ORANGE, VAUCLUSE, 30 JUIN 1794, NOUVELLES EXECUTIONS. NE PAS OUBLIER CES VICTIMES !
IL Y A 2030 ANS.
Le 28 juin 1794 les juges et les bourreaux doivent être fatigués ; pas d'exécutions.
Dimanche 29 juin reprise des exécutions de dangereux citoyens privilégiés :
De nouveau des victimes sont extraites du théâtre antique pour être amenées à la guillotine.
9 victimes : Benoît Théodose Guigue, 30 ans, cordonnier ; Pierre Basile Guigue, 32 ans, cultivateur ; Chérubin Tassy, 62 ans, cultivateur ; Augustin Avi, 26 ans, journalier ; Frère Jean-Baptiste Bedoin, 30 ans, Grand-Carme ; André de Légier, 58 ans, seigneur de Malijay et de Montfort ; Jean-Baptiste Bourdy, 46 ans, propriétaire ; Pierre Pons, 41 ans, cultivateur ; Etienne Léonard, 52 ans, foulonnier (celui qui prépare la soie pour être travaillée).
Lundi 30 juin :
7 victimes : Guillaume Christophe Pical, 38 ans, bourgeois ; Félix Nicolas Allier, 57 ans, cordonnier ; Jérôme Meynier, 61 ans, propriétaire ; Sébastien Delonges, 43 ans, avocat ; Esprit-Joseph de Limoge, 35 ans, négociant ; Antoine-Joseph Marie Roustan, 62 ans, maire de Montdragon ; Jean-François Rive, 57 ans, chirurgien.
Il faut rappeler que ces présentations devant le Tribunal criminel de Fauvety, organisé par le représentant en mission, Maignet député Montagnard (l'extrême gauche actuelle) qui ne procède pas à des jugements mais à des procès, sans avocats, prononce un verdict après une simple reconnaissance d'identité ! Un déni de "justice" !
Etienne Christophe Maignet, (1758-1834) né et mort à Ambert dans le Puy de Dôme, avocat au Parlement royal de Paris ; comme Barère il vire sa cuti lors de la révolution et d'avocat royal est élu député de La Montagne ; on lui doit la répression à Marseille et à Bédoin en 1793 et 1794.
Il ne faut pas oublier ces victimes de la dictature de la Convention !