune !), après de bonnes études entra chez les capucins de Rodez, fut ordonné prêtre, s'adonna très vite à la débauche, surtout avec les jeunes filles, entra en politique, apostasia, se maria ; élu à la Convention il vote la mort du roi. Se marie encore une fois (sans divorcer de sa première femme) avec une jeune de seize ans (Léopoldine Frey). Prévaricateur, ayant trempé dans l'affaire de la Compagnie des Indes, il dénonce ses complices ; il est guillotiné le 5 avril 1794, en même temps que Danton, Fabre etc. âgé de 37 ans et quatre mois.

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ERREUR DE PHILIPPE DE VILLIERS SUR CNEWS CE SOIR.

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ERREUR DE PHILIPPE DE VILLIERS SUR CNEWS CE SOIR.

Erreur de Philippe de Villiers sur Cnews ce soir. Evoquant la scandaleuse profanation de la tombe de Jean-Marie Le Pen à La Trinité sur Mer (Morbihan) - on respecte les morts même si on a été en désaccord de son vivant - il évoque aussi avec juste raison la scandaleuse profanation des tombeaux de la basilique Saint Denis (demandée par Barère qui a son tombeau, intact, dans le cimetière Saint Jean de Tarbes).

Il aurait pu évoquer une autre profanation celle faite par Jean-Paul sartre qui, devant sa maîtresse (et pourvoyeuse de chair fraîche), avait "pissé" (ce sont ses termes) sur le tombeau de François-René de Chateaubriand au Grand Bé à Saint Malo.

L'erreur proférée par Villiers est en disant que les révolutionnaires avaient couvert de chaux le cadavre de François-Athanase Charette au cimetière (qui était un charnier) de la route de Rennes  où il avait été jeté. Si après son exécution le 29 mars 1796 le Chevalier  fut mis dans une caisse celle-ci fut vidée dans une carrière  transformée en charnier le 29 janvier 1794, sous Jean-Baptiste Carrier, après la fermeture des charniers de la carrière de Gigant. Ce charnier se trouvait au bas de l'actuelle rue Costes et Le Brix.

Dans ce charnier il y a des exécutés, des malades du typhus et des animaux.

François-Athanase est jeté là-dedans. Son corps n'est pas couvert de chaux mais d'une couche de terre ; le 30 mars le plâtrier figuriste Cazanne fait un moulage du visage pour la postérité. Donc il n'est pas sous la chaux. Le 31 mars soupçonné de menées contrerévolutionnaires Cazanne fut contraint, par le commissaire de police Brussetié,  de réaliser un nouvel moulage du visage de Charette pour bien démontrer que son corps n'avait pas été exhumé pour le ramener en Vendée comme il en était soupçonné. Cazanne fit ce second moulage avant que le corps du chef vendéen, non recouvert de chaux,  fut remis dans le charnier puis recouvert de nombreux corps et d'une couche de terre. Mais pas de chaux.  Ce sont des faits !

Le cliché est issu d'une collection particulière réalisé pour la belle commémoration du bicentenaire de la mort de Charette en mars 1996. Ce moulage, d'après son propriétaire Jean P., serait le deuxième moulage dont il m'avait laissé faire plusieurs clichés. On n'avait vu aucun politique de Vendée ! Ni en 2006 ! Ni en 2016 !

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28 janvier 2015 DECLARATION ESSENTIELLE DES DEPUTES

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Par la bouche de son président, Claude Bartolone, l'Assemblée nationale proclame, le 28 janvier 2015, une décision essentielle pour la sauvegarde de la France : "Les députés reconnaissent que les animaux sont des êtres doués de sensibilité". En corollaire nous pouvons en déduire que, malgré leurs cris, certains députés ne sont pas des animaux ?

Cela fait penser à une autre grande annonce faite par Robespierre le 7 mai 1794 et qui sera décrétée par la Convention : L'Être Suprême ! Ce n'est pas franchement une religion mais un mélange théiste mâtinée de Voltaire et de Rousseau basée sur la religion de la Nature, rapport continuel à la justice sociale et républicaine ; le premier rassemblement aura lieu en juin 1794 dans une partie des jardins des Tuileries. Plus une cavalcade qu'une procession religieuse. Avec de grandes banderoles portant cette profession "Le peuple français reconnaît l'existence de l'Être Suprême et l'immortalité de l'âme", déclaration plus païenne que religieuse. On la retrouve gravée sur le tympan du portail nord de la cathédrale de Limoges où je l'ai photographiée en 2011.

28 janvier 2015 DECLARATION ESSENTIELLE DES DEPUTES

Ne serait-ce pas, finalement, la mairie de Pompignan, dans le Gard, qui résumerait la sagesse populaire ? (cliquer sur la photo pour l'agrandir et voir le détail).

28 janvier 2015 DECLARATION ESSENTIELLE DES DEPUTES
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21 JANVIER 1793 - 21 JANVIER 2025

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21 JANVIER 1793 - 21 JANVIER 2025
Ce matin comme il le fait depuis des années notre fidèle Membre du Souvenir Chouan de Bretagne, Marc, a déposé une gerbe à l'endroit précis où le Roi Louis XVI a subi son martyre. Il me dit dans son message qu'il y avait une centaine de personnes parmi lesquelles les princesses Charlotte et Zita de Bourbon Parme.
C'est le jour de rappeler une partie des propos tenus par l'ancien Ministre de la Justice, Robert Badinter, Juriste mais aussi légiste ayant fait voter l'abolition de la peine de mort pour les criminels avérés et non pour les innocents assassinés, y compris dans le ventre de leur mère:

 

Historiquement c’est le procès le plus important de l’Histoire de France. Pourquoi ? Parce que l’on juge le Roi mais le Roi dans la monarchie absolue c’est un monarque sacré et d’ailleurs sacré à Reims, c’est Dieu qui l’a désigné pour régner sur la France, la France et les Français, il a tous les pouvoirs y compris le pouvoir judiciaire. Lui qui est inviolable et sacré le voilà accusé. Et lui accusé va avoir à se justifier alors qu’il pouvait condamner à volonté tous les autres.
 
C’est là le renversement inouï que représente le procès du Roi et son exécution marque une véritable césure dans l’Histoire de France.
 
Il faut bien mesurer qu’en la personne de Louis XVI c’est la monarchie absolue que l’on juge. Dans la monarchie absolue le Roi est sacré, sa personne, son corps sont sacrés ; d’ailleurs lui-même à Reims oint par le représentant de Dieu, c’est Dieu qui l’a désigné pour régner sur la France et les Français.
 
C’est le Roi qu’on voit comparaître en accusé devant les représentants de la nation. C’est en cela que le procès de Louis XVI a une telle force symbolique ; celui qui pouvait juger tous les autres en son Conseil le voilà accusé devant les représentants du peuple.
 
Cela veut dire que c’est un procès politique, que les juges ont des motivations politiques, c’est en cela qu’il y a un caractère presque fallacieux dans cette constitution de la Convention, assemblée politique élue, en Cour de Justice. Elle n’est pas faite pour cela et elle n’a pas été élue pour ça. Si on avait voulu respecter, au moins en apparence, les formes, il aurait fallu créer un tribunal spécial par un vote de la Convention mais que ce ne soit pas les Conventionnels eux-mêmes qui jugent.
 
A cet égard, ce qui révolte bien évidemment tous les partisans de l’Etat de Droit, est marqué de justesse ; c’est une parodie de justice ! C’est une assemblée élue, qui n’a pas été élue pour ça et qui se constitue en tribunal alors qu’ils ne peuvent offrir aucune des garanties réelles d’un tribunal. (In Secrets d'Histoire 2021 et l'intégralité dans La Revue N° 57 - juin 2024 - du Souvenir Chouan de Bretagne - 14 pages).
21 JANVIER 1793 - 21 JANVIER 2025

Hier avait lieu l'investiture du nouveau Président des Etats-Unis à Washington ; outre l'ambassadeur de France étaient présents deux Français invités par Donald Trump, 47ème président. En ce jour où nous commémorons la mort de Louis XVI, il est indispensable de rappeler que c'est son soutien aux Insurgents des colonies anglaises, révoltées contre leur autorité de tutelle, qui est la cause de la chute de la royauté en raison des frais engagés par le royaume pour ce soutien. La dette aurait pu être résorbée en quelques années si la haute noblesse avait accepté quelques légers sacrifices. La dette actuelle de la république est plus de Mille fois supérieure et difficilement résorbable ! Sans Louis XVI il n'y aurait pas eu Yorktown !

21 JANVIER 1793 - 21 JANVIER 2025

Sans la Marine royale sous le commandement de l'amiral comte De Grasse, sans l'infanterie sous la commandement de Rochambeau, sans les armes du Royaume de France il n'y aurait pas eu d'Etats-Unis ! Et peut-être pas de révolution en France ?

Plaque apposée par les Cincinnati en 1931 dans l'église Saint Roch à Paris. (le nom de Lafayette n'y figure même pas !).

21 JANVIER 1793 - 21 JANVIER 2025
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LES MORTS ETRANGES DE LA VERTUEUSE REPUBLIQUE.

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LES MORTS ETRANGES DE LA VERTUEUSE REPUBLIQUE.

La république a imposé à la France sa culture vertueuse. Si cet article ne relève pas vraiment de la Chouannerie il permet de traiter de quelques morts étranges dans son histoire. 

Le 8 janvier 1934 Alexandre Stavisky se suicide dans son chalet de Chamonix après qu'il ait fui Paris où il était recherché pour escroquerie mouillant des hommes politiques. Cerné par les policiers il se tire une balle dans la tête ce qui fera écrire au Canard Enchaîné de l'époque "Stavisky s'est tué d'une balle tirée à trois mètres; ce que c'est d'avoir le bras long".

Plus anciennement : 

- Le 6 avril 1804 Charles Pichegru se suicide dans sa cellule du Temple par auto strangulation ayant fait un tourniquet avec sa cravate et un morceau de bois (sorti d'où ?) alors qu'il aurait pu se pendre avec sa même cravate à l'espagnolette de sa fenêtre ou de sa poignée de porte. Georges Cadoudal dont la cellule était voisine dira ne pas avoir entendu de bruits suspects (La Revue N°57 du Souvenir Chouan de Bretagne).

- John Wesley Wright, le capitaine anglais qui a débarqué souvent les Conjurés Chouans, dont Georges, sur la plage de Biville et mort mystérieusement dans la prison du Temple dans la nuit du 27 au 28 octobre 1805 où il avait été enfermé après sa capture dans la baie de Quiberon le 8 mai 1804 (La Revue N°57).

Dans les temps récents : 

- Félix Faure décédé le 16 février 1899 ; on a glosé sur sa mort, Clémenceau en particulier qui était son ennemi et qui a répandu quelques saloperies sur son compte, alors que Faure fut un grand président. Franc-Maçon Félix Faure avait décidé de mettre en veilleuse sa pensée philosophique  durant le temps de sa fonction. L'écrivain historien André Galabru a d'ailleurs écrit un ouvrage intitulé " L'assassinat de Félix Faure, le Président soleil" très étayé démolissant, médicalement et policièrement, les racontars sur sa mort.

- Jean de Broglie (dire de Breuille), assassiné sur un trottoir parisien le 24 décembre 1976, durant le septennat de Giscard dont le Ministre de l'Intérieur Michel Poniatowski, et ami de Giscard, assurera quelques heures après qu'il s'agit d'une histoire d'Assurance-Vie alors qu'en réalité ils sont dans une histoire de trafic d'armes et de financement du parti de Giscard.

- Robert Boulin, ministre de Giscard, noyé dans quelques centimètres d'eau dans un étang de la forêt de Rambouillet  le  30 octobre 1979, assassiné d'après Julien Sapori Commissaire divisionnaire honoraire car il était  prêt à dénoncer certains financements de parti.

- Joseph Fontanet, ancien ministre, assassiné le 2 février 1980, Giscard étant président de la république ; il était ami de Robert Boulin. Il en savait trop ?

- René Lucet, jeune Directeur de la Caisse Primaire d'Assurances Maladies des Bouches du Rhône, la deuxième de France en importance et en finances, profitant de ce que sa femme est partie faire le café, il se suicide dans son lit au matin du 4 mars 1982, de deux balles de pistolet tirées l'une poussant l'autre. Rare ! Pourquoi ? Il est évincé sur décision de la ministre de la santé, Nicole Questiaux. En réalité il a découvert que la CPAM des Bouches du Rhône était un gros fromage pour des rats politiques et des syndicats de gauche.

- Roger-Patrice Pelat, l'ami et financier de Mitruand " qui n'aimait pas l'argent qui corrompt", celui qui l'a fait et financé, le conseiller particulier, surnommé le Vice-président, mort opportunément d'un accident cardiaque dans sa chambre de l'hôpital américain de Neuilly, le 7 mars 1989, au moment où allait s'ouvrir son procès pour délits d'initié. 

- Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre de Mitruand, s'est suicidé sur les bords du canal de La Jonction à Nevers le 1er mai 1993 avec le 357 Magnum de son garde du corps qu'il avait pris dans la boîte à gants de sa voiture. Dépressif, il avait dit qu'il allait marcher un peu pour se reposer de ses soucis. Il mettra près de quatre heures à mourir alors qu'il était héliporté à Paris. Ce qui prouve une résistance exceptionnel à un tir à bout portant avec une telle arme qui, en général d'après un ami expert en arme,  fait un petit trou en entrant et de très gros dégâts en sortant. Peut-être est-ce une autre arme qui est responsable ? Un procès allait s'ouvrir contre lui pour des raisons financières et ses liens troubles avec Pelat ; il aurait parlé ce qui aurait pu être gênant pour certain. Cette mort brutale arrange beaucoup de monde. Présent lors des obsèques le président de la république sera tenu à l'écart par la famille du défunt.

- René Bousquet, l'ami vichyste de Mitruand, assassiné aussi opportunément, par un  individu classé comme "dérangé" voulant venger les déportés de sa ville (50 ans après les faits), le 8 juin 1993 au moment où allait s'ouvrir son procès pour crimes de déportation d'enfants juifs.

- François de Grossouvre, s'est suicidé au palais de l'Elysée le 7 avril 1994. Epaule gauche luxée, à cause de l'arme utilisée d'après les enquêteurs, un 357 Magnum tiré de la main droite dans la tempe droite mais n'ayant laissé aucune trace de brûlure par poudre ; par contre de la matière cérébrale jusque sur le plafond de son bureau où s'est déroulée la scène. Comme disait Louis Jouvet "Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !" Il allait tout "balancer" sur Mitruand. Tous ses papiers ont disparu de son bureau et de son appartement du quai Branly. D'après certains collaborateurs de la présidence il était, lui aussi (voir Bérégovoy), dépressif ce que la famille démentira fortement.

Ah ! les valeurs de la république ! Elles ne sont pas belles ?

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BELLE FÊTE DE L'EPIPHANIE

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Tardivement mais mieux vaut tard que jamais, belle Fête de l'Epiphanie et de l'adoration des Mages, dits Rois mages, devant un petit enfant le Fils de la Vierge Marie et de Dieu.

Bien chanté par les Pyrénéens de Tarbes.

Et Belle et Sainte année 2025 à tous. 

Domine Salvam fac Galliam, Domine Salvam fac Britaniam !

Et exaudi nos in die quo invocaverimus Te !

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2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

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2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

80 articles ont été publiés sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne en cette pitoyable année 2024 qui s'achève.

Les articles les plus lus concernent la rouverture aux fidèles de la cathédrale basilique Notre Dame de Paris après cinq ans de travaux consécutifs à la destruction de la totalité de la toiture et de la flèche à cause d'un mégot ! (J'ai déjà grand'peine à brûler du chêne sec de 10 ans avec du bois résineux, je vais essayer avec un mégot ! ). La rouverture a donc eu lieu le 7 décembre avec un parterre de personnalités. L'archevêque tenant une crosse sortie de l'imagination de celui qui a fait le mobilier nouveau, et les vases sacrés, a frappé par trois fois la porte du grand portail comme le veut la tradition afin d'obtenir son ouverture ; c'est un geste liturgique. Peut-être ce heurt a entraîné un disfonctionnement des Diodes ElectroLuminescentes (LED en grand breton) du cercle bleu de ladite crosse ? Il est vrai que dans le cliché ci-dessus c'est l'éclairage arrière qui donne l'impression de la présence de diodes. Dommage que l'archevêque n'ait pas pensé à ce détail qui aurait fait plaisir aux pompiers présents ! Un hommage appuyé en quelque sorte.

L'archevêque, revêtu d'une chasuble n'ayant rien de liturgique, est ensuite entré  dans la cathédrale magnifiquement restaurée grâce au travail des artisans artistes ayant œuvré dans la lignée de leurs prédécesseurs du XIVème siècle, suivi du locataire de l'Elysée tout frétillant de gloire derrière son micro (qui a simplement usé de son autorité pour faire tomber les barrières administratives qui freinent toute restauration pour le commun des restaurateurs ; il fallait satisfaire son vaniteux caprice !) alors que l'Etat n'a pas versé un sou, toute la restauration ayant pu être réalisée grâce à  des dons généreux !

L'archevêque Ulrich n'avait pas trouvé nécessaire de revêtir sa soutane violette, comme lors de la cérémonie de consécration, alors que le frétillant archiprêtre Ribadeau-Dumas, portait la soutane, avec boutons et liserés violets (lui qui recteur des Sanctuaires de Lourdes - qu'il avait fermés dès le début de la terreur covidienne, alors que les gens avaient besoin de ce lieu d'Espérance - portait une vague veste grise et une pastille en plastique en guise de col romain). L'archevêque portait une chape, que certains mauvais esprits ont rapprochée d'une enseigne de grande surface ou d'un jeu casse-tête voire du drapeau ukrainien, mais sans aucun lien avec les couleurs liturgiques (Blanc ou Doré, Rouge, Vert, Violet, Noir, Rose). Alors que la sacristie est riche de beaux ornements ; il portera d'ailleurs une chape ouvragée lors du retour de la Couronne d'épine :

2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

Le réveil de l'orgue à l'appel de l'archevêque est hautement critiquable ; comment les Grandes Orgues ont-elles pu répondre par des improvisations en forme de nouilles alors qu'une improvisation part toujours d'un thème précis, entendre celles de Pierre Cochereau, sur un registre de chants, d'hymnes ou de psaumes et Dieu sait que les références à Sainte Marie sont nombreuses (La Prière à Marie de Léon Boellmann, Alma Mater, Salve Regina, Magnificat, Ave Maris Stella etc.) ; là manifestement aucun des quatre organistes n'avait une culture de l'improvisation religieuse et ils voulaient se faire plaisir. C'était musicalement déplaisant et déplacé.

Le lendemain, Jour de l'Immaculée Conception, la consécration de l'autel Caliméro comme je l'appelle (vous savez la coquille d'œuf que Caliméro porte sur sa tête) ne fut pas faite dans les règles ; sans doute Ulrich a eu peur de faire fondre son machin en bronze en faisant brûler l'encens dans des récipients sur les croix de consécration alors que, normalement, le brûlement de l'encens doit marquer les croix. De plus quand il dépose les reliques dans l'autel on a l'impression qu'il dépose un colis dans une boîte postale. Alors que les reliques doivent être intégrées à l'autel ; c'est le Droit canonique qui le dit !

2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

De même que l'autel doit être en matériau naturel noble (pierre ou marbre) sinon il faut que la table d'autel soit en matériau noble. Le pire étant le tabernacle qui garde les Saintes Espèces (Corps vivant du Christ sous l'apparence de l'hostie) que l'agnostique Michel Onfray compare à un cercueil !

2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.

On peut regretter aussi en une telle et rare solennité les chasubles hip hop des célébrants, les dalmatiques des diacres, le siège épiscopal, et les vases liturgiques, en particulier le calice muni d'une barre transversale au lieu du "nœud" qui permet une bonne manipulation. Tout ce clergé, Ulrich ou Ribadeau-Dumas, aurait besoin d'une bonne formation en Droit Canonique. L'Eglise, comme toute société, a ses règles mais elles touchent au sacré ! Et là rien n'a été respecté à part pour certains s'imaginer qu'ils laisseront une trace dans l'Histoire ?  Vanitas Vanitatum et omnia Vanitas (vanité des vanités tout est vanité)

Pour ceux qui ont découvert ce Blog récemment parmi les articles les plus lus : Philippe de La Trémoïlle prince de Talmont ; les prêtres martyrs de Laval ; l'abbé Julien Minier de Limerzel ; les massacres de Noirmoutier ; les massacres de Saint Colomban (Colombin) ; les massacres de Gesté ; le duc d'Enghien ; un martyr du Velay l'abbé Jacques Perbet ; un chouan du Velay, Jean-Joseph Maurin ; l'abbé Nicolas Corbillé de Bouvron en Loire Inférieure ; mort de Georges Cadoudal et de ses compagnons ; la Terreur à Orange ; la très discutable ouverture des Jeux Olympiques de Paris ou deux individus réalisateurs ont ridiculisé la culture française, dont Michel Audiard aurait pu dire "il existe aussi des poissons volants mais ils ne constituent pas la majorité du genre", qui veulent nous imposer leur marginalité ; le superbe pèlerinage Feiz E Breizh ; Carrier subit son châtiment mais ils auraient du être plus nombreux.

Bravo si vous avez le courage et l'amabilité de lire ces quelques articles.

Bonne fin de cette triste année et à l'année prochaine.

Chouanmicalement,

Noël Stassinet.

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JOYEUX NOËL, NEDELEG LAOUEN

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Crèche de Batz sur mer

Crèche de Batz sur mer

Pour les catholiques la Fête de Noël c'est non seulement la nuit du 24 au 25 décembre mais aussi durant toute l'Octave. Belle Fête de la Nativité à tous les lecteurs du Blog.

J'ai découvert sur le site Marie de Nazareth ce texte, que je ne connaissais pas,  de Sartre, rédigé le soir du 24 décembre 1940 alors qu'il est prisonnier au Stalag XII de Trèves, en Allemagne, dans le Palatinat. Sartre a été  fait prisonnier le 21 juin et emmené à Trêves d'où il sera libéré en mars 1941.

En ce jour du 24 décembre 1940, donc, Sartre, qui lit beaucoup la Bible à l'époque (et peut-être à cause de cela) est sollicité par des prêtres prisonniers pour écrire un texte sur la Nativité. Il écrit ce texte étonnant par rapport à l'individu qui se révèlera par la suite :

« Aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

Et Joseph. Joseph ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. Il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu. Combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu est venu dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté, et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera d’apprendre à accepter. Joseph ne sait que dire de lui-même : il adore et il est heureux d’adorer ».

Simone de Beauvoir, sa compagne et fournisseur des appétit charnels du "philosophe", cherchera à réfuter ce texte que Sartre lui même reconnaîtra en ces termes : "Si j'ai pris mon sujet dans la mythologie du Christianisme cela ne signifie pas que la direction de ma pensée ait changé, fût-ce un moment pendant la captivité. Il s'agissait simplement, d'accord avec les prêtres prisonniers, de trouver un sujet qui pût réaliser, ce soir de Noël, l'union la plus large des Chrétiens et des incroyants".

Joyeux Noël à tous, Nedeleg Laouen !

Sartre rentrera en France après sa libération, s'installera à Paris. Il livrera des émissions pour Radio Vichy, fera jouer deux pièces devant un parterre d'officiers allemands, Les Mouches et Huis Clos, fera partie du Comité d'Epuration à la Libération. Sacha Guitry sera lui emprisonné pour avoir monté des pièces de théâtre jouées devant les Allemands. 

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16 DECEMBRE 1794, CARRIER A SUBI SON CHÂTIMENT.

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16 DECEMBRE 1794, CARRIER A SUBI SON CHÂTIMENT.

Ce portrait réalisé par Vivant-Denon au cours du procès de Jean-Baptiste Carrier peut-être sujet à caution par son côté caricatural et scabreux.  Nous sommes très éloignés des portraits habituels du Représentant en mission. Il faut rappeler que Vivant, baron Denon, avait émigré en 1789 au commencement de la révolution. Il revient en 1793 afin d'éviter la confiscation de ses biens ; grâce à son ami conventionnel régicide le peintre Jacques-Louis David il obtient d'être radié de la liste des émigrés et se fait appeler Vivant-Denon. Or David fait partie de la Convention thermidorienne, nouvelle figure de l'ancienne Convention terroriste qui essaie de faire oublier son passé terroriste (il ne faut pas oublier que les 2/3 de la nouvelle assemblée sont constitués d'ancien conventionnels qui veulent faire oublier leurs crimes). Nous pouvons penser que ce portrait est à charge.

Ce qui ne change rien aux crimes commis par le Représentant en mission, dûment  mandaté, mais qui faisait des rapports réguliers à la Convention et au Comité de Salut public parfaitement au courant de ses activités ; ce ne sont pas des initiatives privées d'un fou (comme je le pensais lorsque je me suis intéressé aux Noyades de Nantes il y a trente ans, mea culpa) mais d'un fonctionnaire zélé, comme l'aura été Fouquier-Tinville. Qui pensait être dans les lignes de pensée de la Convention et d'un individu abject et théoricien des décrets et lois des 1er août et 1er octobre 1793, l'ignoble Bertrand Barère mort dans son lit en janvier 1841.

Il ne s'agit pas d'excuser ce triste individu mais il a vu se dresser contre lui lors de son procès d'anciens collègues Montagnards qui avaient besoin de se refaire une virginité. Fouché (le bourreau de Lyon) financera Gracchus Babeuf pour écrire un pamphlet contre Carrier peu lu en 1794 mais exploité au XIXème siècle pour défendre la révolution et la république.

Certains restent encore ancrés sur l'idée qu'il a été exécuté pour ses crimes  ; cela est totalement faux. Sur l'initiative du député Louis il sera accusé d'avoir utilisé sa fonction dans des buts contre-révolutionnaires. Il faut lire son procès.

Il y a 230 ans Carrier a subi son châtiment. Il est monté sur l'échafaud dressé sur la place de Grève, actuelle place de l'Hôtel de ville de Paris à 17 H. Avec lui Pinard et Moreau-Grandmaison alors qu'ils auraient dus être une vingtaine qui ne seront jamais jugés.

Procès équitable ? Non procès partial pour laver la Convention thermidorienne des crimes de ses membres ! Et malgré tout on continue à trépigner Carrier, Carrier, Carrier !

Barère mourra dans son lit, de même Carnot, de même Maignet, Turreau etc.

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NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

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NOTRE DAME DE PARIS, REMARQUES SUR SA REOUVERTURE, SUITE ...ET FIN ?

L'article mis sur ce Blog, hier, "Quelques remarques sur la réouverture de Notre Dame" se terminait par une photo du nouveau tabernacle installé (fixé ?) sur l'autel majeur au fond du sanctuaire.

Dimanche 8 au soir dans l'émission sur Cnews de Laurence Ferrari "Face à Michel Onfray"  l'écrivain et philosophe, qui se revendique athée bien que plutôt agnostique (il y a toujours un dieu, si ce n'est  le Divin ce sera l'argent, le pouvoir, la notoriété etc.)  répondait à la journaliste, l'interrogeant  sur la réouverture de Notre Dame, en se lançant dans une âpre critique de la cérémonie, des habits sacerdotaux, du nouveau mobilier comparant en particulier le nouveau tabernacle à un cercueil. Comparaison osée mais pas fausse ! C'est encore une vue du fondeur de l'autel et de la cathèdre. Un tabernacle est une armoire bénite dans laquelle sont déposées les Saintes Espèces, que les catholiques reconnaissent comme la Présence réelle, donc vivante mais à Notre Dame l'Archevêque Ulrich la met dans un cercueil ! De couleur noire, en plus, alors que le tabernacle est souvent habillé d'un  voile (conopée) de la couleur du temps liturgique. Le Corps du Christ, que l'on nous présente lors de la communion, ressuscité dans la Lumière, est enfermé dans une boîte noire ! Il y a des lacunes chez l'Archevêque ! De même que rien n'est fixé sur un autel le tabernacle étant toujours, normalement, en surplomb.

La consécration de l'autel prête aussi aux critiques.  Nous avions vu dans deux  articles précédents du 19 septembre et du 27 septembre quel devait être le matériau utilisé pour la construction de l'autel, en aucun cas en bronze la table d'autel devant être dans ce cas en pierre (ou marbre) d'un seul tenant. Dans cette table en pierre les cinq croix (rappelant les cinq plaies du Christ) sont gravées en profondeur afin de retenir une partie du Saint Chrême de consécration et surtout sur lesquelles vont être déposés les charbons que l'on va allumer et sur lesquels le consécrateur dépose de l'encens. Après la combustion les reliques sont scellées dans une cavité afin de faire corps avec l'autel. Cela c'est le Droit canonique.

Dimanche 8 cinq servants de messe apportent chacun une sorte de coupelle contenant le charbon déjà en combustion et disposée sur chaque croix. A-t-on eu peur de faire fondre l'autel ? Après combustion les coupelles sont enlevées ; les croix n'ont pas été atteintes.

Les reliques, dans un coffret vitré, ont été présentées à l'Archevêque qui les a déposées dans la cavité refermée ensuite par une trappe. Elles ne sont pas solidaires de l'autel.

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Une nappe a ensuite recouvert le plateau de l'autel. Normalement c'est trois nappes. La célébration a alors pu commencer. Dans son enthousiasme rénovateur l'Archevêque a aussi accepté le changement des objets du culte (proposé, paraît-il par l'archiprêtre Ribadeau-Dumas - qui avait accueilli le couple présidentiel et fait deux bises à Brigitte). Les objets du culte de la cathédrale sont d''une orfèvrerie remarquable et datant pour certaines pièces de plusieurs siècles. Voilà ce qu'il y a maintenant :

Le calice

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Inspiré d'on ne sait quoi la manipulation de cette coupe va se révélée délicate. En effet un calice se compose d'un pied assurant la stabilité, il y a ; d'une tige le reliant à la coupe, il y a ; d'une coupe, il y a ; mais entre le pied et la coupe il y a un renflement, appelé nœud, qui n'existe pas sur le calice Ulrich. Le nœud permettait une bonne prise du calice ; là il n'y en a pas il y a seulement une tige transversale laquelle forme une croix. Comme disent les jeunes : bonjour la manipulation de l'objet. 

Le ciboire

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Le ciboire contient les Saintes Espèces. Il y a eu des pièces d'orfèvrerie plus dignes de leur Contenu que cette espèce de vase de cuisine !

L'ostensoire : 

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L'ostensoire, appelé aussi soleil, souligne par son orfèvrerie en rayons, en argent ou en métal doré, la splendeur de l'hostie consacrée Présence réelle qui est soumise à l'adoration. Si la distance visuelle est grande le soleil de l'ostensoir dirige la vue vers Lui. Là ?

Les burettes :

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Les burettes sont un élément indispensable du culte catholique. L'une contient le vin destiné à la consécration - transsubstantiation, l'autre l'eau pour être mêlée au vin et à l'ablution du célébrant. Dans le cas des burettes Ulrich on a vraiment du matériel de cuisine. Quand dans les réserves de Notre Dame il y a de si belles burettes ouvragées, à leur humble place, pour la beauté du culte catholique.

L'encensoir et la navette :

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L'encensoir est un vase dans lequel se consument des pastilles de charbon sur lesquelles le célébrant dépose l'encens, qu'il a puisé dans la navette à l'aide d'une sorte de petite cuillère, dégageant une fumée odoriférante  destinée à honorer Dieu, son Fils, la Sainte Vierge, le célébrant, les prêtres et l'assemblée. Le nouvel encensoir Ulrich ressemble, en plus gros, aux boules désodorisantes  que l'on branche sur des prises électriques mais rien à voir avec un encensoir dont l'histoire est séculaire, muni de trois chaînettes (trois pas deux ou quatre, trinitaires) et non pas d'une tige en fibre de verre (?) dont on peut penser qu'il peut être utilisé comme la fronde de Thierry la Fronde ! Navrant ! Ce n'est plus un encensoir mais une boîte à fumée !

Enfin un simple étonnement voir Brigitte recevoir la communion, ce qui a irrité certains ; mais après avoir détourné un de ses jeunes élèves, ayant 24 ans de plus que lui, l'ayant épousé en 2007, vivant dans l'adultère (ce sont les lois de l'Eglise) mais veuve de son premier mariage en 2019 la notion d'adultère est effacée. C'est vrai qu'en 2018 elle avait été reçue par le pape Francisco. Ce qui est curieux c'est que la chaîne Arte passait, le lundi 9,  le film sur l'affaire Gabrielle Russier cette enseignante tombée amoureuse d'un élève âgé de 15 ans de moins et qui s'était suicidée après la persécution qu'elle avait subie. Mais après tout les comptes ne seront-ils pas à rendre avec le Très-Haut ?

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