CORDONNIER, UN METIER A RISQUE SOUS LA REVOLUTION
Ce sont les "Valeurs" de la république !
Histoire des Révoltés contre l'arbitraire jacobin parisien, plus connus sous le nom de Chouans.
Ce sont les "Valeurs" de la république !
L'Annonciation est une Fête qui tombe toujours durant le Carême, dans une période de pénitence, et ne revêt jamais la majesté qu'elle devrait avoir alors qu'elle marque le début de l'Histoire du Christianisme par l' Incarnation du Fils de Dieu (Et Verbum caro factum est, Et le Verbe- la Parole- s'est fait chair).
Pourtant toute l'Histoire du catholicisme a commencé par ce simple "Fiat" (qui n'est pas une publicité pour une marque de voiture !) de la Vierge Marie qui accepte de devenir la Mère du Fils de l'Invisible qui va se rendre Visible (abbé Yves Chéreau).
Il y a de belles Fêtes de la Sainte Vierge, l'Assomption, l'Immaculée Conception et pourtant toute la religion catholique commence avec ce jour de l'Annonciation, tout commence pour les Chrétiens en ce jour du 25 mars si faiblement honoré.
A Nantes, en ce jour, la basilique Saint Donatien-Saint Rogatien était illuminée en Bleu. Durant le temps de l'Avent et du Carême elle est illuminée en Violet ; en Blanc en temps ordinaire ou en Rouge lors du souvenir de martyrs.
Nous n'avons pas à rougir d'être Catholiques la religion chrétienne ayant initié la dignité humaine très éloignée des discours de la révolution de 1790 dont la persécution de la religion catholique fut le principe majeur !
Dommage que les dirigeants de la pauvre France ignorent, par carriérisme, les racines chrétiennes de la France, abolies par la fondation de la république.
Les Chouans, Georges Cadoudal en tête, n'ont jamais renié leur Foi catholique !
Mésaventure arrivée à Philippe-Laurent Pons, natif de Verdun, dit Pons de Verdun. Avocat il est élu député de la Meuse à la Convention et siège avec les Montagnards. Régicide.
Le 18 mars 1794 après une dure journée de labeur à la Convention il se retirait paisiblement chez lui un peu après 11 heures du soir. Une patrouille, conduite par le nommé Marino le rencontre, l’arrête et lui demande sa carte. Pons présente aussitôt celle de député à la Convention nationale ; Marino s’écrie qu’il faut une carte de sûreté et qu’il ne connaît pas celle qu’on lui montre. Pons de Verdun répond qu‘un décret porte que la carte de député supplée à toutes les autres et ne néglige rien pour éclairer l’officier de police et pour le ramener à l’observation d’une loi qu’il était spécialement de son devoir de connaître, de respecter et de faire respecter par les autres. Mais les efforts de Pons de Verdun sont inutiles ; Marino s’obstine à méconnaître le représentant du Peuple et après quelques propos, que l’on peut taxer d’injurieux, l’envoie au corps de garde par des fusiliers et revient bientôt sur ses pas pour leur ordonner de ne point le laisser sortir avant son retour.
Arrivé au corps de garde Pons de Verdun n’eut qu’à se louer des égards des citoyens armés qui le remplissaient. Tous, et notamment le commandant du poste, lui témoignèrent un extrême regret de ne pouvoir le laisser aller, attendu l’ordre donné par l’officier de police, qu’on blâma généralement.
Au bout d’une heure les adjudants major voulaient prendre sur eux de mettre notre collègue en liberté lorsqu’on proposa, pour plus de régularité, de s’adresser au Comité révolutionnaire de la section. Deux de ses membres arrivèrent bientôt, dirent que Marino passait pour un mauvais citoyen et firent des excuses à Pons de Verdun qui sortit du corps de garde avec un factionnaire qui lui offrit de l’accompagner.
Son dossier étant de plus chargé de l‘accusation du complot de l’œillet (tentative de faire évader Marie-Antoinette en août 1793) et de la tentative d’assassinat de Collot d’Herbois (22 mai 1794) Jean-Baptiste Marino sera destitué de son poste d’officier de police, emprisonné et guillotiné le 19 juin 1794, revêtu de la chemise rouge des parricides, à l’âge de 37 ans.
Traître, est le qualificatif qu'utilisa Bruno Le Maire en légende de ce tableau, illustrant (dans son article de l'hebdomadaire "Le Point" N° 2043 du 10 novembre 2011 intitulé La fuite à Varennes) le retour de Louis XVI à Paris après qu'il eut été stoppé à Varennes lors de sa tentative de s'entourer des Emigrés, qu'il voulait rejoindre à Montmédy ( et non partir à Baden Baden). Afin de reprendre pleine et entière possession de ses prérogatives royales. Il s'agissait d'une évasion du Palais des Tuileries où il était pratiquement prisonnier, non libre de ses mouvements et de sa gouvernance, toujours ennuyé par ses ministres Girondins sous l'œil mauvais de la Commune de Paris.
Donc Louis XVI, et sa famille, s'est évadé; et n'a pas fui.
Il a été le catastrophique Ministre des Finances de ces sept dernières années, participant avec son président à l'augmentation de Mille milliards d'€ en un seul septennat. On peut, à la vue de son bilan de ministre des Finances, douter de ses qualités d'historien ! Il a amené la France à un endettement de 114% du produit intérieur brut pour une somme de 3.300 milliards ! Si Louis XVI avait un endettement important, dû en majorité à la guerre aux Amériques, la dette ne représentait "que" 50% du PIB et aurait pu être résolu si la Haute noblesse et le Haut clergé avaient accepté d'ouvrir leurs bourses. Mais avec des "si"...
Traître. Louis XVI n'a jamais trahi son pays, il n'est jamais allé dans des pays étrangers pour en critiquer la France ; dans les Cahiers de doléance le Peuple ne lui fait jamais la moindre critique. Tout basculera avec une minorité activiste comptant dans ses rangs beaucoup d'individus qui lui étaient redevables.
Le départ vers Montmédy se passe en juin 1791 et déjà Le Maire anticipe: "Fin de la monarchie, premier acte de la république" (nuit du 21 au 22 septembre 1792 !). Il y a des lacunes de dates chez ce ministre ! Il pose la question : "Que se serait-il passé si Louis XVI avait refusé de fuir son peuple ?" Oubliant, autre lacune, que ce n'est pas son peuple qu'il fuyait, mais le système pénitentiaire qui l'empêchait de diriger Son pays. Et il faut dire que Louis XVI n'a pas fui son peuple mais s'est évadé de la capitale qui le retenait prisonnier. Il n'allait pas se réfugier à l'étranger, il allait rejoindre ses troupes qui l'attendaient dans le Royaume de France. Le plus sublime, dans la bêtise, est cette phrase: "Je vois peu d'erreur aussi fatales dans notre histoire que celle de Louis XVI abandonnant en catimini un peuple qui sans doute le rejette mais qui est le sien. En une nuit, la monarchie de Droit Divin vire à la comédie domestique. Désormais le fils de Saint Louis peut mourir en simple citoyen".
Stupéfiant pour un individu qui se prétend historien ! Qu'il se cantonne dans ses divagations littéro-érotiques !
Jamais Louis XVI n'a pensé à déserter son royaume. Qu'en dit le catastrophique ministre des Finances qui vient de trouver trois chaires dans des établissements suisses et depuis le 1er janvier 2025 un poste, très bien rémunéré on s'en doute, dans une entreprise hollandaise spécialisée dans les micro-processeurs (je simplifie).
Enfin le pseudo historien devrait savoir que celui "qui peut mourir en simple citoyen", s'il a eu un "procès" inique a pu, grâce à l'audace de l'abbé Edgeworth de Firmont, entendre la messe et recevoir la communion, ce qui sera refusé à la Reine, et sera emmené à l'échafaud dans le carrosse du maire de Paris alors que Marie-Antoinette sera mise dans une charrette ; et que les simples citoyens n'ont jamais, ou rarement, eu de procès et ont été emmenés comme des bestiaux à la guillotine.