SAINT COLOMBAN 10 FEVRIER 1794 - 10 FEVRIER 2024
IL Y A 230 ANS, le bourg de Saint Colombin et ses hameaux alentour est ravagé par la Colonne de Duquesnois. Les trois plaques en cuivre, fixées en 1994, rappellent les noms des 140 victimes, dont 40 enfants. massacrées en cette seule journée.
En consultant les archives on trouve pour le 10 et le 11 février 1794 161 victimes dont 61 enfants de 19 jours à 14 ans victimes de la barbarie révolutionnaire.
Mémoire a été faite, ce jour, en temps et en heure, de ce massacre.
Un rappel des faits historiques de ce jour, il y a 234 ans, à la même heure : Sapinaud de La Rairie est le jeune chef de l'Armée du Centre qui, avec Charette, lutte de son mieux contre les colonnes incendiaires, dites Colonnes Infernales, chargées, avec l’accord de la Convention, de détruire ce pays de résistance à la loi révolutionnaire.
Sapinaud est avec Charette, Stofflet, Marigny l’un des généraux de l’Armée Catholique et Royale.
Au matin du 10 février, dans le cadre de leur mission de destruction les Bleus, au nombre de 4000, commandés par le général Duquesnoy (qui aura 32 ans le 27 février) attaquent La Limouzinière. L’apprenant, l’Armée du Centre (en effectif incomplet puisqu’il n’y aurait qu’un peu plus de 1000 hommes arrivés à temps- sur 4 mille), commandée par Sapinaud, auquel est venu se joindre Charette et ses Maraîchins, se porte à leur rencontre au lieu-dit Pont des Noyers en Pont James.
Il est 14 heures lorsque l’Armée Catholique et royale attaque les Bleus. A chacune de leurs trois attaques successives et de leur traversée de la Boulogne les Révoltés, en sous-effectif (ils n’ont pas su attendre que tout le monde soit là), sont repoussés par les soldats aguerris de Duquesnoy. Et c’est la déroute.
L’armée républicaine va ravager les alentours, dont La Limouzinière, en faisant des centaines de morts 800 selon Duquesnoy, 300 selon Lucas de la Championnière.
280 habitants sont tués ou morts de blessures entre 1793 et 1795. Seulement des habitants de Saint Colombin, ou Colombain. Quelques rares combattants dans la liste ; essentiellement des habitants, personnes âgées, femmes, enfants, bébés, de ce bourg tranquille avant l'apparition des idées jacobines et révolutionnaires.
Le Souvenir Vendéen a apposé une plaque sur l'église de Saint Colomban.