CNEWS, MARC MENANT ET LA MARSEILLAISE

Publié le par culture

Hier soir dans l'émission de Christine Kelly "Face à l'info" quelques minutes du temps d'antenne furent consacrées à "La Marseillaise" racontée par Marc Menant, avec l'emphase que nous lui connaissons ; mais ses récits prennent parfois des libertés chères sans aucun doute à ce défenseur de la laïcité, de l'hygiènisme et de la trilogie accrochée au dessus des mairies.

Ainsi je communiquais à Eric Zemmour les dites libertés afin qu'il transmette à l'intéressé, ce qu'il m'assure faire. Georges Cadoudal et Pierre Mercier qui furent libérés de la prison du château de Brest après la chute de Robespierre alors qu'ils réalisèrent une spectaculaire évasion ; la filiation de Giscard avec l'amiral d'Estaing ; l'abbé de FRIMONT pour l'abbé Edgewoth de Firmont ce dernier patronyme étant celui d'une terre toulousaine achetée par son père après avoir quitté I'Irlande suite à sa conversion au catholicisme ; Louis XVI condamné à mort à une voix près, légende habituellement répétée, alors que ce sont 34 voix qui ont décidé du sort du Souverain (La Revue N°35, juin 2013, du Souvenir Chouan de Bretagne)..

Hier soir nous eûmes droits aux clichés que l'on ressort du tiroir pour parler de cet hymne fameux dont on doit reconnaître que de légers changements de paroles le mettraient au goût du jour :"Ils viennent jusque dans nos églises, égorger, nos prêtres, nos fidèles".

Par contre si Menant a justement parlé du texte issu d'affiches révolutionnaires mises en forme par le "poète" Rouget, pour la musique il a surtout cité Berlioz (né en 1803) alors qu'il aurait pu citer, s'il allait sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne, Jean-Baptiste Grisons organiste titulaire du Grand'orgue de la cathédrale Saint Omer qui en 1785.créa cet opéra "Esther" dont l'Ouverture est notre hymne chéri et dégoulinant de sang. Il aurait pu aussi annoncer  le fait que auto-baptisé "de L'Isle" , le Franc-maçon Rouget a été le seul à porter cette "particule"; ni ses parents ni ses frères et sœurs ne le firent. Il faut rappeler la présence à Auray et Quiberon en juillet 1795 du Représentant en mission Rouget qui ne fit rien pour tempérer l'ardeur sanguinaire de ses collègues Tallien et Blad qui furent à l'origine de la création des Commissions militaires du général Lemoine et non  Hoche comme il faut encore le répéter !

Le conteur Menant évoque le maire de Strasbourg, sans citer son nom (crainte d'être accusé de publicité clandestine?), premier auditeur de ce doux chant que nous envie le monde entier, non pas tant pour sa musique mais pour ses douces paroles de paix et de "barbecue partie". C'est donc dommage qu'il n'ait pas parlé de Philippe de Dietrich fils du richissime fondateur d'une entreprise fabriquant des appareils de chauffage et de cuisine mais pas encore de fours et de plaques de cuisson. Le Roi Louis XVI octroiera une marque de fabrique (un cor de chasse) afin de protéger les productions de ces riches, mais néanmoins révolutionnaires, inventeurs. Malgré ses idées avancées Philippe perdra la tête le 29 décembre 1793 sur l'échafaud à Paris (cela arrivait fréquemment à l'époque) ; il sera réhabilité en 1795 mais trop tard pour recoller les morceaux !

Le maire de Marseille, Gaudin inaugurera un musée de La Marseillaise dans sa bonne ville de Marseille.(cliquer sur Maire Gaudin).

La Marseillaise tire son nom de la ville d'où des "volontaires" partirent, le 30 juillet 1792, pour aller prendre le Palais des Tuileries dont on sait que ce fut un soulèvement spontané mais seulement le 10 août 

Imaginons que ces braillards soient partis d'un petit casernement près de Sommières, dans le Gard ou de Montcuq dans le Lot, elle aurait fière allure notre chanson !

CNEWS, MARC MENANT ET LA MARSEILLAISE
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :