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MESSE FESTIVE ? DINDES RELIGIEUSES ? SOTTISE CLÉRICALE ? NON : SACRILEGE

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MESSE FESTIVE ? DINDES RELIGIEUSES  ? SOTTISE CLÉRICALE ?        NON : SACRILEGE

Le curé de Licques, dans le Nord, a trouvé une façon originale de remplir son église, ancienne chapelle de l'abbaye Notre Dame, du XIIeme siècle.  Il fallait la trouver celle-la !

Le prêtre d'origine polonaise qui dirige cette paroisse a, pour le moins, un sens du sacré très éloigné de celui qu'avait son compatriote Jean-Paul II.

Le vent qui soufflait ce jour là à Licques, dans le Nord, n'était manifestement pas celui du Saint-Esprit!!!!

Peut-être aussi que la mosquée locale n'avait pas assez de places ?

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QUE SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU 8 DÉCEMBRE 1854

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QUE SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU          8 DÉCEMBRE 1854

A une époque où seule la Sainte Patronne de la France peut sauver notre pays, il est utile de rappeler cette grande fête du Dogme (Expression d'Eglise) énoncé et défini par le Pape Pie IX le 8 décembre 1854, définissant la naissance de Marie sans la tache du péché originel - la marque depuis la désobéissance d’Ève. Ce qui explique l'appellation donnée à Marie "La nouvelle Ève". Que cela entraîne le ricanement des idiots ou des ignares n'a aucune  espèce d'importance.

 

Un journal électronique breton évoque cette Fête et ce dogme mais le rédacteur de l'article n'a, à priori, rien compris à sa définition " Cette doctrine énonce que Marie, mère de Jésus, aurai échappée au péché dans lequel baigne toute l’humanité Dieu lui aurait permis d’être préservé de cette « souillure », non seulement avant la naissance de Jésus, mais également ensuite durant toute sa vie" Il s'agit de la conception immaculée de la Vierge et non de la conception immaculée de son fils Jésus. On pourra remarquer au passage qu'il s'agit de la conception immaculée d'une femme ! Et que cela ne concerne que son origine. Outre que le même rédacteur ignore l'emploi de majuscules pour ce qui est la deuxième Fête de la Sainte patronne de la France après l'Assomption, il ignore aussi les règles grammaticales d'accord du verbe "Etre" et du verbe "Avoir".

 

Il faut se souvenir qu'il y a 224 ans, les Révoltés s'ils avaient en main le fusil, la fourche, le pennbaz, ou le dail emmanché à l'envers, avaient aussi, dans une poche, accroché à la ceinture ou pendu autour du cou, leur chapelet. Non par superstition ou par goût folklorique, mais comme un objet de prière qui les protégeait, non des aléas terrestres mais pour l'au delà. En aucun cas un objet décoratif.

 

Que soy era immaculada councepciou, Que soy era immaculada councepciou, Que soy era immaculada councepciou répète, en courant à en perdre haleine, de la grotte de Massabielle jusqu'au presbytère de Lourdes une jeune fille de 14 ans, en ce 25 mars 1858. "Tu n'as pas le droit de prononcer ces mots", la tance vertement le curé Peyramale. "Mais c'est vous qui m'avez dit de demander à la Dame de la grotte de me dire son nom. C'est celui qu'elle m'a donné".

 

Dans cette famille Soubirous, la petite Bernarde, dite Bernadette pour éviter la confusion avec une parente, ne peut pas savoir la signification de ce nom étrange. Le clergé connaît ce dogme qui reste assez peu connu et qui a coûté la vie à Monseigneur Dominique Sibour, Archevêque de Paris, le 15 janvier 1857, assassiné par le prêtre Verger qui récusait cette définition dogmatique.

 

La presse de l'époque n'est guère favorable à la retransmission des événements catholiques, bien tenue en main par les francs-maçons et les athées. Et puis il y a les "Libres Penseurs" esclaves de la non-pensée. Asservis aux Loges, ils s'en prennent, au XXIème siècle aux crèches, à la statue de Jean-Paul II à Ploërmel, fiers de leurs bonnets phrygiens sur la tête oubliant que c'est le symbole des esclaves, affranchis, ce qui n'est pas leur cas ! Ce serait plutôt : défraîchis ! Et toujours vigilants contre le catholicisme.

 

Le clergé, encore marqué par la grande révolution et celle de 1848, est prudent. Il n'y a pas la radio, ni le téléphone et encore moins Internet. Et ce dogme demande à être bien expliqué. Pour une petite fille qui, vu la situation familiale et son rôle d'aînée de neuf enfants (quatre mourront en bas âge), la fréquentation de la messe, du Catéchisme ou de l'école n'est pas de stricte observance. Il n'a pas été possible à Bernadette de comprendre ce que la Dame a dit. Ce sera un des éléments qui décidera l'abbé Peyramale à s'intéresser à ce que dit cette gamine, quasiment illettrée en français, ne comprenant et parlant pratiquement que le bigourdan, langue en laquelle se fait comprendre la Dame de la grotte.

 

N'ayons pas peur de le dire : Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception.

 

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XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

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XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

Dimanche 26 novembre 2017  était la XXème journée du Souvenir des Noyades. Y aura-t-il une XXIème ? L’Avenir nous le dira. Est-ce moi qui suis, comme l’écrivait sur Facebook une prénommée Anne « tant que ce monsieur  s’occupera de cette commémoration » l’empêcheur de mobilisation ? A priori, si je ne l’avais pas fait depuis des années il semblerait qu’il n’y aurait rien eu.

Il y eut un jeté de gerbe par Mgr Le Quimener, alors Vicaire général du Diocèse de Nantes en 1993. J’organisais un jeté de gerbe en 1997 sous le nom du Comité CélébrationS Charette. Comme faits marquants :

- En 2003, la chute dans la Loire d’une personne étourdie ; ce sont deux plongeurs des pompiers qui vinrent, avec peine, la sortir de l’eau. Les 25 personnes présentes partirent. Le soir j’allais chercher la personne au CHU afin de la ramener chez elle. Elle se souvient encore de cette histoire et des Ave Maria qu’elle a débités ! C’est le regretté abbé Denis Coiffé qui avait béni la gerbe à l’issue de la messe célébrée à Saint Stanislas.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

- En 2006 la messe célébrée, en l’église Notre Dame de Bon-Port, par le Vicaire épiscopal Patrice Eon, qui fit plusieurs fois mention de cette épisode révolutionnaire à Nantes – en particulier dans son homélie -, vit le cortège (près de quarante personnes) et le jeté de gerbe depuis le pont Anne de Bretagne, filmé par Télé Nantes. L‘émission ne fut jamais diffusée car j’avais osé déclarer qu’il n’y avait jamais eu d’esclaves à Nantes et encore moins noyés, répondant ainsi à une question de la journaliste vidéaste. Trop parlent du Code Noir de Louis XIV – Colbert sans l’avoir jamais lu ! Ce jour fut posée la première modeste plaque commémorative clouée sur la bitte d’amarrage N° 12. Elle a tenu 5 ans.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

- En 2007 rien de particulier. En 2008 après le déjeuner au restaurant chinois de la place du Bouffay nous visitons les caves ; nous allons ensuite dans les sous-sols des immeubles de la rue des martyrs nous recueillir devant ce qui reste des carrières de Gigant.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

En 2009 et 2010 jeté de gerbe.

- En 2011, 35 personnes avec la messe à Notre Dame de Bon-Port et la présence d’une troupe costumée. Nous partîmes ensuite en cortège vers le pont Anne de Bretagne, après l’exposé à l’emplacement de l’Entrepôt des cafés – le Dachau nantais -  qui intéressa vivement l’inspecteur des RG présent. Visite de l’église Sainte Croix et exposé devant la chaire. Déjeuner dans le restaurant chinois de la place du Bouffay et visite des caves qui auraient fait partie de l’ancienne prison. Nouvelle plaque.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

- En 2012, 30 personnes au restaurant dont des costumés ; visite de la cathédrale et des tombeaux. Innovation : Parachutage de la gerbe qui se pose doucement sur l’eau au lieu de s’écraser.

- En 2013 il y eut bien une cérémonie lucrative relayée par le Clergé, pour la pose d’un vitrail en la basilique Saint Donatien, avec vente de livres ; il est vrai que dans nos journées il n’y a rien à vendre, seulement faire partager un point d’Histoire qui n’est pas un détail ! Nos annonces ne sont relayées que par Vendéens et Chouans ainsi que Vendée Chouannerie. Malgré tout il  a été possible de compter sur 120 personnes (selon Breiz Journal devenu Breiz Infos) entre les personnes restées, pour écouter l’exposé dans l’église Sainte Croix , dont les prêtres ayant célébré la messe, pour le déjeuner et enfin pour entendre la causerie du Professeur Thierry Piel sur Carrier et les Noyades. Une nouvelle plaque fut posée pour remplacer la précédente, arrachée.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

- En 2014 la Troupe des Cœurs de Chouans nous rejoint ; messe en l’église Sainte Croix où après la messe – durant laquelle les victimes ont eu leur mémoire largement honorée – un exposé est donné sur l’église Club Vincent la Montagne  et l’écoute de la cloche du Bouffay qu’ont entendu la totalité des victimes de la persécution révolutionnaire. Puis ce fut le déjeuner à la Taverne du Château et la balade sur quelques lieux historiques.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

- En 2015, une petite trentaine, avec le défilé depuis le  2 rue général de Lamoricière au pont Anne de Bretagne et notre parachutage de gerbe en Loire (procédé inauguré en 2011).

En 2016, pose de la nouvelle plaque par Pascal et parachutage ; après le déjeuner, qui réunit une vingtaine de personnes, nous rejoignons la butte Sainte Anne pour découvrir la fresque consacrée aux Acadiens chassés de chez eux par les Anglais dès 1755, puis le manoir de Luzançay où mourut de misère le grand amiral du Chaffault.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

Ces réunions sont toutes suivies du cidre de l’amitié et ses galettes bretonnes offerts par le Souvenir Chouan de Bretagne.

Nous somme quand même loin des « 3 pelés comme d'hab » de la mégère sédévacantiste sur Facebook (commentaire qu'elle a retiré mais en a laissé quelques autres ailleurs !)!!!

Ce 26 novembre 2017, nous avons été 23 à embarquer sur le Navibus à 13 H ; destination Trentemoult et non le fond de la Loire à hauteur de la pile sud du pont de Cheviré.

Sur le quai deux militaires du plan Vigipirate (« pas de photos ! ») ; l’adjudant-chef est bien informé de notre journée, le déjeuner, le rendez-vous place Viarmes à 16 H. Pourquoi votre présence ? « Parce que nous voulons nous assurer de votre sécurité et que vous n’ayez pas à faire à des antifas » « Pas de souci nous ne sommes pas fas ». Notre réunion n’a pas fait l’objet de demande ni d’annonces presse, seulement messagerie électronique et Blog. Nous sommes bien surveillés. Comme me le dit l’adjudant-chef « nous sommes au courant de tout ». Dieu merci, braves gens dormez en paix ! Les grandes oreilles veillent !

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

C’est la première fois que nous sommes au ras de l’eau comme l’ont été les malheureux il y a 224 ans. Exposé sur ce petit parcours, que les touristes n’imaginent pas, mais dont nous ressentons l’aspect pèlerinage. La gerbe est jetée en Loire par Sophie ; mimétisme de cette gerbe, elle disparaît dans les flots de la Loire là où commençaient à couler les sapines (selon le canonnier Vailly en 1793).

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

Débarquement à Trentemoult ; nous sommes 19 pour le déjeuner, agréable, dans une ambiance très amicale. Deux couples, dont un de Vendée, venus pour l’hommage sont repartis rejoindre leurs pénates familiales,.

Après le déjeuner nous reprenons le Navibus et faisons un bref passage devant le site de l’entrepôt des cafés (pour ceux qui ne connaissaient pas) avant de rejoindre la place Viarmes afin de rendre hommage à l’abbé Matthieu de Gruchy. C’est sûrement en cet endroit, là ou a été fusillé Charette 20 mois et un jour plus tôt, qu’a été fusillé l’abbé car à proximité il y avait une plaque d’égout. Plus facile pour évacuer le sang.

XXème JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794

Je fais remarquer que l’abbé a été fusillé alors que son »crime » (non prestation de serment) relevait du Droit commun et qu’à ce titre il aurait du être guillotiné. Certainement a-t-on voulu le faire passer pour un redoutable combattant ?

Il sera jeté dans une fosse commune, sans aucun doute celle dite du chemin de Rennes, actuelle rue Costes et Le Brix.

Nous somme quinze dans un climat frisquet ; sur Facebook un critique remarquera que certains ont les mains dans les poches, ce qui ne se fait pas là où a été fusillé Charette. Je lui ai fait remarquer qu’il valait mieux être là dans le vent frisquet avec les mains dans les poches que chez soi au chaud !

Un petit fascicule sur les deux évènements commémorés est remis. Nous avons terminé par le cidre de l’amitié et ses galettes bretonnes, bien agréables.

Je vous invite à visiter l’excellent reportage de Nicolas Delahaye sur son Blog Vendéens et Chouans.

Chouanmicalement,

Noël Stassinet

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MATTHIEU de GRUCHY, CONFESSEUR et MARTYR de la FOI, MARDI 28 NOVEMBRE 1797

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MATTHIEU de GRUCHY, CONFESSEUR et MARTYR de la FOI, MARDI 28 NOVEMBRE 1797

Il y a 220 ans, Mathieu de Gruchy a été extrait de sa cellule de la prison du Bouffay pour aller vers le lieu de sa mise à mort qui a été prononcée hier, lundi 27, à 14 H.

Il a ensuite passé son après-midi et une partie de la nuit à rédiger son testament et une lettre à sa maman, là-bas à Jersey.

Il distribue les consignes concernant les quelques sous qu'il possède et règle ses dernières affaires temporelles. Une autre partie de la nuit a été occupée par son repos spirituel et le composition d'un poème musical que nous retrouverons dans La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne.

Il enlève ses chaussures et ses bas, ainsi que son chapeau et les donne à son geôlier. Il garde seulement une petite croix qui l'accompagnera jusqu'à la fin de son parcours sur la terre.

C'est pieds nus qu'il va faire le kilomètre de distance le séparant de la place Viarmes, alors des Agriculteurs. Il sait que rue de Gorges, à la même fenêtre du même appartement où 20 mois et un jour plus tôt il se tenait pour Charette, l'abbé Gergaud sera là pour lui donner une dernière absolution.

Il est 11 heures, place Viarmes le peloton se met en place et met en joue le condamné ; la première salve ne le touche pas, la seconde le met à terre. Le chef du peloton l'exécute dun coup de fusil en pleine tête. L'abbé Mathieu de Gruchy vient de rendre son âme à Dieu, après une existence hors du commun. Il avait 36 ans.

Il sera jeté sans aucun doute dans la fosse commune de l'actuelle rue Costes et Le Brix près de ce qui était alors appelé Chemin de Rennes, dans la même fosse où, 20 mois plus tôt, fut jeté François-Athanase Charette.

Il reste de lui trois souvenirs : la chaire à la réalisation de laquelle il a contribué et qui se trouve, ainsi que le vitrail ci-dessous, dans l'église de Saint Mars La Réorthe. L'église de Beauvoir conserve le souvenir de son dévoué prêtre, vicaire de l'abbé Gergaud, à travers un beau vitrail.

A noter que le vitrail de Beauvoir est celui qui est le plus proche de la réalité sur le plan vestimentaire, le port de la soutane étant interdit, à fortiori pour un prêtre réfractaire vivant en semi-clandestinité ; il n'y a que les cinéastes du XXIème siècle qui habillent de soutanes les prêtres proscrits !

A noter, dans le vitrail de Beauvoir la présence de l'abbé Gergaud, en haut à droite, derrière sa lucarne.

 

MATTHIEU de GRUCHY, CONFESSEUR et MARTYR de la FOI, MARDI 28 NOVEMBRE 1797
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ABBÉ MATTHIEU de GRUCHY, 23 NOVEMBRE 1797...

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ABBÉ MATTHIEU de GRUCHY, 23 NOVEMBRE 1797...

En ce jeudi 23 novembre 1797, il y a exactement 220 ans jour pour jour, malgré les mises en garde de son entourage Matthieu (ou Mathieu) de Gruchy se rend à la Municipalité de Nantes afin de faire viser son passeport de 1792 qui le dit Anglais et menuisier pour rentrer chez sa mère à Jersey. Muni de cette pièce il pense pouvoir circuler librement et rejoindre son pays natal pour y vivre en dehors de toute persécution et s'attacher à convertir sa maman et ses sœurs.

Il présenta son passeport qui fut visé sans difficulté. Las, un officier municipal, prêtre renégat, le reconnut : "Vous êtes Mathieu Gruchy, prêtre et prêtre rentré ; la loi vous condamne à mort " ! Le pseudo menuisier lui répondit avec douceur : "A la bonne heure".

Existence hors du commun que celle de ce jeune corsaire anglais, né calviniste à Jersey le 31 Août 1761, qui combattit contre la France. Marin à l’âge de 17 ans pendant la guerre entre la France et l’Angleterre il fut fait prisonnier par une escadre commandée par l’amiral du Chaffault (mort à la prison de Luzançay à Nantes le 27 juin 1794) ; interné d’abord à Dinan puis à Fougères, il fut conduit à Angers en 1780 et employé dans un hôpital militaire comme interprète car il parlait aussi le français. Sous l’influence des Sœurs de Saint Vincent de Paul qui tenaient l’hôpital, il abjura l’hérésie protestante et se convertit au catholicisme. Il fit sa première communion le 23 juillet 1780 à 19 ans.

 

Accablé par ses compatriotes anglais protestants qui le persécutaient à cause de sa conversion il résolut de s’évader. Devenu hors-la-loi, il erra dans le sud de l’Anjou jusqu’à l’amnistie promulguée le 3 septembre 1783, lors du Traité de Versailles, qui le rendit libre.

 

Il apprit le métier de menuisier de monsieur Leroy en la paroisse de Trémentines.

 

A la fin de ses deux ans d’apprentissage il commença ses études ecclésiastiques et fut ordonné prêtre le Samedi Saint de 1788 par Monseigneur de Mercy en la cathédrale de Luçon (il avait reçu le diaconat huit jours plus tôt !) ; il pensait pouvoir porter la Vraie Foi en son île de Jersey et particulièrement à sa mère et à ses sœurs demeurées protestantes.

 

Nommé Vicaire à Soullans en 1789, puis à Bois de Céné, on le retrouve à Beauvoir en 1790 où la révolution le surprend. Ayant refusé le Serment à la Constitution il devient à nouveau un Hors-la-loi. Périlleusement il exerce son ministère de façon clandestine au Boistissandeau et  Ardelay. Il décida de rentrer à Jersey pour convertir sa famille au catholicisme. Il mena une vie difficile et mouvementée due aux événements politiques et à ses vaines tentatives de rapprochement avec sa famille qui ne lui pardonna jamais sa conversion.

 

Parti en Angleterre il revint en France lors du débarquement de Carnac le 27 juin 1795, accompagnant l’abbé de Beauregard. Après moult péripéties il fut envoyé avec monsieur de Kersabiec et l’abbé de Beauregard auprès de Charette pour lui annoncer l’expédition de Carnac et où ils apprirent l’échec de Quiberon.

 

Alors, il alla à Venansault pour remplir son devoir de prêtre. Les prêtres continuaient à mourir sur les pontons de Rochefort, à l’Ile de Ré, à l’Ile d’Aix, en Guyane, mais il y avait un certain relâchement dans la persécution religieuse dans cette période curieuse où le ministère catholique semblait être toléré lors de la pacification réalisée par Hoche après l’exécution de Charette.

 

Mathieu de Gruchy aurait même reçu audience de Hoche qui l’invitait à continuer sans crainte son ministère religieux ! Mais le sort des réfractaires restait  précaire. Le Directoire  insistait pour qu’ils soient traqués car ‘’conspirateurs’’.

 

En septembre 1797, en mauvaise santé, il résolut de se rendre à Jersey où il pourrait vivre libre, travaillant au salut des siens.

Ce soir du jeudi 23 novembre 1797, l'abbé Mathieu de Gruchy passe sa première nuit dans la prison du Bouffay.

L'église de Saint Mars La Réorthe conserve la chaire qu'il construisit lors de son stage de menuisier.

A suivre...Sur le Blog et plus complet dans La Revue du SCB de décembre.

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SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....

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Certainement de la "taille" d'un Charette ou d'un Cadoudal mais totalement délaissé dans l'Histoire de la Chouannerie, Tanneguy Lehideux le fait ressortir des oubliettes où la Restauration peu reconnaissante de ses services, l'avait enfermé.

Le cantonner seulement dans les soulèvements de la région de Craon ou de Segré serait totalement mesquin alors qu'il fut le général, sous les ordres duquel servit  entr'autres le comte de Bourmont et d'autres - il ne faut pas déflorer le livre - d'une région qui s'étendait des portes de Nantes jusqu'au Mans, ville dans laquelle il eut un rôle de premier plan le 13 décembre 1793.

Le portrait de couverture - cliché Souvenir Chouan de Bretagne - dans la maison où il est accroché, est simplement appelé "Le Général".

L'ouvrage de Tanneguy Lehideux, Membre du Souvenir Chouan de Bretagne, sur le comte de Scépeaux est unique en son genre. Il est édité par Pays et Terroirs, au nombre de 93 exemplaires numérotés. Cet ouvrage relate avec précision les péripéties de ce personnage non seulement dans les nombreux épisodes de la Chouannerie mais aussi lorsque le comte se mit au service de l'Empereur (comme Bourmont et d'autres, il fallait bien vivre et faire vivre les siens !) durant la guerre en Espagne. Ecriture bien enlevée, dix-sept chapitres d'une quinzaine de pages, en moyenne, constituant un ouvrage de 422 pages. Idéal pour les Fêtes de fin d'année.

 

SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....
SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....
SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....
SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....
SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....
SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....

Né le 19 septembre 1768, Marie-Paul-Alexandre-César de Scépeaux fut baptisé le même jour en la cathédrale Saint Maurice d'Angers comme en témoigne son acte de baptême déposé aux Archives départementales de Maine et Loire. Merci à Nicolas Delahaye pour ce document.

SCEPEAUX : DÉCOUVERTE D'UN GÉNÉRAL CHOUAN ILLUSTRE MAIS OUBLIE....
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LE SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE EST DANS BREIZH INFO !!!!!

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Surprise que de voir un article de ce journal informatique à grande diffusion consacré au Souvenir Chouan de Bretagne. Merci au journaliste qui l'a réalisé.

Seulement une petite remarque concernant le Procès de Carrier tel qu'il en a été rendu compte dans La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne N°38 de décembre 2014: Carrier n'a pas été jugé et condamné en raison de ses crimes. Non !

Le député de Seine et Oise à la Convention, Charles-François Dupuis, régicide comme il se doit, présentera Carrier non comme "un fougueux révolutionnaire, persécuté par l'aristocratie, mais comme un des agents les plus forcenés de la conspiration des rois de l'Europe".

Il fallait oser le dire devant la Convention, Assemblée de criminels de l'époque ! Dupuis l'a fait. Ainsi apparaîtra le troisième motif de la condamnation de Carrier : " attendu qu'il l'a fait sciemment, méchamment, et dans des intentions contre-révolutionnaires..."

Ils seront deux seulement à l'accompagner à l'échafaud alors qu'ils auraient du être 33. C'est le stupéfiant retournement de situation de l'affaire des 132 Nantais qui a fait déboucher sur ce Procès par lequel beaucoup se sont refaits, sur le dos de Carrier, une virginité. 

A notre époque, toujours, Carrier est accusé unique ; on oublie ses complices. Peureux ? Allons donc! Le profit était si facile avec l'impunité de la Convention. Carrier une crapule ? Non, un fonctionnaire zélé. D'ailleurs les Représentants en mission viendront témoigner pour lui ; ils lui  avaient succédé en Loire-Inférieur à partir de la fin février 1794. Ils assureront n'avoir entendu aucune plainte à son sujet.

Meignet, vrai bandit, régicide comme il se doit, responsable de la répression à Toulon, et qui sévira dans le Vaucluse et le lyonnais. On lui doit les massacres de Bédoin avec la complicité de Suchet général, futur Maréchal de France et duc d'Albuféra - qui rendra la terre de Bédoin stérile en y déversant du gros sel - et les 332 guillotinés d'Orange.

Merci en tous les cas pour cet article et l'annonce de la Journée du Souvenir des Noyades le dimanche 26 novembre. Le nombre de ces assassinats oscille entre 6 mille et dix mille en se basant sur le nombre de prisonniers à Nantes et leur absence à la fin mars, après le départ de Bo et Bourbotte, chiffre bien supérieur à celui des 2 à 5 mille victimes annoncé. C'est le chiffre repris en boucle par certaine personne sans chercher à faire des carottages !

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CHOUANNE DU FINISTERE

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CHOUANNE DU FINISTERE
 
Claudine Dupont Tingaut a été mise en garde à vue, pendant cinq heures,dans l'après-midi du 11 novembre pour avoir brandi une pancarte portant la Une de Valeurs Actuelles, lequel hebdomadaire n'a pas été inquiété pour sa Une. Il y a donc un hiatus quelque part et en particulier dans la tête du Préfet du Finistère ; on peut voir une couverture de journal mais pas la brandir. Curieux raisonnement !
Le 11 novembre à Quimper il a été fait la démonstration, une fois de plus, que le ridicule ne tue pas !

Claudine Dupont Tingaud, Membre du Souvenir Chouan de Bretagne, est la fille du réalisateur du film "Les Vendéens" - sans aucun doute le plus réussi sur la question -, Jacques Dupont, un autre Révolté.

Historique, émouvant, bien monté son film, professionnel,  n'est pas un film de patronage.

 

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NAVRANT EDOUARD PHILIPPE, NAVRANT premier MINISTRE DE LA FRANCE

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NAVRANT EDOUARD PHILIPPE, NAVRANT premier MINISTRE DE LA FRANCE

Dans la clairière de Rethondes, à Compiègne, le premier Ministre de la France a essayé de rendre hommage à ceux qui, il y a cent ans, se battent, pas forcément pour la république, mais pour la France.

Nous sommes, avec ce genre de politiques là, dans l'approximatif historique et dans la logorrhée populaire et loin de la réalité.

Edouard Philippe parle de l'escadrille Lafayette because franco-américaine. N'aurait-il pas mieux fait de parler de l'Escadrille des Cigognes à laquelle appartenaient des pilotes fabuleux tels que René Fonck, Jean Navarre, Roland Garros (qui n'est pas un joueur de tennis !), Marcel Haegelen, Albert Deullin, Alfred Heurtaux (dont j'ai conduit une mobylette conçue après la deuxième guerre mondiale), Armand Pinsard un compatriote de Charente, Xavier de Sevin et tant d'autres dont l'admirable Georges Guynemer l'as aux 53 victoires mort en plein ciel de gloire comme le dit la légende et dont, en réalité, l'appareil et le corps de son pilote furent pulvérisés par l'artillerie britannique dans le cimetière où il s'était écrasé.

Qu'importe. Ils avaient d'autres notions du combat pour la France que les cornichons qui pensent diriger le pays ; c'est pour cela qu'il est bon de faire de l'américanophilie, en oubliant au passage que, malgré tous les pavoisements de l'arrivée des "troupes" américaines, celles-ci ne furent en état de combattre qu'à la mi 1918, équipées de casques et uniformes anglais et de fusils français !

Edouard Philippe parle de sa bonne ville du Havre comme souvent lors de ses interventions (pour préserver ses arrières au cas où ?) rasée lors de la deuxième guerre mondiale. Ce qui n'a rien à voir dans une commémoration du 11 novembre 1917. En effet Le Havre a "bénéficié" d'un traitement particulier en 1943-1944 ayant entraîné la mort de 4.000 personnes. Le dernier, le plus meurtrier des bombardements, lié au fait que fut refusée la proposition des autorités militaires d'évacuer la population civile restante. Qui bombardait ? Qui occupait la ville ?

Le Souvenir Chouan de Bretagne offre un an d'adhésion à celui qui répondra.

Pour terminer cet article concernant le 11 novembre 1917, dans ces combats où des Chouans portèrent, malgré l'interdiction, un scapulaire frappé du Sacré-Cœur, il sera bon de rappeler que Edouard Philippe n'a pas signalé le coup de force de Lénine qui, renversant le gouvernement socialiste de Kérensky, va amener une dictature sanglante et ignoble qui asservira la Russie, et les pays occupés par ce régime,  durant 70 ans comme l'a si bien dénoncée Alexandre Soljenitsyne aux Lucs sur Boulogne en septembre 1994. Sous le nom de communisme cette idéologie mortifère reste fréquentable !

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6 NOVEMBRE 1827 : UN HÉROS MÉCONNU, HIPPOLYTE MAGLOIRE BISSON...

Publié le par culture

6 NOVEMBRE 1827 : UN HÉROS MÉCONNU, HIPPOLYTE MAGLOIRE BISSON...

Avant que Pierre de Rémond du Chélas fasse sa soumission au général Hoche, sa sœur Marie-Anne du Chélas-Bisson, épouse d'un spéculateur sur les biens nationaux, mit au monde,  le 5 février 1796, Hippolyte, Magloire, Bisson. Elle mourut pendant qu’elle donnait la vie !

Le veuf partit rapidement et c'est le Chouan qui s'occupa de l'éducation de son neveu.

Hippolyte intègre l’Ecole impériale de Marine à Brest en 1811 et est fait Enseigne de vaisseau en 1821.

En 1827 il sert à bord de la Magicienne, sous les ordres de l'amiral de Rigny, dans l'archipel des Cyclades, en  Grèce.

Lieutenant de vaisseau, le 4 novembre 1827,  lors de la guerre d’Indépendance grecque, après la bataille navale de Navarin contre les Ottomans,  il fut chargé de conduire dans le port de Smyrne un brick, le Panayoti, pris à des pirates grecs.

Le 6 novembre 1827 son navire fut assailli par deux autres navires pirates près de l’île de Stampolia, l'une des Cyclades, et grièvement blessé.

Ne pouvant plus résister aux violentes attaques des pirates qui, passés à l’abordage, commençaient à investir le Panayoti, il fit évacuer le vaisseau par les six matelots qui avaient résisté avec l’énergie du désespoir. Hippolyte Magloire Bisson mit le feu à la Sainte Barbe et se fit sauter avec son bateau plutôt que de tomber entre leurs mains.

Son pilote, Trémintin, qui n'avait pas voulu le quitter, sauta avec lui, mais s'en tira avec une jambe en moins

Il avait 31 ans. Son nom est inscrit sur l’Arc de triomphe.

Son oncle le Chouan redoutable dit La Couronne était décédé un an auparavant.

Sa mère était décédée lors sa naissance et il fut élevé par son oncle La Couronne et par sa tante Anne Jaquette de Rémond du Chélas.

Une pension de  1500 francs fut allouée, sur proposition du roi Charles X et votée par l’Assemblée, à son unique sœur Marie-Antoinette Bénigne.

Les villes de Lorient et Guéméné sur Scorff lui ont érigé une statue. Les villes de Nantes, Brest, Saint Pierre Quiberon, Quimperlé, les Sables d’Olonne, Paris, Rueil Malmaison et Saint Quentin ont des rues qui portent le nom de ce héros digne de son oncle.

6 NOVEMBRE 1827 : UN HÉROS MÉCONNU, HIPPOLYTE MAGLOIRE BISSON...
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