2024 BILAN DU BLOG. REOUVERTURE DE NOTRE DAME DE PARIS, ETC.
80 articles ont été publiés sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne en cette pitoyable année 2024 qui s'achève.
Les articles les plus lus concernent la rouverture aux fidèles de la cathédrale basilique Notre Dame de Paris après cinq ans de travaux consécutifs à la destruction de la totalité de la toiture et de la flèche à cause d'un mégot ! (J'ai déjà grand'peine à brûler du chêne sec de 10 ans avec du bois résineux, je vais essayer avec un mégot ! ). La rouverture a donc eu lieu le 7 décembre avec un parterre de personnalités. L'archevêque tenant une crosse sortie de l'imagination de celui qui a fait le mobilier nouveau, et les vases sacrés, a frappé par trois fois la porte du grand portail comme le veut la tradition afin d'obtenir son ouverture ; c'est un geste liturgique. Peut-être ce heurt a entraîné un disfonctionnement des Diodes ElectroLuminescentes (LED en grand breton) du cercle bleu de ladite crosse ? Il est vrai que dans le cliché ci-dessus c'est l'éclairage arrière qui donne l'impression de la présence de diodes. Dommage que l'archevêque n'ait pas pensé à ce détail qui aurait fait plaisir aux pompiers présents ! Un hommage appuyé en quelque sorte.
L'archevêque, revêtu d'une chasuble n'ayant rien de liturgique, est ensuite entré dans la cathédrale magnifiquement restaurée grâce au travail des artisans artistes ayant œuvré dans la lignée de leurs prédécesseurs du XIVème siècle, suivi du locataire de l'Elysée tout frétillant de gloire derrière son micro (qui a simplement usé de son autorité pour faire tomber les barrières administratives qui freinent toute restauration pour le commun des restaurateurs ; il fallait satisfaire son vaniteux caprice !) alors que l'Etat n'a pas versé un sou, toute la restauration ayant pu être réalisée grâce à des dons généreux !
L'archevêque Ulrich n'avait pas trouvé nécessaire de revêtir sa soutane violette, comme lors de la cérémonie de consécration, alors que le frétillant archiprêtre Ribadeau-Dumas, portait la soutane, avec boutons et liserés violets (lui qui recteur des Sanctuaires de Lourdes - qu'il avait fermés dès le début de la terreur covidienne, alors que les gens avaient besoin de ce lieu d'Espérance - portait une vague veste grise et une pastille en plastique en guise de col romain). L'archevêque portait une chape, que certains mauvais esprits ont rapprochée d'une enseigne de grande surface ou d'un jeu casse-tête voire du drapeau ukrainien, mais sans aucun lien avec les couleurs liturgiques (Blanc ou Doré, Rouge, Vert, Violet, Noir, Rose). Alors que la sacristie est riche de beaux ornements ; il portera d'ailleurs une chape ouvragée lors du retour de la Couronne d'épine :
Le réveil de l'orgue à l'appel de l'archevêque est hautement critiquable ; comment les Grandes Orgues ont-elles pu répondre par des improvisations en forme de nouilles alors qu'une improvisation part toujours d'un thème précis, entendre celles de Pierre Cochereau, sur un registre de chants, d'hymnes ou de psaumes et Dieu sait que les références à Sainte Marie sont nombreuses (La Prière à Marie de Léon Boellmann, Alma Mater, Salve Regina, Magnificat, Ave Maris Stella etc.) ; là manifestement aucun des quatre organistes n'avait une culture de l'improvisation religieuse et ils voulaient se faire plaisir. C'était musicalement déplaisant et déplacé.
Le lendemain, Jour de l'Immaculée Conception, la consécration de l'autel Caliméro comme je l'appelle (vous savez la coquille d'œuf que Caliméro porte sur sa tête) ne fut pas faite dans les règles ; sans doute Ulrich a eu peur de faire fondre son machin en bronze en faisant brûler l'encens dans des récipients sur les croix de consécration alors que, normalement, le brûlement de l'encens doit marquer les croix. De plus quand il dépose les reliques dans l'autel on a l'impression qu'il dépose un colis dans une boîte postale. Alors que les reliques doivent être intégrées à l'autel ; c'est le Droit canonique qui le dit !
De même que l'autel doit être en matériau naturel noble (pierre ou marbre) sinon il faut que la table d'autel soit en matériau noble. Le pire étant le tabernacle qui garde les Saintes Espèces (Corps vivant du Christ sous l'apparence de l'hostie) que l'agnostique Michel Onfray compare à un cercueil !
On peut regretter aussi en une telle et rare solennité les chasubles hip hop des célébrants, les dalmatiques des diacres, le siège épiscopal, et les vases liturgiques, en particulier le calice muni d'une barre transversale au lieu du "nœud" qui permet une bonne manipulation. Tout ce clergé, Ulrich ou Ribadeau-Dumas, aurait besoin d'une bonne formation en Droit Canonique. L'Eglise, comme toute société, a ses règles mais elles touchent au sacré ! Et là rien n'a été respecté à part pour certains s'imaginer qu'ils laisseront une trace dans l'Histoire ? Vanitas Vanitatum et omnia Vanitas (vanité des vanités tout est vanité)
Pour ceux qui ont découvert ce Blog récemment parmi les articles les plus lus : Philippe de La Trémoïlle prince de Talmont ; les prêtres martyrs de Laval ; l'abbé Julien Minier de Limerzel ; les massacres de Noirmoutier ; les massacres de Saint Colomban (Colombin) ; les massacres de Gesté ; le duc d'Enghien ; un martyr du Velay l'abbé Jacques Perbet ; un chouan du Velay, Jean-Joseph Maurin ; l'abbé Nicolas Corbillé de Bouvron en Loire Inférieure ; mort de Georges Cadoudal et de ses compagnons ; la Terreur à Orange ; la très discutable ouverture des Jeux Olympiques de Paris ou deux individus réalisateurs ont ridiculisé la culture française, dont Michel Audiard aurait pu dire "il existe aussi des poissons volants mais ils ne constituent pas la majorité du genre", qui veulent nous imposer leur marginalité ; le superbe pèlerinage Feiz E Breizh ; Carrier subit son châtiment mais ils auraient du être plus nombreux.
Bravo si vous avez le courage et l'amabilité de lire ces quelques articles.
Bonne fin de cette triste année et à l'année prochaine.
Chouanmicalement,
Noël Stassinet.