UN EVÊQUE CHOUAN A BAYONNE...
Les doctrines originales du christianisme étaient fort délaissées. La question profonde et vitale qui le fait être ou n'être pas (la question de la justice et de la grâce) n'était plus débattue. Chose étrange ! Le clergé la jugeait ridicule et se moquait des obstinés qui voulaient l'éclaircir encore. C'est du Michelet,Tome IV, chapitre II tiré de son salmigondis "Histoire de la Révolution Française". Ce texte qui s'adresse à la période pré-révolutionnaire s'applique bien à notre époque et à beaucoup de Membres du clergé et de l'épiscopat.
Mais il y a des diocèses gaulois qui, à l'image du village d'Astérix, résistent encore et toujours à l'oppresseur qui n'est plus romain mais idéologique, pire ennemi que le centurion !
En Bretagne, Monseigneur Centène, à Le Mans Monseigneur Le Saux, à Luçon Monseigneur Castet, à Fréjus-Toulon Monseigneur Dominique Rey digne successeur de notre Membre du SCB Monseigneur Madec, quelques autres et surtout le Chouan de Bayonne, chouan aussi par liens familiaux bretons : Monseigneur Marc Aillet, un évêque qui n'a pas honte de son sacerdoce et n'hésite pas à exprimer ses désaccords à des pulsions politico-électoralistes. Il l'avait démontré, à peine installé à l'évêché de Bayonne lors d'un échange avec le maire - gayment correct - lors d'une Gay Pride tournant en ridicule obscène des religieuses. Il avait fait rentrer le Borotra dans son terrier de blaireau.
Aujourd'hui et demain 1 décembre, Monseigneur Aillet organise un colloque, avec des sommités internationales: Colloque International pour la Vie.
Déjà la horde anarchiste est lancée contre lui ; à preuve cette affiche dans les rues de son évêché, Bayonne. Il y a même l'organisation Parthénia, de Jacques Gaillot, celui qui a été remarqué, lors de la remise du Prix des Droits de l'homme à Reynald Secher le 17 octobre à Paris, pour sa remarquable synchronisation de sa gestuelle, entre plateaux de petits fours et vidagesss de verres. Pas le même épiscopat !