8 DECEMBRE, FÊTE DE L'IMMACULEE CONCEPTION.

Publié le par culture

8 DECEMBRE, FÊTE DE L'IMMACULEE CONCEPTION.

Messe, ce matin, en l'honneur de la Sainte patronne principale de la France en son Immaculée Conception à l'abbatiale de Saint Gildas de Rhuys dans le Morbihan. Messe selon la forme traditionnelle dans cette belle église romane du XIème siècle retouchée au XIVème puis au XVIIème. Dans son homélie le célébrant insiste sur l'importance de se tourner vers Marie qui seule peut sauver la France de l'état catastrophique où elle se trouve en ce moment et ne cesse de s'enfoncer. Il rappelle aussi que le Dogme prononcé par le pape Pie IX le 8 décembre 1854 concerne la grâce de sa propre conception immaculée et non par  la grâce de son Fils en sa résurrection comme le racontent certains clercs.

Véronique Jacquier, chroniqueuse sur C News, avait parlé de même sur cette chaîne hier soir à l'occasion de la messe retransmise depuis le sanctuaire de Cotignac, Var, célébrée par Monseigneur Dominique Rey évêque de Fréjus-Toulon.

Le célébrant rappelle aussi l'anecdote de l'apparition de la Belle Dame à Bernadette Soubirous en 1858 dans la grotte de Massabielle à Lourdes et du compte-rendu qu'elle va faire à son curé, l'abbé Peyramale qui, sceptique, dit à Bernadette "demande donc son nom à ta belle dame". Ce que fait Bernadette lors de l'apparition suivante. Elle revint en courant en se répétant la phrase en patois bigourdan que la Belle Dame lui avait dise et dont elle ne comprenait pas le sens. Elle arrive au presbytère et dit à l'abbé Peyramale "Que soy era immaculada conceciou, Que soy era immaculada councepciou". Irritation du Curé qui tance Bernadette car il sait ce que veut dire ce terme Immaculada Councepciou dont le clergé connaît bien cette phrase qui a fait l'objet du Dogme prononcé quatre ans plus tôt et dont la famille Soubirous, comme beaucoup d'autres n'a pas forcément entendu parler et qui ne peut s'appliquer à Bernadette. C'est là qu'il sera convaincu de l'identité de la Belle Dame.

La photo qui illustre cet article montre la Sainte Vierge en majesté, statue, très endommagée, retrouvée dans le grenier de la sacristie où elle avait été reléguée sans ménagement. Le prêtre de la paroisse l'a faite restaurer à ses frais et habillée de feuilles d'or au lieu de la peinture dorée. Œuvre de 1840 superbement restaurée.

Elle sera installée dans l'abbatiale ce soir après avoir été bénite, la bénédiction étant suivie de la messe solennelle.

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