12 AOÛT 2010, ARTICLE SCANDALEUX DANS OUEST-FRANCE
Il y a un an déjà, paraissait dans Ouest-France, bien placé, un article scandaleux, non pas en édition locale, ou départementale, mais en édition régionale, sous la signature de Jean-François Martin, ordinairement en charge du secteur économique et social de Ouest-France, envoyé en enquêteur à La Chapelle Basse-Mer pour interroger Reynald Secher conseiller en Histoire du Souvenir Chouan de Bretagne.
Curieux, vraiment curieux que cet esprit de malfaisance !
"Chaque été, de jeunes catholiques participent à la restauration d'une chapelle à La Chapelle-Basse-Mer, dans le vignoble nantais. Là, ils construisent un souterrain reliant la chapelle à la crypte.
D'un côté, un historien proche des milieux royalistes qui a lancé un chantier de restauration, de l'autre un maire largement soutenu par la population.
Une ruine. Où les gamins du coin s'inventaient des histoires à la « Club des cinq » entre les ronces. Aujourd'hui, une vingtaine d'années plus tard, cette chapelle a retrouvé fière allure. Reynald Sécher,« enfant du pays » et « historien reconnu dans le monde entier » (comme il se définit lui-même), choie « ce lieu de mémoire » situé dans le vignoble nantais à La Chapelle-Basse-Mer, à plusieurs centaines de mètres de la demeure où il est né.
Il l'achète en 1992. Et, très vite, met en place des chantiers de jeunes, chaque été en juillet. On s'y presse de la France entière. Et on bosse, on défriche, on cimente, on cloue. On prie aussi au milieu des truelles et brouettes, comme ça à la bonne franquette, en short, assis dans l'herbe. La vie est belle, « l'oeuvre » sort de terre.
Les Chapelains observent. Voient parmi les jeunes « des gars aux crânes rasés, en treillis et rangers ». Cette méfiance de la grande partie de la population locale, « les dégradations régulières sur la chapelle », « les vols de matériel ou de l'harmonium », Reynald Sécher en a soupé. En ce jeudi de soleil, il nous parle longuement dans ce cloître, lui aussi construit entièrement lors de ces chantiers.« J'aurais dû avoir la Légion d'honneur pour avoir fait ça », soupire-t-il pendant qu'une petite dizaine de jeunes, bermudas et tennis, s'activent à terminer un tunnel qui mène à une crypte.
« Ah ! On serait pétainistes ? !... »
« Et dire que je ne fais pas ça pour moi mais pour la population. Moi qui ai démontré qu'il y a bien eu un génocide vendéen durant la Révolution française (1), j'aurais voulu créer ici un mémorial des guerres de Vendée. Mais le maire ne veut pas nous accorder de permis. Alors on va arrêter la mort dans l'âme. Encore deux étés, et on s'en ira sauver autre chose. »
« Tout ce qu'on nous reproche »,selon lui, tient à un seul homme. Roger Jamin, le maire. Qui n'aurait pas de mots assez durs : « Il m'a reproché de créer une chapelle intégriste. Il nous traite de nazis, révisionnistes, négationnistes, bref de tout ce que vous voulez. » Assis à l'ombre du cloître, on lui glisse que des riverains ont entendu des jeunes chanter à la nuit tombée « Maréchal, nous voilà ! ». Il nous coupe, et dit comme offusqué : « Ah maintenant, on serait pétainistes ! » Une méprise, selon Reynald Sécher, homme affable et policé.
Ne serait-il pas royaliste ? Non, jure-t-il de ses grands dieux. La preuve ? « J'ai travaillé comme directeur de communication de Jean-Pierre Raffarin au Conseil régional de Poitou-Charentes. »N'a-t-il pas lancé une souscription pour financer la création de statues de Marie-Antoinette et de Louis XVII ? « Quoi ? » On insiste et il dit : « Ah oui, quand on m'a proposé ça, j'ai rigolé ! »
On quitte cet « amoureux des vieilles pierres » et les jeunes bâtisseurs dont cette fille « enseignante en Seine-Saint-Denis », joliment souriante qui dit : « Ah non, il n'y a pas d'intégristes ici. »
Il n'empêche, Reynald Sécher s'est rendu, en 2007, au camp d'hiver de Chrétienté-Solidarité organisé par Bernard Antony ; le chef de file des catholiques traditionalistes, ancien député européen FN, écrit dans son blog : « Nous avons reçu [...] l'ami Reynald Sécher. » Toujours en 2007, il donne une conférence pour « Lys de France », « association d'inspiration catholique et royale ».
On découvre aussi deux photos de l'historien participant, en août 2006, à une journée de l'Action française (mouvement politique royaliste), au château de Lignières, dans le Cher.
On voit encore sur le forum « Vive le Roy », un appel à souscription pour les statues de la femme et du fils de Louis XVI : « Chacun peut participer à cette action en prenant contact avec Reynald Sécher [...] qui donnera les modalités pour les dons. »
« Il se pose en victime »
« C'est un homme qui avance masqué, affirme Roger Jamin, le maire divers droite de la commune. Il a des idées que je ne cautionne pas, mais je ne l'ai jamais insulté. Le terrain où se trouve la chapelle n'est pas constructible. Malgré tout, j'ai accepté la construction du cloître... En fait, il se pose toujours en victime. »
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Jean-François MARTIN.
Pour le journaliste signataire de ce torchon, qui aurait pu être signé par Hébert dans le Père Duchesne, ou par un homonyme Jean-Clément, tous les moyens sont utilisables pour discréditer, sans aucun droit de réponse.Et ce pauvre maire de La Chapelle qui y va de son trait de fiel.Le discrédit est toujours le bien-venu pour salir ceux qui veulent honorer la mémoire de ceux qui ont souvent tout perdu au nom de leur dignité.Et il y en a qui perdent toute dignité pour gagner le déshonneur !
13 août 2011
Les courriers de protestation sont restés pratiquemment sans réponse, la seule réponse valable venant du cabinet du Président de la République.
Le cabinet du Préfet de Loire-Atlantique, Préfet de Région est muet.
Le Rédacteur en Chef de Ouest-France Nantes est muet.
Le P.D.G. de Ouest-France, François-Régis Hutin grand éditorialiste sentencieux, muet, a délégué à son directeur de l'information régionale et locale le soin de répondre...à côté du problème soulevé."C'est Reynald Secher qui dit qu'il serait révisionniste, négationniste". Et qui a posé la question ?
Le maire de la Chapelle Basse-Mer, Roger Jamin, n'a jamais daigné répondre aux trois courriers envoyés sur le fait que, rarissime pour un maire, il se permette d'insulter un de ses administrés, du jamais vu à notre époque ; de la basse calomnie "c'est un homme qui avance masqué" dit-il en parlant de Reynald Secher auquel il accole des idées qu'il ne connaît même pas ! Bel exemple de démocrate ! Bel exemple de respect de ses concitoyens.
Quand on connaît la devise de Ouest-France "Justice et Liberté", il est loisible de se demander quelle est la valeur de ces mots dans un cas pareil.
Il faut aussi souligner la charte signée par les journalistes et que nous vous demandons de lire, sans rire, après avoir lu un pareil article :
"Ouest France a édicté en juin 1990 sa propre charte de l'information dans laquelle le journal rappelle les valeurs humanistes auxquelles il aime se référer et qui mentionne les règles d'honnêteté intellectuelle, de prudence d'écriture et de respect des personnes que ses journalistes sont appelés à respecter. Cette charte est intitulée:"Dire sans nuire, montrer sans choquer, témoigner sans agresser, dénoncer sans condamner".
Il faut penser que ce texte est livré avec les lunettes de lecture adéquates !
Reynald Secher a obtenu un droit de réponse, soigneusement "élagué".
Dans les rédactions "on" est passé à autre chose, sans éprouver la moindre gêne d'avoir sali un honnête homme. Ainsi va la vie de Ouest-France.
O Tempora, O Mores !