NOTRE RENGAINE ANNUELLE : UN P'TIT COUP DE MARSEILLAISE !

Publié le par culture

Depuis le dimanche 13 juillet 2014 où cette pièce a été interprétée sur les claviers de l'orgue Debierre de l'église Saint Clément par les doigts (et pieds) agiles de Jeanne, alors organiste co-titulaire, je ne puis m'empêcher chaque année de vous faire partager cette découverte d'un mensonge et d'un vol.
Cette pièce a été composée en 1785 et interprétée pour la première fois en 1787 sur les claviers de l'orgue de la cathédrale Notre Dame de Saint Omer (Pas-de-Calais) par son auteur, Jean-Baptiste Grisons (1746-1815) qui a composé 172 œuvres en tant que Maître de chapelle.
C'est l'organiste titulaire actuel, François Bocquelet, qui m'a envoyé la photocopie de la partition d'origine. Cette musique, support des paroles de l'hymne vengeur et massacreur est antérieure de cinq ans à la date prêtée à Rouget dit de Lisle (dit de Lisle car il est le seul de sa famille a porter cette particule d'opérette) pour son interprétation.
Vous pouvez aussi écouter la pièce interprétée sur les claviers de l'orgue de la cathédrale Notre Dame de Saint Omer, par son organiste titulaire, là même où cette pièce fut créée.
La paternité de cette musique est parfois prêtée à d'autres ; elle est la seule à être datée et présente dans le livret sous couverture cartonnée. La musique de l'hymne national se lit dans l'Introduction des "Stances sur la calomnie" de l'Opéra d'Esther. Mais les "paroles de feu" (Arthur Loth) prêtées à Rouget primèrent sur le texte musical et ainsi son pseudo-auteur se trouva "titularisé de l'hymne.
 

 

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