QUE RESTE -T-IL DES TUILERIES ?


Adieu Grand Escalier, salon Louis XIV..........
Mais les ruines ont encore belle allure et auraient pu être restaurées, il fallait refaire les planchers, la charpente, les toitures et bien sûr les aménagements intérieurs ; cela aurait eu un coût, moindre que la démolition, laquelle fut néanmoins votée par les députés, sous l'impulsion, semble-t-il d'un certain Georges Clémenceau en février 1879. La destruction était achevée en 1883, date à laquelle était inauguré l'Hôtel de Ville flambant neuf, qui lui aussi avait été totalement incendié.
Les Tuileries, la monarchie, contre l'Hôtel de Ville, la Commune (1792 et 1870) les dés étaient pipés, le sort en était joué !
Il fallait supprimer, rayer du paysage parisien le témoin de la Monarchie royaliste et de son succédané la Monarchie Impériale. Viollet-le-duc avaient établi un projet de restauration qui n'aurait guère coûté plus que l'Hôtel de Ville et bien moins que la somptueuse Cité de Carcassonne.
Il reste quelques souvenirs, encore teintés par l'incendie, les plus émouvants installés dans le square Caïn, dans le quartier du Sentier.
L'ensemble le plus complet est en Corse, il correspond au Pavillon de Bullant qui se trouvait près du Pavillon de Flore ; il a été amené là, pierre par pierre par Jérôme Pozzo di Borgo, à partir de 1882.