PLOUHARNEL J+5
Samedi 2 avril, le groupe musical de grande qualité, Fifres et Tambours d'Aunis et Saintonge, ouvre la journée d'animation au bois du Bégo en Plouharnel, devant le Musée de la Chouannerie et des Guerres de l'Ouest, installé dans un ancien blockaus qui servit d'infirmerie durant la Seconde Guerre Mondiale.
La batterie de Plouharnel comptait 3 canons de fort calibre et ne servit pas à grand chose, à part détruire le clocher de l'église de Nostang, tuer sept civils lors d'un tir sur la gare de Vannes et six civils lors d'un tir sur Languidic. Elle cessa son activité lors de la reddition de la Poche de Lorient.
Revenons à cette journée qui se déroula sous un ciel aux allures mitigées.
Sur le mât central, derrrière les musiciens, on peut remarquer le drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne, en berne par hommage à Pierre Causse,
adhérent de notre Association et Président du Souvenir Catholique en Languedoc, décédé le mercredi 31 mars. Nous rendrons un nouvel hommage à cet homme rare.
La fréquentation n'a pas été exceptionnelle, malgré une campagne Presse du Télégramme et de Ouest-France, dont nous remercions et félicitons les
correspondantes locales qui ont superbement communiqué, malgré deux passages sur Radio France Bleue Armorique avec la complicité de Ronan, et un passage sur Radio Sainte Anne avec la complicité
de Simon. La prochaine fois, il sera bon de faire larguer des tracts par les mouettes et autres goélands.
Les huit musiciens de l'Association Fifres et Tambours d'Aunis et Saintonge, venus de Saintes et La Rochelle ont créé, avec
un parfait professionnalisme, l'ambiance musicale indispensable aux diverses saynètes dans lesquelles s'opposaient les Bleus du "Garde Chauvin" et les Blancs des "Brigands du
Bocage" et de "Plouharnel et son Histoire" menés par un sosie de Georges Cadoudal.
Les "Brigands du Bocage" nous avaient mijoté d'excellentes mogettes de Vendée qui accompagnaient des grillades de cochon (c'est encore
autorisé) le tout arrosé d'un gouleyant rosé de Vendée dont le producteur brigandin mérite d'être connu. Auparavant avait été servie une remarquable Trouspinette concoctée par La Chouette.
Jusqu'au soir se déroulèrent des épisodes guerriers accompagnés de fifres et tambours mais aussi de décharges de fusil d'époque assez tonitruantes.
Les Bleus jouèrent leur rôle "comme en vrai" et les Chouans, comme dans l'Histoire, succombèrent avec panache.La journée se termina par la photo de famille des belligérants restants.