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20 AVRIL 1794 EDOUARD-FRANçOIS COMTE DE MOLé EST GUILLOTINE

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20 AVRIL 1794 EDOUARD-FRANçOIS COMTE DE MOLé EST GUILLOTINE

Edouard-François comte de Molé de Champlatreux, âgé de 35 ans,  est guillotiné place de la révolution (actuelle place de La Concorde) le 20 avril 1794. C'est l'époque de la Terreur ; son tort ? Avoir été Conseiller au Parlement de Paris et avoir protesté avec ses collègues contre la suppression dudit Parlement ; mais d'avoir aussi été un grand nom de la noblesse et Membre de la justice royale. Cela ne pardonne pas.

Il avait épousé en février 1779 Louise-Elisabeth de Lamoignon de Basville ; le couple eut cinq enfants dont deux seulement arrivèrent à l'âge adulte la petite dernière, Louise, née en 1790 décède en 1794.

La famille avait brièvement émigré en Belgique au début de 1791 fuyant la tyrannie qui subrepticement s'installait. Ils étaient revenus en France en janvier 1792 afin de régulariser leur situation avec la loi sur les Émigrés du 9 novembre 1791.

Arrêtés et emprisonnés le 19 août 1792 ils sont libérés en septembre. M. Molé est arrêté de nouveau  en octobre 1793 puis libéré ; il est de nouveau arrêté et emprisonné en janvier 1794. Ce sera le dernier emprisonnement avant la mort sur l'échafaud le 20 avril, il y a 230 ans.

Très pieuse et charitable famille qui s'est dévouée pour le secours aux pauvres, Madame Louise-Elisabeth Molé veut s'engager, devenue veuve, pour le service des plus démunis. Avant les évènements de la révolution elle avait comme Directeur de conscience M. Anne-Antoine de Pancemont Curé de Saint Sulpice (et disciple de M. Emery Supérieur général de la Compagnie des prêtres de Saint Sulpice).

Restée en relation épistolaire avec lui, malgré la persécution, il la convainquit, alors qu'il avait été nommé évêque de Vannes, d'y venir et de créer une congrégation pour sauver les filles des rues. Ses deux enfants survivants étant élevés et mariés elle répondit à la demande de Monseigneur de Pancemont et vint à Vannes et prit le nom de sœur Saint  Louis puis de Mère Saint Louis lorsqu'elle devint supérieure de la Congrégation qu'elle avait fondée "Les Sœurs de la Charité de Saint Louis" ; cette congrégation créa une école pour les enfants de familles pauvres.

En 1824 elle acquièrt l'abbaye de Saint Gildas de Rhuys pour y créer  une école gratuite.

Elle décède le 4 mars 1825 à l'âge de 62 ans ; son corps repose dans la chapelle de la communauté qu'elle a crée à Vannes .

20 AVRIL 1794 EDOUARD-FRANçOIS COMTE DE MOLé EST GUILLOTINE

En 1959 Monseigneur Eugène-Joseph-Marie Le Bellec, évêque de Vannes introduit en Cour de Rome la cause de Mère Saint Louis ; au vu du dossier le Pape Jean-Paul II la déclare vénérable en 1986. Le 19 décembre  2011 le Pape Benoît XVI promulgue le décret de béatification de Mère Saint Louis.

Le 27 mai 2012, 2.500 personnes assistent à la  cérémonie de béatification qui est célébrée sur l'esplanade du port de Vannes, à proximité immédiate du couvent de la Congrégation où repose Mère Saint Louis. La messe est présidée par le cardinal Amato, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, assisté de Monseigneur Luigi Ventura Nonce apostolique, du cardinal Paul Poupard; de Monseigneur Raymond Centène évêque de Vannes et de trois autres évêques..

Différentes pannes internet ont retardé la publication de cet article commencé hier.

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WESTERMANN GUILLOTINE POUR SES CRIMES ?

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WESTERMANN GUILLOTINE POUR SES CRIMES ?

NON ! WESTERMANN n'a pas été guillotiné pour ses crimes ! (comme je l'ai encore lu ce matin)

Célèbre pour sa déclaration après la tuerie de Savenay le 23 décembre 1793 " Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m'aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes, qui, au moins pour celles-là n'enfanteront plus de Brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé ". Déclaration sortie du cerveau fertile de Jacques Crétineau-Joly. Westermann n'a jamais été qu'un militaire zélé ne se posant pas de question. Comme Fouquier-Tinville et Carrier ou Carnot ou Meignet ont été des fonctionnaires zélés.

Voir sur un précédent article du Blog une partie du vrai courrier envoyé à La Convention.

Le 5 avril il monte à l'échafaud. Oh! il n'est pas seul, accompagné par Danton, Desmoulins, Basire, Fabre d’Églantine, Lacroix, Delaunay, Hérault de Séchelles, Gusman, les frères Frey et leur secrétaire Deideriksen, Philippeaux, Sahuet d'Espagnac (dit l'abbé d'Espagnac ex prêtre et vrai escroc),

Westermann a été compris dans un "lot guillotine" d'individus comprenant des prévaricateurs, des trafiquants en tous genres ; le "doux" poète Fabre dit d’Églantine, compositeur d'"il pleut bergère" mais aussi du calendrier républicain avec ses noms qui quotidiennement font appel à la nature - le 5 avril 1794 s'appelle laitue 16 Germinal - mais qui a trafiqué sur les fournitures militaires et 20 mille paires de chaussures payées par la nation et qu'il a revendues aux soldats !

Westermann, le boucher de la Vendée (et pas seulement !) est prévenu de complicité, avec les autres, dans "la conspiration tendante à rétablir la monarchie et à détruire le gouvernement républicain". Le Président du tribunal est Herman, le Procureur Fouquier-Tinville.

Ouvert le 2 avril le procès est clos le 5 ; pas d'avocat, pas d'appel. Le verdict :

"Sont déclarés traîtres à la patrie, et seront punis comme tels, ceux qui seront convaincus d'avoir, de quelque manière que ce soit, favorisé dans la République le plan de corruption des citoyens, de subversion des pouvoirs et de l'esprit public ; d'avoir excité des inquiétudes à dessein d’empêcher l'arrivage des denrées à Paris ; d'avoir donné asile aux émigrés ; ceux qui auront tenté d’ouvrir les prisons ; ceux qui auront tenté d'introduire des armes dans Paris dans le dessein d'assassiner le peuple et détruire la liberté ; ceux qui auront tenté d'ébranler ou d’altérer la fortune du gouvernement républicain ;  et à l'article 7 de la cinquième section du titre premier de la deuxième partie du code pénal, ainsi conçu :  Tout membre de la législature qui sera convaincu d'avoir, moyennant argent ou promesse, trafiqué de son opinion, sera puni de mort ; déclare les biens desdits condamnés acquis à la République, conformément à l'article 2 du titre 2 de la loi du 14 mars 1793 ;

Ordonne qu'à la diligence de l'accusateur public le présent jugement sera mis à exécution dans les vingt-quatre heures, sur la place de la Révolution à Paris, imprimé et affiché dans toute la République".

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VENDREDI SAINT 29 MARS 2024

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VENDREDI SAINT 29 MARS 2024

Mis en croix à 9 heures,  après une nuit de tourments faits d'insultes, de coups, de crachats, de flagellations qui lui ont arraché les chairs dont le Saint Suaire est le témoin, le Fils de Dieu est cloué sur la croix réalisant ainsi les Écritures. Il pousse son dernier soupir à 3 heures de l'après-midi, après 6 heures d'épouvantables souffrances.

La statuaire religieuse française en conserve le souvenir d'abord avec la toute simple mise au tombeau du XIVème siècle dans l'église Sainte Marie de Nasbinals en Lozère (en illustration de l'article).

Il y a aussi le très bel ensemble sculptural de 1480  dans l'abbaye de Moissac.

VENDREDI SAINT 29 MARS 2024

Mais aussi le très bel et émouvant ensemble sculptural de l'église Saint Matthieu de Salers réalisé en 1495 avec la Mère de Jésus-Christ éplorée devant le corps de son Fils.

VENDREDI SAINT 29 MARS 2024

Enfin n'oublions pas que ce 29 mars commémore l'exécution de François-Athanase Charette de La Contrie sur la place de Viarmes ( des agriculteurs à l'époque) à cinq heures du soir en 1796, il y a 228 ans.

Bons Samedi Saint et Vigile pascale ; Belles Fêtes de Pâques !

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25 MARS DEBUT DU CHRISTIANISME.

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Lorsque la fête de l'Annonciation se trouve durant la Semaine Sainte la célébration de sa solennité est reportée au premier jour après l'Octave de Pâques soit, cette année, le lundi 8 avril.

Au Puy en Velay l'année où la fête de l'Annonciation coïncide avec le Vendredi Saint est déclarée Jubilaire ou Grand Pardon. La dernière année de Jubilé a été 2016 ; pour la prochaine il nous faudra attendre  2157 ! Patience !

En attendant je vous souhaite une bonne écoute de cet Ave Maria, bonne Semaine Sainte et belle Fête de Pâques.

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21 MARS 1804, ASSASSINAT DU DUC D'ENGHIEN

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21 MARS 1804, ASSASSINAT DU DUC D'ENGHIEN

Le 15  mars 1804 après avoir franchi illégalement de nuit la frontière un groupe d'Armée du 22ème Dragons sous les ordres du colonel Jean-Augustin Carrié de Boissy fond sur Ettenheim, ville de Bade à 10 Km de la frontière.

Ils investissent la maison où habite Louis-Antoine de Bourbon Condé, Duc d'Enghien, se saisissent de sa personne, et l'emmènent ensuite à Strasbourg où il est maintenu prisonnier.

Le 18 mars le Duc entouré de nombreux gendarmes est transféré à Paris en malle-poste et incarcéré au château de Vincennes où ils sont arrivés le 20 mars en fin de journée.

Une commission militaire présidée par le général Pierre-Augustin Hulin ; il aurait tenté de sauver "l'accusé" en écrivant au Premier consul Bonaparte mais il en fut empêché.

Le "tribunal" est composé du colonel Guitton, commandant le 1er régiment de Cuirassiers ; du colonel Bazancourt, commandant le 4ème régiment d'Infanterie de ligne ; du colonel Ravier, commandant le 18ème régiment d'Infanterie légère ; du colonel Barrois commandant le 96ème régiment d'Infanterie de ligne ; du colonel Rabbe, commandant le 2ème régiment de Garde municipale ; du major Dautancourt, commandant de la Gendarmerie d'élite et qui est nommé rapporteur de la Commission.

Louis-Antoine de Bourbon Condé est présenté au "tribunal" militaire dont les membres n'ont appris que lors de leur arrivée à Vincennes la raison de leur convocation (et bien sûr certainement que l'on n'attendait d'eux qu'une soumission au pouvoir consulaire). La Commission militaire juge sans appel ni cassation ; l'accusé est privé d'avocat.

L'acte d'accusation, annoncé au prisonnier par le rapporteur Dautancourt est signé par les sept "juges" :
- avoir porté les armes contre la République française ;
--avoir offert ses services au gouvernement anglais, ennemi du peuple français ;
--avoir reçu et accrédité près de lui des agents dudit gouvernement anglais, leur avoir procuré les moyens de pratiquer des intelligences en France, et avoir conspiré avec eux contre la sûreté intérieure et extérieure de l'État ;
- s'être mis à la tête d'un rassemblement d'émigrés français et autres, soldés par l'Angleterre, formés sur les frontières de la France dans les pays de Fribourg et de Baden ;
- avoir pratiqué des intelligences dans la place de Strasbourg, tendant à faire soulever les départements circonvoisins pour y opérer une diversion favorable à l'Angleterre ;
- être l'un des auteurs et complices de la conspiration tramée par les Anglais contre la vie du Premier consul, et devant, en cas de succès de cette conspiration, entrer en France.

Le verdict est la peine de mort qui sera appliquée immédiatement. Seul le colonel Barrois aurait demandé le sursis à l'exécution, ce qui fut refusé. Le prince demanda à rencontrer Bonaparte, ce qui lui fut refusé de même que de lui écrire.

Louis-Antoine de Bourbon Condé, dernier du nom, est conduit dans les fossés du château, devant une fosse creusée fraîchement ; le peloton de huit gendarmes lui fait face. Le condamné demande à pouvoir commander lui-même le feu, ce qui lui est refusé par le général Savary, aide de camp de Bonaparte, qui après avoir relu le verdict commande "en joue, feu".

Louis-Antoine de Bourbon Condé, dernier du nom, Duc d'Enghien, Prince du sang, est assassiné à l'âge de 32 ans. Ses exécuteurs n'auront pas le courage de le dépouiller de ses vêtements ni de ses objets ; lors de l'exhumation de son corps en 1816 on retrouvera dans ses poches des Louis et sa montre en or. Il est inhumé dans la sainte chapelle du château de Vincennes.

21 MARS 1804, ASSASSINAT DU DUC D'ENGHIEN

Le dimanche 21 mars 2004, pour le deux centième anniversaire du meurtre il y eut à Vincennes un grand rassemblement avec conférence, à l'initiative de l'Institut de la Maison de Bourbon ; étaient présents la Chouannerie normande, la Chouannerie sarthoise, la Chouannerie mayennaise et le Souvenir Chouan de Bretagne.. La journée avait commencé par la messe selon la forme traditionnelle célébrée en l'église des Carmes puis la visite recueillie de la crypte contenant dans des châsses les nombreux ossements des victimes des Massacres de Septembre de 1792.

21 MARS 1804, ASSASSINAT DU DUC D'ENGHIEN

LE 21 MARS 2024 POUR LE DEUX CENT VINGT DEUXIÈME ANNIVERSAIRE de ce crime et de cette faute notre fidèle Membre, Marc, a envoyé à proximité de la colonne marquant le lieu de l'exécution et de la première inhumation une gerbe en hommage à cette jeune victime. Que Marc soit vivement remercié de son geste, des photos envoyées en direct et de celle du buste du Duc d'Enghien réalisée à Ettenheim.

21 MARS 1804, ASSASSINAT DU DUC D'ENGHIEN21 MARS 1804, ASSASSINAT DU DUC D'ENGHIEN
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"LE BONHEUR EST UNE IDEE NEUVE EN EUROPE"

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"LE BONHEUR EST UNE IDEE NEUVE EN EUROPE"

Cette citation est extraite d'un discours de Saint-Just à la tribune de la Convention le 3 mars 1794 ; c'est sans doute au nom de ce bonheur que deux lois, 230 ans et quelques jours près, sont entrées, l'une dans la Constitution de la Vème république, l'autre, loi de délation votée le 11 mars de cette même année 2024, dans l'arsenal législatif de notre pauvre France. Ces deux lois rétrécissent encore davantage l'espace de liberté d'expression des citoyens ; la devise de la république va pouvoir retrouver ses origines du 21 juin 1793 : Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort !

L'illustration de cet article rappelle que, autre valeur de la république, la loi des suspects présentée par Billaud-Varenne et votée par la Convention le 17 septembre 1793 se plaçait dans le cadre de ce bonheur revendiqué par l'archange de La Terreur six mois plus tard.

Cette loi des suspects, utilisant la délation, vise beaucoup de personnes: les prêtres réfractaires, ceux qui les cachent, leurs parents ; ceux qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits se sont montrés partisans de la tyrannie (la royauté, note SCB), du fédéralisme et des ennemis de la liberté ; ceux qui ne pourront pas justifier de leurs moyens d'exister ; ceux à qui a été refusé le certificat de civisme ; les fonctionnaires publics suspendus par la Convention ; ceux des ci-devants nobles, maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs, agents d'émigrés. Les tribunaux civils et criminels pourront faire retenir en état d'arrestation comme gens suspects et envoyer dans des maisons de détention les prévenus de délits à l'égard desquels il serait déclaré ne pas avoir lieu à accusation ou qui seraient acquittés des accusations portées contre eux.  Cela fait beaucoup de monde ! 400 à 500 Mille personnes vont être arrêtées par expansion de la délation (les "mouches" seront même rémunérées sous le Consulat et l'Empire !).

Cette loi tombera en désuétude après que la carrière de Robespierre eût été tranchée ; elle sera supprimée par le Directoire en septembre 1795.

Billaud est un juriste né à La Rochelle le 23 avril 1756 dans une famille aisée ; après avoir fait son droit à Poitiers il va à Paris et se fait une petite carrière d'avocat sous le nom de Billaud de Varenne, du nom d'une terre que possède son père près de La Rochelle où ce dernier exerce la profession d'avocat. Il retirera la particule de son nom et se fera appelé Billaud-Varenne. Il reniera toutes ses convictions religieuses écrivant un opuscule ridiculisant la religion catholique traitant les moine et le clergé d'inutiles sauf les curés, insultant la Vierge, les saints, l'Eucharistie et les sacrements. Après l'accident arrivé à Robespierre il sera déporté en Guyane avec barère et Collot d'Herbois ; barère parviendra à s'enfuir à Saintes. En 1816 il quitte Cayenne pour Haïti où il termine sa pitoyable  existence en juin 1819 âgé de 63 ans. Il aura un dernier regret : ne pas avoir fait périr jusqu'au dernier des Bourbons !

"LE BONHEUR EST UNE IDEE NEUVE EN EUROPE"
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9 MARS 1804, GEORGES CADOUDAL EST ARRÊTE A PARIS.

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9 MARS 1804, GEORGES CADOUDAL EST ARRÊTE A PARIS.
Le 9 mars 1804, il y a deux cent vingt ans, le cabriolet que conduit Louis Le Ridant est intercepté au carrefour de la rue Monsieur le Prince (renommée rue de La Liberté de 1793 à 1805), à hauteur du numéro 10 (où vécut le philosophe Auguste Comte), à l'angle de la rue Antoine Dubois. Il s'était réfugié dans le quartier du Panthéon et cherchait une nouvelle cachette. Il a été trahi. Si le roi Louis XVI avait aboli la torture elle avait été rétablie par le 1er Consul Bonaparte, futur Napoléon.
Il y avait différentes formes de celle-ci : "serrer" les phalanges entre la platine et le chien d’un pistolet. L’intense douleur était suivie de l’incapacité à utiliser les doigts dont les articulations étaient brisées. Outre le fracassement des articulations des mains étaient aussi utilisées la strangulation ou la pendaison ; le pendu étant « dépendu in extremis » puis ré interrogé. Il y  avait aussi la privation de nourriture ou l’enfermement dans une cellule plongée dans le noir total.
9 MARS 1804, GEORGES CADOUDAL EST ARRÊTE A PARIS.
La fin de l’épopée de Georges avait commencé dans la nuit du 23 août 1803 ; il était arrivé d’Angleterre à bord du El Vincejo commandé par le capitaine John Wesley Wright, avait débarqué au pied de la falaise de Biville sur mer (16 Km au Nord de Dieppe, Seine maritime), à l'endroit nommé  "Valleuse de Parfonval" accompagné de ses fidèles Gaston Troche, Jean-Marie Hermely, La Haye Saint Hilaire, Joyaut et son fidèle domestique Louis Picot. Il y avait aussi Jean-Pierre Quérelle (ancien chirurgien de marine installé à Sarzeau et parti pour Londres) qui allait le trahir après son arrestation et sa condamnation à mort le 27 janvier 1804 ; il échangea  sa vie contre des renseignements.
Les conjurés, après avoir souper chez des sympathisants à Biville, partent, sous la conduite de Gaston Troche, 23 ans, (enfant du pays que son père avait envoyé en Angleterre pour échapper à la conscription où il rencontra Georges) pour Guilmécourt où ils sont logés pour la nuit chez le fermier Pajot.
Tableau peint par Armand de Polignac, un des conjurés, condamné à mort le 10 juin 1804 et dont la femme a obtenu la grâce en se mettant à genoux devant Napoléon (depuis le 18 mai).
9 MARS 1804, GEORGES CADOUDAL EST ARRÊTE A PARIS.

Grâce aux renseignements de Quérelle le général des Chouans a été repéré et pisté, depuis plusieurs semaines, par la police de Réal qui est le nouveau responsable de la police parisienne après la disgrâce de Fouché. Son arrestation mouvementée se déroule dans le quartier du Panthéon. L’inspecteur Buffet tentant d’arrêter le cheval est tué par Georges, son collègue Caniolle gravement blessé. Un grand nombre d’hommes tombent sur Cadoudal  et le stoppent dans sa fuite ; il est emmené à la Préfecture de police.

9 MARS 1804, GEORGES CADOUDAL EST ARRÊTE A PARIS.

Là il est interrogé par le Préfet de police Dubois, par le juge Thuriot (que Georges s’obstine à appeler Tue-roi) et par Pierre-Marie Desmarets, Chef de la police politique. Dubois reproche à Georges d'avoir tué deux pères de famille ; celui-ci lui répond" Vous n'aviez qu'à envoyer des célibataires!".

Ainsi se termine pour cet homme une vie emplie de totale liberté et d’aventures dus au vent de l’Histoire qui a tout emporté. Ce sont les circonstances qui ont bouleversé l’existence du jeune homme, se destinant à une pépère carrière de notaire, mué en un farouche et valeureux combattant.

Intéressant de noter ce commentaire, dans ses mémoires, de Pierre-Marie Desmarets :

Georges, que je voyais là pour la première fois, avait toujours été pour moi comme le Vieux de la Montagne, envoyant au loin ses assassins contre les puissances. Je trouvai, au contraire, une figure pleine, à l'œil clair et au teint frais, le regard assuré mais doux, aussi bien que sa voix. Quoique très replet de corps, tous ses mouvements et son air étaient dégagés ; tête toute ronde, cheveux bouclés très courts, point de favoris, rien d'un chef de complot à mort, longtemps dominateur des landes bretonnes. J'étais présent lorsque le comte Dubois, Préfet de police, le questionna. Le calme et l'aisance du prisonnier dans une telle bagarre, ses réponses fermes, franches, mesurées et dans le meilleur langage, contrastaient beaucoup avec mes idées sur lui".

A suivre…

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WESTERMANN SUR L'ARC DE TRIOMPHE !

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WESTERMANN SUR L'ARC DE TRIOMPHE !
Westermann dont le nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l’Étoile ; c'est ce que nous apprend, par le biais d'un Mèl de l'Association des Descendants de Chouans et Vendéens, le Blog "Lys de France". Copier-coller :
 
Lors du génocide vendéen, les femmes payèrent un lourd tribut, Westermann, dont le nom est gravé dans le marbre de l’Arc de Triomphe, les a exterminé en tant que « sillons reproducteurs étant toutes des monstres. » Carrier, grand ordonnateur des opérations régénératrices, aimait aussi répéter : « Les femmes de la Vendée ! c’est par elles que renaît une race ennemie. » « Purgeons, purgeons à jamais le pays de cette race infâme », le 28 février 1794 les ténèbres révolutionnaires s'abattirent sur le village des Lucs-sur-Boulogne en Vendée. Sur les 564 victimes on dénombra 110 enfants de moins de 8 ans, les enfants sont « aussi dangereux car brigands ou en passe de le devenir » (Westermann).
Nicolas Chotard,
Président des Lys de France.
Trésorier de la Chouannerie du Maine
 
Petite mise au point: l'Arc de Triomphe, érigé à partir de 1806 et inauguré sous Louis-Philippe, est dédié aux officiers (supérieurs ou non) ayant servi dans les armées impériales ce qui ne peut pas être le cas de Westermann qui est mort d'une brutale et malencontreuse coupure de rasoir le 5 avril 1794. Il faut rappeler que ces assassins n'ont pas payé leurs crimes mais ont été victimes d'épuration au sein des révolutionnaires ; Westermann comme Carrier seront soupçonnés de menées contre-révolutionnaires.
 
Avant d'être poursuivi en justice (au nom des "valeurs" de la république), après ce lundi 4 mars fatidique pour la France, au nom de l'interdiction de la liberté d'expression, on a encore le droit de rappeler qu'il est possible, non d'avoir son nom gravé sur l'Arc de Triomphe mais de faire son entrée au Panthéon en parodiant l'apostrophe d'André Malraux pour Jean Moulin le 19 décembre 1964 :" Entre ici ... avec ton terrible cortège" d'enfants innocents aspirés dans le ventre de leur mère ! Alors que la peine de mort a été abolie pour les assassins avérés.
En 49 ans 9.800.000 enfants ont été éliminés ; si l'on table sur une égalité à 50% de femmes et hommes cela fait aux alentours de 4.900.000 couples qui auraient eu 1 ou 2 enfants. Ce qui fait un déficit de population d'au moins 20 millions de personnes ! Combien de ces députés et sénateurs ont voté "pour" par crainte ou lâcheté de voir leurs noms révélés, comme ces 31 députés qui en janvier 1793 ont entraîné, par lâcheté, l'exécution de Louis XVI !
 
Vae Victis in utero !
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1794 LES "GENOCIDAIRES" VENAIENT AUSSI DU VOISINAGE IMMEDIAT !

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1794 LES "GENOCIDAIRES" VENAIENT AUSSI DU VOISINAGE IMMEDIAT !

Découverte intéressante en faisant des recherches d’État civil dans les archives de Le Croisic pour les années 1793, ce certificat de bonne conduite du canonnier François Garnier, 26 ans, natif de La Haye (La Haie Fouassière) dans le district de Clisson (Loire Inférieure).

Ce certificat de congé porte, imprimé, les mentions "d'avoir servi avec zèle et honneur  dans la Compagnie des canonier du susdit Corps" du Premier bataillon d'Infanterie légère de Nantes, ci-devant Légion nantaise, de l'Armée des Côtes de Brest. Corps levé spontanément pour anéantir les Brigands de la Vendée "et qu'il s'est comporté en bon républicain". On imagine ce que dissimule ce terme !

Délivré à Ancenis le 8 messidor An II (26 juin 1794) ce certificat est signé par P. Lefeuvre, commandant : Normand aîné, adjudant-major ; Le Boudet, capitaine ; H. Vilmain, sergent.

Par ce simple document nous pouvons noter l'implication du Premier bataillon d'Infanterie légère de Nantes dans les tueries qui ont ensanglanté le territoire dit Vendée militaire et que donc, contrairement à ce qu'exprimait un écrivain (que j'avais repris à la suite de son exposé), les "génocidaires" ne venaient pas du Nord de la Loire. Ils étaient souvent sur place ! Ainsi que l'a écrit dans deux ouvrages l'historien Xavier Maudet pour Mauléon (79).

Lire,ou relire, au sujet des colonnes infernales l'ouvrage parfaitement documenté  de Richard Lueil (Éditions Le lys et le lin, 22€) qui ignore les sottises reprises en boucle sur ce sujet terrible.

1794 LES "GENOCIDAIRES" VENAIENT AUSSI DU VOISINAGE IMMEDIAT !
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L'ARROSEUR ARROSé !

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L'ARROSEUR ARROSé !

L'arroseur arrosé ou bien "Réponse du berger à la bergère" ou encore "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fît"  !

Les Chouans se défendaient contre la tyrannie jacobine avec leurs armes, faux emmanchées à l'envers, parfois des fusils, des coutelas  (redevenus à la mode chez certains, simplement "perturbés").

Dans un contexte identique il ne nous reste que les photos, l'ironie et le mépris.

Ce cliché (emprunté à Je Suis Français) évoque, avec le titre de cet article, les propos d'un président, indigne de sa fonction, un simple "job", méprisant sa population, qui voulait  emmerder les Français non vaccinés" pendant la Terreur sanitaire.

Si ce cliché pouvait se réaliser mais hélas ! les vaches sont mieux élevées que ce type !

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