Jean-Clément Martin, persiste et signe...
Ci-dessous, le courrier que
Jean-Clément Martin vient d'envoyer au Ministère de la Défense ainsi qu'à la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives à propos de l'article que le "Petit Fûté" a consacré au
Génocide vendéen.
"Il n'y a pas pire aveugle que celui qui
ne veut pas voir"
"Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne
veut pas entendre".
Dans son obstination, Martin devient proprement inénarrable voire un cas pathologique.
Il faut rappeler que ce professeur émérite de la Sorbonne a formé des élèves, des doctorants, qui sont parfois
dans l'à-peu-près dans leurs rédactions.Il aura ainsi répandu sa vision de l'Histoire.
Nous traiterons ainsi,
de façon développée, de la vue que porte une doctorante de l'EHESS sur les Guerres de l'Ouest.
voici la lettre que je viens d'envoyer au
Secrétariat général pour l’administration
Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives
Je viens de prendre connaissance du livret consacré au Guide des lieux de mémoire des champs de bataille
édité par le Petit Futé sous votre responsabilité dans lequel le "génocide vendéen" est cité deux fois p. 40 et p. 198.
L'emploi de cette formule dans un tel guide, sous votre patronage, dans ce moment précis, pose problème, entérinant une proposition partisane que l'examen historique dément de façon catégorique. La réalité des massacres, tueries et exécutions commis pendant la période révolutionnaire en Bretagne et dans le territoire lié à la guerre de Vendée, est incontestable. Elle ne peut s'apparenter à un génocide perpétré par un Etat ou un gouvernement.
Il serait hautement souhaitable que le Ministère de la Défense, et notamment la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives, prennent position clairement sur ce sujet pour lever toute ambiguïté et simplement respecter les conclusions des recherches historiques menées sans parti pris.
Sentiments distingués
Jean-Clément Martin
Ainsi les craintes que j'exprimais depuis longtemps sur cet usage du mot génocide n'étaient pas vaines. Il est urgent qu'une mobilisation se fasse sur cette question, qui n'est qu'une parmi d'autres à venir. L'Histoire et la Mémoire sont en jeu.
Secrétariat général pour l’administration
Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives
Je viens de prendre connaissance du livret consacré au Guide des lieux de mémoire des champs de bataille
édité par le Petit Futé sous votre responsabilité dans lequel le "génocide vendéen" est cité deux fois p. 40 et p. 198.
L'emploi de cette formule dans un tel guide, sous votre patronage, dans ce moment précis, pose problème, entérinant une proposition partisane que l'examen historique dément de façon catégorique. La réalité des massacres, tueries et exécutions commis pendant la période révolutionnaire en Bretagne et dans le territoire lié à la guerre de Vendée, est incontestable. Elle ne peut s'apparenter à un génocide perpétré par un Etat ou un gouvernement.
Il serait hautement souhaitable que le Ministère de la Défense, et notamment la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives, prennent position clairement sur ce sujet pour lever toute ambiguïté et simplement respecter les conclusions des recherches historiques menées sans parti pris.
Sentiments distingués
Jean-Clément Martin
Ainsi les craintes que j'exprimais depuis longtemps sur cet usage du mot génocide n'étaient pas vaines. Il est urgent qu'une mobilisation se fasse sur cette question, qui n'est qu'une parmi d'autres à venir. L'Histoire et la Mémoire sont en jeu.