Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

POUR SOUTENIR DES JEUNES QUI Y CROIENT !!!

Publié le par culture

Des jeunes, au sens de l'âge et non de leur domiciliation, ont eu l'excellente idée de ramener à la surface de la pensée le souvenir de ceux qui se sont levés pour leurs convictions, leur dignité, leurs libertés, y compris la liberté religieuse. Il faut les soutenir dans leur bonne pensitude (?).

Communication du Blog Vendéens et Chouans:

Dernières séances du Moulin de Turpin

 

 

Malmenés par le mauvais temps de la fin de semaine dernière, les organisateurs du spectacle du Moulin de Turpin ont prévu une séance supplémentaire. Les dernières représentations auront donc lieu jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14.

Renseignements auprès de l'association : turpin.over-blog.com
Contact : 02.41.77.78.89


Pom Web TV - Turpin spectacle Son et Lumières par Nipet

 

Partager cet article
Repost0

APPLICATION DE L'ARTICLE X DES DROITS DE L'HOMME......

Publié le par culture

A bord du négrier "Les Deux Associés", le chanoine Pierre-Marie d'Arfeuille, en ce 8 août 1794, vient de rendre son âme à Dieu, après près d'un an de souffrances physique et, sans auncun doute, psychique, quelqu'ait été sa foi. Originaire de Felletin, il était chanoine de la cathédrale de Reims. Il n'avait que 44 ans. Né en 1750, il avait refusé de prêter le Serment à le constitution et tenté de fuir vers la Suisse ; arrêté dans le Doubs il avait été emprisonné sur le navire négrier. Il mourut après quinze mois d'un véritable calvaire. Il fut inhumé (plutôt jeté dans un trou) à l'Ile d'Aix.

Ce même 8 août est fatal à l'abbé Antoine Boissonnade, curé de Camboulazet diocèse de Rodez. Il décède à l'hôpital Saint André de Bordeaux, usé,  malgré ses 45 ans, par les pitoyables conditions de la détention.

8 août 1794 toujours, décès à l'âge de 45 ans,  du Père Pierre Deschamps, capucin, à bord du négrier "Les Deux Associés", inhumé à l'Ile Madame il venait de Rouen ; son frère Michel, capucin lui-aussi, âgé de 42 ans, décèdera deux mois après, le 9 octobre, sur le même bateau et sera inhumé sur l'Ile Madame.

Toujours sur le même bateau, ce même jour, l'abbé Mathurin Jonchade, curé de Limoges, âgé de 37 ans, inhumé à l'Ile Madame.

8 août 1794, à l'hôpital Saint André de Bordeaux, décède l'abbé Jean-François Lafage vicaire à Rodez. Il était âgé de 42 ans. Demain, le 9, ce sera au tour de son voisin, l'abbé Jean-Pierre Lafon, curé de Pont de Salars dans le diocèse de Rodez, à lâge de 49 ans.

Et puis l'abbé François Lebreton, 57 ans, chanoine de la cathédrale d'Orléans, qui décède au petit séminaire de Bordeaux

"Les Deux Associés est le bateau négrier dont le nom revient le plus souvent, bien plus que le nom de l'autre, le "Washington". Il faut dire que les conditions bestiales sont particulièrement laissées à l'appréciation de gardes-chiourme qui se conduisent comme de vrais sadiques, prenant un plaisir malsain à humilier et rabaisser leurs pauvres prisonniers, totalement laissés à la disposition de leur malfaisance, affamés, pratiquemment nus, enfumés dès le matin par des brûlis de goudron, particulièrement toxiques, à titre prophylaxique..paraît-il.

Le commandant de ce mouroir est le capitaine Laly, qui applique les ordres de la Convention: "faire mourir ces hommes, sans bruit".

Tout le monde se félicite de la fin de la Terreur avec la chute de Robespierre. Leurre rime avec Terreur car si on adoucit à partir de juillet les conditions de détention - considérons le nombre des morts de ce jour - cette théorie est totalement ridicule.

En ce jour, le chanoine Charles Serre de Farsat, 58 ans, de Limoges n'a pas le temps d'apprécier cette embellie de ses conditions d'emprisonnement, il repose à l'Ile Madame

Demain, le 9, ce sera au tour de l'abbé Jonathas Larcher, 52 ans, curé du diocèse de Rouen.

Et il y a ceux qui meurent loin de chez eux et de leurs paroissiens, là bas, en Guyane.

Et il y a des imbéciles, ou ignares ou honteux ou foncièrement de mauvaise foi, qui osent encore nier la motivation anti-religieuse de la Révolution ?

Ah! s'il s'était agi de clergé protestant, que ne nous reprocherait-on pas encore cette Barthélémy (il n'y a pas de saints chez les calvinistes et autres luthériens).


Partager cet article
Repost0

6 Août 1951

Publié le par culture

Naissance d'une future chouanne dans l'Est, le pays de Stofflet.

Partager cet article
Repost0

6 Août 1795

Publié le par culture

 

300px-Manoir_La_Baronnais.jpg

Malo Colas de la Baronnais né le 15 novembre 1770 à Dinard est un officier Chouan de grand caractère. Après l'échec des pourparlers de paix de La Mabilais, Cadoudal l'avait envoyé en Vendée rencontrer François Athanase Charette de La Contrie pour l'informer que les Chouans refusaient de reconnaître la République.

Le 6 août 1795, après Quiberon, il fait exécuter son propre oncle, Gaudin de Beauchêne,  pour avoir dénoncé des Chouans aux Républicains.

 

Il sera tué dans un combat le 10 novembre 1795 à Plessix-Balisson, dans les Côtes du Nord.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

6 AOÛT 1794 Nul ne peut être inquiété pour ses opinions religieuses

Publié le par culture

Photo 014Natif de Saint Brieuc, prêtre de Saint Brieuc, dans les Côtes du Nord, L'abbé Jean RAOUL vient de décéder, à l'âge de 49 ans sur le bateau négrier "Les Deux Associés", ancré à l'embouchure de la Charente (les pontons de Rochefort).

Il n'est pas sur la liste des Bienheureux proclamés par le Pape Jean-Paul II en 1995.

Il est inhumé dans l'Île Citoyenne, actuelle Île Madame. Ses restes reposent sous cette croix de galets, au débouché du passage, recouvert à marée haute, appelé Passe aux boeufs.

Ile-Madame-copie-1.jpg

Phénomène Historique, totalement évacué des mémoires, l'entassement des prêtres et des religieux, dits réfractaires, sur les deux bateaux qui servaient au transport des esclaves, le Washington et les Deux Associés, avant l'abolition de la Traite, entraînera la mort de 28% d'entre eux, la mort des esclaves étant elle de 11% !

Si les esclaves se retrouvaient dans leur état de "marchandise", c'était à  la suite de dissenssions familales, tribales ou guerrières. "Marchandise" de prix, ils étaient correctement nourris.

Les prêtres et religieux, entassés dans des conditions inhumaines, se voyaient servis de quelques rares légumes, parfois d'un bout de viande avariée trempant dans un jus innomable qui, le matin, dans le même baquet en bois avait pris la suite des soulagements naturels de la nuit promptement évacués à la mer, sans rinçage dudit baquet !

Outre les mauvais traitements, le typhus, le scorbut et autres parasites faisaient des ravages dans leurs organimes exténués.

Cela dans la Patrie fondatrice des Droits de l'Homme et du Citoyen.

Leur crime: être restés fidèles à leur sacerdoce en refusant la Constitution Civile du Clergé et préférant rester obéissant au chef de la chrétienté, le Souverain Pontife, successeur de Pierre à la tête de l'Eglise. Aucune violence de leur part, une miséricorde totale.

L'abbé Jean Raoul est décédé le lendemain de l'abbé Pierre-Michel Noël, prêtre de Rouen, décédé le 5 août 1794, à l'âge de 40, sur le même bateau. Lui fait partie de la soixantaine de Bienheureux proclamés par Jean-Paul II.

Laudate Dominum, omnes gentes.

Partager cet article
Repost0

LA NUIT DU QUATRE AOÛT 1789 : ABOLITION DES PRIVILEGES, FIN DES LIBERTES BRETONNES

Publié le par culture

Il est toujours intéressant d'entendre, souvent dans la bouche de nos politiques actuels, la fameuse référence à l'abolition des privilèges, lequel rappel devrait être écrit "la bolission des privilleiges" tant il évoque de la part de ces individus, que l'on préfère imaginer illettrés plutôt que cyniques, une méconnaissance de leur propre condition et des évènements qui se révélèrent, dans leur majorité, à l'origine de la destruction de la société, de style certes patriarcales, avec son cortège funèbre de malheurs, assassinats, destructions, exactions.

La journée du 4 Août vit l'abolition des privilèges, de tous les privilèges, à l'initiative du Club Breton créé par les députés à la Constituante :

 Le Chapelier, avocat, Rennes

Baco de la Chapelle, procureur du roi, tiers-état, Nantes
Blin, médecin, tiers-état, Nantes

Corroler du Moustoir,  procureur du roi, tiers-état, Hennebont

Defermont des Chapelières,  procureur au parlement, tiers-état, Rennes
Expilly, recteur de Saint-Martin de Morlaix, clergé, Saint-Pol-de-Léon

 Gérard, laboureur à Montgermont, tiers-état, Rennes
Glezen, avocat au parlement, tiers-état, Rennes

Lanjuinais, avocat au parlement, tiers-état, Rennes 

Le Breton, prieur de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon, 

Le Déan, commissaire des États de Bretagne, tiers-état, Quimper
Le Deist de Botidoux, écuyer, tiers-état, Ploërmel

Le Floc'h laboureur, tiers-état, Hennebont

Le Gendre, avocat en parlement, tiers-état, Brest

Le Goazre de Kervélégan, sénéchal, tiers-état, Quimper

Palasne de Champeaux, sénéchal royal, tiers-état, Saint-Brieuc
Perret de Tregadoret, avocat, tiers-état, Ploërmel

Poulain de Corbion, tiers-état, Saint-Brieuc
Prudhomme de Kérangon, à Saint-Pol-de-Léon, tiers-état, Lesneven

Symon, recteur de la Boussac, clergé, Dol.

Lors de la conclusion de la Constituante on doit à l'un deux (Michel Gérard) cette réaction:

" Ô ! la bonne constitution que la Constitution Française, elle assure la paix, la tranquillité, notre bonheur et celui de nos enfants !"

Ils vérifieront rapidement tout cela dans peu de temps. 

D'autres députés venant d'autres départements se joignirent à eux, comme Barnave.

Il faut rappeler que la Convocation des Etats Généraux est de décision royale. Le 9 juillet de cette année, comme nous l'avons déjà évoqué sur ce Blog, ces députés s'auto-proclamèrent en Assemblée Nationale Constituante, sans aucune légitimité, outrepassant les pouvoirs délégués par le peuple.

On rappellera la dispariton du droit coutumier, des droits féodaux - qui avaient en réalité disparu depuis des siècles - lesquels étaient devenus des droits seigneuriaux qui,  à part le gibier et les colombiers, le droit de chasse, le banc armorié à l'église, étaient assez limités et ne concernaient que des civilités.

Il est bon de rappeler que le droit seigneurial dit droit de cuissage est une création de Jules soutenu par l'autre Jules (Michelet et Ferry). Il est une filouterie issue du droit de Cullage qui est un droit de regard du seigneur sur le mariage d'un de ses sujets dans une autre seigneurie.

Parmi les autres abolitions, celle de la dîme, représentant le prélèvement d' 1/10ème des revenus au profit du clergé qui assure en échange la couverture sociale, soins médicaux, hospitalisation, enseignement , aide aux pauvres.

Actuellement ces prélèvements représentent près de 70% des prélèvements et plus selon les choix de chacun. L'Eglise doit se contenter des quêtes et autres cotisations volontaires. L'autre catastrophe à venir sera la nationalisation des biens du Clergé qui sera traitée ultérieurement.

Pour la Bretagne, l'Abolition des Privilèges est une catastrophe ; elle sonne la fin des libertés bretonnes assurées en particulier par l'Edit de 1532.

Est-ce que certains députés bretons auraient abusé du Chouchen?

Toujours est-il que lors de  ces fameuses journée et nuit du 4 août, sous la présidence du Rennais Le Chapelier,  parmi les Privilèges de la Noblesse et du Clergé disparaissent, sur l'autel de la Révolution, les libertés provinciales et celles du Duché de Bretagne...

Les députés bretons, innocemment ou manipulés, ont fait passer par la même trappe des droits aussi dissemblables  que le droit de colombier, la corvée, la dîme et les dispositions juridiques gérant les relations entre le Duché de Bretagne et le Royaume de France, gérant les relations entre le gouvernement de la province bretonne et ses administrés depuis le grand Traité de 1532 !

...Ce qui n'est pas la même chose.

Or, pour prononcer l'abolition de ce principe, les députés réunis à Versailles étaient incompétents, seule  aurait été légale la réunion du Parlement Breton et des délégués des Etats.

Refusant de signer le compte-rendu Le Chapelier et ses collègues essaient de minimiser leur imprudence se réfugiant derrière la réunion du Parlement et des Etats seuls compétents pour abroger le Traité de 1532.

Hélas, c'est trop tard, le réveil va leur laisser un drôle de goût ; les Etats de Bretagne ne se réuniront plus jamais, le Parlement de Bretagne est supprimé le 3 novembre 1789 : La Révolution et le 4 Août ont abattu les libertés bretonnes, ce que n'avait jamais tenté la monarchie royaliste.

Les politiciens bretons actuels ne sont pas opposés à ce que les noms de ces députés soient honorés alors qu'ils sont responsables des malheurs qui vont s'abattre sur la Bretagne ; on peut donc voir leur nom donné à des rues ou des établissements.

Le Chapelier, Expilly, Barnave moururent d'un accident de la circulation. Circulation sanguine, bien sûr, interrompue à hauteur des carotides par un objet très coupant en forme de triangle.

Le Floc'h, Poulain de Corbion eurent une rencontre avec des Chouans qui se termina mal.

La Bretagne pâtit encore de ce Quatre Août.

 

Partager cet article
Repost0

LE MOULIN de TURPIN à Sainte-Christine dans le Maine et Loire

Publié le par culture

Hier soir, à Sainte Christine, dans les Mauges, a eu lieu l'avant-première du son et lumière intitulé le Moulin de Turpin.DSC_0920.JPG

Sur une idée de Jérémy Bellanger, 23 ans, scénariste et metteur en scène du spectacle, se sont déroulées les scènes de la vie d'il y a deux cent dix huit ans dans cette partie de l'Anjou.

Ce projet est né il y a deux ans, lors d'une visite conjointe sur le site du moulin, avec le  propriétaire, Elie Jarry, qui est le président de l'association culturelle organisatrice: 1-2-3 Musique.

Le but n'est pas de restaurer le moulin mais de créer une dynamique animation autour du spectacle, de ses acteurs bénévoles voire de la population, une sorte de syndrome Puy du Fou !

Les acteurs bénévoles étaient renforcés de la présence des acteurs des "Brigands du Bocage" qui commencent, sous la direction de leur présidente Ghislaine Herbreteau, à bien maîtriser "les planches" façon de parler puisque les différents tableaux se déroulent sur la terre herbue.

DSC_0975.JPG 

Les scènes traditionnelles se déroulent pendant deux heures, soutenues par une très bonne sonorisation et un éclairage qui n'ont rien à envier à des "pro", le suivi par projecteur est bien fait et les acteurs sont dans l'ambiance pour évoquer cette période où une population entière vit son existence annihilée, ses libertés bafouées au nom des Droits de l'Homme, sa liberté DSC_1009.JPG 

religieuse passant à la trappe malgré les garanties de l'article X de la dite Déclaration des Droits, promesse qui, déjà, n'engageait que ceux qui les recevaient !

Vint ensuite le temps de la persécution et des massacres, s'accompagnant des destructions qui devinrent habituelles à cette époque où la sauvagerie et la cruauté accompagnèrent les exactions.

Juillet Aout 2011 007

 

Les invités, une bonne centaine de personnes, élus locaux, représentants d'Associations ont généreusement applaudi, terminant par une "standing ovation" comme disent ceux qui ignorent que le français se contente du mot ovation.

Sans aucun doute, un grand nombre des présents a découvert une histoire ignorée car non enseignée et n'a donc pas relevé les quelques minimes erreurs bien pardonnables. Lorsque tout le monde, allez, quand 20 % de la population française relèvera ce genre de faute, c'est que nos Associations et Pays et Terroirs auront bien fait leur travail.

DSC_1112.JPG

La conclusion de ce spectacle: "Cette Histoire est notre histoire"

Après avoir longuement salué les spectateurs qui continuaient à les ovationner les organisateurs invitèrent à un verre de l'amitié permettant de rencontrer la quarantaine de bénévoles.

Et les plus jeunes changèrent totalement de rythme Juillet-Aout-2011-008.jpg Merci et bravo à tous !

Partager cet article
Repost0

3 Août 1795 Aimé du Boisguy

Publié le par culture

 

  200px-Auguste_Hay_de_Bonteville.jpgLe 3 août 1795, Aimé Picquet du Boisguy (qui a eu 19 ans le 15 mars), accompagné  de  Auguste Hay de Bonteville (qui aura 20 ans en décembre) à

la tête de deux mille chouans attaquent avec succès Cossé Le Vivien, en  Mayenne, et la gardèrent durant trois jours face aux troupe du général Claude Ursule Gency à la tête des 85 ème et 454 ème demi-brigades de l'armée des Côtes de Brest c'est-à-dire à peu près 1200 hommes.

Aimé Picquet du Boisguy n'a pas été soldat avant son engagement dans la chouannerie ; la seul expérience qu'il ait de la "chasse aux Bleus" est celle qu'il a de la chasse au sanglier qu'il menait dans les bois de la propriété familiale à Parigné près de Fougères, ville dans laquelle il est né. De là son expérience dans les fifférentes traques qu'il a menées  avec souvent du succès.

Dans quelques jours, il va venger, sans aucune pitié, les fusillés de Quiberon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

CONNAISSEZ-VOUS ?

Publié le par culture

 LE LOGIS DE LA CHABOTTERIE

 

Vous connaissez le Musée de la Chouannerie et des Guerres de l'Ouest à Plouharnel dans le Morbihan, notre Musée.

En cliquant sur le titre de cet article "Le Logis de La Chabotterie" vous allez découvrir un très joli diaporama qui nous a été offert. Pensez à mettre le son .

Ce Logis fut acheté par le Conseil Général de la Vendée - dont le Président était Philippe de Villiers - à la famille de Goué, en 1990. Cet achat fut au centre de polémiques construites par le journal des satyres "Le canard enchaîné", en 1992,  accusant ni plus ni moins le Président du Conseil Général de concussion ; le "château" aurait été acheté à un membre de sa famille à un prix supérieur aux prix du marché. Ces basses calomnies furent évidemment colportées par les radios, journaux et Télés. TF 1 avait réalisé un reportage particulièrement scandaleux et diffamatoire, digne de procédés staliniens comme je l'avais téléphoné à cette Téle. Plainte fut déposée par le Président du Conseil Général devant la XVIIème Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris et le torchon condamné. Cela était une façon de décrédibiliser la cause du Souvenir des contre révolutionnaires.

 

Superbement restauré par le Conseil Général de la Vendée, le Logis, datant des XV è -  XVIIè siècles, n'est pas exactement un Musée où les choses seraient figées. Il est plutôt une maison dans laquelle l'impression est donnée de s'introduire en l'absence des propriétaires.

De belles pièces meublées avec un goût exquis, décorées d'objets qui semblent à portée de main, dont ne nous sépare qu'un simple cordage. Mais la sécurité veille, si un corps ou un bras dépassent un peu trop, les rayons électroniques invisibles le signalent par une sonnerie et une personne vient voir ce qui se passe. Pas d'interpellation agressive venant d'un gardien (masculin) mal embouché comme cela peut se passer à Versailles. La classe !

Toujours pour le confort du visiteur - qui se sent plutôt l'invité -  une agréable musique Renaissance accompagne le parcours des cuisines, où l'on voit la fameuse table sur laquelle fut déposé le 23 mars 1796 François-Athanase Charette de La Contrie blessé lors de sa prise dans les bois voisins, jusqu'aux combles aménagés en chambre des domestiques. Les tic-tacs, les cliquetis divers les bruits de l'extérieur, les bruits de cheminées rendent ce lieu vivant.

Rien à voir avec les discussions, manquant de discrétion, des gardiens-pompiers du Château de Nantes où nous irons bientôt.

Bon diaporama.

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2