POUZAUGES, LE 27 SEPTEMBRE, IL Y A UNE SEMAINE.

Publié le par culture

POUZAUGES, LE 27 SEPTEMBRE, IL Y A UNE SEMAINE.

Samedi 27 septembre 2025 la plaque commémorant le "Massacre" de la nuit de Noël 1793 a été présentée aux personnes qui s'étaient déplacées pour assister à sa bénédiction par Mgr François Jacolin évêque émérite du diocèse de Luçon.

Malgré un courrier qui lui fut envoyé, dès le 10 août, par les administrateurs du Souvenir Chouan de Bretagne, sous la signature de son Président, le prévenant de la totale improbabilité de ce "massacre", courrier largement argumenté par l'absence totale d'un quelconque rapport sur cette affaire ;  alors, qu'à cette époque, le moindre massacreur s'en faisait une gloire auprès du Comité de Salut public ou de la Convention, l'évêque émérite a célébré la messe et procédé à la bénédiction de ladite plaque.  

POUZAUGES, LE 27 SEPTEMBRE, IL Y A UNE SEMAINE.

Le souci qu'il y a dans cette affaire, bénéficiant du soutien de l'Eglise par le biais de l'évêque émérite de Luçon, dont il est avéré qu'elle n'est pas prouvée, c'est qu'elle porte atteinte à la crédibilité du travail  de recherche fait par le Souvenir Vendéen (depuis plus de 90 ans sans attendre les Oubliés du Bocage) et du Souvenir Chouan de Bretagne (depuis 32 ans) sur la véracité de faits. Les faits sont suffisants, les crimes suffisants, les horreurs suffisantes sans y rajouter les crimes improuvés et quasi imaginaires. Il faut bien penser que nous sommes sous le regard inquisiteur des Robespétrolâtres, pour, à partir de ce "massacre" inexistant, remettre en cause tous les faits établis.

Rien dans le Moniteur Universel, rien dans Savary, alors que Joba se vante du massacre qu'il a fait à Saint Fulgent le 19 décembre 1793, et, au passage à Pouzauges à la même date (sur les rescapés de l'armée de Charette), et dans les différents rapports des Bleus en action en ces lieux. Sans compter la configuration de l'église.

Il faut noter que la plaque bénie par l'évêque de Luçon, présentée sur un chevalet, est différente de celle qui avait été présentée le 8 septembre. Peut-être la modification du texte explique la présence de Mgr Jacolin ?

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Ce qui est navrant est le commentaire qu'a laissé sur son profil Facebook Véronique Besse, député de la Vendée de 2005 à 2017, puis depuis 2022 :
Hommage aux martyrs de Pouzauges cet après midi avec une messe présidée par Mgr Jacolin, évêque de Luçon.
Les recherches du Dr Jean Maurice Clerc ont mis en lumière une lettre d’un officier républicain Jean Baptiste Louis de Nogaret qui se vante d’avoir massacré, avec une colonne de cavaliers, environ 400 vendéens réunis dans l’église Saint Jacques la nuit de Noël 1793.
Un massacre resté enfoui dans les silences de l’histoire. Aucun corps ne fut officiellement retrouvé, aucun registre paroissial n’en porte trace.
Il est probable que les autorités locales de l’époque aient cherché à faire disparaître les preuves d’un tel carnage.
Grace à l’association « les oubliés du bocage », la mémoire de ces vendéens a pu être honorée !
Madame le député de Vendée devrait se renseigner sur l'existence du Souvenir Vendéen !
Pour terminer, pourquoi y a t-il un vitrail qui rappelle l'exécution de 32 personnes en janvier 1794 devant le château de Pouzauges et pas les sabrages dans l'église Saint Jacques la nuit de Noël 1793 ? Pourquoi a-t-on connaissance de ce crime de janvier 1794, qui a existé, et pas de celui de la nuit de Noël 1793 s'il avait existé ? Un massacre caché alors qu'à l'époque tuer des Révoltés, des Brigands, était un titre de gloire ? Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre (Louis Jouvet -Drôle de drame) !
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