OUEST-FRANCE, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2020 DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE A GRAND CHAMP

Publié le par culture

OUEST-FRANCE, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE  2020  DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE A GRAND CHAMP

La journaliste Mélanie Bécognée de la rédaction OUEST-FRANCE de Vannes est venue réaliser un très honnête reportage sur notre Assemblée générale au château de Penhoët à Grand Champ. Elle ne s'est pas contentée de l'entrevue que nous avons eue puisqu'elle a assisté à la totalité de l'Assemblée générale ; elle en a ainsi tâté la bonne ambiance. Ce qui m'a obligé aussi à une certaine prudence dans les propos de mon rapport moral.

Avec élégance, la journaliste a mis un lien vers le Blog.
Je vous livre son compte rendu simplement diminué en taille avec la suppression du cliché de tête que je n'ai pas trouvé nécessaire. (l'original
est là).

 

Morbihan. Ils perpétuent l’histoire de la chouannerie bretonne

Ouest-France  Mélanie BÉCOGNÉE. Publié le 27/06/2020 à 16h48

 

Passionnés par cette histoire qu’ils estiment méconnue, voire ignorée, les adhérents du Souvenir chouan de Bretagne ne ménagent pas leurs efforts pour la faire connaître ;

Les adhérents du Souvenir chouan de Bretagne se sont réunis ce samedi 27 juin 2020 au château de Penhoët, à Grand-Champ, pour leur assemblée générale annuelle.

Les adhérents débarquent au compte-gouttes. Le président du Souvenir chouan de Bretagne, Noël Stassinet, accueille chacun avec le même enthousiasme, avant de les diriger vers l’orangerie du château de Penhoët, à Grand champ (Morbihan). Une vingtaine de chaises les attendent sous la verrière. Le drapeau de l’association apporte la touche historique nécessaire à cette assemblée générale annuelle. « Regarde ce que j’ai récupéré », glisse un adhérent au maître de cérémonie. « Ce sont des balles récupérées lors de fouilles au lieu de la bataille de Pont-Charrault. »

C’est l’émerveillement devant ces reliques tirées en 1793, « quand les Vendéens se sont frottés aux Bleus ». Il faut remonter plus au nord pour parler chouannerie. C’est le sujet du jour pour ces passionnés d’histoire, tous membres de l’association. Le gros des troupes est aux abonnés absents. Sur les quelque 250 membres, moins de vingt ont fait le déplacement. « 150 adhérents sont répartis dans le Grand Ouest et le reste en France », glisse Noël Stassinet.

«On n’en parle pas dans les livres d’école»

Lui s’investit à 100 % comme président, depuis novembre 2006. Et dès qu’il est question des chouans, on ne l’arrête plus.Il est intarissable sur ces « Bretons qui se sont soulevés pour leurs libertés fondamentales ». Ainsi résume-t-il cette insurrection paysanne née sous la Révolution.

Le lieu de la réunion n’a pas été choisi par hasard. Ce château a servi d’état-major au général chouan, Georges Cadoudal. Noël Stassinet en fait le récit en y apportant une pointe de suspense. Après tout, l’issue n’en est pas connue du grand public. « Les chouans, on n’en parle pas dans les livres d’école », regrette celui qui fait partie des rares initiés à en perpétuer l’histoire avec les moyens du bord. Le fameux devoir de mémoire à la sauce 2.0. « À nos deux revues annuelles s’ajoute un blog ouvert en 2011 et notre page Facebook, depuis 2014. »

 

 

 

OUEST-FRANCE, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE  2020  DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE A GRAND CHAMP

La secrétaire de l’association Michèle Pierre, le président Noël Stassinet et Alain Le Gall le vice-président.

«On ne fait pas de politique»

Au cours des échanges, certains se félicitent que les articles envoyés pour publication ne soient pas retouchés. « Un texte, on le passe ou on ne le passe pas. Mais on ne le change pas », confirme le président de l’association. Et à moins d’être imprécis ou militant, il y a peu de chance d’en subir la censure. « Si certains veulent des textes engagés, qu’ils aillent ailleurs, tranche Noël Stassinet. Nous sommes déjà investis sur le plan historique pour faire connaître cette histoire avec la rigueur nécessaire. » Manière élégante de bouter les fervents royalistes hors de l’association. « Les gens ont des opinions qui les regardent mais, chez nous, on ne fait pas de politique. Ce n’est que des emmerdements. Ici, il n’est pas question de brailler : vive le roi! »

Ces chouans bretons préfèrent cultiver l’histoire. Ou ce qu’il en reste. La rencontre s’est terminée avec la remise d’un chèque de 4 000 € au maire de Brech. Histoire de redonner un coup de jeune à la petite chapelle du Champ-des-Martyrs.

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