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CHARLIE HEBDO SOUILLE LA SAINTE PATRONNE PRINCIPALE DE LA FRANCE

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CHARLIE HEBDO SOUILLE LA SAINTE PATRONNE PRINCIPALE DE LA FRANCE

C'est devenu une sorte de coutume pour ce torchon gaucho-anarchiste d'insulter le catholicisme et ses clercs mais surtout sa Divinité. Au lendemain de l'Assomption il s'en prend, par un dessin scandaleux d'un dénommé Juin, à la personne de Sainte Marie qui est pour les catholiques et les orthodoxes la Mère du Fils de Dieu. Ce n'est pas vraiment une innovation pour ce crétin qui ne fait que reprendre certaines insultes ayant cours chez quelques israélites niant la divinité de Jésus et faisant de sa Sainte Mère une fille de mauvaise vie. Honte sur eux !

Cette information m'a été communiquée par un ami prêtre ; elle n'a fait l'objet, pour le moment, que de la réaction de Monseigneur Marc Aillet le courageux évêque de Bayonne & Lescar (Pyrénées-Atlantiques).

Mais Charlie Hebdo a déjà eu l'occasion de publier quelque dessins orduriers et scandaleux (qui n'ont entraîné aucune réaction mortelle à l'inverse d'une autre "religion") dont voici quelques exemplaires:

CHARLIE HEBDO SOUILLE LA SAINTE PATRONNE PRINCIPALE DE LA FRANCE

Ou bien:

CHARLIE HEBDO SOUILLE LA SAINTE PATRONNE PRINCIPALE DE LA FRANCE

Ou encore

CHARLIE HEBDO SOUILLE LA SAINTE PATRONNE PRINCIPALE DE LA FRANCE

On peut ajouter :

CHARLIE HEBDO SOUILLE LA SAINTE PATRONNE PRINCIPALE DE LA FRANCE

En son temps le Pape Benoît XVI avait été servi :

CHARLIE HEBDO SOUILLE LA SAINTE PATRONNE PRINCIPALE DE LA FRANCE

Est-ce que ça vaut le coup de perdre son temps à prier pour ces pauvres types ? Si en effet, sur la croix, le Christ a demandé à son Père de pardonner à ses bourreaux "parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font" les "dessinateurs" de charlie savent très bien, eux, ce qu'ils font et ce n'est pas seulement pour choquer les chrétiens aux tièdes réactions ! 

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27 AOÛT 1798 - GENERAL HUMBERT - CASTELBAR IRLANDE

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27 AOÛT 1798 - GENERAL HUMBERT - CASTELBAR IRLANDE

Le 27 août 1798 se déroule à Castelbar, dans le comté de Mayo au Nord-Ouest de l'Irlande, une bataille menée par le général Amable Humbert (1767-1823), sur les ordres du Directoire, afin de soutenir les Irlandais en révolte contre l'occupant anglais.

Partie de La Rochelle le 6 août 1798 à la tête de 1050 combattants répartis sur trois frégates l'expédition a débarqué dans la baie de Killala le 20 août où elle est renforcée par plus de 1000 Irlandais. Le 27 août se déroule la bataille contre 6 mille Anglais rapidement mis en déroute (illustration ironique due aux Irlandais ci-dessus : The Castelbar Races - Les courses de Castelbar 1887).

Humbert proclame sur ce morceau de terre conquis sur les Anglais la République d'Irlande. La conquête sera brève, très brève car dix jours plus tard l'armée Franco-irlandaise,  à laquelle s'étaient ralliés plus de 1000 nouveaux révoltés, est totalement défaite à Ballinamuck par une véritable armée de plus de 10 mille Anglais sans pitié. Les Français faits prisonniers seront expulsés en fin d'année : les Révoltés irlandais, majoritairement catholiques, seront tous exterminés, abattus, fusillés ou pendus (dont deux prêtres).

27 AOÛT 1798 - GENERAL HUMBERT - CASTELBAR IRLANDE

Un monument sera érigé à leur mémoire sur une place de Castelbar. Voici ce que m'a écrit, depuis ce lieu, le Professeur Bernard L., Membre du Souvenir Chouan de Bretagne, qui est à l'origine de cet article : 

En 1798, le Directoire décida d'une expédition pour soutenir les insurgés Irlandais (dits Irlandais Unis) dans leur combat contre les occupants Anglais. A la tête des troupes françaises (à vrai dire assez peu considérables) il y avait le Général Humbert. Le récent livre de Patrick de Gmeline " Les Lys refleuriront ! " évoque cette figure républicaine dans sa lutte contre les chouans des Côtes du Nord et en particulier contre ceux de la région de Moncontour aux ordres de Tinténiac. Il montre aussi qu'il faisait tout son possible pour s'opposer aux débarquements de troupes et d'armes pour les dits chouans sur les côtes de la Manche. Patrick de Gmeline le dépeint comme un homme intègre et économe du sang français.

Quelques temps plus tard donc, Le général débarqua à Killala, au Nord-Ouest de l'Ile (Connaught) à la tête de ses troupes et rejoignit les Insurgés. Ils obtinrent une série de victoires de faible portée mais surtout celle de Castlebar* qui est restée dans l'Histoire sous le nom des "Courses de Castlebar", les Anglais ayant fui honteusement devant les troupes alliées. Finalement, les coalisés furent vaincus et les troupes française faites prisonnières). La répression anglaise (fusillades et pendaisons) fut terrible, n'épargnant pas de nombreux prêtres catholiques de cette région du Mayo.

Un monument fut érigé sur une place de Castlebar et récemment rénové. On y reconnaît un prêtre bénissant un insurgé irlandais armé d'une faux, chouan catholique de l'Irlande. Le plus surprenant est la symbolique : à droite, l'Irlande est symbolisée par la Harpe mais à gauche la France  est symbolisée par une "Fleur de Lys"  ! Les hommes du Directoire doivent s'en retourner dans leurs tombes.

Ainsi, ironie de l'Histoire, le Général Humbert, qui s'opposait aux débarquements débarqua lui même en catimini au Nord-Mayo. Il le fit  pour soutenir une rébellion inspirée, au moins en partie, par la foi catholique et ressemblant trait pour trait à celle qu'il avait combattue en Bretagne. Vainqueur en Bretagne, il fut vaincu en Irlande mais sa défaite irlandaise lui procure encore plus de notoriété posthume et probablement plus de gloire morale que sa victoire bretonne.

 

27 AOÛT 1798 - GENERAL HUMBERT - CASTELBAR IRLANDE

Amable Humbert, vedette de son bourg natal Saint Nabord dans les Vosges (près de Remiremont) a aussi été célébré l'an dernier, le 6 août 2023, par la ville de La Rochelle d'où il était parti 225 ans plus tôt.

Il a sévi dans l'Ouest à plusieurs reprises entre 1793 et 1795, Vendée, Morbihan, Côtes d'Armor, Ille et Vilaine et Loire-Atlantique (particulièrement dans le pays de Chateaubriant). Il fut un militaire pas un sabreur ; il est à l'origine des négociations de La Mabilais. Il fut un des acteurs majeurs de la Bataille de Quiberon le 21 juillet 1795 en s'engageant dans l'eau au passage de Penthièvre dans la nuit du 20 au 21 juillet dans des conditions périlleuses favorisant la défaite des Emigrés. Il semble qu'il ait participé aux côtés de Hoche aux négociations avec le marquis de Sombreuil de reddition des vaincus (Puisaye s'étant rembarqué ainsi que D'Hervilly très grièvement blessé par un biscayen)

Il avait participé à la première expédition organisée par Louis-Lazare Hoche pour débarquer dans la baie de Bantry, Nord-Est de l'Irlande, le 16 décembre 1796, opération avortée en raison des conditions exécrables de météo et la perte, en conséquence de navires et de combattants.

Grand Merci au Professeur Bernard L. pour son envoi et ses clichés.

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BENIE SOIT SA GLORIEUSE ASSOMPTION

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BENIE SOIT SA GLORIEUSE ASSOMPTION

15 AOÛT 2024 SOLENNITE DE L'ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE.

- Le 15 août 1638 le roi Louis XIII consacrait la France à la Sainte Vierge.

- Cette Fête fut annulée par l'Assemblée législative le 14 août 1792.

- Restaurée par Louis XVIII en août 1814 avec faste et pompe.

- Abolie par Louis-Philippe en août 1831.

La solennité de l'Assomption est restaurée par le cardinal archevêque de Paris, Monseigneur Jean-Marie Lustiger le 15 août 1987 et avec un faste exceptionnel le 15 août 1988. 

Que la Sainte Vierge prenne en pitié la France dont elle est la sainte Patronne principale et qui a grand besoin de sa protection.​​​​​​​

Photographie d'illustration : L'Assomption, sculpture placée sur le tabernacle du Maître-autel de l'église Notre Dame de La Chapelle Basser-mer, réalisée par l'artiste Joseph Vallet (1841-1920) vers 1890.

Le Dogme de l'Assomption fut solennellement défini par Sa  Sainteté le Vénérable Pape XII le 1er novembre 1950 par la Constitution Munificentissimus Deus.

BENIE SOIT SA GLORIEUSE ASSOMPTION
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13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES DE NANTEUIL A VANNES.

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13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

Blessée grièvement dans le mitraillage par des avions anglais du convoi allemand emmenant près de 2.000 prisonniers en déportation, Agnès de La Barre de Nanteuil meurt dans la souffrance et le silence le Dimanche 13 août, il y a quatre vingts ans.

Agnès est membre de la résistance morbihannaise depuis 1941 où elle a participé à la création par sa mère d'un réseau d'évacuation des pilotes alliés abattus. Elle est cheftaine de louveteaux et aide médico-sociale ce qui lui permet des facilités pour ses déplacements à vélo dans le guidon duquel elle cache des messages pour la résistance.

Elle participe à un balisage pour un parachutage à côté de Theix dans la nuit du 13 au 14 mars 1944, rentre se coucher et au matin va assister à la messe à la cathédrale. En rentrant de la messe elle constate la présence de voitures allemandes devant la maison familiale au 35 rue Jeanne d'Arc. Plutôt que de fuir, ce qui entrainerait l'arrestation de sa mère de sa sœur et de son frère, elle affronte courageusement son destin ; elle a été trahie (on ne saura jamais le nom du Judas et Agnès ne le dénoncera pas) !

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

Emmenée au siège de la Gestapo, dans un hôtel particulier à droite en bas de la rue Pasteur, pour un premier interrogatoire puis incarcérée dans la prison de Vannes. Devant son mutisme elle est envoyée à la prison Jacques Cartier de Rennes où les gangsters de la Gestapo n'ont aucun scrupule. Sous les sévices et les tortures elle ne parle pas. Dans un triste état physique elle est condamnée à la déportation en Allemagne.

Alors que le train est stationné en gare de Langeais il est mitraillé le  6 août par les chasseurs anglais ; les déportés, auxquels les portes des wagons à bestiaux ont été ouvertes se réfugient sous les wagons. Agnès est grièvement blessée ; par les tirs anglais ? D'après son cousin l'abbé de Vitton qui mena son enquête après la guerre, la blessure à l'aine d'Agnès serait due au tir d'un garde allemand (autrichien plus exactement) menaçant ceux qui risqueraient une tentative d'évasion. Elle est hospitalisée le 7 à Tours où rien n'est fait ; seul un aumônier allemand l'assistera et écrira à Madame de La Barre de Nanteuil après la guerre.

Le 10 août elle est mise dans un train de déportés vers l'Allemagne ; dans le wagon où elle est déposée trente six femmes l'entourent dont beaucoup sans foi. Elle leur  dit simplement de se rassurer que le train n'arrivera pas en Allemagne.

Le Dimanche 13 août dans la soirée le calvaire d'Agnès de La Barre de Nanteuil prend fin ; elle meurt alors que le train est stationné en gare de Paray le Monial. Elle aurait eu 22 ans le 17 septembre. Elle est inhumée dans le cimetière de Paray Le Monial.

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

En Mai 1945 Madame Sabine de La Barre de Nanteuil ira chercher le cercueil de sa fille pour le ramener à Vannes et l'inhumer dans le tombeau où repose son père décédé en 1942.

LE SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE A DEPOSE UN BOUQUET DE ROSES BLANCHES, ROUGES  ET DE FLEURS DE LYS EN HOMMAGE A LA CHOUANNE DU XXème SIECLE AUJOUR'HUI A 15 H 30 SUR SA TOMBE.

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.

Un mystérieux souffle a déployé le drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne alors qu'il n'y avait pas de vent.

Merci à cette belle héroïne de la résistance et fervente catholique. Elle fait honneur à la population féminine, la vraie pas la disjonctée !

13 AOUT 2024 HOMMAGE A AGNES  DE NANTEUIL A  VANNES.
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ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

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ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

Les dernières victimes sortent de la prison du cirque :

Jeudi 31 juillet 3 exécutions : Louis Biscarat, 52 ans, fermier ; Joseph-Antoine Lambert, 46 ans, médecin :  Louis Grangeon, 23 ans, cultivateur.

Vendredi 1er août 2 exécutions : Jean-Louis Reymond, 57 ans, cardeur de laines ; Jean-Pierre Latour, 50 ans, propriétaire-cultivateur.

Samedi 2 août 3 exécutions : Père Bernard Collet, 66 ans, religieux récollet ; Etienne-Simon Teyssier, 76 ans, propriétaire ; Joseph Fabre, 42 ans, notaire.

Dimanche 3 août 2 exécutions : Abbé Jean-Pierren Boyer, 68 ans, vicaire général de l’évêque d’Orange ; Marie-Agathe de Rilly, 54 ans, marquis de Chanaleilles.

Lundi 4 août 5 exécutions : Joseph-Joachim de Biliotti, 68 ans ; Abbé Pierre-Gabriel Florent, 21 ans, clerc tonsuré ; Joseph-Marie Ducan, 29 ans, moulinier de soie ; Joseph-Bruno  Granier, 37 ans, propriétaire-cultivateur ; Jean-Joseph Léotard, 31 ans, propriétaire.

Les dernières victimes potentielles (dont 20 religieuses) sont sauvées par l'annonce de la coupure mortelle subie par Robespierre le lundi 28 juillet à Paris et immédiatement relâchées, la Convention thermidorienne ayant décrété l'arrêt des massacres.

Les 332 victimes ont été jetées dans quatre fosses communes au champ de La Plane à Gabet à 4 Km à l'Ouest d'Orange.  Ce terrain sera acheté par  Pierre Millet en 1799 ; il y  fera construire, sur le site de trois charniers, la chapelle bien entretenue que nous voyons actuellement et où se déroule chaque année un pèlerinage le 9 juillet jour de la fête des bienheureuses religieuses béatifiées par le Pape Pie XI le 10 mai 1925.

ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

Une croix sur un socle de pierres marquait l'emplacement de la quatrième fosse où furent jetés les 32 dernières  victimes de Fauvety. Elle fut remplacée, et bénite, en 1997 par une croix métallique réalisée par l'artiste ferronnier de Sommières (Gard) Albert-Georges Augé et en mémoire du Père Yves-Marie Salem Carrière qui créa l'Association du Souvenir portant son nom (et Souvenir Catholique en Languedoc).

Cette croix pèse 380 kilos, mesure 4,30 mètres de hauteur pour 2,20 mètres de largeur. Elle associe trois croix : une blanche pour les enfants martyrs, une torsadée et dorée pour la royauté le clergé et les religieux martyrs, une en bronze torsadée pour l'Armée catholique du Midi et tout le peuple martyr. 

ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange

En 1825 un monument réalisé par l'architecte Auguste Caristie (premier restaurateur du théâtre romain d'Orange), bien connu des Chouans par l'édification de la chapelle du Champ des martyrs et de La Chartreuse de Brec'h, réalisa un monument expiatoire là ou se dressait la guillotine. Ce monument manquant d'entretien fut rasé en 1848 (à la fin de Louis-Philippe) ; à sa place a été construit l'actuel théâtre municipal.

ORANGE 1794 FIN DES CARNAGIES d'Orange
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