Révision du Révisionnisme officiellement enseigné.
Depuis la reddition de la Bastille, le 14 juillet 1789, les humeurs et idées sont en mouvement. Tout le mouvement devait cesser avec la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790. Mais sous la pression de la franc-maçonnerie et de la philosophie des Lumières la recherche du bonheur du peuple doit se poursuivre ; la Constituante cède la place à la Législative, puis à la Convention, laquelle amènera La Terreur à laquelle succèdera le Directoire dont la majorité des députés est issue de la Convention. Bonaparte fera chuter le Directoire et proclamera le Consulat dont il occupera la première et essentielle place ; le Sénat le nommera Empereur. L’Empire se terminera, durant l’interlude des 100 jours, dans le massacre de Waterloo.
Ensuite viendront les monarchies de Louis XVIII et de Charles X (celui-ci dernier roi sacré à Reims).
Louis-Philippe amène une monarchie républicaine –son système est « République Française/ Liberté Egalité Fraternité/ » (Voir La Revue du SCB N°28)- son premier combat se fera contre ceux qui, comme les Chouans, ont défendu la Monarchie. Pusillanime il abdiquera le 24 février 1848, il y a 162 ans. Après quelques aléas le pouvoir passera entre les mains du prince Napoléon, puis empereur Napoléon III. La défaite de Sedan en 1870 signera sa chute.
Il faut se souvenir que, comme son oncle, il sera un empereur républicain, comme l’ont été avant eux les empereurs romains dont ils se complaisaient tant à copier le système. Napoléon I aura l’audace de convoquer le Pape Pie VII qu’il cantonnera dans un rôle de figurant pour faire croire à un sacre catholique. Son neveu se contentera d’être le premier président de la République élu au suffrage universel avec 74% des voix uniquement masculines.
La chute du second Empire amènera la Troisième République et enfin le système parlementaire soi-disant démocratique.
On peut donc dire que le système révolutionnaire a perduré de 1789 à 1848 sauf les deux intermèdes légitimistes.
Il ne faut pas confondre contre Révolution et anti- Républicanisme, même si la Révolution a accouché de la République.
Le président du Souvenir Chouan de Bretagne