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LE MEMORICIDE A VANNES

Publié le par culture

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Plus de deux cents personnes, de tous âges, sont venues écouter Reynald Secher tenant une conférence sur "Vendée, du Génocide au Mémoricide" à Vannes

A l'invitation de l'association Catho Breiz, organisateur de cette soirée, notre compétent et convaincu orateur a pu expliquer et faire comprendre à cette nombreuse assemblée l'enchaînement des situations, des doctrines et des évènements qui, il y a deux cent vingt ans, ont débouché sur un épouvantable massacre des populations réticentes à ce "bonheur" que la Révolution lui imposait.

La nouveauté dans cette conférence était la référence à l'émission "L'Ombre d'un doute" de Franck Ferrand, la veille sur France 3.

En effet, bien que les personnes très informées puissent, à juste titre, discuter de tel ou tel point, il est honnête de dire que, pour un large public tenu dans l'ignorance des faits qui se sont réllement passés sous la "bienheureuse" Révolution, cette émission est positive.

Nul ne peut nier la réelle objectivité de Franck Ferrand pour réaliser une émission qui traite d'un sujet tabou, dont le terrain est particulièrement glissant.

On pourra regretter l'intervention de madame Kaltenbach avec son "Quatrevingt-Treize" écrit il y a longtemps par un vieillard aux idées politiques à géométrie variable, ouvrage un peu désuet maintenant et rempli de "vieilles lunes" dont on peut se demander si même l'excellent éditeur Pays et terroirs accepterait la publication.

Nous aurons d'ailleurs l'occasion de faire prochainement l'analyse de l'ouvrage, qui parle des Vendéens et dont, curieusement, l'action se situe dans la région de Saint Malo !

Quand à la démonstration de Christophe Bourseiller elle interroge avec une conclusion de son intervention qui contredit quelque peu son exercice de départ. Les mystères du grand écart ?

Enfin, outre Reynald Secher, il faut souligner, et cela ne l'a pas été assez, l'excellence de Stéphane Courtois, qui porte bien son nom, clair et cohérent lui aussi dans son exposé, avec cette petite lueur dans le regard qui reflète une vive intelligence.

Dans les terres de Chouannerie, les auditeurs de Reynald Secher ont montré leur totale satisfaction.

Le Mémoricide, une idée qui fait son chemin et qui concerne les habitants de tous les territoires, et plus particulièrement la Bretagne,  sur lesquels a soufflé le vent de la Révolte, pour leurs vraies libertés, y compris la liberté religieuse.

Merci à Reynald Secher pour son courage et sa détermination sans faille.

 

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CELA NE FAIT PAS L'OMBRE D'UN DOUTE.

Publié le par culture

P1030008-copie-1Dans un article précédent, nous avons vu qu'il y avait eu des manques dans ce film par ailleurs excellent.

Il a manqué en particulier le reportage qui avait été réalisé, en fin de matinée du 3 janvier 2012, dans les caves de l'ancien Entrepôt des cafés.

C'est le seul endroit restant qui puisse faire imaginer ce que fut cet enfer concentrationnaire.

Il est dommage que n'ait pas été mentionné le "Dachau français avant l'heure".

De la boue, certes, mais nous en sommes sortis vivants et décorés de belles toiles d'araignées.

Cette cave, par des détours, mène à la Chézine, rivière se déversant dans la Loire. C'était aussi un passage pour emmener, discrètement, les futurs noyés vers leur ultime voyage.

Il n'a pas été dit que la chaire de l'église Sainte Croix (alors club Vincent la montagne), que nous voyons dans le film, est celle de laquelle aboyait Carrier, celle d'où il annonça la première noyade du 16 novembre 1793. Mais aussi l'endroit d'où Julien Minée, évêque constitutionnel de Nantes, abjura sa foi.

Un détail qu'il ne faut pas oublier ; Carrier n'est pas un cas isolé. Il y eut Fouché à Lyon, Francastel à Angers, Le Bon à Arras, Chateauneuf-Randon dans le midi etc...etc...etc...

Ces représentants en mission étaient omni puissants, des plénipotentiaires en quelque sorte, qui ne rendaient de compte qu'en cas d'excès, ou  s'ils n'étaient plus présentables, ce qui fut le cas de Carrier. Fouché fut un aussi grand assassin !

Oui, le Comité de Salut Public de la Convention fut bien un ramassis de tarés et d'assassins ! Cela ne fait pas "L'Ombre d'un doute".

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REYNALD SECHER à VANNES

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Notre conseiller en Histoire, le Docteur ès Lettres Reynald Secher, traitera du Génocide et du Mémoricide  lors d'une conférence qui aura lieu à l'espace Montcalm à Vannes.

L'espace Montcalm se situe dans l'enceinte de la Maison du Diocèse (Grand Séminaire) dont l'accès en voiture se fait par le haut de La Garenne. Il y a là un vaste parking à quelques mètres de la Salle de Conférence.

Le rendez-vous est à 20 H 30.

Le Mémoricide englobe toute cette période de la Révolution qui concerne non seulement la Vendée mais aussi la Bretagne et tous les endroits de France sur lesquels a soufflé le Vent de la Révolte.

Le mot à la mode actuelle est: indigné.

Les Révoltés se sont levés non pour d'indigentes prébendes mais au nom de leurs libertés, y compris leur liberté religieuse. Et ils se sont levés au risque de tout perdre.

Ce n'est pas le cas des "Indignés".

 

Jeudi 8 mars, 20 H 30, Espace Montcalm, Vannes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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PLUS EFFICACE QUE LA CENSURE: L'AUTOCENSURE

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Nous avions annoncé, ici, sur ce Blog; l'émission de France-Culture (Chaîne de radio publique) dans laquelle Reynald Secher, notre conseiller en Histoire, intervenait sur "Vendée du Génocide au Mémoricide" à la demande de la productrice, Monique Canto-Sperber. Par ailleurs cette dame est aussi la directrice de l'Ecole Normale Supérieure !!!

Nous annoncions aussi, 17 heures avant son passage à l'antenne, que cette émission avait été supprimée et remplacée par une émission sur la Hongrie. Sans explication.

Après DIX messages envoyés au Médiateur de Radio-France, demandant simplement pourquoi cette émission, enregistrée dans d'excellentes conditions, avait été supprimée la réponse m'est enfin parvenue le 5 mars (soit 12 jours après notre première demande).

Nous avons attendu pour vous la livrer, maintenant qu'il n'est plus possible que l'émission de FR 3 (chaîne publique) soit déprogrammée.

Un petit sourire lorsque l'on se souvient du titre de l'émission concernée:

 "Question d'Ethique" !!!

Non finalement, il ne faut pas rire, cela ne peut-être qu'un malentendu.

 

Bonjour,
Nous avons fait parvenir votre demande à la direction du multimédia de France Culture. Celle ci vient de nous répondre en nous indiquant que Madame Canto Sperber n'a pas  souhaité que cette émission soit diffusée par ce biais.
Bien cordialement
 
Radio France
Le Médiateur
Jérôme Bouvier
 
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Cela ne fait pas "l'Ombre d'un doute"

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P1030033La Dîmerie, à La Chapelle Basse Mer, mardi 3 janvier 2012, l'équipe de tournage de FR 3 sous la direction de Richard Vargas prépare le tournage d'une séquence. Ils ont appris que ce pressoir a servi à exécuter des "Brigands", en les écrasant.

Un grand climat de confiance pour dire ce qui s'est passé dans cette région pendant la Révolution, un scénariste qui semble acquis à l'histoire telle qu'elle s'est déroulée et non telle qu'elle est enseignée. Les prises de vue ont commencé dès 11 H le matin à l'ancien Entrepôt des cafés à Nantes.

Et puis le film de ce soir....

Amputé de la thèse de Reynald Secher sur l'accusation de Génocide, ce film laisse la plus grande part à la négation de cette réalité.

Amputé des explications à l'ancien Entrepôt, traité par le président du Souvenir Chouan de Bretagne (qui n'est pas historien mais en a attrapé le virus) de véritable Dachau à Nantes, amputé des explications sur la chute de Robespierre, laquelle a fait cesser une destruction de la population opposée à la révolution, inscrite dans les ordres de Carnot.

Alors qu'il n'était pas prévu, on pourra voir et entendre, largement Jean-Clément Martin qui personnalise l'adage:"Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, ni pire aveugle que celui qui ne veut pas voir".

A noter: l'absence de représentant du Souvenir Vendéen. Il a été proposé à Alain Gérard de participer pour représenter cette association (dont il est membre) dans l'émission. Alain Gérard a refusé s'il n'y était pas à la place de Reynald Secher.

Lequel Reynald Secher a eu l'initiative de cette émission et y a donc préférentiellement sa place. Il est vrai, petit potin, qu'Alain Gérard n'a pas les mêmes opinions sur le sujet.

Alors positivons. Il restera au moins à l'actif de Franck Ferrand d'avoir abordé le sujet.

Ce qui est effarant, alors que personne du public n'a vu le film (je l'ai vu il y a une semaine) les réactions navrantes font florès sur le Forum de France 3.

Bonne soirée quand même.

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1792, ROBESPIERRE ENCORE ORDINAIRE ET ROYALISTE

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Pour l'installation du Tribunal Criminel de Paris, celui qui porte encore son nom complet (avant que dans le feu de l'action les raccourcis ne se fassent tous azimuts) Maximilien de Robespierre prend la parole en tant qu'Accusateur Publique, définissant son rôle qui ne deviendra celui d'un assassin légal que dans quelques mois:

Robespierre-1792.jpg"Sous ce rapport, on voit que le nom d’accusateur public ne caractérise pas exactement ses fonctions ; mais qu’il est plutôt le défenseur impartial des intérêts de la société, l’adversaire du crime, le défenseur de la foiblesse et de l’innocence ; car la sûreté publique, qui est la devise des magistrats dont je parle, est beaucoup plus compromise encore par l’assassinat judiciaire d’un innocent que par l’impunité d’un coupable. Il est temps enfin que cette maxime, consacrée dès long-temps dans les livres philosophiques, adoptée verbalement par ceux mêmes qui n’étoient pas philosophes, soit pratiquée par les magistrats, et réalisée dans les jugemens. Telle sera la première règle de ma conduite ; et quoique puissent dire ceux qui veulent présenter les amis du bien public et de l’humanité comme les fauteurs de désordre et de l’anarchie, je tâcherai de prouver, par mon exemple, que la haine du crime et le zèle pour l’innocence opprimée, ont une source commune dans les principes de la morale et dans le pur sentiment de la justice"

 

De petite noblesse de l'Artois, M. de Robespierre est né à Arras en 1758 ; élu aux Etats Généraux en 1789, il est arrivé à Paris pour représenter son département. Il va, le 6 mai, fêter  son 34 ème anniversaire. Avocat de formation, il accède à la magistrature ; rien ne laisse présumer de cet homme jeune assez discret à l'élocution un peu pénible mais d'un réel talent de persuasion, qu'il va devenir la Terreur personnalisée du peuple.

Certes de condition modeste, il y a en cet avocat aux cheveux poudrés (farinés ?) portant bésicles une volonté de se démarquer de son père, on le verra bien par la suite lors de ses diverses harangues politiques, en haut d'estrades, acclamé par le peuple, ce peuple dont il se réclame, peuple dont lui, le disciple de Jean-Jacques Rousseau affirme devant les Jacobins "personne ne nous a donné une plus juste idée du peuple que Rousseau, parceque personne ne l'a plus aimé".

Il aime le peuple mais ne le fréquente pas de trop près, sans doute pour éviter que son amour ne devienne contagieux ?  Il a des idées sur La Liberté mais tempérées par ce qu'en disait Voltaire "Les Français ne sont pas faits pour la Liberté, ils en abuseraient"

Dans l'air du temps, il a la bouche pleine du mot égalité, applaudie par une équipe de Bobos Nantis, favorisés par le sort ou la famille, il aime citer son ami Saint-Just:" Quand tous les hommes seront libres, ils seront égaux ; quand ils seront égaux, ils seront justes".

Déjà, des mots qui vont tuer apparaissent " le peuple français vote la liberté du monde" qui entraînera "pas de liberté pour les ennemis de la Liberté". Mais personne ne perçoit le danger sous des mots sympathiques.

Est-ce une volonté amphigourique, est-ce dans le feu verbal ? Le bonheur va coûter très cher au peuple "tant aimé", dont le non-amour pour les révolutionnaires va, en milliers de quintaux de sang, couler au pied des autels du sacrifice que seront les guillotines.

Peut-être ce curieux individu qu'était Mirabeau, le prévaricateur, aura été lucide quand il disait de lui en 1789 :" Il ira loin car il croit en tout ce qu'il dit". Le disait-il en 1 H 25 ?

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FRANCE 3, La Vérité sort du puits (des pas fous)

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Emission du 7 mars 2012

Entre 1793 et 1796, la Vendée fut le théâtre d’affrontements d’une rare violence entre des paysans insurgés et le pouvoir révolutionnaire dirigé par Robespierre. 170 000 Vendéens furent massacrés par les armées de la République, au point que certains historiens n’hésitent pas à employer aujourd’hui le terme de génocide ! La population Vendéenne a-t-elle fait l’objet d’une élimination méthodique et programmée ? Que s’est-il réellement passé durant ces trois années de combat ?

 

Tout a commencé au début de l’année 1793. La République fête son premier anniversaire dans un climat de grande instabilité. A l’extérieur, les monarchies européennes menacent les frontières. A l’intérieur, les troubles se multiplient. Des paysans déçus par la Révolution se soulèvent, tout particulièrement en Vendée Militaire, une région qui regroupe tout le Centre Ouest de la France. A Paris, le pouvoir se sent menacé. A la suite de sa ligne dure représentée par Robespierre, le Comité de Salut Public décide de réprimer le mouvement sans ménagement. L’insurrection s’est organisée en une Armée catholique et royale : l’armée « blanche », ainsi appelée en référence à la couleur emblématique des royalistes. Elle mène la vie dure à l’armée « bleue », qui doit son nom à la tunique des soldats républicains. Mais à la fin de l’année 1793, la révolte est férocement matée. 

La République a tremblé, elle veut maintenant se venger. Sous les ordres du Comité de Salut Public, les massacres continuent. Des dizaines de milliers de prisonniers sont torturés, violés, fusillés ou noyés… L’armée traque sans relâche les Vendéens pour les éliminer méthodiquement. En 1794, Robespierre est exécuté et la situation commence à se tasser. Il faudra attendre 1796 pour que la guerre cesse, laissant derrière elle une Vendée exsangue. 

Un documentaire de 52’
Réalisé par Richard Vargas
Raconté par Franck Ferrand 

Bibliographie :

Robespierre de Jean Artarit, CNRS editions
Charette d’Anne Bernet, Editions Perrin
La Guerre de La Vendée et le système de dépopulation de Gracchus Baboeuf, Editions du Cerf 

Ouvrages présentés en plateau :

La Vendée – Vengé : le génocide franco-français, de Reynald Secher, Perrin, réédité en 2006
Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée de Jean-Clément Martin Collection découvertes Gallimard, 2008
Quatre-vingt-treize de Victor Hugo
Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité, de Reynald Secher, Préface d’Hélène Piralian, Stéphane Courtois et Gilles-William Goldnadel, éditions du Cerf, 2011
La Vendée et la Révolution. Accepter la mémoire pour écrire l’histoire de Jean-Clément Martin, Perrin, collection Tempus, 2007
Une blessure française : les soulèvements populaires dans l’Ouest sous la Révolution de Pierre Péan, éditions Fayard, Paris, 2008
Guerre de la Vendée et des Chouans de Joseph Lequinio, commenté par Jean Artarit, édité par le Centre Vendéen de Recherches Historiques
Robespierre de Joël Schmidt, Folio Classique 

Intervenants :

Elodie Cabot, anthropologue
Stéphane Courtois, historien
Jean-Clément Martin, historien
Reynald Secher, historien
Michel Chamard, historien
Jean Artarit, psychiatre et historien
Dominique Lambert, président de l’association Vendée Militaire
Bruno Galland, conservateur aux Archives Nationales
Michelle Chatrain, conservatrice au Musée de Granville
Noël Stassinet, historien
Antoine Boulant, historien

Lieux :

Archives Nationales
Service historique de la Défense
Musée de Granville
Forêt de Maulévrillier
la Chapelle-Basse-mer,
Chateau de La Durbellière
Nantes, Le Pins en Mauge, Les Lucs sur Boulogne, Machecoul, Granville, Cholet, la Chabotterie, Les Herbiers, Rennes, Le Mans, Paris

Nota Bene: Noël Stassinet n'est pas historien mais Président du Souvenir Chouan de Bretagne, précision à sa demande.

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MARS 1792, LES PREMISSES DES MALHEURS DE LA FRANCE

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En ce Premier mars 2012, le Souvenir Chouan de Bretagne entame une longue période de rappel des évènements qui, il y a exactement 220 ans, vont mettre la France dans un état de désordre qu'elle n'a jamais connu dans toute sa longue Histoire.

Désordre qui règne encore à l'heure actuelle ; il suffit de voir le niveau des échanges verbaux.

Mars 1792, dernier mois de paix.  9 % de la population ignorent leur mort brutale à venir, dans les années de la Révolution qui se met en place pour ses phases extrêmes. Convention, Directoire, Consulat, Empire, à part ceux qui tirent les ficelles personne n'imagine les tueries qui vont déferler sur un pays tranquille dans lequel la vie s'écoule placidement, au rythme des saisons et de la nature.

Mars 1792, qui s'appelle encore mars (Fabre d'Eglantine n'est pas encore là), voit disparaître le 1er, Léoplod II, empereur d'Autriche, frère de Marie-Antoinette-Reine de France - auquel va succéder son oncle François II.

Ce mois va être celui de l'écartement du pouvoir des ministres "Feuillant" parti qui était assez monarchiste. Ils vont être renversés par les Brissot et autres Roland, éléments qui, avec quelques autres (Vergniaud, Condorcet, Ducos etc..) vont former le club des Girondins. Ils vont enclencher la catastrophe avec le déclenchement des déclarations de guerre  aux nations d'Europe, Prusse, Autriche et lancer un mouvement quasi perpétuel de guerres. La France ne sait pas encore qu'elle va devoir attendre 1815 pour retrouver la paix.

Cette période va voir apparaître et commencer à se démarquer de tous ces mouvements réformateurs, le club des Jacobins, formé à partir du Club Breton fondé par Isaac Le Chapelier. Lui-même ne sait pas que lançant la machine de la Révolution, il va se trouver tranché par elle.

 Quand à Robespierre il n'a pas encore de grandes prétentions quand il déclare le 2 janvier 1792: "Je suis du peuple, je n'ai jamais été que de là, je ne veux être que cela: je méprise quiconque a la prétention d'être quelque chose de plus".

Rien qui dévoile un futur furieux.

Monarchiste, comme beaucoup, sans se poser de questions, il va changer (comme tant de nos politiques contemporains) ; l'effet girouette existe déjà, il  est devenu constitutionnel avec la Constituante,  il va devenir républicain quand le temps sera venu d'être dans l'air du temps !

Il faut reconnaître qu'en ce 1 mars 1792, les psychopathes sont encore chrysalides !

Alors pendant ces années à venir, ce Blog ne va pas manquer de matière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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