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DEUX POIDS....DEUX MESURES.....

Publié le par culture

Mercredi soir sur France 3, l’excellente émission de Frédéric Taddeï, traitait de l’unique préoccupation actuelle des français, la phallocratie, la phallocratie autour du livre de Christophe Deloire : “Sexus Politicus″.

 

 

Une Association du Souvenir, celui des français qui se sont battus il y a plus de deux cents ans, pour leur liberté et leur dignité, a le droit de s’informer par les moyens modernes, sans en être resté au télégraphe de Chappe ni au poste à galène.

Le sujet traité n’a rien à voir avec nos préoccupations habituelles, sauf celle de la mémoire parfois très sélective, comme l’exemple en fut donné mercredi, devant l’animateur de qualité qui ne semblait pas dupe de la duplicité des propos.

Deux journalistes de MariÂne et une du Nouvel Obs’ se renvoient la brosse à reluire et le cirage en se vantant de leur qualités de journalistes sérieux, de véritables enquêteurs. Ils sont les Hercule Poirot (pourquoi toujours Sherlock Holmes ?), de l’information indiscutable.

 

 

Les exemples abondent de cette probité à géométrie variable :

Ainsi Ouest France dans son article à charge contre Reynald Secher le 12 août 2010 (voir pages 11 et 10 de notre Blog) :

Celui ci  était accusé de négationnisme et de révisionnisme par le journaliste ; mais selon le Directeur de l’édition régionale, c’est Reynald qui disait cela, et ayant écrit à ce même directeur pour lui dire que si effectivement Reynald avait utilisé ces termes, c’est bien que le journaliste (journaliste du siège, venu exprès interroger Reynald Secher , sans rien connaître de lui  et sans avoir lu un seul de ses ouvrages !! voilà un journalisme d’investigation !) avait posé les questions avec les mots choisis ! Le même journaliste, complice du maire énonce un : « C’est un homme qui avance masqué ». Voilà du journalisme sérieux.

Une autre fois,  l’équipe rédactionnelle de la TV Nantes 7 supprime un reportage sur le Comité Célébrations Charette commémorant les vraies “Noyades de Nantes”, comité qui contestait par ailleurs, à la lumière de l’Histoire, preuves à l’appui, la municipalité de Nantes  soutenant l’existence d’esclaves noirs et de plus noyés en Loire !

 

Plus récemment, le même MariÂne publie avec, on peut l’imaginer, forces sourires complices  ces deux graffitis :

 

 Jésus-Christ Blasphème

 

 

                         Photo 064-copie-1

 

Cela c’est du travail de journalisme d’investigation...à risque ! 

Et tout dernièrement, MariÂne s’intéresse à l’histoire épaulé par la revue qui se veut un

 parangon de  la vérité historique :  L’Histoire.

 

 Les deux journaux annoncent un scoop :

Mariâne                                COUVERTURE l'HISTOIRE

La guerre civile en France à la lumière de la pensée de Jean - Clément Martin, nous éclairant avec sa lanterne sourde, sous la  direction de l’inoxydable Michel Winock qui nous  annonce, avec un sourire gourmand, en février - mars 2011 que le pays est au bord de l’explosion (page 6). Bis repetita placent (pour les non latinistes distingués : Les choses répétées deux fois plaisent) mais peuvent  tourner  au ridicule - lequel ne tue plus depuis que la peine de mort a été supprimée – car déjà, perspicace, le même Winock à la page 104 du N° 311 de juillet-août 2006 de la revue “L’Histoire” annonçait « un pays au bord de l’explosion ». Déjà, Jean Clément Martin, annonçait que la Révolution a coupé la France en deux, thème qu'il apprécie puisqu'il le développe à nouveau en 2011.

 Pour ce numéro spécial consacré à la Guerre Civile en France, le mensuel  L’HISTOIRE

proposait deux présentations différenciées :

 

  histoire ouest

 Il faut signaler que les textes  de 2011 sont pratiquement les “copier -coller” de 2006, à part de rares modifications tenant plus de la rédaction que de la vérification, entr’autres : en effet “les émigrés et les Anglais qui tentent un débarquement à Quiberon en juin 1795 échouent“ alors qu’en 2011 “ Hoche écrase les émigrés et les Anglais qui tentent un débarquement à Quiberon en juin 1795 ”.

A la clef quelques contre - vérités comme “La droite contre-révolutionnaire, incapable d’unifier la Contre - Révolution ( ????) ne saisit pas les élections de 1797 lorsque la France vote pour des députés de droite” faisant penser que Jean-Clément Martin, qui a passé sa vie à ânonner Soboul, oublie un peu vite que le Directoire va “ exporter les dits députés de droite en Guyane”.

Enfin faut-il rappeler qu’à Quiberon, si les Anglais ont fourni la logistique, en aucun cas ils n’ont débarqué ni même été question qu’ils débarquent.

Intéressant de noter aussi que 6 ans après que Robespierre ait exercé un pouvoir faible, c’est lui-même  qui est reconnu faible en 2011. Qu’est-ce que cela aurait été avec un Maximilien fort !

 

Intéressant aussi de noter que la référence au scapulaire ait disparu dans l’édition 2011 ; en effet en 2006 on pouvait lire ceci, page 40-41, démontrant une méconnaissance des symboles catholiques  :"A côté des cocardes blanches et tricolores, il y a le Sacré-Cœur, un cœur surmonté d’une croix, lié au XVII ème et à la dévotion à la Vierge qui est réutilisé par les Vendéens (quid des autres, Chouans ou pas qui furent guillotinés pour possession d’images obscurantistes ?)

Il aurait été intéressant de mettre en deux colonnes ces textes pour lire qu’à cinq ans d’écart les mêmes sottises restent des dogmes bis repetita.

Il y a une grosse différence par contre pour la fin de la Commune de Paris en 1871. En 2006, page 48, le “Massacre des dominicains à Arcueil” est devenu “Tirez, mais tirez donc” en 2011.

Les photos d’exécutés restent inchangées, sauf le cadrage et l’emplacement.

 

En 1988, à la veille des célébrations de la Révolution de 1789, L’Histoire titre sur 1789.

Dans ce numéro, pas de Jean-Clément Martin ; peu connu il venait d'obtenir son doctorat à Paris IV Sorbonne en 1987 (Reynald Secher en 1983 avec mention très bien) et était sans doute considéré d'un poids insuffisant. Pourtant ce N° 113 inspire les numéros 311 (113 à l'envers !) et 11 H, car on y retrouve sous des noms différents les mêmes dogmes toujours en vigueur. On y remarque surtout cette rare et osée déclaration:" Si la Révolution a été violente, c'est bien parcequ'une foule de français-famille royale en tête - lui a d'emblée déclaré la guerre. Une guerre durable" ! (Maurice Agulhon, professeur au Collège de Fance.) 6A2F7439

                                                             

                                                                                  Sous la plume de Jacques Solé (professeur d'histoire à l'université de Sciences Sociales de Grenoble) la révolution n'aurait cependant pas été possible sans l'intervention massive et presque immédiate des classes populaires urbaines et rurales dans la vie publique. Sous la plume de François le Brun (professeur à l'université de Haute Bretagne  Rennes II) si l'article sur la Terreur est bien rédigé, on peut lire quand même que Carrier est relevé de ses fonctions de représentant de la Convention à Nantes alors que celui-ci est rappelé à Paris à sa demande pour l'histoire des 132 nantais qui ne sont plus que 90 ; la preuve, il est nommé secrétaire de la Convention.

 Pour Solé, il n'est guère acceptable d'invoquer  les circonstances, il est plus inacceptable encore d’assimiler Terreur et   Révolution en traitant celle-ci comme un simple bloc, en estimant que la Terreur n'est nullement une dérive détestable mais la conséquence logique des principes mêmes et du déroulement de la Révolution, et en voyant finalement en celle-ci le prototype de tous les  totalitarismes du XXe siècle. Ainsi, Solé rejoint, de façon différente,  la définition de la Terreur par Soboul dans son ouvrage paru en 1993 « la Révolution française»: "la Terreur se justifie par l'élimination d'éléments politiquement inassimilables".

Si dans ce même numéro, à la page 68, « en juin 1795, les immigrés et leurs alliés anglais débarquent dans la baie de Quiberon. Hoche bloque les royalistes dans la presqu'île ; le débarquement est un échec, 750 hommes sont jugés et fusillés », on est très loin du bilan des victimes, Emigrés et Chouans.

 

Enfin nous retrouvons Michel Winock, dans son rôle de prophète, « la révolution nous a légué une ambiance de guerre civile dont nous avons peut-être la nostalgie aujourd'hui ». À signaler un procédé un peu canaille d'assimiler le clergé avec l'argent : « le pape Pie VI refusa de ratifier la Constitution Civile du clergé consécutif à la nationalisation des biens ecclésiastiques ». Cette assertion est totalement fausse, le refus de ratification par le pape étant lié au serment que devait prêter le clergé sous peine d'exclusion de la société religieuse et civile.

 

Pour ceux qui nient le lien entre Révolution et totalitarisme, cet expert cité page 102, Maurice Thorez secrétaire  général du P.C.F., lors du rapport au huitième congrès du parti communiste français en 1936 : « Nous sommes, nous les communistes, les héritiers de la pensée révolutionnaire des encyclopédistes du XVIIIe siècle, de ceux qui préparèrent, par leurs écrits, la grande révolution… approfondie, développée, enrichie par le génie de Marx, Engels, Lénine, Staline, il est devenu le matérialisme dialectique, le marxisme-léninisme, la théorie et la pratique du prolétariat révolutionnaire. Nous sommes les héritiers de l'audace et de l'énergie révolutionnaire des Jacobins qui ont donné à la France et au monde les meilleurs exemples de révolution démocratique. Lénine disait souvent : « les bolcheviques sont des Jacobins de la révolution prolétarienne ».

En conclusion, quel rapport avec l'introduction de cette page ?

Ce long texte montre que la lucidité et l'objectivité ne sont pas forcément l'apanage de tous les journalistes. Beaucoup tournent en rond, et ne font que répéter en boucle les mensonges qui ont déjà été commis. On est donc loin des grandes déclarations faites sur France 3 et la déontologie.

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Changez d'époque, venez respirer le Souvenir que vous honorez

Publié le par culture

Vous n'êtes pas trop éloignés, vous en avez assez des Guignols de l'info, des péripéties Strauss-Kahniennes,  de Vivement Dimanche, des herbes à arracher dans le jardin ? vous voulez passer un excellent samedi et un beau dimanche en famille?

Vite à La Baudière, à La Réorthe, en Vendée,  pour un retour arrière de Deux cents ans.
La Réorthe se situe à quelques kilomètres de Chantonnay ; dans le bourg prendre la D 52
Contact et informations pratiques au 02.51.48.50.97 ou 06.31.22.99.15 ou par courriel : armeeducentre@hotmail.fr
 
Possibilité de déjeuner et de dîner sur place pour un prix modique, Touspinette assurée à l'apéritif. ( comme le veut la loi:"A consommer avec modération").
Ce sera encore mieux que le 2 avril à Plouharnel car il y  aura encore plus d'acteurs habillés comme il y a deux cents ans. Les Brigands du Bocage, Fifres et Tambours et les Bleus du Garde Chauvin. Des coups de fusils (de l'époque) des tirs de canon (de l'époque). Vous n'aurez cela nulle part ailleurs.
Le grand rassemblement de la Baudière, les 21 et 22 mai 2011
Les Brigands du Bocage vous donnent rendez-vous pour le grand rassemblement de la Baudière, à La Réorthe, le samedi 21 et dimanche 22 mai.
Au programme, animations vendéennes pendant ces deux journées, de 10h à 19h : visite des bivouacs et escarmouches entre Blancs et Bleus, démonstration et confection de cartouches à la poudre noire, vente de livres et dédicaces, danses du XVIIIe siècle, etc.
Nous recevrons bien évidemment l'aide de nos amis fidèles pour divertir de leurs musiques et de leur bonne humeur tous nos visiteurs : le Garde Chauvin et Fifres et Tambours, pour que les Bleus ne se sentent pas trop seuls, et Patrick Proust pour nous entraîner au son de la veuze et du violon.
Les passionnés d'histoire vendéenne pourront également profiter des conférences et des interventions de Reynald Secher, spécialiste de la question qui interviendra sur le thème du Mémoricide, d'Henri de Villedieu, notre hôte de la Baudière, fin connaisseur de l'Armée du Centre, et de Noël Stassinet, président du Souvenir Chouan de Bretagne qui interviendra sur le sujet " Robespierre l'Incorruptible, mais pourquoi donc ?" le samedi à 11h et le dimanche à 14h.
Deux autres événements à ne pas manquer le samedi : la reconstitution de la garde au Lay (combat entre Blancs et Bleus) à 15h, et un son et lumière à 21h, le départ des paysans un jour de 1793.
Contact et informations pratiques au 02.51.48.50.97 ou 06.31.22.99.15 ou par courriel : armeeducentre@hotmail.fr
Possibilité de déjeuner et de dîner sur place ou même de pique-niquer.

 

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SAMEDI 21, DIMANCHE 22, LA BAUDIERE EN VENDEE.

Publié le par culture

Les Brigands du Bocage vous donnent rendez-vous pour le grand rassemblement de la Baudière, à La Réorthe, le samedi 21 et dimanche 22 mai.
Au programme, animations vendéennes pendant ces deux journées, de 10h à 19h : visite des bivouacs et escarmouches entre Blancs et Bleus, démonstration et confection de cartouches à la poudre noire, vente de livres et dédicaces, danses du XVIIIe siècle, etc.
Nous recevrons bien évidemment l'aide de nos amis fidèles pour divertir de leurs musiques et de leur bonne humeur tous nos visiteurs : le Garde Chauvin et Fifres et Tambours, pour que les Bleus ne se sentent pas trop seuls, et Patrick Proust pour nous entraîner au son de la veuze et du violon.
Deux autres événements à ne pas manquer le samedi : la reconstitution de la garde au Lay (combat entre Blancs et Bleus) à 15h, et un son et lumière à 21h, le départ des paysans un jour de 1793.
Samedi après-midi, conférences du Président du Souvenir Chouan de Bretagne, de Reynald Secher, d'Henri de Villedieu.
La Réorthe se situe à quelques kilomètres de Chantonnay ; dans le bourg prendre la D 52
Contact et informations pratiques au 02.51.48.50.97 ou 06.31.22.99.15 ou par courriel : armeeducentre@hotmail.fr
Possibilité de déjeuner et de dîner sur place (réservation avant le 15 mai) ou même de pique-niquer.
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MENSONGE, SUBVENTIONS, ELECTIONS .......

Publié le par culture

La marche des esclaves de Nantes trouble le 10 mai
 

09/05/2011 – 10h00 NANTES/NAONED (NOVOpress Breizh)Fidèle à sa ligne repentantiste, la municipalité nantaise organise pour le 10 mai de multiples festivités autour du thème de l’esclavage. Mais les dissensions entre les nombreuses associations désireuses d’en profiter rendent l’exercice chaque année un peu plus délicat.

            Les célébrations du 10 mai ont désormais à Nantes une importance sans commune mesure avec celles du 8 mai. Le 10 mai c’est, depuis 2006, la « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ». Un vaste ensemble de manifestations est organisé à cette occasion à partir du 7 mai, quoique la cérémonie inaugurale ait lieu le 9 : inévitables discours des autorités civiles et ultramarines mais aussi jet de fleurs dans la Loire, parcours dans la ville, spectacle conté, goûter littéraire, concerts, ateliers d’écriture et de slam, etc.

Une trentaine d’associations participent au programme officiel. Mais la concorde ne règne pas forcément dans leurs rangs, ne serait-ce que parce qu’elles sont concurrentes au guichet des subventions municipales. Comme l’an dernier, le sujet le plus contentieux est la « Marche des esclaves », organisée dimanche après-midi à partir du parvis de la cathédrale. Elle a été publiquement dénoncée par Octave Cestor, conseiller municipal de Nantes. « J’estime qu’on n’a pas le droit de théâtraliser ni de singer une telle souffrance », a-t-il déclaré à Presse Océan.

La marche a néanmoins eu lieu. Les « esclaves » en

costume, une petite trentaine, étaient cependant

encadrés par un service d’ordre à peu près égal en nombre, sous les maillots noirs d’une « Brigade anti-négrophobie », qui donnait à la manifestation un aspect moins servile que martial. 

Information: agence Novopress.

 [http://breizh.novopress.info/]

Novopress.info

Pourquoi un article à connotation politique sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne dont le but est culturel ; faut-il souligner le fait qu'aucun article publié n'a jamais été contredit ?

Parce que cet article de l'Agence Novopress démontre la persistance dans le mensonge depuis le 10 mai 2006 (anniversaire d'un autre 10 mai qui devait voir la France passer de l'ombre à la lumière) sur l'existence d'esclaves noirs noyés en Loire comme le déclarait Octave Cestor, conseiller municipal antillais de Jean-Marc Ayrault lequel n'en est pas à une approximation près, il suffit de visiter le château de Nantes et la honte de la mini surface réservée à la Révolution à Nantes et les dizaines de mètres carrés consacrés à l'esclavagisme. Si Jean-Marc Ayrault avait été professeur d'Histoire au lieu d'avoir été professeur d'Allemand, il saurait que le Code Noir rédigé sous Louis XIV par Colbert et publié en 1685, était destiné à "gérer" au mieux l'existence de ces pauvres gens vendus aux riches  propriétaires par leurs congénères noirs d'Afrique, et qu'il n' a jamais existé aucun Code  pour gérer les Blancs Chrétiens capturés par les noirs et les arabes au large de nos côtes (par exemple le futur Saint Vincent de Paul) mais aussi le plus souvent "razziés" à l'intérieur de nos côtes.

Enfin dénonciation du mensonge entretenu: Le Code Noir précise que tout esclave - acheté sous ce titre - est immédiatement affranchi dès que passées les limites du Royaume de France et qu'il conserve par la suite cette qualité. Il n'y a pas eu d'esclave en France.

Dénonciation du mensonge - pure invention-:

Les esclaves noyés en Loire.

-Il n'y a pas eu d'esclave dans le Royaume de France,

-Ceux qui achetaient des esclaves pour les travaux étaient des financiers ; il est difficile d'imaginer qu'après avoir payé cher ces hommes ils les auraient noyés..et dans la Loire en plus.

Les seuls Noirs qui ont pu, éventuellement, se noyer en Loire furent ceux qui composaient la Section Marat sous les ordres de Lamberty ou le 13 ème régiment de Chasseurs à cheval, (ex Légion des Volontaires Américains) qui se distinguèrent par leur cruauté lors des Noyades de Nantes - qui, elles, ne sont pas un mensonge - et firent, non  pas quelques, mais des milliers de victimes et dont les commémorations du martyre ne sont pas, elles, subventionnées par la Mairie de Nantes et son omnipotent maire.

Il ne faut pas oublier non plus, que certains des bourgeois nantais s'adonnant sinon à la Traite du moins à l'esclavagisme, n'étaient pas forcément des tenants de la Monarchie mais de leurs profits et on les retrouvera tel Coustard du "bon côté du manche" lors de la Révolution, puis du mauvais côté sous la guillotine.

Enfin, au contraire d'un ancien Président de la République qui se gargarise des "Valeurs de la République" (en ce sens qu'elles lui ont permis de ne pas être incarcéré comme un vulgaire voleur de fonds publics et privés), il faut rappeler que cet individu s'indignait du fait que les esclaves puissent être considérés comme des meubles ; cette méconnaissance la plus élémentaire de la langue française est tragique. Opposé à l'immeuble, meuble est la définition de tout ce qui ne fait pas partie de façon immuable d'un bien, d'un lot. L'esclave qualifié de meuble veut signifier que, contrairement à l'usage avant le Code Noir, il est un être humain et non une chose qui se négocie avec un bien immobilier.

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Il n'y a pas eu de Code Noir pour protéger les malheureux prêtres et religieux  enfermés dans les nombreuses prisons de Nantes - curieux d'ailleurs cette propension à la création de prison par un système politique basé sur les "Droits de l'Homme" - mis à "pourrir" sur les pontons de Rochefort, sur les bateaux qui les retenaient captifs où, à bord des Deux Associés et du Washington, le baquet contenant les excréments de la nuit était vidé pour y verser  aussitôt la soupe pour la journée. Leur martyre a bien existé, leur liste est connue, leur nombre est révélé ici: 4085 déportés entre 1793 et 1801 rien qu'à Bordeaux, Blaye, Brouage, l'Ile d'Aix, Saint Martin de Ré, Ile d'Oléron, Rochefort. 1072 morts de sévices et maladies soit 26%.

26% qui ont existé et n'ont pour mémorial que cette humble croix de galets à l'Ile Madame, près de Rochefort. Alors qu'à Nantes 7 millions d'€ sont dépensés pour un mensonge.

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ASSEMBLEE GENERALE DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE

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L'Assemblée Générale du Souvenir Chouan de Bretagne aura lieu Samedi 14 mai prochain dans la Presqu'Île de Rhuys.

Rendez-vous à 10 H 30 pour les membres à jour de cotisation à Sarzeau.

A 12 H mini conférence sur Jean Terrien, dit Coeur de Lion, Chouan de la région de Châteaubriant (44).

14 h 30 Réception au château de Truscat et évocation de deux chefs Chouans Francheville.

Suscinio puis le manoir de Louise du Bot du Grégo et l'évocation de sa "sulfureuse" personne, maîtresse de Hoche, responsable, à travers son mari Antoine d'Amphernet de Pontbellanger, de l'échec du débarquement de Quiberon.

17 H 30. Cidre de l'amitié et au-revoir.

Pour complément d'informations, utiliser le mode "Contact" en bas de cette page.

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COMMENT HONORE de BALZAC VOIT LES CHOUANS !!!!

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"La Bretagne est de toute la France le pays où les moeurs gauloises ont laissé les plus fortes empreintes. Les parties de cette province, où même de nos jours la vie sauvage et l'esprit superstitieux de nos rudes aïeux, sont restés pour ainsi dire flagrant ; lorsqu'un canton est habité par nombre de sauvages semblables, les gens de la contrée disent : les gars de telle paroisse.

Aussi leur vie garde-t-elle de profonds vestiges des croyances et des pratiques superstitieuses de l'ancien temps. Là, des coutumes féodales sont encore sauvegardées. Là, des antiquaires retrouvent debout les monuments des druides. Là, le génie de la civilisation moderne s'effraye de pénétrer à travers d'immenses forêts primordiales. Une incroyable férocité, un entêtement brutal, mais aussi la foi du serment ; l'absence complète de nos lois, de nos moeurs, de notre habillement, de nos monnaies nouvelles, de notre langage, mais aussi une simplicité patriarcale et d'héroïques vertus s'accordent à rendre les habitants de ces campagnes plus sauvages et plus pauvres de combinaisons intellectuelles que ne sont les Mohicans et les peaux rouges de l'Amérique. Les efforts tentés par quelques bons esprits pour conquérir à la vie sociale et à la prospérité cette belle partie de la France, si riche de trésors ignorés, les tentatives du gouvernement même, meurent au sein de l'immobilité de toute une population vouée aux pratiques d'une immémoriale routine.
Ce malheur s'explique assez par la nature d'un sol encore sillonné de ravins, de torrents, de lacs et de marées ; hérissé de haies et de bastions qui font de chaque champ une citadelle ; privé de routes et de canaux ; puis par l'esprit d'une population ignorante, livrée à des préjugés et qui ne veut pas de notre moderne industrie.
Là, point de village. Les constructions précaires que l'on nomme des logis sont clairsemées à travers la contrée. Chaque famille vit dans le désert. Les seules réunions connues sont les assemblées éphémères que le dimanche ou les jours de fête consacrent à la paroisse. Ces réunions silencieuses, dominées par le recteur, le seul maître de ces esprits grossiers, ne durent que quelques heures. Après avoir entendu la voix terrible de ce prêtre, le paysan retourne pour une semaine dans sa demeure insalubre ; il en sort pour le travail, il y rentre pour dormir. S'il y est visité, c'est par ce recteur, l'âme de la contrée.
Aussi est-ce à la voix de ce prêtre que des milliers d'hommes se ruèrent sur la république, et que ces parties de Bretagne fournirent cinq ans avant ce récit (publié en 1799) des masses de néophytes à la première chouannerie.
Mais les insurrections de ses campagnes n'eurent rien de noble, et l'on peut dire avec assurance que si la Vendée fit  du brigandage une guerre, la Bretagne fit d'une guerre un brigandage.
La proscription des princes, la religion détruite, ne furent pour les chouans que des prétextes de pillage, et les événements de cette lutte intestine contractèrent quelque chose de la sauvage âpreté qu'ont les moeurs en ces contrées.
Aussi, quand de vrais défenseurs de la monarchie vinrent recruter des soldats parmi ces populations ignorantes et belliqueuses, ils essayèrent de donner, sous le drapeau blanc, quelque grandeur à ces tristes entreprises qui avaient rendu la chouannerie odieuse. Leurs nobles efforts furent inutiles, et les chouans sont restés comme un mémorable exemple du danger de remuer les masses peu civilisées d'un pays. C'étaient des sauvages qui servaient Dieu et le roi."

In: "Les Chouans ou la Bretagne en 1799" Honoré de Balzac, Bruxelles 1837.

 

Ces traits outranciers et peu flatteurs des Bretons et des Chouans en particulier tracés par Balzac ne gênent pas ceux qui osent encore mettre cet auteur ( romancier et non historien)  dans leurs références bibliographiques.

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