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ARNAQUE AU DEPANNAGE DE PC INFESTE.

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Rousseau un maïtre de l'arnaque

Rousseau un maïtre de l'arnaque

J'ai failli être victime d'une arnaque il y a deux heures ; seuls quelques petits détails m'ont incité à la méfiance.

En effet l'ordinateur portable du Souvenir Chouan de Bretagne sortait de révision hier avec protection antivirus.

Tout d'un coup l'écran s'est bleui, le sigle de Windows étant  bien visible, une alarme a résonné des annonces clignotantes annonçant que l'ordinateur était en grave danger. Numéro de téléphone à appeler, ce que j'ai fait.

Réception féminine m'annonçant qu'elle allait prendre la main, ce que j'ai laissé faire sans souci en lui annonçant qu'il n'y avait rien d'important, ni fichier ni banque.

Défilé dans les différents dossiers et logiciels où l'on me commente des dossiers arrêtés qui sont dus au virus.

On me propose un devis de réparation et un abonnement  anti virus pour 6 mois au prix de 140 €.

Hier j'en ai eu pour 39€ avec remise à jour du système, anti virus etc.

Je dis que c'est trop pour une association ; la "secrétaire-dépanneuse" informe son autorité qui décide de faire un geste pour une association et propose 100€. Je prends l'excuse que je ne puis décider par moi-même et dois demander l'avis de mes collègues.

Appel téléphonique auprès du technicien d'hier qui me confirme que c'est de l'arnaque.

Effectivement j'ai trouvé le site contesté. Donc si votre PC se met à brailler et qu'une voix de femme vous prédit une catastrophe, coupez le son et fermez la page !

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FAMILLE LE LOUP DE LA BILIAIS, UN CRIME !

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Les quatre sœurs Vaz de Mello de La Métairie, Gabrielle, Marguerite,  Claire, Olympe, famille du Poiré sur Vie (Vendée) sont exécutées le 19 décembre 1793 par guillotine sur la place du Bouffay à Nantes. Elles avaient été faites prisonnières à Nozay lors de la fin de la Virée d’Outre-Loire alors qu’elles cherchaient à revenir en Vendée.

 

Leur assassinat est emblématique.

FAMILLE LE LOUP DE LA BILIAIS, UN CRIME !

Mais en ce dernier jour de mars 2019 il ne faudrait pas oublier une autre famille, dont on parle peu, décimée pendant la révolution à Nantes, il y a 225 ans : Les Le loup de La Biliais arrêtés en leur domicile de La Biliais à Saint Etienne de Montluc le 28 novembre 1793 sur dénonciation du curé intrus Jourdan (né à Gavray dans la Manche, ancien chapelain de Sainte Croix et ancien vicaire assermenté de Saint Clément).

Le père fut emprisonné aux Saintes Claires (site de la place en face de la mairie de Nantes) et sera guillotiné, sur ordre de Carrier, le 17 janvier 1794.

Sa femme et leurs deux filles furent enfermées au Bon Pasteur (site de l’actuel presbytère de Saint Nicolas à Nantes). Elles furent « jugées » en l’hôtel de Bellisle et  guillotinées le 7 mars. Carrier ayant quitté Nantes le 16 février son départ n’a donc pas signé la fin de la Terreur à Nantes.

Le couple avait six enfants, deux filles et quatre garçons dont trois émigrèrent. Le quatrième Jean-François se cacha pendant la fouille de la maison avec l’abbé Camaret qui s’y était réfugié.

FAMILLE LE LOUP DE LA BILIAIS, UN CRIME !

Madame Anne Le Loup de La Bilais, 49 ans, et ses filles Claire-Renée, 24 ans, et Marie, 22 ans, rejoignirent au Ciel, dont elles avaient été les combattantes sur terre, leur mari et père parce qu’elles avaient caché des prêtres réfractaires et organisé des cérémonies religieuses dans leur chapelle ; ils furent dénoncés par Jourdan curé intrus de Messidor (Saint Etienne de Montluc).

La perquisition de leur maison permit de trouver des arguments à charge contre eux : des images du fanatisme. Des images d’un cœur surmonté d’une croix, le Sacré-Cœur.

Les documents fournis par le regretté Armel de Wismes permettront la rédaction d’un article plus fourni dans La Revue de juin du Souvenir Chouan de Bretagne.

FAMILLE LE LOUP DE LA BILIAIS, UN CRIME !
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ABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORT

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Samedi 16 mars le Conseil d’administration du Souvenir Chouan de Bretagne se tenait à Plémet dans les Côtes d’Armor. Après le déjeuner au restaurant Le Saint Antoine (que je vous recommande pour sa gastronomie et ses prix de Routiers) nous sommes allés sur les pas de trois personnages.

 

Guillaume-François Le GRIS du VAL est né le 22 mai 1767 à Landerneau dans le Finistère ; il est le septième enfant d’une famille qui en comptera 12 (5 filles et 7 garçons).

Il est le fils de Pierre-Marie Le Gris du Val, Seigneur du Val, négociant en toiles, qui a épousé en l’église de Le Quillio (15 Km au nord-ouest de Loudéac, 25 Km au nord de Pontivy) Louise-Emilie Ollitrault de Kermarec, Dame de Kermain

 

Guillaume-François est décédé le 23 mai 1803,   à l’âge de 36 ans,  au manoir de Bocenit en Saint-Gilles-du Mené dans les Côtes du Nord maison de sa belle famille où il s’était installé après son mariage avec Louise-Marie-Anne Le Texier de Boscenit.

Ce mariage fut célébré le 22 octobre 1788 en l’église de Saint Gilles du Méné. Louise-Marie Anne est  née le 21 octobre 1769 à Saint Gilles. Elle est la fille de Pierre-Gabriel Le Texier de Boscenit et de Marie-Anne Ollitrault de Kermarec (1745-1782) qui sont négociants en toile. Il faut se souvenir, sinon savoir, que le lin est abondamment cultivé pour toutes sortes d’utilisations dont la première est la fabrique des voiles pour les vaisseaux de sa majesté.

 

ABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORT

Ils auront un seul enfant né le 31 mars 1790 qui sera ondoyé sous le prénom « anonime Le gris Duval » par l’abbé J-B Presse, curé (en l’absence du père). Il est décédé le 15 décembre 1790 et inhumé le 16 décembre par l’abbé J-B. Presse comme étant Jean-Baptiste (prénom du Curé) Le Gris Duval.

 

L’ondoiement est une sorte de baptême d’urgence avec une liturgie très allégée consistant principalement au versement de l’eau sur la tête du nouveau-né en péril de mort, tout en prononçant les paroles sacramentelles : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Cet enfant devait être de condition particulièrement fragile pour n’avoir vécu que 8 mois et demi. Déjà la veille de sa mort, l’abbé Presse avait obtenu la permission de l’inhumer dans l ‘église de Saint Gilles : « le petit corps […] a été inhumé dans l’église de Saint Gilles par permission du Recteur de ladite paroisse en date du 14 décembre 1790.

La consultation des registres du diocèse de Saint Brieuc permet de constater une nouvelle fois que c’est une sottise de dire ou écrire que l’on ne vivait pas vieux à ces époques. Il s’agit de moyenne d’âge comprenant donc de la naissance à la mort des plus âgés ; force est de constater qu’il y a presque autant de personnes de plus de 75 ans que d’enfants en dessous de cinq ans.

 

Seul le jeune frère de Guillaume-François, Jean-Marie,  aura une descendance qui s’éteindra en 1999. C’est la branche des Legris Duval de Le Quillio.

 

Guillaume Le Gris du Val (ou Legris du Val ou Du Val Legris – les orthographes sont presque aussi nombreuses que leurs mentions dans les actes d’état-civil) sera un Chef chouan d’abord  Lieutenant de Boishardy auquel  il succèdera à la tête de la division Lamballe-Moncontoua après sa mort le 17 juin 1795.  Rien ne semblait le prédestiner à chouanner ; il semblerait que ce soit sa jeune épouse qui l’y aurait poussé dès mars 1793.

Il mourra très jeune – 36 ans – d’on ne sait quoi.

 

Il fut attaqué et blessé par un Chouan nommé Dujardin (natif de Frélinghien dans le Nord  où il figure dans les personnalités de ce village comme Chef chouan) qui chercha à l’assassiner en juin 1802. J’ai entendu dire aussi ce samedi 16 mars que ses obsèques auraient été un subterfuge pour disparaître ; ce qui semble un peu loufoque car on ne le reverra jamais et il est difficile d’imaginer le curé de Saint Gilles complice de ce mensonge.

ABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORT

Ce samedi a aussi été l’occasion d’approcher un peu l’histoire d’un oublié : Jean-François de Nepvou de Carfort natif de Saint Brieuc mais vivant à Carfort en Plémy et décédé à Trébry au village de Bauvais (Beauvais maintenant) âgé de 73 ans. Chevalier de Saint Louis, Lieutenant-colonel Major, il combattit encore en mai 1832 malgré ses 57 ans et ses 8 ans et 6 mois passés au château d’If, dans la baie de Marseille, sur ordre de Napoléon I de 1805 à 1814. Il était auparavant passé par Lourdes (pas en pèlerinage la Sainte Vierge n’y étant pas encore apparue) où il fut emprisonné dans le redoutable et insalubre château-fort.

 

Ce parcours de prisonnier repéré par l’Empereur montre que ce fut un Chouan actif.

ABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORTABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORT

Nous avons aussi rendu hommage à l’abbé Mathurin Cochon assassiné en bord de route au lieudit La Tantouille ; un de nous en a profité pour dégager le bas du calvaire et voir l’inscription qui fait souvenir du meurtre de l’abbé ;

 

Nous aurons l’occasion de retrouver ces personnages dans La Revue de juin.

Ce fut une belle journée, sans pluie avec même un petit rayon de soleil et les seize présents étaient ravis de leur après-midi de balade en pays du Méné.

 

Un seul regret : ne pas avoir eu le temps d’aller jusqu’à Le Quillio admirer dans l’église, fermée au public en raison de travaux, le lutrin à l’effigie de l’aigle de Saint Jean l’évangéliste, l’autel et la crosse de l’Abbé qui le surmonte. Mais aussi toutes les splendides boiseries qui tapissent le chœur. La famille Legris Duval les acheta aux moines de l’abbaye de Bon Repos sise à Saint Gelven en 1787. Les moines n’étaient plus que quatre et peut-être avaient-ils besoin d’argent ? Toujours est-il que les Legris Duval ont sauvé un patrimoine splendide qui aurait disparu, sans eux et leur heureuse initiative, dans les affres de la révolution.

 

ABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORTABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORTABBE MATHURIN COCHON, GUILLAUME LE GRIS DU VAL, JEAN-FRANCOIS de CARFORT
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PORT DE LE COLLET EN 1794, IL Y A 225 ANS.

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PORT DE LE COLLET EN 1794, IL Y A 225 ANS.

Sur le port  de Bourgneuf,  Le Collet, en Loire Atlantique, est érigée une croix de granit dressée sur une stèle sur laquelle a été fixée une plaque en bronze du Souvenir Vendéen. Elle rappelle qu’à partir de ce petit port fut commis un crime de guerre dont les auteurs ne furent que brièvement inquiétés avant d’être amnistiés.

 

« Ici furent embarqués 2 vieillards, 39 femmes, enfants et bébés pour être noyés en mer  au rocher de Pierre Moine. Le 28 mars 1794. Souvenir Vendéen. »

 

Cette plaque, si elle révèle un crime, est erronée  pour la date ; c’est en effet le 6 ventôse (24 février) et non le 8 germinal (28 mars) que cette noyade eut lieu. Cette erreur de date n’a pas grande importance car, si elle révèle un fait certain et écrit, elle ne fait pas partie des dates emblématiques telle que la reddition de La Bastille, la tentative de prise de Vannes en février 1791, l’envahissement des Tuileries (10 août 1792), l’emprisonnement du Roi et de sa famille, la proclamation de l’abolition de la royauté (20-21 septembre 92), les soulèvements des Révoltés en mars 93, la tentative de la prise de Nantes (29 juin 93), les massacres du Mans (13 décembre 93), la Bataille massacre de Savenay (23 décembre 93) etc.

 

Donc ce petit monument rappelle une page d’histoire qui n’est pas redevable à Carrier (parti de Nantes pour Paris le 16 février). Est-ce avec la couverture de son successeur (Hentz, Garrau, Francastel ?) que l’adjudant général des Armées de l’Ouest,  Claude-François Lefaivre (laboureur de son état avant la révolution), a décidé de se débarrasser de dangereux brigands pris dans les marais de Saint Cyr en Retz (à proximité de Bourgneuf) en les faisant noyer ?  Ces dangereux brigands sont au nombre de 41 : 2 hommes de plus de 70 ans dont un aveugle (redoutable pour tirer au fusil !) 39 femmes et enfants (de UN an à 54 ans) dont cinq nourrissons.

 

Ils sont embarqués sur le chasse-marée « Le Destin » dont le capitaine est un nommé Macé. Le but premier est de les emmener à Nantes pour être jugés, la voie maritime étant préférable (pour l’escorte) à la route terrestre traversant le maudit (pour les Bleus) Pays de Retz. De la nourriture est embarquée.

 

Mais Lefaivre a  changé d’avis (pourquoi ?) après qu’un vent contraire ait empêché l’embarcation de quitter le port du Collet. Macé reçoit l’ordre de jeter à l’eau les 41 prisonniers lorsqu’il sera à proximité du Haut-fond appelé Pierre-Moine (entre Pornic et Noirmoutier). Il sera aidé pour cela par quatre fusiliers et un caporal.

Appareillant le 23 au soir le chasse marée atteint son objectif le 24 et les 41 malheureux sont jetés par dessus bord ; certains durent couler à pic et ceux qui surnageaient certainement assommés à coup de rames ou de crosses de fusils.

Ce massacre achevé Macé ramena son bateau au Collet.

 

Il y eut une tentative après la chute de Robespierre de faire juger tous ces comparses d’un crime de masse. Mais l’auto amnistie de la Convention du 26 octobre 1795, avant de devenir Directoire, rendit blanc comme neige toute cette meute d’assassins. Ce qui permettra à des Fouché et autres  Carnot de continuer leur existence politique, sans aucun état d’âme.

 

Lefaivre sera nommé ultérieurement Gouverneur du Fort de Joux dans le Doubs (au dessus de Pontarlier). On doit signaler, sous son mandat, l’évasion des généraux d’Andigné et Suzannet le 16 août 1802 et de Charles de Frotté (frère du Chouan normand) en janvier 1805.

 

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SOLENNITE DE L'ANNONCIATION

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SOLENNITE DE L'ANNONCIATION

On ne peut pas se plaindre de la déliquescence-décadence de La France et voir aussi peu de mobilisation pour honorer sa sainte Patronne en ce jour de l'Annonciation point de départ du catholicisme et de la vocation chrétienne de notre pauvre pays dont toutes les valeurs religieuses et donc sociales sont en voie de disparition !

Gilles et Jôhn c'est bien mais ce n'est pas la vraie solution !

Il n'est pas nécessaire d'être royaliste pour constater que l'effondrement de la France trouve sa source dans les évènements de 1792-1799 par la politique anticatholique des différents systèmes, Constituante, Législative, Convention, Directoire.

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QUATREVINGT-TREIZE Hue ! Go !

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Dans l’Ombre d’un doute  « Robespierre bourreau de la Vendée ? », diffusé sur France 3 il y a eu sept ans le 7 mars, Franck Ferrand laissait la parole, en fin d’émission, à Clémentine Portier Kaltenbach brandissant QUATREVINGT-TREIZE de Victor Hugo. Il était dommage qu’elle n’ait pas lu l’article que le Souvenir Chouan de Bretagne consacrait à cet ouvrage dans sa Revue N°18 de décembre 2002. « On pourra regretter l'intervention de madame Kaltenbach avec son "Quatrevingt-Treize" écrit il y a longtemps par un vieillard aux idées politiques à géométrie variable, ouvrage un peu désuet maintenant et rempli de "vieilles lunes" Blog SCB mars 2012 ».

 

Il faut rappeler que le soulèvement des Révoltés, appelés dans un premier temps Brigands avant d’être baptisés Vendéens ou Chouans, est lié aux Libertés dont la liberté religieuse. Vendée ou Vendéens deviendront très vite un terme générique : il y aura la Vendée sancerroise, la Vendée de Marc-Antoine-Charrier en Lozère etc. Ce qui représente une grande étendue géographique !

Même Hugo tombera dans le piège en faisant se dérouler le combat contre les Vendéens dans les environs de ……Saint Malo pays malouin breton et non pictave !

 

Décryptons l’ouvrage cité du grand homme panthéonisé, rédigé en 1872, avec son cortège de perles qui ornent son 93 ; on croirait lire du Jack Lang.

Allez, commettons un crime de lèse-Victorhugo !

Château d'Aux

Château d'Aux

D’abord il est souvent question des origines Vendéennes de Victor Hugo. Il serait bon de rappeler que, né à Besançon de Sophie Trébuchet née à Nantes, son père Léopold-Brutus - ce héros au sourire si doux qui a pas mal sabré en sud Loire-Inférieure et à Quiberon - est natif de Nancy.

Les seules notions vendéennes  seraient celles du sang versé par son père, Léopold dit Brutus capitaine du 8e bataillon du Bas-Rhin.

Garnison à Nantes (exactement au château d’Aux à La Montagne, qui n’est pas en Vendée), puis à Châteaubriant (qui n’est toujours pas en Vendée), après le détour à Quiberon pour participer à l’écrasement  des Émigrés et Chouans en juillet 1795. Le côté maternel fait partie des proches de Carrier, le bourreau-noyeur de Nantes, rien à voir là non plus avec la Vendée, sinon les massacres.

L’embouchure du Couesnon où il fait débarquer le marquis de Lantenac se situe bien aux frontières de la Bretagne et de la Normandie. Rien à voir avec la Vendée.  Ou notre grand homme a été mal inspiré par une de ses références, Jules Michelet, ou ses connaissances géographiques étaient proches du point zéro.

QUATREVINGT-TREIZE Hue ! Go !

 

A la lecture de ce Quatrevingt-Treize quelques perles scintillent et il ne faut pas les garder pour nous:

«La Vendée a avorté. D’autres révoltes ont réussi, la Suisse par exemple. Il y a cette différence entre l’insurgé des montagnes comme le Suisse et l’insurgé des forêts comme le Vendéen ; que, presque toujours, fatale influence du milieu, l’un se bat pour un idéal et l’autre pour des préjugés. L’un plane, l’autre rampe». !!!

 

«la monarchie ouvre le droit à l’insurrection, la république la ferme. En république toute insurrection est coupable»…/…«La Convention a toujours ployé au vent, mais le vent sortait de la bouche du peuple et c’était le souffle de Dieu».

«Le dix-huitième siècle atteignit quatre-vingt. Encor’treize, le nombre étrange, et le jour vint

Là nous sommes entre Jack Lang (« La France vient de passer de l’ombre à la lumière », mai 1981) et Marguerite Duras.

«Pour beaucoup de raisonneurs à froid qui font après coup la théorie de la Terreur, 93 a été une amputation brutale mais nécessaire. Robespierre a été un Dupuytren politique. Ce que nous appelons guillotine n’est qu’un bistouri». !!! .

Merci pour les opérés !!!

«la révolution française, c’est le salut, d’horreur mêlé. De la tête de Louis XVI, hélas, la lumière a coulé».

Lang ou Pol Pot ?

«Le droit a sa colère, monsieur l’évêque, et la colère du droit est un élément du progrès. N’importe et quoi qu’on dise, la révolution française est le plus puissant pas du genre humain depuis l’avènement du Christ».

Les catholiques n’ont pas eu le temps d’apprécier !  Des millions de gens remercient pour ce pas.

«C’est pour affirmer  ces réalités suprêmes, et non pour les nier, que  89 avait surgi. Renverser les bastilles, c’est délivrer l’humanité ; abolir la féodalité, c’est fonder la famille».

Victor semble oublier que les « bastilles » se sont largement multipliées sur le territoire national au nom de l’humanité ; on en sortait soit par la noyade, la guillotine ou la fusillade.

 

« d’un côté, l’inextricable complication gothique, le serf, le seigneur, l’esclave, le maître, la roture, la noblesse, le code multiple ramifié en coutumes, le juge et le prêtre coalisés, les ligatures innombrables, le fisc, les gabelles, la mainmorte, les capitations, les exceptions, les prérogatives, les préjugés, les fanatismes, le privilège royal de banqueroute, le sceptre, le trône, le bon plaisir, le droit divin.(il a oublié la ceinture de chasteté et le droit de cuissage !) De l’autre cette chose simple, un couperet. D’un côté le nœud, de l’autre la hache. La Tourgue* avait été longtemps seule dans ce désert. Elle était là avec ses mâchicoulis d’où avaient ruisselé l’huile bouillante, la poix enflammée et le plomb fondu, avec ses oubliettes pavées d’ossements, avec sa chambre aux écartèlements, avec la tragédie énorme dont elle était remplie/…/ elle voyait se dresser devant elle quelque chose d’aussi horrible qu’elle, la guillotine». (L’huile bouillante, le plomb fondu pourquoi pas le goudron et les plumes ?).

 

Si Victor Hugo avait eu connaissance de l’histoire telle que nous la connaissons maintenant, mais déjà il y avait d’autres sources que Michelet, n’aurait-il pas rédigé autrement son Quatrevingt-Treize  de cette façon aussi emphatique, quelque peu éloignée de la vérité, aussi hugolienne ?

Quelques soient les qualités  d’Océano Nox ?

* La Tourgue est le château où se termine l’histoire entre Cimourdain, prêtre défroqué et Conventionnel en mission, et le marquis de Lantenac.

La panne électronique qui a empêché la publication d'articles est solutionnée.

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DES RACINES ET DES AILES, MERCREDI 20 FEVRIER

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DES RACINES ET DES AILES, MERCREDI 20 FEVRIER

Des Racines et des Ailes hier soir mercredi 20 février aurait pu s'appeler des Racines et un Aigle tant l'émission sentait bon le bonapartisme !

Il s'agissait de découvrir la route Napoléon du Golfe Jouan à Grenoble.

Commenté par un "spécialiste" de Napoléon l'émission nous fit nous promener dans de très beaux lieux et apprécier les senteurs et mets provençaux.

Sur le plan Histoire on peut discuter. Comparer le retour de celui qui a signé son abdication le 4 avril 1814 avec la marche de Hannibal 300 ans avant notre ère (218 ans avant Jésus-Christ en réalité) à la tête de ses éléphants dans la neige (novembre et décembre - 218) avec les pérégrinations napoléoniennes  en début mars sur le sol de Provence dans la même neige est un peu étonnant. Les conditions climatiques entre le col du Petit saint Bernard et la Provence ne sont pas les mêmes entre novembre et mars!

David Chanteranne, l'historien "spécialiste" de service, nous chante les valeurs de l'Empereur déchu qui revient pour sauver la France, oubliant que ce sauvetage fera des milliers de morts supplémentaires à Waterloo. Oubliant aussi que le pouvoir de Louis XVIII, quoique l'on puisse en dire, est voulu, grâce aux palinodies de Talleyrand, par les Alliés qui ont vaincu Napoléon.

Il commet de plus une erreur de langage lorsqu'il parle des troupes du Souverain en les appelant "royalistes" terme qui pouvait s'appliquer pour les Émigrés en Prusse ou ailleurs, voire pour les vendéens ou les Chouans ; là il s'agit de l'armée régulière, l'Armée Royale ou les Troupes Royales.

Si effectivement les Anglais pensaient l'envoyer à Saint Hélène dès son abdication ils y pensaient déjà en 1802 comme l'a dit Georges Cadoudal.

Une nouvelle fois il est dommage que "Des Racines et des Ailes" qui nous montre, comme hier soir de très belles images, ne fasse pas pour l'Ile Madame ou d'autres sujets sensibles des enquêtes fouillées mieux que celle-là !

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18 FEVRIER 1800 : LOUIS DE FROTTE ET SES COMPAGNONS D'INFORTUNE

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18 FEVRIER 1800 : LOUIS DE FROTTE ET SES COMPAGNONS D'INFORTUNE

 

Verneuil sur Avre est située dans l'Eure à 70 km d'Alençon et à 110 de Paris.  

Le 18 février 1800 Louis de Frotté et ses six compagnons d’infortune sont abattus après une parodie de procès sur ordre de Bonaparte 1er Consul.

 

Louis de Frotté, né à Alençon le 5 août 1766, avait été baptisé dans la foi catholique, sur insistance de sa mère mais,  après la mort de sa maman alors qu’il avait sept ans, vivant dans une famille protestante il en pratiqua la religion. Mais toujours il resta fidèle au Roi très chrétien qu’il servit et auquel il attesta de sa fidélité en luttant contre la révolution et ses séquelles, la république sous ses formes différentes : Directoire et Consulat.

 

Il servit le Roi dès 1781 et jusqu'à 1792, avant de rejoindre les armées du duc de Brunswick, étant à ses côtés lors de l'affaire de Valmy où eurent lieu les traficotages maintenant avérés pour laisser la victoire aux armées révolutionnaires. Il émigre en Italie, puis en Allemagne avant de rejoindre les émigrés en Angleterre.

 

Mais Louis de Frotté est aussi un grand de la Chouannerie qui souleva toute la Basse Normandie après y être revenu au début de 1795 ; il eut sous ses ordres jusqu'à onze mille hommes qu'il entraînait ou faisait entraîner tous les jours, marche, tir, initiation au combat et à l'embuscade, leur apprenant à tout connaître d'une guerre ordinaire ou de guérilla. Il refusa les accords de La Mabilais (comme Cadoudal).

 

Un  lecteur a précisé que Protestant par culture familiale, bien que baptisé dans le catholicisme maternel, c'est « par solidarité avec les nouveaux persécutés royalistes et catholiques que Louis de Frotté, resté monarchiste comme bien d'autres protestants, a pris la tête du mouvement royaliste en Normandie ».

 

Mais il fut bientôt confronté à Hoche qui avec ses bataillons convertissait à la paix, de gré ou de force, les régions soulevées de la Loire à la Bretagne, s'était débarrassé de l'affaire de Quiberon où les Anglais n'ayant pas joué franc jeu (voir La Revue du SCB N° 40 et 41).

 

L'Agence Royaliste de Paris (émanation de Louis XVIII), qui comptait d'anciens conventionnels dans ses rangs et le curieux Père Brottier (et non abbé car il était moine), était pour une royauté constitutionnelle dont le roi Louis XVIII aurait eu pour premier ministre Buonaparte. Elle avait eu un comportement curieux lors du débarquement de Carnac le 27 juin 1795 et lors de l’Affaire de Quiberon, et un rôle pas très clair lors du périple qui avait vu l’embuscade de Coëtlogon. Ceux qui enrayaient ses plans fumeux étaient condamnés.

En Novembre 1799  Frotté est à la tête  d’une armée de 10.000 hommes et la victoire de Pacy sur Eure le met à 85 kilomètres de Paris !!

 

Après la prise d’Argentan le 21 Janvier 1800, Buonaparte lance contre les derniers Chouans 60.000 hommes. Frotté décide de négocier, pendant que Georges livre bataille au Pont du Loc’h dans le Morbihan. Sur décision du Premier Consul, le général Hédouville qui commandait la pacification dans l’Ouest (Louis Lazare Hoche étant décédé en Allemagne en 1797) offre à Frotté de parlementer.

 

Mais il avait eu l’occasion de montrer tout son mépris à Buonaparte qui fera du comte son ennemi personnel. Le général Brune Le commandant   en chef des Forces de l’Ouest lui donne ainsi qu’à ses compagnons un sauf-conduit pour rejoindre Alençon le 15 Février 1800.

 

Ce fut le général Guidal qui fut chargé des formalités et fit remettre convocation et sauf-conduit pour Louis de Frotté et ses six officiers (Isaac Dumont de Lamberville, baron du Hum, baron d’Hugon, baron de Commarque, Florent-Martin d’Hauricourt et  Pascal Sechiordi) pour qu’ils se rendent à l’hôtel du Cygne à Alençon.

 

Le 15 février 1800 à minuit, après deux jours sans aucune discussion sur une éventuelle soumission, Guidal  partit ; des grenadiers vinrent faire prisonnier les sept officiers Chouans. A Frotté qui s’insurgeait devant cette façon d’agir il fut répondu que les sauf-conduits avaient expiré à minuit et qu’ils allaient être conduits à Paris. Un courrier est envoyé à Bonaparte aux Tuileries.

 

 Sous très forte escorte, les prisonniers prirent la route le 16. Le 17 ils arrivèrent à Verneuil sur Avre vers la mi-journée. Au moment de repartir un ordre arrive de Paris ordonnant d’organiser une Commission militaire pour juger les 7 Royalistes. Ce qui est fait le 18, sans avocat, sans Appel, sans Cassation, comme au "bon vieux temps" de Fouquier-Tinville ! Un seul verdict : la mort.

 

Le comte de Frotté demande une bouteille de vin et des verres. Les sept officiers Chouans trinquent en clamant " Vive le Roi ", brisent leurs verres et la bouteille en les jetant contre un mur. A cinq heures de l’après-midi, ils sont emmenés sur le lieu de la mise à mort, (marqué maintenant par un menhir du Souvenir de la Chouannerie Normande inauguré en octobre 1973).

 

Une autre version de leur exécution est aussi plausible, c’est celle que j’ai entendu lors du 200ème anniversaire : ils auraient été exécutés le long du mur du cimetière et leurs corps balancés par dessus et inhumés tardivement.

Louis de Frotté et ses compagnons font face aux treize hommes du peloton (treize balles pour six hommes !) ; le coup de grâce est donné aux victimes dont les souffrances cessent enfin.

 

Leurs restes exhumés de la fosse commune sont déposés dans la crypte de l’église de la Madeleine en 1814. En mars 1826  David d’Angers livre un cénotaphe,  une plaque mémorial en marbre de Carrare sculptée faisant le rapprochement avec les frères Macchabées de l’Ancien Testament.

 

Le 19 février 2000 une remarquable journée du Souvenir présidée par Jean-François Chiappe, organisée, avec la participation de nombreuses Associations, par le Cercle Louis de Frotté, Présence de La Varende et la Chouannerie Normande, débuta par la messe de Requiem célébrée en l’église de La Madeleine, bondée ; le maire UDF Pétiet, venu avec un grand nombre de ses conseillers municipaux, fit un historique à la fin de la cérémonie. Des gerbes furent ensuite déposées au pied du monument sous une pluie torrentielle ; ce fut là le baptême du tout neuf drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne.

 

204 privilégiés se retrouvèrent pour un réconfortant repas dans une salle bien chauffée ce qui permit de se sécher. Les représentants des associations furent invités à monter sur scène pour présenter leurs associations. Je fus même exceptionnellement autorisé à faire appel aux dons pour notre monument du Pont du Loc’h.

 

L’après-midi une visite des lieux historiques de Verneuil sur Avre fut menée par l’adjoint à la culture. J’avais appris que le maire UDF Pétiet avait récupéré, sans vergogne, les lauriers de l’accueil de la ville alors qu’il était formellement opposé à toute cérémonie. C’est l’Adjoint à la culture qui avait forcé la municipalité à l’organisation, au nom de l’Histoire.

 

Lors de la visite je m’approchais de l’Adjoint et après les politesses d’usage je lui demandais : Monsieur Lep.. ayant appris vos idées politiques je ne comprends pas qu’un communiste ait voulu cette journée du souvenir d’un noble car c’est grâce à vous, contre l’opposition du maire, qu’elle a eu lieu ?

"Monsieur, Louis de Frotté s'est levé contre la dictature et pour défendre le peuple opprimé par la bourgeoisie parisienne."  

Etonnant, non ?

           

 

 

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CHEVETEL DANS LE MIROIR !

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CHEVETEL DANS LE MIROIR !

Chevetel est décédé le 15 février 1834 Il a été maire d’Orly de mai 1810 à 1831 (mairie d’Orly consultée le 6 février 2019). Son épouse, Marie-Anne Nones, qui fut actrice sous le nom de Mademoiselle Fleury est décédée le 23 février 1818. Ils ont acquis une vaste propriété derrière le chevet de l’église Saint Germain d’Orly rue Paruseau (Louis Bonin) et, certainement pas,  loin du village de l’époque.

Dans le roman dit historique ce triste individu meurt d’abord en l’hiver 1832 (page 4 de couverture) mais sans aucun doute possédé du démon il revient à la vie et meurt finalement le 7 février 1834 (page 10). Bien que ce soit le 15 février, 1834, selon la déclaration de la mairie d’Orly. Par des températures qui évoquaient déjà le réchauffement climatique et non la Sibérie !

D’après ce même roman historique il aurait accompagné la marquise de La Rouërie à Cauterets et il l’aurait empoisonnée, laissant tuer, au passage les accompagnateurs, le cocher et sa femme de chambre avec la complicité du gendarme Laligant. Dans les papiers, dits de Chevetel, concordant aux faits mais non signés, il est simplement dit que le marquis perdit sa femme quelques mois après son mariage (26 décembre 1785-18 juillet 1786 archives du département des hautes Pyrénées certificat de décès signé par le Curé Lacrampe ; 3 autres prêtres ont assisté aux obsèques). D’après les papiers de Colin de La Contrie c’est bien le marquis de La Rouërie qui a accompagné sa femme dans les Hautes Pyrénées. Ce n’est pas parce que l’on a lu une fadaise et qu’on la répète que cela la fait devenir une vérité !

A cette époque Laligant a été renvoyé des « Gendarmes rouges » pour diverses malversations et surtout il a épousé le 20 avril 1782 en l'église Saint Similien de Nantes Marie-Anne Laisant, fille de Antoine Laisant fournisseur de bois pour la marine (très belle situation à l’époque) son nom apparaît comme Pierre-Bénigne Lelingant de Morillon (Morillon étant une terre de la région d’Autun que son père avait achetée, noblesse de terre comme cela existe en Anjou).

Volage, après avoir pillé la fortune de sa femme, il la quitte ; le divorce sera prononcé le 22 décembre 1792.

Mais il avait déjà quitté sa femme depuis des années ; le 20 octobre 1791 il fut condamné à 15 ans de fers pour fabrication de fausse monnaie (il fabriquait de faux louis en cuivre doré) au Mont près de Paray le Monial ; il s’échappât avant l'incarcération définitive. Il ne pouvait pas être dans la région de Cauterets à l’époque de son mariage et  de ses exploits monétaires !

Roman oui ; historique certainement pas ou à 10 % par les noms de personnages comme marquis de La Rouërie, Louise-Charlotte Guérin de Saint Brice, Thérèse de Moëllien, Chevetel, Laligant, La Rouërie, comte de Noyan, Danton, Fabre, retour de la famille royale à Paris après son évasion ratée etc.

Certains média, ne connaissant manifestement rien à cet épisode de l'Histoire de Bretagne se sont emballés sur un écrit qui n’apporte absolument rien à l’Histoire !

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CHEVETEL. DECOUVERTE DU TRAÎTRE AUX ARCHIVES NATIONALES

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CHEVETEL. DECOUVERTE DU TRAÎTRE AUX ARCHIVES NATIONALES

Éloquemment discrètes les ARCHIVES NATIONALES auxquelles, sans les consulter, on prête de celer des secrets inavouables sur le traître Chevetel.

Presque un oxymore cet adverbe et cet adjectif pour qualifier les ARCHIVES NATIONALES à propos du traître prénommé Valentin Marie Magloire.

Vous tapez des mots clés et variés selon les sujets ou les personnages que vous recherchez et vous trouvez de grandes quantités d’information ; par exemple pour Robespierre il faut sélectionner un thème tellement le « carton » déborde !

Pour CHEVETEL enfin, la vérité allait sortir du tombeau des archives.

Effectivement ; voilà le résultat des longues recherches :

 

1/ Une demande «  à être admis dans la Légion d’honneur » de Louis-André Gabriel CHEVETEL né le 10 septembre 1769 à Bazouges la Pérouze, volontaire au 1er Bataillon d’Isle et Vilaine, capitaine aide de camp du Mal d’Empire Augereau.

 

2/ CHEVETEL Auguste Ambroise, né à Fougères, fait chevalier de la Légion d’honneur le 12 juin 1855 et décédé le 2 juin 1858

 

3/ Correspondance des Préfets : Maires et adjoints des 12 arrondissements (1810-1816) ; Conseillers d’arrondissements de Saint Denis etc, Sceaux : Conseiller d’arrondissement CHEVETEL. (Cela concerne bien l’individu recherché puisque maire d’Orly dans l’arrondissement de Sceaux à l’époque. Mais c'est seulement un nom dans une liste. Note SCB).

 

4/4 mai 1802 Testament de Marguerite Regnault devant Maître Nicolas Hua notaire à Paris

Je soussignée, Marie Marguerite Regnault, fille majeure, attendu que je rejoins mes parents et voulant reconnaître les services que le citoyen Toussaint Desguers [ou Lescuyer ?] m'a rendu, et ceux que j'espère il me rendra avec cœur, je déclare le faire et l'institue par mon présent testament mon légataire universel de tous les biens que je délaisse à mon décès, pour par lui en jouir et disposer en toute propriété et comme de choses lui appartenant. Je prie le citoyen CHEVETEL, agent général des hôpitaux de vouloir bien veiller à l'exécution de mon présent testament, le nommant, pour cet effet, mon exécuteur testamentaire. Fait à Paris, ce deux pluviôse an dix de la République française.

 

5/ Fonds Georges (véridique !) Lenotre XVIIIè-XXème siècle : 1 note relative à CHEVETEL qui dénonce les conspirateurs. Autre : copie de la liste des créanciers (établie en 1812) d’Armand de La Rouërie.(La note relative à Chevetel est de Gosselin Lenotre et non de Chevetel. Note SCB)

 

C’EST TOUT.

En fait  « Son triste rôle a été dévoilé par les pièces conservées aux Archives nationales » nous laisse sur notre faim ! On est jusque là loin de la "grande rigueur historique" revendiquée !!!

 

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