RESTAURATION DU TOMBEAU DE FRANCOIS II ET DE MARGUERITE DE FOIX, NANTES

Publié le par culture

Vidéo du Ministère de la Culture sur le démontage du tombeau du dernier Duc de Bretagne, François II, et de son épouse Marguerite de Foix ; ce remarquable ouvrage a été  dessiné par Michel Perréal, sculpté et réalisé par Michel Colombe puis ses deux successeurs Guillaume Régnault et Jean de Chartres de 1502 à 1507. Il a été construit à la demande de Anne de Bretagne pour y faire reposer ses parents.

Il n'a pas été construit dans la cathédrale de Nantes, comme certains s'obstinent à le dire mais dans la chapelle du couvent des Carmes qui était la chapelle funéraire ducale.

Lorsque la vague de vandalisme destructeur commença à se répandre, un architecte nantais, Mathurin Crucy, fut fort avisé de les démonter, vers la fin de 1793, et enterra les nombreux éléments dans le Jardin des Plantes ; pas celui que nous connaissons mais dans le Jardin des Apothicaires de l'enclos des Ursulines qui se situait à l'emplacement de  l'actuel lycée Clémenceau. (Le couvent des Carmes fut entièrement détruit, il n'en reste rien que le nom d'une rue).

Les éléments furent exhumés à une époque dont je n'ai pas trouvé la précision mais que nous pouvons estimer après la folie révolutionnaire, peut-être sous l'Empire. Ils furent laissés à l'air libre pour se faire nettoyer par la pluie ; on peut penser que c'est Mathurin Crucy lui-même, leur sauveur, qui supervisa leur installation dans le transept sud de la cathédrale de Nantes en 1817.

Les travaux entrepris actuellement ont révélé la présence d'ossements dans un coffret installé dans une cavité ; certains se prennent à rêver des restes ducaux. Las, il faut se souvenir que les restes des personnes trouvées aux Carmes par les révolutionnaires en 1793, dont ceux de Gilles de Retz (qui avait été pendu au dessus du bûcher mais retiré avant que les flammes ne l'atteignent; ayant fait amende honorable) furent détruits dans le bûcher dressé par les patauds place du piloris, à proximité.

Il faut rappeler que l'incendie qui a retardé les travaux de restauration du tombeau prévu à partir de 2020 est un incendie criminel allumé, le 18 juillet 2020, par Abayisenga, un Rwandais en situation irrégulière sous OQTF. Si l'obligation avait été remplie le magnifique orgue n'aurait pas été détruit et le Père Olivier n'aurait pas été assassiné me 9 août 2021 !

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