Kulture à Nantes dans un site prestigieux...
Le château des Ducs de Bretagne a été restauré et bien restauré. Il sert maintenant à rappeler non pas la longue et belle Histoire de la Bretagne mais dans l'essentiel de ses salles (DOUZE) ce que fut la Traite négrière.
La Traite ne fit pas de victimes à Nantes qui était, simplement, une des bases du triangle de ce commerce - d'où commerce triangulaire - qui enrichit la région nantaise pour les différentes productions inhérentes, le trafic de noirs s'effectuant entre les côtes d'Afrique, les Amériques et les Antilles.
La majorité de ceux qui s'enrichirent avec cet odieux trafic sera celle qui applaudira la Révolution, en sera actrice puis victime. Nous traiterons, en son temps, de l'épisode des 132 Nantais. Là sans doute est la raison de la grande discrétion de l'ancien priopriémaire de Nantes sur l'identité politique des négriers.
Invitée par le duc de Nantes lors de l'inauguration du Mémorial de l'esclavage (8 millions d'€), Christiane Taubira a sous ses yeux la réalisation de son dada.
La même somme aurait permis de construire beaucoup de ce genre de monuments sur les côtes de l'Angola, de Mauritanie, du Sénégal (etc...) où étaient les comptoirs stockant la marchandise humaine, vendue par ses frères au plus offrant. En effet, il n'y eut pas sur ces côtes de razzias comme sur les côtes du sud du royaume de France par les musulmans, comme cela est volontairement tu.
La poterne que nous voyons ci-dessus a été le lieu de passage des prêtres, prisonniers dans le château pendant la Révolution, envoyés sur les pontons de Rochefort ou à la noyade. Une plaque rappelait cet épisode de l'Histoire nantaise -véridique, elle - mais elle a mystérieusement disparu lors des travaux de restauration. Bizarre, non ?
Face aux DOUZE salles consacrées à l'esclavage - épisode non nantais -, 3M² (soyons larges) sont consacrés à la Révolution et à ses 20 à 22 mille victimes - épisode cruellement nantais - au nom de l'honnêteté et des Droits de l'Homme. Et encore une partie livre des documents sur l'esclavage.
Une autre plaque a été conservée: elle rappelle la signature de l'Edit de Nantes le 30 avril 1598 (et non le 13 avril comme cela est gravé), appelé Edit de Tolérance ce qui n'a jamais été son nom. Bon, nous n'allons pas "pinailler" pour 17 jours et une fausse appellation !
Pendant plusieurs mois, projeté sur 360°, en boucle, ce film ci-dessous que je livre à votre réflexion avec ses gros clichés, ses amalgames scandaleux et sa pauvreté intellectuelle.Le duc de Nantes, natif de Maulévrier, avait félicité l'auteur de ce torchon visuel, signataire d'une Krosse Kulture aux Klichés rétukteurs. Un étron dans un écrin.
Ce film a maintenant laissé la place à un autre, plus CULture, un film ayraultique en quelque sorte.
Pour les personnes, touristes et autres écoliers, venant s'instruire sur la Bretagne dont Nantes est la capitale quelle triste vitrine pour le Duché de Bretagne, ses traditions, sa culture, son Histoire, son savoir, quelle insulte pour le Pays d'Anne de Bretagne, de Joachim du Bellay, de Ronsard, de la France et de son Histoire.