SAMEDI 22 DECEMBRE 2012, UN CHOUAN reçoit la prêtrise...

Publié le par culture

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Superbe cérémonie que fut celle de l’ordination  sacerdotale de notre ami l'Abbé Frédéric Fagot, reçue, par l’imposition des mains de l'évêque de Vannes Mgr Raymond Centène, et l’invocation du Saint Esprit en la basilique de Sainte Anne d’Auray.

Cérémonie de 2 H 15, qui fait entrer Frédéric dans le monde des prêtres catholiques au service de Dieu et de sa Parole.

Pour une seule ordination, la basilique de Sainte-Anne-D’auray était entièrement emplie d'une foule de fervents participants, chantant avec Foi et Joie l'engagement de Frédéric Fagot, pardon, de l'Abbé Frédéric Fagot, accompagnés par l'excellent organiste, bombarde et biniou.

Un parcours atypique : touché par l'appel de Dieu à l'âge de 38 ans, celui qui aurait pu continuer une carrière comblée d'honneurs et de rémunérations, répond simplement, à l'appel de Dieu : "me voici ".

Parcours incompréhensible dans un monde matérialiste à la recherche d'honneurs, de gloires, et d'avantages pécuniaires.

Comme le disait dans son discours de remerciement l'Abbé Frédéric Fagot, il a répondu à l'Appel auquel n'avait su répondre le jeune homme riche de l'Évangile : « viens, abandonnes tous tes biens, et suis-moi ».

Un homme heureux qui devient un prêtre au service des autres.

Comme le disait Mgr Centène dans son homélie : « nous sommes des hommes comme les autres, nous avons simplement répondu à l'Appel du Seigneur pour son  service: Nous sommes des serviteurs de la Parole de Dieu ».

L'abbé Fagot n'a pas choisi la facilité ; universitaire, docteur d'État en Histoire, plus de nombreux autres titres, on ne peut pas dire qu'à 43 ans, il ait choisi la facilité. Spécialisé en Histoire de la Chouannerie, je l'ai entendu, par deux fois, être justement virulent contre les inepties racontées. On peut lui faire confiance pour avoir la même inflexibilité dans la défense de la Foi catholique.

Il continue un chemin de Vérité.

MGR DE HERCE II

En communion avec les Saints et avec cette période de la Chouannerie, Mgr Centène, par une extrême délicatesse, portait la croix pectorale de Monseigneur Urbain de Hercé fusillé le 28 juillet 1795 sur le plateau de La Garenne, à Vannes, après qu'il ait refusé de ré embarquer sur les bateaux anglais suite à l'échec du débarquement de Quiberon. Monseigneur de Hercé voulait rester avec son peuple catholique.

Monseigneur de Hercé avait remis cette Croix à une pieuse personne, qui venait le visiter à la Tour Prison où il était enfermé, lui demandant de la remettre à l'évêque de Vannes. Il est certain que cette personne ne remit pas cette croix  à l’évêque constitutionnel Le Masle, mais plutôt à l’évêque concordataire Monseigneur de Pancemont.

Cette consigne ayant été respectée dans le temps, c'est ainsi que Monseigneur Centène a pu porter cette croix, mémoire de l'Histoire, pour l'ordination d'un docteur en Histoire, spécialiste de la Chouannerie, ayant répondu à l'appel de Dieu : «Adsum, me voici ».

Nous consacrerons un bon article dans La Revue de juin 2013 à cet événement.

Noël Stassinet

Président du Souvenir Chouan de Bretagne dont de nombreux Membres, abandonnant préparatifs de Noël et famille, étaient présents.

La photo de la croix pectorale de Monseigneur de Hercé a été réalisée en 2007 ; cette photo est propriété du SCB. Par un phénomène curieux, cette croix, en son coeur, est auréolée, ce qui n'apparaît pas sur l'épreuve originelle.

Grâce aux Catholiques de Vannes, vous pouvez mieux connaître l'abbé Frédéric Fagot qui, dans son discours de remerciements, a eu un clin d'oeil pour le SCB en citant sa devise:"Doue ha mem Bro" (Dieu et mon pays).

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