Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

LA REVUE N°57 ARRIVE ENFIN !!!

Publié le par culture

LA REVUE N°57 ARRIVE ENFIN !!!

Livrée par l'imprimeur en fin de matinée d'aujourd'hui La Revue N° 57 que vous avez eu la patience d'attendre va être postée à partir de demain. 53 pages de lecture (format A4, 21 x 29,7).

- La Bataille de Savenay et le compte-rendu du pèlerinage accompli, sur les pas de l'Armée Catholique et royale, avec le Souvenir Vendéen le samedi 16 décembre 1793 deux cent trente ans après (22 XII 1793).

- Robert Badinter et son plaidoyer pour Louis XVI lors de son procès. C'est le texte fidèlement retranscrit de son intervention dans l'émission Secrets d'Histoire de Stéphane Bern. Les seules remarques sont en dehors de son entretien.

- Cadoudal pour le 220ème anniversaire de son exécution (25 juin 1804) avec diverses informations par rapport à des articles plus anciens.

- John Wesley Wright, une victime collatérale de la conspiration de Georges Cadoudal. Capitaine de la marine anglaise c'est lui qui est venu plusieurs fois, avec le brick Vincejo, déposé les conjurés au pied de la falaise de Biville (à 14 Km au nord de Dieppe). J'ai découvert ce personnage dans les archives britanniques.

- Agenda des commémorations de 2024.

Partager cet article
Repost0

OCTOBRE 1794, LES NUAGES S'ACCUMULENT SUR CARRIER.

Publié le par culture

OCTOBRE 1794, LES NUAGES S'ACCUMULENT SUR CARRIER.

Dans l'article mis sur le Blog le 9 octobre nous avons pu lire L'adresse aux Français proclamée du haut de la tribune par Cambacérès, toute honte bue ! Les poursuites contre les 94 Nantais (partis 132) ayant été abandonnées par absence totale de preuves contre eux.

Après l'Acte d'accusation décrété par la Convention le 8 octobre s'est ouvert, le 16 à 9 heures du matin, le procès du Comité révolutionnaire nantais ; selon  la décision des Représentant en mission Bô et Bourbotte le 23 juillet d'envoyer ledit Comité devant le Tribunal révolutionnaire. D'accusateur à Nantes le Comité se retrouve sur les bancs d'infamie à Paris. Peut-être un lettré, s'il y en a chez ces brutes, a pu se répéter le vieux dicton romain "O Tempora, O mores" !

Jean-Jacques Goullin, 37 ans, qui en arrivant à Paris le 28 juillet, apprenant la disparition prématurée de leur protecteur Robespierre, s'était écrié "Nous sommes fichus" ; lui l'organisateur de la première noyade, prévaricateur, assassin, voleur, va réagir vivement le 22 octobre : "Citoyens juges et jurés, depuis assez , les haines les humiliations et les murmures grondent sur nos têtes ; depuis assez longtemps les soupçons horribles, accrédités par quelques faits, nous livrent journellement à mille morts et l'auteur de nos angoisses jouit encore de sa liberté ! L'homme qui électrisa nos têtes, guida nos mouvements, despotisa nos opinions, dirigea nos démarches contemple paisiblement nos alarmes et notre désespoir. Non, la justice réclame celui qui, nous montrant le gouffre où nous nous jetâmes aveuglément à sa voix, est assez lâche pour nous abandonner sur le bord ! Il importe à notre cause que Carrier paraisse au Tribunal ; les juges, le peuple enfin, doivent apprendre que nous ne fûmes que les instruments passifs et de ses ordres et de ses fureurs. Il a tout ordonné, tout commandé !"

Dans la foulée le Conventionnel Raffron déclare : "Heureusement le temps n'est plus où l'on venait à cette tribune pour vous présenter de telles atrocités comme des formes acerbes et où Barère a eu l'impudeur d'associer les cruautés féroces de Joseph Le Bon aux immortels lauriers que nos braves défenseurs ont remportés à la bataille de Fleurus".

OCTOBRE 1794, LES NUAGES S'ACCUMULENT SUR CARRIER.

Cela commence à sentir le roussi pour Carrier.

Nous aurons l'occasion de revenir sur ce procès étrange ; Ils ont trouvé, avec Carrier qui n'est qu'un fonctionnaire, la tête pour porter le chapeau des crimes ! Pour le moment il est toujours secrétaire de la Convention ; ce qui est étrange pour un individu qui aurait été rappelé pour se faire sanctionner alors qu'il est revenu,  ovationné, à la Convention (rappelé à sa demande, à ne pas oublier!) parce qu'il était fatigué. Carrier était une crapule mais pas la pire !

Partager cet article
Repost0

16 OCTOBRE 1793, LE PROCES DE LA REINE VU PAR BADINTER

Publié le par culture

16 OCTOBRE 1793, LE PROCES DE LA REINE VU PAR BADINTER

Comme chaque année, Marc, notre fidèle fleurisseur du 21 janvier et du 16 octobre  a renouvelé son geste de fidélité en ce 16 octobre où il a déposé un bouquet à Midi quinze avec ce commentaire "Le bouquet de fleurs est coloré pour ne plus penser un instant au sinistre et odieux tableau de la Conciergerie ensanglantée lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en juillet dernier où figurait la Reine décapitée tenant sa tête dans ses mains !"

LE PLAIDOYER DE ROBERT BADINTER :

" Le procès de Marie-Antoinette est une infamie de bout en bout, aussi bien pour le traitement en prison qui est ignoble, avec la surveiller jusque dans sa cellule avec des municipaux en armes que dans le déroulé du procès.  Où a été dépassée la limite de l’ignominie judiciaire à propos des rapports de Marie-Antoinette avec son fils, et des pratiques incestueuses, ce qui était ignoble, ignoble ; que même dans les modalités de l’exécution, bien sûr sur la guillotine, comme son mari et tant d’autres. Mais lui couper les cheveux, petit bonnet, carmagnole, lui faire ce parcours si long, faire supporter dans la charrette, non plus comme son mari en voiture, non en charrette pour que tout le monde puisse la voir, la charrette des condamnés à mort, avec les mains liées derrière le dos, le col déjà ouvert et escortée de nombreux soldats qui marchaient évidemment à pied autour de la charrette, c’est-à-dire un trajet très long très lent, de la Conciergerie au Pont neuf, la rue du Faubourg Saint Honoré, la rue qui ne s’appelait plus Royale, jusqu’à la place de la Concorde, au pas, doucement, ça représente une heure et demie  avec le public qui la voit passer, la haine de l’Autrichienne que l’on connaît et sûrement des insultes, certainement la plus ignoble, tout cela est inutile pour l’exécution qui est infâme dans son déroulement. La révolution, les révolutionnaires auraient pu s’épargner cette infamie."

ROBERT  BADINTER, juriste & ancien garde des sceaux in Secrets d'Histoire (La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne N° 57, Le Procès de Louis XVI).

 L'ancien Garde des Sceaux est  surtout connu pour sa loi d'abolition de la peine de mort pour les assassins avérés (une dizaine d'exécutions en 15 ans) mais pas pour les plus de DEUX CENT MILLE innocents (tués dans le ventre de leur mère, au coin d'un bois ou sur la place publique, dans les églises de France, devant leurs lycées etc.). O

16 OCTOBRE 1793, LE PROCES DE LA REINE VU PAR BADINTER
Partager cet article
Repost0

OPERA ROCK LA REVOLUTION MAIS AUSSI LES CHOUANS.

Publié le par culture

OPERA ROCK LA REVOLUTION MAIS AUSSI LES CHOUANS.

Extraits un peu différents des extraits mis hier:

CHOUANS EN AVANT

Mais aussi celui-ci avec l'excellent Robert Etcheverry dans le rôle du récitant : L'évocation du "procès" de Louis XVI n'est pas mal.

LA REVOLUTION Française

Merci à Marc pour ce rafraîchissement de mémoire.

Source INA

Partager cet article
Repost0

CHOUANS EN AVANT !

Publié le par culture

Communiqué  par notre fidèle Marc, fleurisseur de la place de la Concorde les 21 janvier et 16 octobre, ces liens vers des vidéo de Claude Michel Schonberg.

Bonne lecture.

 

Partager cet article
Repost0

9 OCTOBRE 1794, UNE BONNE CLAQUE AUX PETITES MAUVAISES ODEURS

Publié le par culture

 9 OCTOBRE 1794, UNE BONNE CLAQUE AUX PETITES MAUVAISES ODEURS

Ce slogan publicitaire des années 1980 pour une marque de désodorisant pourrait s'utiliser en ce jeudi 9 octobre 1794 qui voit Jean-Jacques Régis de Cambacérès monter à la tribune de la Convention pour y lire solennellement son "Adresse au  Peuple français" fruit de la cogitation entre la Convention, les Comité de Salut public et de Sûreté générale. Rien que ça, la réunion des cinglés, à peu près, des trois instances de la Terreur.

Robespierre a lourdement chuté le 28 juillet ; enfin surtout sa tête. La terreur règne maintenant sur les ex terroristes. La grande lessive va pouvoir commencer pour rendre plus blancs que blanc ceux qui furent des assassins féroces sinon en actes du moins en théories.

Cette déclaration tombe pile avec l'Acte d'accusation lancé par la Convention contre le Comité révolutionnaire de Nantes, la veille, après l'échec des poursuites contre les 132 Nantais (94 seulement arrivés) envoyés par Carrier, en novembre 1793, de Nantes à Paris pour être jugés, voire condamnés à mort, par le Tribunal révolutionnaire. Procès retardé par Fouquier-Tinville qui demandait la liste des accusations naturellement inexistantes.

Carrier avait commis l'erreur, qu'en ce jour il n'appréhende pas, de mettre au nombre des 132 Phélippes-Tronjolly (François Phélippes de Tronjolly de Coatgoureden) qu'il avait nommé Président du Tribunal révolutionnaire de Nantes, aux mains couvertes de sang. Or Phélippes-Tronjolly a réussi a démontré l'absence d'accusations contre les 94 rescapés et tous se sont retournés contre le Comité révolutionnaire nantais. Mis en accusation les membres du Comité révolutionnaire ont été expédiés à Paris pour passer devant le Tribunal révolutionnaire ; en route ils ont appris la chute de l'Incorruptible ce qui fait dire à Goullin, un des membres et responsable, entr'autres, des Noyades "C'en est fini de nous".

Déclaration de Cambacérès :

"Français, au milieu des vos triomphes, l'on médite votre perte. Quelques hommes pervers voudraient creuser au sein de la France le tombeau de la liberté . Les héritiers des crimes de Robespierre et tous les conspirateurs que vous avez terrassés s'agitent. (…) Fuyez ceux qui parlent sans cesse de sang et d'échafaud, ces patriotes exclusifs, ces hommes outrés, ces hommes enrichis par la Révolution qui redoutent l'action de la justice et qui comptent trouver leur salut dans la confusion et l'anarchie. Estimez, recherchez ces hommes laborieux et modestes, ces êtres bons et purs qui fuient les places et qui pratiquent sans ostentation les vertus républicaines. Le temps est venu de vaincre par la fermeté et la sagesse. Il faut que le calme succède enfin à tous les orages. Le vaisseau de la République tant de fois battu par la tempête touche au rivage, gardez-vous de le repousser au milieu des écueils."

La mémoire n'est pas la qualité principale des hommes politiques, que ce soit en 1794 ou maintenant. En effet Cambacérès a été membre de la Convention, a voté la mort de Louis XVI, bien qu'au départ il ait été contre avant de se rallier aux Montagnards, redoutant sans doute la fragilité de son cou. Il a voté pour l'arrestation des Girondins dont il a été proche puis celle de Robespierre dont il fut également un proche. Il a senti le vent tourner lors de la demande de mise en accusation, sur proposition de Laporte (régicide et répresseur du soulèvement de Lyon) et de Legendre (le boucher Legendre, régicide et terroriste ami de Robespierre), de Barère Collot d'Herbois et Billaud-Varenne comme complices de Robespierre. Des Jacobins se retournant contre des Jacobins !

Enfin il faut avoir du souffle pour oser proclamer : "Fuyez ceux qui parlent sans cesse de sang et d'échafauds, ces patriotes exclusifs, ces hommes outrés, ces hommes enrichis par la révolution, qui redoutent l'action de la justice et qui comptent  trouver leur salut dans l'outrance et l'anarchie". D'autant que Cambacérès a commencé de s'enrichir sous la révolution.

Nous aimerions savoir quelle tête faisait Carrier en entendant cela alors qu'il était secrétaire de la Convention !

Dans ces odeurs fétides de Conventionnels aussi pourris les uns que les autres certains vont s'arranger à en trouver dont les odeurs seraient plus significatives ! La bonne petite claque va se faire.

 

Partager cet article
Repost0