SAINT JEAN BREVELAY (Morbihan) 17 AOÛT 1794...

Publié le par culture

Il y a 220 ans aujourd'hui, s'est déroulée la "bataille" de Saint Jean Brévelay où 300 Chouans ont été mis en déroute par les Bleus peut-être sous les ordres du Chef de bataillon Valesqui.

Le chef des Chouans est Joseph de Boulainvilliers de Croÿ, ancien officier de La Royale, peut-être bon officier de marine mais piètre commandant d'infanterie. Muni du titre de Maréchal de camp, il a été mis à ce poste par Joseph de Puisaye qui lui a remis, en outre, 50 mille francs pour la trésorerie de la troupe. Ce dernier avait auparavant proposé le poste à Charles de La Bourdonnaye qui avait décliné l'offre.

Boulainvilliers avait sous ses ordres Pierre Guillemot de la division de Bignan et Jean-François Le Deist de Botidoux, de la division de Ploërmel ; les Chouans étaient mal armés

C'est une déroute, ayant causé la mort d'un Chouan, une quinzaine de prisonniers et aucune perte chez les Bleus, qui va se poursuivre jusqu'à Trédion.

Joseph de Boulainvilliers, marié à Elisabeth de La Poype, pensait surtout à courir  le guilledou avec madame de Forzan dans son manoir de Kernicol à quelques kilomètres de Saint Jean.

Pendant ce temps, à Brest, Georges Cadoudal et les siens (son père, sa mère enceinte de sept mois, son frère Julien, son oncle Denis, son ami Pierre Mercier-La Vendée) sont emprisonnés depuis un jour au Fort la Loi, la forteresse de Brest. Les parents Cadoudal, l'oncle Denis et Julien sont enfermés dans la tour Azénor.

Ils ont été arrêtés à Kerléano au matin du 30 juin 1794 par les Bleus, à la recherche de Chouans, de prêtres réfractaires et d'armes, puis emprisonnés à la prison d'Auray. Ils auraient été dénoncés par Pierre Le Moing, non seulement le voisin des Cadoudal mais surtout le parrain de la jeune Marie-Jeanne.

La crainte d'un coup de main libérateur par les Chouans décida les autorité républicaines à envoyer les prisonniers à Brest. La décision avait été prise par Prieur de la Marne, Représentant en mission, le 25 juillet et appliquée le 7 août.

La famille, séparée, est dans la pire prison de Bretagne. Georges pense bien ne pas y moisir!

Ci-dessous quelques clichés de la prison d'Auray.

 

 

SAINT JEAN BREVELAY (Morbihan) 17 AOÛT 1794...SAINT JEAN BREVELAY (Morbihan) 17 AOÛT 1794...SAINT JEAN BREVELAY (Morbihan) 17 AOÛT 1794...
SAINT JEAN BREVELAY (Morbihan) 17 AOÛT 1794...SAINT JEAN BREVELAY (Morbihan) 17 AOÛT 1794...
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