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14 JUILLET : MUSIQUE VOLÉE...

Publié le par culture

Les talentueux chanteurs de ce 14 juillet devant la tribune des nantis de la république connaissaient-ils les origines de leur chant des "Défenseurs de l'Armée du Rhin" ? Des textes d'affiches lus par Claude Joseph Rouget dit de Lisle (seul utilisateur dans sa famille de cette particule frelatée) sur les murs de Strasbourg collés sur une musique de Jean-Baptiste Grisons (Saint Omer). Rebaptisé "Marseillaise" après les "exploits" des Marseillais le 10 août 1792 aux Tuileries et les massacres des Gardes Suisses et autres défenseurs du légitime pouvoir de Louis XVI !

Mensonges, mensonges, mensonges qui sont une des composantes du pouvoir politique, non pas choisi démocratiquement, mais imposé par la violence et la Terreur, ce qui fait sourir en entendant ce chanteur des Choeurs de l'Armée française proclamant : "Liberté, Liberté chérie" qui a fait couler des hectolitres de sang de gens qui étaient bien chez eux et ne demandaient rien à personne !!!

Mais ce 14 juillet 1795 à la demande du député Jean-Antoine Debry, La Convention décrète :

 DÉCRET PORTANT QUE LES AIRS ET CHANTS CIVIQUES QUI ONT CONTRIBUÉ AU SUCCÈS DE LA RÉVOLUTION SERONT EXÉCUTÉS PAR LES CORPS DE MUSIQUE DES GARDES NATIONALES ET DES TROUPES DE LIGNE

 26 MESSIDOR AN III (14 juillet 1795)

Bulletin des lois du 26 messidor an III

La Convention nationale, voulant au retour de la première époque de la liberté française entretenir l'énergie des républicains, en proclamant solennellement des principes sacrés qui ont renversé la Bastille le 14 juillet et la royauté le 10 août, décrète ce qui suit :

Article premier. L'hymne patriotique intitulé Hymne des Marseillais, composé par le citoyen Rouget de Lisle, et le Chœur de la Liberté, paroles de Voltaire, musique de Gossec, exécutés aujourd'hui, anniversaire du 14 juillet, dans la salle des séances, seront insérés en entier au Bulletin.

Article 2. Les airs et chants civiques qui ont contribué au succès de la Révolution seront exécutés par les corps de musique des gardes nationales et des troupes de ligne.

Le Comité militaire est chargé de les faire exécuter chaque jour à la garde montante du Palais national.

La Marseillaise n'a pas reçu son statut d'hymne national ce jour là ; cela ne se fera que le 14 février 1879.

Même Jules (Michelet) ira de son petit couplet :" Un air divin qui s'élève au milieu des chants des nations".

La musique a été entendue à Nantes le 13 juillet 2014 et enregistrée un peu plus tard : 

Pendant des années, avec Monsieur Jean Brochard, une cérémonie en hommage à Jacques Cathelineau, décédé le 14 juillet 1793 suite à la blessure reçue le 29 juin 1793 lors de l'attaque de Nantes, avait lieu à Saint Florent Le Vieil, depuis 1994, et sur les endroits liés à la vie de ce magnifique combattant empli d'abnègations.

En 2003, nous avions traversé Saint Florent avec des volontaires locaux costumés en chantant "La Marseillaise" de l'Armée Catholique et Royale. La grande association du Souvenir brillait par son absence sauf un passage furtif de son Président en 2007.

La dernière organisation par le Souvenir Chouan de Bretagne eut lieu le 14 juillet 2013. Ce jour fut celui où l'on vit pour la première fois l'alors Vice-président de la défunte association "Les Brigands du Bocage", Jean Helie, qui avoua que c'était la première fois qu'il entrait dans la chapelle Saint Charles de Saint Florent le Vieil. Dans la chapelle Saint Charles se trouve le tombeau de Jacques Cathelineau (et de son fils) ; or cette chapelle est à Jacques Cathelineau ce que la grotte de Massabielle est à la Sainte Vierge à Lourdes !

Cela n'a pas empêché la publication, sans aucune honte, de cette affiche ci dessous revendiquant la commémoration pour la cinquième année consécutive ! Décidément le 14 juillet est le jour des mensonges !

14 JUILLET : MUSIQUE VOLÉE...

Pendant des années, avec Monsieur Jean Brochard, nous fûmes selon les années, de sept à trente. Cette année il y a eu trois groupes : Le Souvenir vendéen, Mémoire du Futur de l'Europe (j'aurais pour ma part préféré  de la France mais le marché n'est pas assez financièrement vaste)- jamais vu jusque là - et un groupe de vrais passionnés, désintéressés, sans rien à vendre sauf leurs connaissances, marchant sur les pas des Révoltés de 1793. Le Souvenir Chouan de Bretagne, dont l'ancienne trésorière a été récupérée par "Mémoire du Futur de l'Europe" a trouvé plus intelligent de s'abstenir.

Mais, malgré tout, Vive Jacques Cathelineau et son combat pour ses convictions et non pour le lucre !

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10 JUILLET 1795, IL Y A 220 ANS :

Publié le par culture

Paris, à la Convention:

- Décret portant qu'il y a lieu à accusation contre le Représentant du peuple Joseph Le Bon (d'Arras).

- Décret par lequel la Convention se déclare en permanence pour entendre Joseph Le Bon.

Joseph Le Bon (ou Lebon), né en 1765, est un ancien oratorien qui se fit distinguer par son art de la rhétorique. Pour cela il fut nommé professeur à Beaune ; ordonné prêtre en 1789 par l'évêque Talleyrand - futur apostat - il ne plongea pas immédiatement dans la révolution. La seule concession qu'il lui fit d'abord fut de prêter le serment, ce qui fit sombrer sa mère dans la folie ; en 1791 il est nommé curé de Neuville-Vitasse (commune qui le compte actuellement dans ses personnalités) dans le Pas de Calais.Nul ne peut penser qu'il va être le Représentant sanguinaire qu'il va devenir sous peu de mois.

A la chute de la Royauté il abdique son sacerdoce et se marie. Il est élu maire d'Arras et suppléant à la Convention.Faisant chasser les envoyés de la Commune de Paris venus plaider leur cause pour les désordres de la région parisienne après l'arrestation de la Famille Royale, il est taxé de modérantisme par le Représentant Montagnard Guffroy. D'abord proche des Girondins il applaudit à leur chute fin mai début juin 1793. Il se rapproche alors des Montagnards.

Le 1er juillet 1793 il entre à la Convention sous l'étiquette Montagnard ; élu au Comité de Sûreté générale le 14 septembre il est un fidèle de Robespierre. Envoyé en mission dans le Pas de Calais il organise les réquisitions de grains, la chasse aux déserteurs et...nouvelle vocation: la chasse aux prêtres réfractaires.

Cependant l'autre Représentant en mission, Guffroy (encore), le trouvant trop tiède, devant la Convention, le fait passer pour un contre-révolutionnaire. Le Comité de Salut public le rappelle en mars 1794 et le renvoie en lui assignant la même mission: chasse aux contre-révolutionnaires, aux prêtres réfractaires, aux fédéralistes, aux accapareurs etc. Vaste programme !

Le Bon, malgré son patronyme, va appliquer avec rigueur cette mission et laisser derrière lui un ruisseau de sang, à Arras et aussi à Cambrai.

A tel point que

-2 août 1794 la Convention promulgue les décrets ordonnant l'arrestation de Joseph Lebon (ainsi que Héron, Rossignol, David etc.

- 2 août 1794, Décret de la Convention qui renvoie au Comité de Sûreté générale la dénonciation contre Lebon et au Comité de Salut public  la dénonciation de la conduite du Représentant du peuple Maignet. Aussi assassins l'un que l'autre (Maignet : Lyon, Toulon, Marseille, Bédoin, Orange) seul Lebon va être incarcéré le 2 août, l'autre ayant eu le temps de fuir et d'aller se réfugier, par la suite, dans sa ville natale d'Ambert.

En ce 10 juillet, cela fait près d'un an qu'il est enfermé ; la Convention a décrété le 7 mai "la nomination d'une commission (de 21 membres) pour l'examen de la conduite de Joseph Lebon".

Est-ce utile de rappeler qu'une procédure judiciaire à l'époque durait de une ou deux minutes à (rarement) un couple d'heures ; nous avons vu que, lors de son procès, il fut demandé, à Fouquier-Tinville, des explications sur des procès dont un, en particulier, parle de 65 personnes jugées et condamnées à mort en UNE heure! 

10 JUILLET 1795, IL Y A 220 ANS :

PENDANT CE TEMPS AU SUD DE LA BRETAGNE...

Après les atermoiements dus au manque de confiance D'Hervilly envers les Chouans, qui sont chez eux, et le retard pris par la faute du temps perdu pour débarquer, les opérations se déroulent malgré les handicaps accumulés.

Plutôt que de chercher à se lancer à l'intérieur des terres, les Emigrés choisissent de se replier vers le Fort de Penthièvre.Cadoudal et Jean Rohu arrivent à retenir les Bleus à Plouharnel permettant ainsi à Vincent de Tinténiac et à Jacques Le Prestre de Vauban de faire retraite depuis Ploemel et Erdeven.

Puisaye persuade D'Hervilly de mener une attaque sur Sainte Barbe qui, à l'ouest de Plouharnel domine le champ de bataille.Percer là donnerait une bouffée d'oxygène aux combattants qui se trouvent dans la Presqu'île. L'opération est lancée le 8 juillet à deux heures du matin, coordonnée entre les Emigrés sous les ordres de D'Hervilly et les Chouans de Tinténiac et de Georges.

Le second de Tinténiac est Antoine d'Amphernet de Pontbellanger, mari de Louise du Bot du Grégo qui est la maîtresse de Hoche. On peut facilement imaginer ce qui aurait pu donner matière à scénario pour un film en 1959:"Confidences sur l'oreiller" !

La résistance du général Bleu Humbert, la désertion des Bleus rescapés des pontons anglais et qui se sont engagés chez les Emigrés, entraînent le repli de D'Hervilly. Les Chouans ne peuvent suffire à la tâche et à leur tour se replient. Puisaye fait de même.Les Bleus occupent maintenant en masse tout le village de Sainte Barbe.

Le  9 juillet Georges Cadoudal (24 ans)soumet son plan de contournement de l'adversaire en débarquant aux deux extrémités de la longue plage du Morbihan et en l'attaquant à revers.Ce plan, soutenu par Vincent de Tinténiac (31 ans), Paul du Boisberthelot (44 ans) et Vauban (41 ans) est accepté par Puisaye (40 ans), et D'Hervilly (39 ans).

Le 10 juillet, il y a 220 ans aujourd'hui, à Port Haliguen, 2.000 Chouans sous les ordres de Jean-Baptiste de Lantivy (25 ans) et de Jean Jan (23 ans) s'embarquent sur des chaloupes et des chasse-marées pour aller débarquer entre Larmor plage et le Pouldu. 3.500 autres Chouans, sous les ordres de Tinténiac, Antoine d'Amphernet de Pontbellanger (35 ans), renforcés d'une compagnie de Loyal-Emigrant vont débarquer à Sarzeau. L'attaque est concertée avec les Emigrés restés à Penthièvre pour le 16 juillet.Les deux débarquements s'opèrent parfaitement. A suivre.

10 JUILLET 1795, IL Y A 220 ANS :
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L'ABBE DENIS COIFFET A RENDU SON ÂME A SON DIEU

Publié le par culture

qu'il a bien servi au long d'une vie bien remplie en apostolat.

Ordonné prêtre par Monseigneur Marcel Lefevre en juin 1977, après "l'affaire" des sacres de 1988, le célèbre évêque d'Ecône s'étant mis en état de désobéissance avec le Pape (Etat de désobéissance et non de schisme comme mensongèrement raconté par les anti-traditionnels primaires. Il y aurait eu schisme s'il y avait eu remise en cause des Dogmes ou des Institutions ce qui n'a jamais été le cas.il avait été un des fondateurs de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre aux côtés, entre autres prêtres, d'une de nos connaissance en Chouannerie: l'abbé du Faÿ de Choisinet.

Bien connu à Nantes lors de son passage bénéfique s'occupant, sous la responsabilité du Curé de la paroisse Saint Clément l'abbé Yves Chéreau, de l'importante communauté Tridentine et des Scouts, il célébrait la messe dominicale de 10 H30 en la chapelle Saint Stanislas où il lui arrivait de tenir, pour le plaisir de nos oreilles, l'orgue, sa soutane remontée sur les genoux. Musicien de talent il avait d'exceptionnelles qualités vocales que ce soit pour le chant grégorien, la psalmodie ou diriger la foule lors du Chemin de Croix à Saint Clément.

Le dimanche16 novembre 2003 il nous avait accueillis en la chapelle Saint Stanislas pour la messe du 210ème anniversaire des Noyades de Nantes, célébrée en hommage aux Victimes. Ornements violets l'ensemble de la liturgie avait été centré sur ce fait historique, avec une homélie percutante sur le pardon, que seules pouvaient accorder les Victimes. Il avait, avant de bénir l'assemblée, béni la gerbe destinée à être jetée en Loire.

L'abbé Denis Coiffet est décédé ce matin vers 5H, entouré de ses proches et de prêtres de La Fraternité, l'année de ses soixante cinq ans, et de ses 38 ans de sacerdoce. Prêtre de convictions affirmées et homme d'une grande bonté, organisateur hors pair.

Qu'il repose en paix et qu'il veille bien sur nous et notre malheureuse France.

L'ABBE DENIS COIFFET A RENDU SON ÂME A SON DIEUL'ABBE DENIS COIFFET A RENDU SON ÂME A SON DIEU
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