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FEZ E BREIZH NOZ 16-17 DECEMBRE 2022.

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FEZ E BREIZH NOZ 16-17 DECEMBRE 2022.

Pour la première fois depuis sa création l'Association Fez E Breizh qui a eu une belle réussite lors de sa 5ème marche priante du 21 septembre propose une marche nocturne dans la nuit du 16 au 17 décembre, le premier week end des vacances scolaires de la Fête de Noël.

Sur le site de Fez E Breizh tous les renseignements utiles ; on ne précise pas s'il y aura du vin chaud. Belle réussite pour eux !

Prières pour les prêtres et les vocations.

Il est bon de rappeler, sur le  Blog d'une Association dédiée à la Chouannerie Bretonne, le combat des Chouans pour leurs libertés y compris la liberté religieuse et leur attachement au bon Pape du Vatican (de l'époque) et l'attachement de Georges Cadoudal au catholicisme, aux bons prêtres et au célibat des non mariés pendant l'époque de la Révolte, même si dans ses troupes il n'y avait pas que des "piliers d'Eglise".

Da Fez on tadou koz. A la Foi de nos ancêtres.

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BLAD, L'AFFAIRE DE QUIBERON, MEURT IL Y A 220 ANS

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BLAD, L'AFFAIRE DE QUIBERON, MEURT IL Y A 220 ANS

Né à Brest le 20 août 1764, Claude-Antoine BLAD décède le 18 Frimaire An XI, en français le 9 décembre 1802, à 8 heures du soir. Ses amis et voisins Boissier, Commissaire de marine, et Brunellière, Garde-magasin de marine, en font la déclaration le 19 Frimaire, 10 décembre, au matin, il y a donc 220 ans. Décès le 9 et non le 8 ou le 10 à l'âge de 38 ans.

En septembre 1792 le département du Finistère l'a élu député à la Convention et il siège avec les Girondins. Lors du "procès" du Roi il vote pour l'appel au peuple ; cette notion est refusée par la Convention qui, se déclarant élue par le peuple souverain, est donc celle qui possède le pouvoir souverain. Il vote alors pour la mort mais avec sursis lequel sera refusé par la même Convention.

Il est scandalisé par la suspension des députés Girondins à la suite de leur rébellion durant les journées du 31 mai au 2 juin ; il sera incarcéré pour cela en octobre 1792 et ne sera libéré que début décembre 1794 et retrouvera son siège de député le 8 . Il est envoyé Représentant en mission à l'Armée de l'Ouest  et des Côtes de Brest accompagné de Tallien et de Rouget dit de L'Isle. Ils couvrent l'après défaite de la Bataille  de Quiberon. Rappelons, encore une fois, que le débarquement n'a pas eu lieu à Quiberon mais à Carnac (plage de Légenèse), le 27 juin 1795,  que ce débarquement fut une réussite et que c'est l'opération qui fut un échec à cause de la défaite de la Bataille de Quiberon par la faute d'Hervilly, le 21 juillet.

Blad et Tallien allèrent rendre compte à La Convention ; Tallien, qui avait contre lui des accusations de modérantisme dont il voulait se laver, fit la demande de l'exécution des prisonniers alors qu'il aurait voulu, au départ, demander leur grâce. Blad demanda la grâce pour ceux qui avaient moins de 16 ans lors de leur émigration ; elle fut refusée. Ils revinrent à Auray et Tallien imposa au général Lemoine, le second de Hoche parti le 23 juillet pour les Côtes du Nord, d'instaurer des Commissions militaires qui commencèrent leur sinistre tâche à partir du 27 juillet. 750 hommes, Emigrés et Chouans seront fusillés, au Champ des martyrs (207), à Saint Pierre Quiberon, à Vannes ou à Port Louis (1).

Il est injuste, et mensonger, d'accabler Hoche qui n'est pour rien dans la création de ces Commissions militaires due aux politiques Tallien et Blad et au militaire Lemoine. 

Blad est mort à Toulon le 9 décembre 1802 dans la maison qu'il occupait au 123 rue Maringo (sic) à 8 heures du soir, âgé de 38 ans. Faisaient-ils la fête tous les trois ? L'acte de décès ne le mentionne pas.

 

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8 DECEMBRE, FÊTE DE L'IMMACULEE CONCEPTION.

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8 DECEMBRE, FÊTE DE L'IMMACULEE CONCEPTION.

Messe, ce matin, en l'honneur de la Sainte patronne principale de la France en son Immaculée Conception à l'abbatiale de Saint Gildas de Rhuys dans le Morbihan. Messe selon la forme traditionnelle dans cette belle église romane du XIème siècle retouchée au XIVème puis au XVIIème. Dans son homélie le célébrant insiste sur l'importance de se tourner vers Marie qui seule peut sauver la France de l'état catastrophique où elle se trouve en ce moment et ne cesse de s'enfoncer. Il rappelle aussi que le Dogme prononcé par le pape Pie IX le 8 décembre 1854 concerne la grâce de sa propre conception immaculée et non par  la grâce de son Fils en sa résurrection comme le racontent certains clercs.

Véronique Jacquier, chroniqueuse sur C News, avait parlé de même sur cette chaîne hier soir à l'occasion de la messe retransmise depuis le sanctuaire de Cotignac, Var, célébrée par Monseigneur Dominique Rey évêque de Fréjus-Toulon.

Le célébrant rappelle aussi l'anecdote de l'apparition de la Belle Dame à Bernadette Soubirous en 1858 dans la grotte de Massabielle à Lourdes et du compte-rendu qu'elle va faire à son curé, l'abbé Peyramale qui, sceptique, dit à Bernadette "demande donc son nom à ta belle dame". Ce que fait Bernadette lors de l'apparition suivante. Elle revint en courant en se répétant la phrase en patois bigourdan que la Belle Dame lui avait dise et dont elle ne comprenait pas le sens. Elle arrive au presbytère et dit à l'abbé Peyramale "Que soy era immaculada conceciou, Que soy era immaculada councepciou". Irritation du Curé qui tance Bernadette car il sait ce que veut dire ce terme Immaculada Councepciou dont le clergé connaît bien cette phrase qui a fait l'objet du Dogme prononcé quatre ans plus tôt et dont la famille Soubirous, comme beaucoup d'autres n'a pas forcément entendu parler et qui ne peut s'appliquer à Bernadette. C'est là qu'il sera convaincu de l'identité de la Belle Dame.

La photo qui illustre cet article montre la Sainte Vierge en majesté, statue, très endommagée, retrouvée dans le grenier de la sacristie où elle avait été reléguée sans ménagement. Le prêtre de la paroisse l'a faite restaurer à ses frais et habillée de feuilles d'or au lieu de la peinture dorée. Œuvre de 1840 superbement restaurée.

Elle sera installée dans l'abbatiale ce soir après avoir été bénite, la bénédiction étant suivie de la messe solennelle.

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3 DECEMBRE 1792 LA CONVENTION SE DECLARE TRIBUNAL DU ROI DE FRANCE

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3 DECEMBRE 1792 LA CONVENTION SE DECLARE TRIBUNAL DU ROI DE FRANCE

En ce lundi 3 décembre 1792, il y a exactement 230 ans, Bertrand Barère présidant la Convention, après les propos révolutionnaires  et d'anti royalisme de Valazé, Mailhe, le sort du Roi est scellé avant même qu'il ne soit jugé.

Ce sont surtout ceux de Saint-Just le 13 novembre qui ont fixé les règles de l'exécution programmée: "Louis XVI doit être jugé comme un ennemi étranger. J'ajoute qu'il n'est pas nécessaire que son jugement à mort soit soumis à la sanction du peuple: le peuple peut bien imposer des lois par sa volonté car ces lois importent à son bonheur ; mais le peuple même ne pouvant effacer le crime de la tyrannie, le droit des hommes contre la tyrannie est personnel. Il n'est pas d'acte de la souveraineté qui puisse obliger véritablement un seul citoyen à lui pardonner. C'est donc à vous (la Convention) de décider si Louis est l'ennemi du peuple français. Si votre majorité venait à l'absoudre, ce serait alors que ce jugement devrait être sanctionner par le peuple. Car si un seul citoyen ne pouvait être légitimement contraint par un acte de la souveraineté à pardonner au roi, à plus forte raison un acte de magistrature ne serait point obligatoire pour le souverain. Louis a combattu le peuple: il est vaincu. C'est un barbare, un étranger au peuple, prisonnier de guerre. Vous avez vu ses desseins perfides, vous avez vu son armée ; le roi n'était pas le roi des français, c'était le roi de quelques conjurés. Il est le meurtrier de la Bastille, de Nancy, du Champ de Mars, de Tournai, des Tuileries: quel ennemi, quel étranger nous a fait plus de mal ? Il doit être jugé promptement. Peuple, si le roi est absout, souviens-toi que nous ne serons plus dignes de ta confiance et tu pourras nous accuser de perfidie".

La curiosité du texte de Saint-Just réside dans ce paradoxe: on ne fait pas appel au  peuple souverain sur la culpabilité de Louis XVI car cela est du ressort de la souveraineté de la magistrature. Mais si celle-ci venait à l'absoudre il serait alors fait appel au peuple ! 

Robespierre prend la parole:" Citoyens, si un monarque est parmi vous plus difficile à punir qu'un citoyen coupable, si votre sévérité est en raison inverse de la grandeur du crime et de la faiblesse de celui qui l'a commis, vous êtes aussi loin de la liberté que jamais ; vous avez l'âme et les idées des esclaves!" "La loi atteint sans peine les coupables sans appuis ; à peine dans la durée des siècles a-t-elle pu frapper un roi. Et pourtant ce sont les crimes des rois qui enfantent tous les autres crimes et la misère".

Il a fallu de longues discussions juridiques, interminables, pour que Louis XVI soit déclaré jugeable malgré son inviolabilité constitutionnelle et malgré les grands réserves des Girondins et des modérés. Ce sont les Montagnards qui vont faire la décision, rejoints par Robespierre et Barère, royalistes en 1789 mais révolutionnaires de très fraîche date.

Alea jacta est, en ce lundi 3 décembre 1792: Décret du 3 décembre 1792, l'An premier de la république Française,  la Convention déclare que Louis XVI sera jugé par elle. Signé par Lebrun ( Pierre-Henri-Hélène Tondu dit Lebrun) ministre de la guerre et contresigné par Garat ministre de la justice.

Il faut souligner qu'un certain nombre de députés refusent que la Convention s'érige en tribunal ; ce sont majoritairement ceux qui voteront pour la rétention et le bannissement ou se réfugieront dans l'abstention comme nous le verrons dans La Revue N° 54 du Souvenir Chouan de Bretagne principalement consacrée aux juristes de la Convention et leur rôle régicide par l'orientation antiroyaliste de leurs déclamations et soutenus par l'atmosphère de peur entretenue par les Montagnards.

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CHAMP DES MARTYRS, MAUSOLEE DE LA CHARTREUSE, 19 NOVEMBRE 2022

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Le Conseil d'administration du Souvenir Chouan de Bretagne s'est tenu ce samedi 19 novembre à La Boule d'Or en Sainte Anne d'Auray. Nous avons eu, ensuite,  le plaisir de recevoir l'architecte des Bâtiments de France en charge du Mausolée de Kerléano, de la chapelle du Champ des martyrs et du Mausolée de La Chartreuse où reposent les ossements, déposés en 1829, des victimes des exécutions des fusillades au Champ des martyrs de Brech (207 hommes dont 8 Chouans) auxquelles auraient été rajoutés les ossements des fusillés du port d'Orange (Saint Pierre Quiberon) dans les années suivantes (renseignements fournis par un  adhérent hélas décédé). Il a été essentiellement question du devenir de ce monument en péril suite à l'incendie qui avait ravagé La Chartreuse dans la nuit du 13 au 14 septembre 1968 ; en effet l'eau, pour éteindre le feu, et les intempéries, pendant les  longs mois sans toiture, ont pénétré le monument et ont fait rouiller les tirants en fer qui, en rouillant, ont altéré la solidité de la maçonnerie qui n'avait pas été conçue pour un tel traitement. Des décisions ont été prises, pour sauver de la ruine ce monument emblématique de l'Histoire, dont les adhérents seront informés dans la prochaine revue.

Puis nous sommes passés à table pour un très bon repas, pour lequel nous avaient rejoint quelques adhérents, dont une fidèle venue de Le Croisic (220 Km aller-retour). Nous étions 20 à table dans une excellente ambiance égayée par la présence de notre ami l'abbé Amaury Brillet, avec son humour, sa bonne humeur et sa verve habituels.

A 15 H 30 nous étions à la chapelle du Champ des martyrs pour notre messe annuelle de Requiem en mémoire des victimes de la révolution et des Membres défunts du Souvenir Chouan de Bretagne : Georges de Rémond du Chélas, Pierre Mesnager, Michel Dor, Philippe Bodin, le Lieutenant-colonel Armel de Charette de La Contrie. Nous avons été rejoints par de nombreux Membres de l'excellente association Feiz e Breizh - Foi et Bretagne -  ce qui a porté notre nombre de fidèles à 40.

CHAMP DES MARTYRS, MAUSOLEE DE LA CHARTREUSE, 19 NOVEMBRE 2022CHAMP DES MARTYRS, MAUSOLEE DE LA CHARTREUSE, 19 NOVEMBRE 2022

Cette messe votive avait été décidée après l'inauguration de la chapelle du Champ des martyrs et du Mausolée de La Chartreuse en 1829 ; elle serait célébrée le samedi suivant La Toussaint. Cette tradition avait disparu vers 1950. Lors d'une Assemblée générale à Loudéac, en 2000,  un adhérent nous fit part de cette tradition disparue ; nous l'avons restaurée en 2002. Après divers célébrants c'est l'abbé Amaury Brillet qui célèbre cette messe, selon le Rit romain en vigueur en 1829, depuis 10 ans.

Puis nous sommes partis pour La Chartreuse afin d'y chanter l'Absoute devant le mausolée. Grâce à l'architecte des Bâtiments de France l'accès nous avait été autorisé par la Supérieure des Sœurs de la Sagesse, propriétaires des lieux, Sœur Denise (à laquelle, pour la remercier, j'ai offert La Revue N° 50 qui fait la recension des 952 noms gravés sur les plaques mémorielles, dont un certain nombre devrait être retiré et un certain nombre ajouté ; travail sur 990 noms).

M'étonnant de l'ouverture des portes du mausolée, du jamais vu depuis des années, je m'en étonnais auprès de l'architecte des Bâtiments de France ; elle m'expliqua qu'il avait suffi de retirer le carrelage au sol ! Tout simplement ! (je dois dire que j'ai eu, un instant,  une pensée déraisonnable en ce lieu en pensant à la vieille blague du camion belge bloqué sous un pont et au conducteur dudit camion, auquel un gamin suggère de dégonfler les pneus, qui répond que ce n'est pas en bas que ça bloque mais en haut).   J'ai toujours pensé que, contrairement à la triste époque actuelle où on "starise" des Sandrine rousseau, il y a des femmes qui, tranquillement, assument leur féminité intelligente face à des balourds démagogues au Q.I de mouche tsé-tsé !

Quelques photos de l'Absoute devant le mausolée. Comme je le rappelais à quelques personnes le maître- autel de la chapelle adjacente  a été édifié sur le lieu même, selon la tradition, de la mort de Charles de Blois, devenu Bienheureux, lors de la bataille d'Auray du 29 septembre 1364. Il est mort là et on a construit autour !

Nous avons chanté Libera me et Da Fez on tadou khoz ( à la foi de nos ancêtres).

REQUIESCANT IN  PACE.

CHAMP DES MARTYRS, MAUSOLEE DE LA CHARTREUSE, 19 NOVEMBRE 2022CHAMP DES MARTYRS, MAUSOLEE DE LA CHARTREUSE, 19 NOVEMBRE 2022CHAMP DES MARTYRS, MAUSOLEE DE LA CHARTREUSE, 19 NOVEMBRE 2022
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MARC MENANT NOUS RACONTE LA MARSEILLAISE, HIER SOIR;

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MARC MENANT NOUS RACONTE LA MARSEILLAISE, HIER SOIR;

Toujours aussi dithyrambique, Marc Menant nous conta, hier soir sur C NEWS, l'histoire de La Marseillaise chantée par Rouget de Lisle dans le salon du maire de Strasbourg le 26 avril 1792 car la France est "mal vue quand on vient bousculer la royauté on a aux frontières que des ennemis". Notre conteur de service, qui n'est pas à une approximation près comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire sur notre Blog, oublie un détail d'importance ce sont les ministres Girondins, dont un nommé Roland de La Platière, qui ont forcé le Roi à déclarer la guerre à l'Autriche qui a massé ses troupes aux frontières de l'Est et du Nord.

Qui sont les soldats ? Des hommes libres qui risquent leur peau ! Le maire de Strasbourg est au premières loges, en cas de combats, mais comment donner la force à des gaillards de se transporter et d'aller mourir pour la patrie ? Il faut trouver un chant guerrier propose le maire, pour stimuler l'enthousiasme, lors d'une soirée chez lui, le 25 avril,  avec des officiers de l'Armée du Rhin.

Le lendemain un capitaine du Génie (sans bouillir), Rouget de Lisle, un garçon un peu frivole, on l'appelle le troubadour qui se laisse aller à quelques compositions, vient voir le Maire de Dietrich en disant j'ai votre chant qu'ils entonnent tous les deux. Les journalistes s'en emparent et publient cette Marseillaise ! Et quand les Marseillais arrivent à Paris c'est avec ce chant qu'ils prennent les Tuileries ! Marc Menant ne précise pas si les mêmes furieux chantaient en massacrant les Suisses et quelques habitants du Palais.

Après la glorieuse victoire de Valmy (il n' y a que Marc Menant pour en parler ainsi ) un officier veut chanter le Te Deum ; pas de ça ici, dit le ministre de la guerre,  c'est fini et on chante La Marseillaise !

Et les étrangers reprennent ce chant, chant de la liberté de ceux qui sont dans la dissidence ! Pour les trois glorieuses, sur les barricades  on chante la marseillaise, en 1848 pour la révolution on chante la marseillaise et il n'y a pas eu qu'en France qu'il y a eu la révolution mais dans toute l'Europe (ça je n'en avais jamais entendu parler !). Les plus grands compositeurs se l'accaparent( à part Berlioz je ne vois pas qui) .

La Marseillaise ce n'est pas qu'un chant révolutionnaire, c'est le chant de la contestation repris par les  bolchéviques, les chinois sur la place Tien an men.

Gabrielle Cluzel n'a pas semblé partager l'enthousiasme lyrique de son collègue ; moi je trouve que les paroles collent bien avec notre époque "ils viennent jusque dans nos bras égorger nos prêtres, nos compagnes". Par contre ce que Menant n'a pas souligné c'est que les paroles, à l'époque, visaient principalement des compatriotes émigrés.

Bon quelques petits détails la date de la rencontre serait plutôt le 24 avril, mais on ne va pas chipoter ; quant au maire libéral de Dietrich protestant et Franc-maçon, membre des Illuminatis de Bavière, il est très emballé par la révolution jusqu'à en perdre la tête le 29 décembre 1793. Quant à la marseillaise c'est d'abord le Chant de l'Armée du Rhin ; elle ne deviendra marseillaise que beuglée par les Marseillais arrivant à Paris à la fin juillet (ce qui ternit quelque peu la légende du soulèvement spontané du 10 août!).

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LA NATURE EST TOUJOURS LA PLUS FORTE !

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LA NATURE EST TOUJOURS LA PLUS FORTE !

Comme quoi il ne faut jamais désespérer.

Photo prise à Cazaux mardi 8 dernier, à proximité du cimetière où repose mon épouse, de la forêt ravagée par de terribles incendies à la mi-juillet. La nature reverdit, l'herbe et les fougères repoussent, la tête des pins affiche des aiguilles vertes même quelques jeunes chênes font de nouvelles pousses.

Face à la désolation la nature reprend ses droits. Qu'il en soit  de même pour la France et pour la Bretagne !

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LA DERNIERE DE MARC MENANT SUR CNEWS

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LA DERNIERE DE MARC MENANT SUR CNEWS

C'est ce soir sur Cnews lors d'une discussion dans l'émission de Christine Kelly sur l'engagement religieux des dirigeants politiques que l'on peut apprendre de la bouche même du chroniqueur Marc Menant, souvent fâché avec les faits qu'ils soient historiques ou autres, d'affirmer : "Le président Mitterrand avait refusé des obsèques religieuses  c'est pour cela que son cercueil est resté en dehors de l'église".

Ou les images ont été trafiquées ou nous n'avons pas la même télévision à moins que le cercueil avait des pattes ! En effet le cercueil est bien entré dans l'église de Jarnac pour le déroulement des obsèques célébrées par l'évêque d'Angoulême, lui-même, le catastrophique Claude Dagens qui a mis l'Eglise de Charente en état de détresse ! C'est le labrador du président qui est resté à la porte de l'église gardé par  Michel Charasse qui, franc-maçon accompli, refusait de mettre les pieds dans une église.

A l'approche de sa mort Mitterrand avait déclaré "une messe si vous voulez" mais il faut se souvenir que dans la cathédrale Notre Dame de Paris une messe de funérailles fut co-célébrée au même moment que celle des obsèques de Jarnac. Donc tout cela doit être organisé et avait donc été préparé. Que Marc Menant relise ses fiches !

L'occasion de rappeler que le cardinal archevêque de Paris, Mgr Lustiger, lors de ses obsèques, après avoir dit "Maintenant tu sais" avait lu la préface du livre de Marie de Hennezel "La mort intime" laquelle préface signée par Mitterrand avait été rédigée par Marie  de Hennezel elle-même. Etant à l'époque intervenant contre les sectes, en liaison avec l'ADFI (Association de Défense de la Famille et Des Individus) j'avais envoyé un courrier resté, évidemment, sans réponse.

Oui, Marc Menant devrait revoir ses fiches , sur Mitterrand ou sur  la loi de 1905 ou l'Histoire catholique de la France car ça en devient navrant en particulier sur ses confusions sur cette période de la Toussaint et de la fête des morts.

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LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

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LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Fermée au culte en raison de dangers potentiels en 1991, classée monument historique en 1929 ce qui l’a sauvée sans aucun doute d’une démolition qui avait été envisagée. Cela aurait été scandaleux comme celui de la démolition de l’église du Méné en 1968. Cette magnifique chapelle est accolée au collège Jules Simon dont la grille d’entrée porte ce médaillon de l’Association bretonne angevine, réalisé par l’artiste Joseph Vallet (celui qui a réalisé la gracieuse et superbe Assomption en l’église Notre Dame de La Chapelle Basse Mer) pour honorer la mémoire de son premier président. Jules Simon fut élève au collège Saint Yves ; natif de Lorient il devint professeur de philosophie à Caen, Versailles puis La Sorbonne. Il fit partie du monde politique et fut plusieurs fois ministre. Modéré de pensée sa devise figure toujours au fronton du collège : « Dieu, Patrie Liberté ». C’est lui qui a relancé l’activité de ce collège au XIXème siècle.

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Le collège est situé dans le centre de Vannes et donne sur la place Maurice Marchais où se trouve l’Hôtel de Ville. Au centre la statue équestre du Connétable de Richemont, derrière un immeuble qui fut un hôtel de luxe dans lequel serait venu le maréchal Rommel lors de ses inspections en Bretagne pendant la deuxième guerre mondiale (les trois fenêtres de gauche au premier étage) ; sur la gauche marqué d’une croix rouge l’endroit où se dressait la guillotine pendant la révolution ; là coula le sang de nombreuses victimes, laïcs ou prêtres (dont le bienheureux Pierre-René Rogue).

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Elle est l’église du collège Saint Yves, ou Ecole Saint Yves, qui fut un établissement scolaire fondé en 1574 puis reprise par les Jésuites en 1629. En  1661 la chapelle en mauvais état  est démolie et la pose de la première pierre a lieu la même année avec des dons généreux, en particulier de Catherine de Francheville de noble et riche famille qui se destine à la vie religieuse. Bâtie sur les plans d’un Jésuite, le Frère Charles Turmel, après son décès en 1675 c’est un architecte vannetais Jean Caillot qui prend sa suite en respectant ses plans ; sa construction est terminée en 1685 après que l’architecte nantais, Mathurin Bussonnière, y ait mêlé son talent. En 1726 de nouveaux travaux sur la charpente sont entrepris sous la responsabilité de l’architecte Olivier Delourme (église Saint Patern, Château de Kerguéhennec, château de Loyat, église abbatiale de Saint Gildas de Rhuys –reconstruction après effondrement de la voûte),   Lorsque les Jésuites seront chassés de France en 1762 le collège sera géré par le clergé diocésain. Une éphémère activité d’école de Marine sera close par la révolution et la fermeture de l’établissement en 1791.

Magnifiquement restaurée depuis 2018-2019 elle vient d’être rendue au culte après sa bénédiction solennelle lors de la messe du dimanche 24 janvier 2022 par Mgr Centène évêque de Vannes.

Le jour de la prise de ces photos le Saint Sacrement était exposé et proposé à l'Adoration donc difficile de faire des clichés.

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Dans le retable derrière le maître-autel figure un tableau représentant le saint Patron des Jésuites, Saint Ignace de Loyola ; l’ensemble du chœur et ce tableau sont restaurés à l’identique. Lorsque nous regardons cet ensemble du sanctuaire nous avons le même regard que celui que portèrent ceux dont nous honorons la mémoire et qui, avant de devenir Chouans, y firent leurs études car cet établissement avait une renommée qui dépassait largement le cadre du Morbihan : Georges Cadoudal, les Guillemot, Jean Jan, Jean Rohu, Ermely, Julien Berthelot, Louis Léridant, Botheral, Le Thieis, Pierre Ezanno, Jacques et Grégoire Eveno, Claude Lorcy, Joseph Le Crom etc.  et sûrement Louis-Charles de Sol de Grisolles (d’après un érudit guérandais). Sans oublier les « Ecoliers vannetais » en 1815 Jean Nicolas, Pierre-Marie Bainvel, Le Quellec, Jean Questel, Rado du Matz, François Rio, Germain, Le Thiec etc. sous le commandement de Sol de Grisolles.

 

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.
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PELERINAGE FEZ E BREIZH, FOI EN BRETAGNE

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Cinquième édition d'un pèlerinage fortement marqué du sceau de la foi traditionnelle mobilisatrice de fervents marcheurs de tous âges, près de 500 cette année soit plus du double qu'en 2021 ; les pèlerins partent de Guénin en pays de Baud, terre des Chouans Jean Jan et Alexis Le Louër. La marche, d'une trentaine de kilomètres, se déroule sur deux jours entrecoupés d'une veillée mêlant restauration et chants, jeux scénettes et ferveur ; elle se termine en la basilique de Sainte Anne d'Auray par la messe réglée par le Concile de Trente d'où son nom de Tridentine.

Vous pouvez voir l'interview du Président efficace de cette association ; vous ferez ainsi connaissance d'un de nos administrateurs et surtout excellent maquettiste de La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne.

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