POUZAUGES, MASSACRE DE LA NUIT DE NOËL 1793, SUITE ET FIN.
Le soulèvement des Révoltés contre le pouvoir jacobin parisien est une affaire trop grave pour raconter des inepties ou créer des évènements imaginaires sortis d'esprits féconds alors que les seuls faits sortis des archives sont suffisants.
A Pouzauges les récits de Lequinio (Représentant en mission de la Convention), de l'adjudant général Joba, commandant du capitaine Nogaret auteur de la seule lettre relatant ce "massacre"(écrite dans un français approximatif alors qu'il est issue d'une noble famille), sous les ordres du général Desmarres (auteur de Bara) en délicatesse avec la Convention pour sa faiblesse de répression du soulèvement des Révoltés et qui auraient tous pu se faire une gloire de ce massacre, ne l'évoquent pas.
Aucune trace dans le Moniteur Universel (le Journal Officiel de l'époque) "épluché" avec constance.
L'église Saint Jacques recevant pour la nuit de Noël 400 personnes pour une cérémonie alors que les églises sont fermées et que le culte catholique est interdit depuis 1792, les prêtres réfractaires célébrant dans les bois ou dans les granges protégés par des sentinelles pour assurer la sécurité de ces messes interdites.
Aucun témoignage du prêtre réfractaire qui a officié en cachette ni même du prêtre renégat Dillon, qui a cherché à préserver la paroisse, dont il fut le curé, des Colonnes infernales.
400 morts qui représentent environ 40 M3 en volume dont on n'a aucune trace !
Une place qui aurait été surélevée pour expliquer que l'on a créé des marches pour accéder à la nef, ce qui expliquerait que 100 cavaliers aient pu descendre des marches qui n'existaient pas à l'époque !
Un beau vitrail qui évoque une fusillade de 32 malheureux devant le château mais rien dans l'église !
Le Souvenir Vendéen n'a pas attendu les "Oubliés du Bocage" pour rappeler, depuis plus de 90 ans la souffrance des Révoltés au nom de leurs libertés y compris la liberté religieuse.
Dans sa revue de décembre 2012 le Souvenir Vendéen avait évoqué, dans la rubrique "Chercheurs et curieux" de Pierre Gréau l'improbabilité de ce soi-disant massacre.. 13 ans plus tard les recherches faites sur les archives consultables par Internet démontrent ce qui est annoncé par le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne "Mentir comme un arracheur de dent".
Le respect de la vérité des faits est essentiel pour nos associations qui refusent de raconter n'importe quoi, pour faire du pognon, qui porterait un très grand tort pour la cause que nous défendons face au regard inquisiteur des Robespétrophiles !
Monseigneur Jacolin étant évêque émérite de Luçon (son successeur sera intronisé dimanche 14 décembre) sera occupé ce samedi par des confirmants ; nous pouvons penser que la plaque sera peut-être bénite par l'abbé Résina, aumônier le l'armée napoléonienne revenant de Russie et célèbre pour son passage.